Les pays de l'Union européenne enjoignent le Royaume-Uni a entamer rapidement la procédure de sortie. [AFP - Leon Neal]
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Le "oui" au Brexit bouscule l'UE et l'économie mondiale

> L'Union européenne a demandé vendredi au Royaume-Uni de lancer dès que possible la procédure de sortie après le vote à 51,9% des Britanniques en faveur du Brexit.

> Le Premier ministre David Cameron a annoncé qu'il quitterait ses fonctions en octobre pour laisser la place à une nouvelle équipe.

> Le Brexit a notamment reçu un soutien massif de villes du nord de l'Angleterre et du Pays de Galles. A l'opposé, Londres et l'Ecosse se sont prononcés en faveur du maintien dans l'UE.

> Les marchés mondiaux ont vécu un vendredi noir. Les Bourses ont fortement reculé en Europe et à travers le monde.

> Les réactions en Suisse et dans le monde sont multiples. La plupart des dirigeants craignent les retombées politiques et économiques du vote des Britanniques. 

Suivi assuré par Pauline Turuban (à Londres), Feriel Mestiri, Victorien Kissling et Jessica Vial.

21h47

Les moments forts de la journée

Notre suivi en direct s'achève pour aujourd'hui. Nous vous remercions de nous avoir suivis et vous proposons de revenir sur les points forts de la journée.

>> Les implications du vote : Quatre questions sur la procédure de divorce entre l'UE et le Royaume-Uni

>> Un avenir incertain pour l'Europe et le Royaume-Uni : Après le Brexit, la crainte d'une dislocation menace le Royaume-Uni

>> Le séisme économique : Les bourses européennes plongent après l'annonce du Brexit

>> Les conséquences pour la Suisse : Malgré le Brexit, la Suisse veut "mettre le turbo" dans ses négociations avec l'UE

21h32

Les cours pétroliers en forte baisse

Les cours pétroliers ont fortement baissé vendredi, suivant la débâcle générale des marchés à la suite du vote britannique en faveur d'une sortie de l'Union européenne, même si ses conséquences pour le marché de l'or noir n'étaient pas évidentes.

Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en août a perdu 2,47 dollars, soit environ 5%, à 47,64 dollars sur le New York Mercantile Exchange, qui a annoncé son niveau de clôture avec une demi-heure de retard sur l'horaire habituel.

A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a reculé de 2,50 dollars, là aussi un déclin de quelque 5%, à 48,41 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

21h14

Un séisme politique et économique

Plusieurs politiciens et acteurs économiques ont pris la mesure du séisme politique et économique qui secoue l'Europe après le vote sur le Brexit lors d'un débat spécial dans Infrarouge.

Christian Levrat, président du Parti socialiste suisse, conseiller aux Etats, président de la commission de politique extérieure

Yves Nidegger, conseiller national UDC, commission de politique extérieure

Pascal Couchepin, ancien président de la Confédération

Jean Quatremer, correspondant à Libération

21h07

Obama confiant dans une sortie "sans heurts"

Le président des Etats-Unis Barack Obama a exprimé vendredi sa confiance dans le fait que le Royaume-Uni mènerait une sortie de l'Union européenne "sans heurts" après le vote en faveur du Brexit.

"David (Cameron) a été un ami et partenaire extraordinaire", a-t-il affirmé évoquant sa conversation téléphonique avec le Premier ministre britannique qui a annoncé sa démission à l'issue du vote.

"Nous sommes tombés d'accord sur le fait que nos équipes économiques et financières resteront en contact étroit au moment où nous restons concentrés sur la croissance économique et la stabilité financière", a-t-il poursuivi.

20h50

Les réactions des politiciens suisses

Les chefs de parti suisse sont très partagés sur les conséquences du vote britannique pour la Suisse. Leurs réactions vont de l'étonnement à une forme de compréhension.

