La FIFA, réunie en congrès, a adopté vendredi un volet de réformes pour tenter de restaurer la crédibilité de l'institution secouée par la pire crise de son histoire.
Ce propositions ont été élaborées par une commission de réformes sous la présidence de François Carrard, avocat lausannois et ancien directeur général du Comité international olympique, qui avait conduit la même mission quand le CIO avait été confronté à un vaste scandale de corruption au début des années 2000.
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Les principales réformes
- Limitation à trois mandats de quatre ans, soit douze ans au maximum, pour le président de la FIFA et tous les autres hauts responsables.
- Séparation des fonctions politiques et de management. D'un côté, le Conseil de la FIFA, remplaçant l'actuel Comité exécutif, définira la stratégie. De l'autre, le secrétariat général mettra en oeuvre les décisions du Conseil. Objectif: éviter les conflits d'intérêt.
- Élection des membres du Conseil par les fédérations après des "contrôles d'intégrité poussés" de la part d'une Commission de contrôle créée pour l'occasion.
- Publication des revenus du président de la FIFA et de tous les autres hauts responsables.
- Réduction du nombre de commissions de 26 à 9, mais création d'une commission réunissant les partenaires (représentants des clubs, des joueurs, des ligues, etc.)
- Renforcement de la présence des femmes dans la gouvernance, avec un moins une élue au Conseil par chaque confédération.
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