Un bon nombre de politiques suisses ont réagi suite à ce vote des Britanniques
Un bon nombre de politiques suisses ont réagi suite à ce vote des Britanniques / 19h30 / 2 min. / le 24 juin 2016

Certains parlementaires ou acteurs politiques helvétiques ont également réagi sur les réseaux sociaux:

Traduction: "Voilà, assez de répéter les phrases des autres, arrêtez avec les 'listes de choses à faire'. De nouvelles options ont besoin de nouvelles propositions. Il est temps pour les inventions politiques #Brexit".

>> Lire aussi : Inquiets ou satisfaits, les politiciens suisses plutôt sceptiques sur l'UE actuelle

>> Les précisions de Pierre Nebel à Berne :

Conséquences du Brexit pour la Suisse: les précisions de Pierre Nebel, depuis Berne
Conséquences du Brexit pour la Suisse: les précisions de Pierre Nebel, depuis Berne / 19h30 / 1 min. / le 24 juin 2016

20h45

Reportage à Peterborough, bastion eurosceptique

A Peterboroug, l'un des bastions eurosceptiques du Royaume-Uni dans l'est de l'Angleterre, le résultat n'a surpris personne.

>> Le reportage du 19h30 :

Peterborough est le bastion des eurosceptiques au Royaume-Uni
Peterborough est le bastion des eurosceptiques au Royaume-Uni / 19h30 / 2 min. / le 24 juin 2016

Erratum: les légendes de la carte présentée en début du sujet vidéo sont inversées. Le rouge correspond à "quitter l'UE" et le bleu à "rester dans l'UE".

20h30

La City va vivre une période d'incertitude

Londres s'est imposée comme la place financière internationale de référence, mais le Brexit pourrait bien tout remettre en question.

>> Le reportage du 19h30 au coeur de la City:

La City va vivre une période d’incertitude
La City va vivre une période d’incertitude / 19h30 / 1 min. / le 24 juin 2016

20h18

Pas de vote sur une réunification irlandaise

Des appels au vote pour une Irlande unifiée sont intervenus après le résultat du vote sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Le gouvernement nord-irlandais a répondu vendredi soir dans un communiqué qu'il n'était pas question de lancer un référendum sur la question.

"Il n'y a pas de raison de changer notre opinion: une majorité du peuple d'Irlande du Nord soutient le règlement politique actuel et veut rester membre du Royaume-Uni (...) les conditions de l'accord de Belfast pour un vote frontalier ne sont pas remplies", a écrit un porte-parole.

"Le peuple d'Irlande du Nord veut que la paix et que la stabilité continuent, ils veulent que leurs représentants élus travaillent ensemble, et en coopération avec les gouvernements du Royaume-Uni et de l'Irlande", a-t-il ajouté.

20h00

Le couple franco-allemand présentera ses solutions

Paris et Berlin présenteront aux autres pays européens des solutions pour rendre l'UE "plus efficace" sans se lancer dans "une fuite en avant institutionnelle", a déclaré vendredi à le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault, après le vote des Britanniques en faveur du Brexit.

Le ministre socialiste a expliqué avoir entamé un travail de réflexion avec son homologue allemand social-démocrate Frank-Walter Steinmeier dès sa prise de fonction, en février, bien avant le vote jeudi des Britanniques pour une sortie de l'UE.

Les chefs de la diplomatie française et allemande échangeront samedi à Berlin leurs vues avec leurs homologues des autres pays fondateurs de l'UE (Italie, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg). Puis "on élargira petit à petit le cercle", a déclaré Jean-Marc Ayrault.

19h06

La Suisse espère toujours un accord cet été

Au lendemain du Brexit, la position du Conseil fédéral vis-à-vis de l'Union européenne n'a pas changé, a affirmé Didier Burkhalter vendredi dans Forum. La Suisse espère toujours trouver cet été une solution sur la libre circulation des personnes.

Pour le conseiller fédéral en charge des Affaires étrangères, la décision des Britanniques de quitter l'UE ne change rien. "Nous sommes tout à fait prêts à mettre le turbo" pour arriver à une solution cet été, condition sine qua non pour que le Parlement puisse se prononcer dans les temps, indique le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

>> Son interview dans Forum : Malgré le Brexit, la Suisse veut "mettre le turbo" dans ses négociations avec l'UE

Un frein aux discussions ?

Faut-il craindre un coup de frein dans les négociations pour la mise en oeuvre de l'initiative contre l'immigration de masse? Le débat entre Christian Levrat, chef du Parti socialiste, Céline Amaudruz, vice-présidente de l'UDC, Yannick Buttet, vice-président du PDC et Christian Lüscher, vice-président du PLR.

Le drapeau européen et celui de la Suisse. [Keystone - Gaëtan Bally]Keystone - Gaëtan Bally
Quelles conséquences pour la Suisse après le Brexit? / Forum / 22 min. / le 24 juin 2016

18h50

Déjà des tensions entre Londres et Bruxelles

Les tensions sont déjà très fortes entre Londres et ses partenaires européens, quelques heures après le résultat du vote sur le Brexit.

Pour Alain Lamassoure, eurodéputé français, c’est un immense gâchis. "Nous avons tellement de liens avec le Royaume-Uni, les voir partir est un déchirement. Mais il faut reconnaître que les Anglais n’ont jamais été à l’aise dans l’UE", a-t-il déclaré dans Forum.

>> Les explications de Romain Clivaz à Bruxelles :

Le Brexit a provoqué une secousse institutionnelle à Bruxelles. [keystone - AP Photo/Olivier Matthys]keystone - AP Photo/Olivier Matthys
Après le Brexit, premières tensions entre Londres et l'UE / Forum / 15 min. / le 24 juin 2016

18h36

Qui pour succéder à David Cameron?

Alors que le Premier ministre britannique David Cameron a annoncé sa démission, les prétendants commencent à sortir du bois, avec en premier lieu l’ancien maire de Londres Boris Johnson.

>> Le point avec Nicolas Vultier dans Forum :

David Cameron. [Reuters - Stefan Wermuth]Reuters - Stefan Wermuth
Les conséquences politiques de la sortie du Royaume-Uni de l'UE / Forum / 2 min. / le 24 juin 2016

18h16

La Bourse suisse s'est reprise

La Bourse suisse a fini en net repli vendredi, mais bien en dessus du plus bas du jour. Dans une première réaction au vote britannique en faveur de la sortie de l'Union européenne, le SMI avait plongé de près de 550 points sous les 7500 points.

Par la suite, il s'est remis du choc et a même repassé la barre des 7800 points avant de rechuter sur la fin. Les pertes relativement modérées de Wall Street en début de journée ont contribué à une certaine stabilisation.

Le SMI a fini en baisse de 3,44% à 7747,18 points, avec un plus bas à 7475,54 juste après l'ouverture et un plus haut à 7879,21 peu après 16h00.

Pour Michel Juvet, associé à la banque Bordier interrogé dans Forum, il s’agit d’un renversement de situation complet et d'une mauvaise nouvelle pour l’économie suisse.

>> Son interview et le récit d'une journée boursière particulière dans Forum :

Après une première chute, les marchés semblent se stabiliser. [keystone - AP Photo/Peter Dejong]keystone - AP Photo/Peter Dejong
Vendredi noir pour les marchés financiers après le Brexit / Forum / 8 min. / le 24 juin 2016

>> Lire aussi : Les bourses européennes plongent après l'annonce du Brexit

18h12

Un premier sommet à vingt-sept

Le président du Conseil européen Donald Tusk a annoncé qu'il allait réunir mercredi un premier sommet de l'UE à 27, sans David Cameron, pour évoquer le Brexit.

"Aujourd'hui, nous sommes déterminés à garder notre unité à 27", avait-il lancé plus tôt. "C'est un moment historique, mais assurément pas un moment pour une réaction hystérique".

17h35

Des milliers de Londoniens réclament l'indépendance de la capitale britannique

Des dizaines de milliers de Londoniens ont signé une pétition vendredi pour réclamer que la capitale britannique obtienne son indépendance et reste dans l'Union européenne, malgré le vote pour un Brexit des Britanniques lors du référendum de jeudi.

"Londres est une ville internationale et nous voulons rester au coeur de l'Europe", dit la pétition.

16h35

Poutine dénonce "l'attitude présomptueuse" du gouvernement britannique

Le vote historique en faveur d'un retrait du Royaume-Uni de l'UE est dû à "l'attitude présomptueuse et superficielle" du gouvernement britannique qui a organisé le référendum, a estimé vendredi Vladimir Poutine.

Les conséquences de ce vote seront "globales", a estimé le président russe, tout en précisant qu'il fallait attendre pour savoir si celles-ci seraient plutôt positives ou plutôt négatives.

De meilleures relations

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a pour sa part assuré espérer que le Brexit permettra une amélioration des relations entre la Grande-Bretagne et la Russie.

Moins optimiste, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a dénoncé des "risques supplémentaires pour l'économie mondiale", y compris pour l'économie russe. "Bien sûr, cela ne nous réjouit pas".

16h19

Le Portugal inquiet du pouvoir d'achat des touristes

Les hôteliers de l'Algarve, région touristique du sud du Portugal, ont exprimé vendredi leur vive inquiétude, redoutant un impact "négatif et profond" du Brexit sur leur activité.

"Nous sommes très préoccupés car la chute de la livre diminue le pouvoir d'achat des Britanniques, qui constituent notre principale clientèle", a déclaré le président de l'Association des hôtels de l'Algarve (Aheta).

16h00

"L'Union européenne n'a plus lieu d'être", selon Boris Johnson

L'ancien maire de Londres pro-Brexit Boris Johnson a estimé que "l'empressement à sortir de l'UE n'est pas néecessaire".

"Rien ne changera à court terme, à part le travail qui va commencer pour rendre effective la volonté du peuple et pour extraire le pays du système supranational", a-t-il déclaré.

Pour lui, l'Union européenne était "une idée noble en son temps", mais qui n'a plus lieu d'être au 21ème siècle.

Boris Johnson: "L'empressement n'est pas nécessaire"
Boris Johnson: "L'empressement n'est pas nécessaire" / L'actu en vidéo / 38 sec. / le 24 juin 2016

15h50

Renzi appelle à "rafraîchir la maison Europe"

Le président du Conseil italien Matteo Renzi a réagi au vote britannique en appelant à une restructuration de la "maison Europe". Il a profité de cette déclaration pour souligner l'importance de l'institution européenne pour le maintien de la paix.

Matteo Renzi: "Il faut restructurer la maison Europe"
Matteo Renzi: "Il faut restructurer la maison Europe" / L'actu en vidéo / 40 sec. / le 24 juin 2016

15h45

Soutien des Etats-Unis et du Canada

"Le peuple du Royaume-Uni a parlé et nous respectons sa décision", a dit vendredi le président américain Barack Obama.

"La relation spéciale entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni est immuable, et l'appartenance du Royaume-Uni à l'OTAN demeure une pierre angulaire vitale de la politique économique, étrangère et de sécurité des Etats-Unis. Telle est aussi notre relation avec l'Union européenne", a-t-il ajouté.

"Le Royaume-Uni et l'Union européenne resteront des partenaires indispensables des Etats-Unis au moment même où ils commencent à négocier leurs relations."

Même son de cloche avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau: "Nous entretenons de profonds liens historiques avec les deux parties et partageons les valeurs. Nous continuerons à tisser ces liens."

15h28

Nicolas Sarkozy appelle à la "lucidité" sur l'UE

"Ce qu’a dit le peuple britannique, d’autres peuples en Europe auraient pu le dire. Nous ne pouvons pas l’ignorer". L’ex-président français Nicolas Sarkozy a souligné l’importance de la souveraineté nationale vendredi après-midi dans une vidéo publiée sur Facebook.

Il voit dans le vote sur le Brexit un "rejet fort de l’Europe telle qu’elle fonctionne", appelant à faire respecter les frontières, mettre fin à une Europe technocratique et au processus d’élargissement. "L'heure est à la lucidité, à l'énergie et au leadership", a-t-il clamé.

15h25

Le franc suisse limite la casse

Le franc suisse, qui a fortement progressé vendredi matin face à l'euro, se ressaisissait en début d'après-midi. L'intervention de la Banque nationale suisse (BNS) et sa mise en garde quant à de nouveaux achats de devises faisaient relâcher la pression sur la monnaie helvétique.

A 14h22, la monnaie suisse s'échangeait à 1,0812 franc pour un euro, après un plus bas à 1,0624 vers 07h00. La veille au soir, la paire de devises évoluait encore à 1,1013 franc pour un euro.

Sur la paire de devises entre la livre et le franc, le mouvement était similaire. La devise britannique s'échangeait contre 1,3410 franc, après avoir reculé à 1,2864 en début de matinée.

15h15

Le FMI appelle à une transition "en douceur"

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a exhorté vendredi l'Union européenne et la Grande-Bretagne à assurer ensemble une "transition en douceur" vers une nouvelle relation économique.

L'objectif d'une transition en douceur serait notamment de "clarifier les procédures et les objectifs généraux qui guideront ce processus", a déclaré la dirigeante.

Avant le scrutin, le FMI avait à plusieurs reprises mis en garde contre "l'impact négatif" du "Brexit", n'excluant pas une récession en Grande-Bretagne dans l'hypothèse d'un scénario noir.

15h00

Des bureaux de change fermés

Plusieurs bureaux de change ont annoncé qu'ils ne pouvaient pas changer de livres britanniques ou écossaises pour le moment, car ils n'ont "pas reçu le taux de change officiel de la banque centrale", ont rapporté des citoyens britanniques en Grèce.

Selon des médias anglais, la Commonwealth Bank a également suspendu temporairement toute transaction impliquant la livre sterling, "jusqu'à lundi 27 juin".

14h50

L'analyse de Gaspard Kühn

>> Voir l'analyse de notre correspondant à Londres au 12h45 :

Brexit: le point avec Gaspard Kühn, depuis Londres
Brexit: le point avec Gaspard Kühn, depuis Londres / 12h45 / 1 min. / le 24 juin 2016

14h34

Conférence téléphonique du G7

Les ministres des Finances et présidents des banques centrales du G7 se sont entretenus sur les conséquences du vote des Britanniques en faveur d'un Brexit, a indiqué vendredi le porte-parole du ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble.

Ils ont mis en garde vendredi contre les possibles "effets néfastes" sur la stabilité économique des mouvements de change "excessifs" après le choc du "non" britannique à l'Union européenne.

"Nous reconnaissons que la volatilité excessive et les mouvements désordonnés des taux de change peuvent avoir des effets néfastes pour la stabilité économique et financière", ont-ils déclaré dans un communiqué à l'issue d'une conférence téléphonique, ajoutant que les banques centrales avaient "pris des mesures" pour prévenir un assèchement de liquidités.

14h27

Le fil Twitter de nos correspondants en Angleterre

14h23

Pas de conséquences pour Erasmus

Le vote des Britanniques pour une sortie de l'UE "n'aura pas de conséquence à court terme" pour les échanges étudiants dans le cadre d'Erasmus, a estimé vendredi le président de la conférence des présidents d'universités françaises (CPU), qui s'interroge cependant sur la suite.

14h09

Le discours de François Hollande

Le président français a estimé que "le vote des Britanniques met gravement l'Europe à l'épreuve"

>> Voir son discours :

François Hollande: " Le vote des Britanniques met gravement l'Europe à l'épreuve"
François Hollande: " Le vote des Britanniques met gravement l'Europe à l'épreuve" / L'actu en vidéo / 5 min. / le 24 juin 2016

14h00

Le Brexit doit servir de "réveil", selon Alexis Tsipras

Le résultat du référendum britannique devra servir de "réveil" à l'UE pour "changer sa politique", selon le Premier ministre grec Alexis Tsipras.

"Le discours présomptueux des eurocrates enrage les peuples (...), nous avons besoin de changement des politiques et des mentalités pour dresser une barrière à l'euroscepticisme" et aux politiques nationalistes et d'extrême droite, a martelé le Premier ministre.

Il a rappelé que "les politiques de rigueur extrême qui ont aggravé les inégalités" ou celles "de migrations à la carte" et de la fermeture de frontières ont contribué "à aggraver les inégalités et le fossé entre le nord et le sud de l'Europe" et à faire monter l'extrême droite.

13h55

L'ONU veut garder "un partenaire solide"

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a réagi vendredi après le vote sur le Brexit. Il a souhaité que l'Union européenne "continue d'être un partenaire solide" pour les Nations unies sur les questions humanitaires, la paix et la sécurité, "y compris les migrations".

Réagissant dans un communiqué à la décision du peuple britannique de sortir de l'UE, il a dit espérer aussi que Londres "continue d'exercer un rôle dirigeant" en matière d'aide au développement.

13h50

La Russie espère une amélioration des relations avec la Grande-Bretagne

Moscou espère que le Brexit permettra une amélioration des relations entre la Grande-Bretagne et la Russie, a assuré vendredi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

"Nous espérons que dans cette nouvelle réalité, la nécessité de construire de bonnes relations l'emportera", a déclaré Dmitri Peskov aux journalistes, disant regretter n'avoir "pas toujours constaté une volonté de coopération de la part de nos partenaires britanniques".

Le président Vladimir Poutine, qui avait refusé de donner son avis la semaine dernière sur le référendum, n'a pas encore commenté le choix des électeurs britanniques.

13h45

Matteo Renzi veut rénover

Il est désormais essentiel de "rénover" la "maison Europe", a déclaré vendredi le président du Conseil italien Matteo Renzi, au lendemain du vote des Britanniques en faveur d'un retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne.

"L'Europe est notre maison", mais "cette maison doit être rénovée, rafraîchie", a affirmé Matteo Renzi, lors d'une brève allocution devant la presse.

13h41

Et si le Royaume-Uni se disloquait?

Au contraire de l'Angleterre et du Pays de Galle, l'Ecosse et l'Irlande du Nord ont largement voté en faveur du maintien dans l'Union européenne. Ce clivage ravive les velléités d'indépendance de ces régions.

>> Lire : Après le Brexit, la crainte d'une dislocation menace le Royaume-Uni et La carte des résultats définitifs du vote sur le Brexit.

13h38

Le championnat anglais de foot en danger

Le Brexit pourrait provoquer une hémorragie des talents européens qui jouent actuellement dans le championnat anglais de foot.

Comme les autres ressortissants de l'UE, les joueurs pouvaient jusqu'ici travailler en Angleterre sans contrainte. Ils pourraient désormais être considérés comme le sont aujourd'hui les joueurs extra-communautaires, c'est-à-dire qu'ils se verraient exiger un permis de travail, document bien plus difficile à obtenir depuis de nouvelles dispositions adoptées l'an dernier.

Ces règles drastiques ont été imposées par la Fédération pour protéger les jeunes Anglais de la concurrence des joueurs "exotiques".

122 des 168 Européens concernés

Tous les joueurs des pays membres classés au-delà de la 50e place FIFA, y compris les internationaux, ne pourraient plus évoluer sur son sol. Ce qui mettrait hors-jeu presque un tiers des 28.

Si le pays du footballeur appartient au top 10, il doit non seulement être international, mais aussi avoir disputé au moins 30% des matches de sa sélection dans les 24 mois précédents. Et la proportion grimpe à 45% pour les nations classées de la 11e à la 30e place (comme par exemple France, 17e), puis à 75% pour les rangs 31 à 50, rappelle le site de L'Equipe.

Selon une estimation de la BBC, pas moins de 122 des 168 joueurs européens seraient concernés.

13h35

Didier Burkhalter s'exprime

Le conseiller fédéral à la tête des Affaires étrangères Didier Burkhalter a estimé qu'à court terme le Brexit changera peu de choses pour les relations de la Suisse avec l'Union européenne (UE). Les défis restent les mêmes, selon le conseiller fédéral, de passage à Airolo (TI).

Quant aux relations de la Suisse avec le Royaume-Uni, le conseiller fédéral estime qu'"il faut rester proactif et constructif. Rien ne change dans l'immédiat."

13h30

Un vote sur les bilatérales?

La position de la Suisse sort renforcée du Brexit pour l'UDC. La fenêtre de négociation avec l'UE reste ouverte, mais devient plus étroite, selon le PS, le PDC et le PLR. Libéraux-radicaux, Verts et NOMES jugent un nouveau vote sur les bilatérales nécessaire.

>> Lire : Inquiets ou satisfaits, les politiciens suisses plutôt sceptiques sur l'UE actuelle

>> Voir l'analyse de Pierre Nebel au 12h45 pour les conséquences sur la Suisse :

Conséquences pour la Suisse du Brexit: les explications de Pierre Nebel, depuis Berne
Conséquences pour la Suisse du Brexit: les explications de Pierre Nebel, depuis Berne / 12h45 / 1 min. / le 24 juin 2016

13h20

Angela Merkel veut temporiser

La chancelière allemande Angela Merkel a appelé vendredi les 27 Etats de l'Union européenne à ne pas prendre de décisions trop "rapides et simples" mais à se donner le temps de la réflexion, à la suite du Brexit.

La portée du Brexit pour le reste de l'Europe "va dépendre de manière cruciale de la manière dont nous, les 27 Etats de l'Union européenne, nous nous montrerons capables dans cette situation de ne pas tirer des conclusions rapides et simples du référendum en Grande-Bretagne, qui diviseraient encore plus l'Europe", a-t-elle dit.

>> Voir son discours :

Angela Merkel: "Une responsabilité particulière pour que l'unité de l'Europe soit un succés"
Angela Merkel: "Une responsabilité particulière pour que l'unité de l'Europe soit un succès" / L'actu en vidéo / 22 sec. / le 24 juin 2016

13h10

Reportage dans le Yorkshire

Dans les rues de York, les habitants ne semblaient pas être bouleversés, certains ignoraient même le résultat du vote.

>> Ecouter le reportage de Nicolae Schiau et Jordan Davis :

Après le dépouillement à York, tous sont restés devant les écrans de télévision pour suivre les résultats. [RTS - Nicolae Schiau]RTS - Nicolae Schiau
Reportage dans le Yorkshire qui a voté pour la sortie du Royaume-Uni / Le 12h30 / 2 min. / le 24 juin 2016

13h00

Boris Johnson hué en sortant de chez lui

L'ex-maire de Londres, Boris Johnson, fervent défenseur du Brexit, a été hué au moment où il sortait de son domicile vendredi matin.

Il pourrait viser la succession de David Cameron, selon certaines rumeurs.

Boris Johnson hué en sortant de chez lui
Boris Johnson hué en sortant de chez lui / L'actu en vidéo / 20 sec. / le 24 juin 2016

12h55

Qui pour succéder à Cameron?

Boris Johnson, l’ancien maire de Londres, et favori des bookmakers, a rendu hommage à David Cameron tout en déclarant qu’il n’y avait pas d’urgence à lancer la procédure pour sortir de l’UE

>> Ecouter le sujet de Catherine Illic au 12h30 :

Boris Johnson était le favori des bookmakers pour succéder à David Cameron. [AFP - Justin Tallis]AFP - Justin Tallis
Qui pour succéder à David Cameron? / Le 12h30 / 2 min. / le 24 juin 2016

12h50

Vers un second référendum d'indépendance de l'Ecosse

La possibilité d'un second référendum d'indépendance de l'Ecosse est "sur la table", a déclaré vendredi à Edimbourg Nicola Sturgeon, Première ministre de la région septentrionale du Royaume-Uni, constatant que ses habitants avaient voté majoritairement contre le Brexit, à 62%.

"La possibilité d'un second référendum doit être sur la table et elle est sur la table", a déclaré la cheffe du Parti national écossais (SNP).

Organisé en septembre 2014, le référendum sur l'indépendance de l'Ecosse avait été remporté par le camp du non à 55% des voix.

Un 2ème référendum sur l'indépendance de l'Ecosse est "sur la table"
Un 2ème référendum sur l'indépendance de l'Ecosse est "sur la table" / L'actu en vidéo / 26 sec. / le 24 juin 2016

12h40

Et maintenant, que va-t-il se passer?

L'Union européenne, en état de choc, entre en territoire inconnu. Aucun Etat membre n'a encore invoqué l'article 50 du traité européen de Lisbonne qui prévoit que "tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l'Union" mais offre peu de détails sur les modalités de la procédure de divorce.

Même s'il fixe un délai de deux ans, nombre d'observateurs redoutent que le processus puisse rapidement tourner à la foire d'empoigne, perturbant l'économie et les affaires européennes à tous les niveaux.

Tout au long de la procédure, le Royaume-Uni restera en principe membre de l'UE mais sera exclu des discussions portant sur les conditions de son départ.

>> Lire en détail : Quatre questions sur la procédure de divorce entre l'UE et le Royaume-Uni

12h32

Charles Michel appelle à un conclave

Le Premier ministre belge, réagissant au Brexit, appelle à l'organisation d'un conclave réunissant les 27 dirigeants de l'UE pour donner de nouvelles orientations à l'Europe.

>> Voir son discours :

Charles Michel : "Je plaide pour l'organisation dun conclave"
Charles Michel : "Je plaide pour l'organisation d'un conclave" / L'actu en vidéo / 28 sec. / le 24 juin 2016

12h22

Les déclarations de Hollande

Le président français François Hollande a estimé qu'il faut "tirer toutes les conséquences du Brexit" tout en affirmant que "les procédures prévues seront rapidement appliqués".

Pour lui, "le vote des Britanniques met gravement l'Europe à l'épreuve, elle doit apporter les réponses nécessaires pour maîtriser les risques économiques et financiers."

Le président français met enfin en garde contre "les populismes et les extrémismes", jugeant qu'un sursaut est nécessaire.

François Hollande a également tenu à placer la France à l'avant-garde pour l'après-Brexit.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

François Hollande a pris la parole après l'annonce du Brexit. [EPA/Keystone - Etienne Laurent]EPA/Keystone - Etienne Laurent
La France sous le choc après l'annonce du Brexit / Le 12h30 / 1 min. / le 24 juin 2016

12h11

La réaction des pays de l'UE

Dans un communiqué commun, les pays de l'Union européenne disent regretter, mais respecter la décision du Royaume-Uni.

Les dirigeants des institutions de l'UE ont pressé le Royaume-Uni de lancer "dès que possible" la procédure de sortie du pays.

"Nous attendons maintenant que le gouvernement du Royaume-Uni rende effective cette décision du peuple britannique dès que possible", ont écrit les présidents du Conseil européen, Donald Tusk, de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, du Parlement européen, Martin Schulz, et de la présidence tournante de l'UE, le Néerlandais Mark Rutte.

"Nous nous tenons prêts à lancer les négociations", ont-ils ajouté.

12h08

La réaction de Martin Schulz

Le président du Parlement européen Martin Schulz est préoccupé par le sort de l'euro après la sortie du royaume-Uni de l'UE.

Martin Schulz: "Protéger les pays de la zone euro"
Martin Schulz: "Protéger les pays de la zone euro" / L'actu en vidéo / 31 sec. / le 24 juin 2016

12h00

Onde de choc sur les bourses: le point à la mi-journée

Les Bourses ont plongé vendredi à travers le monde après le choc provoqué par le Brexit, qui fait dévisser la livre sterling et secoue l'ensemble des marchés mondiaux.

La saignée est générale en Europe, tous les secteurs étant affectés.

>> Lire le point de situation à la mi-journée : Onde de choc sur les marchés mondiaux après l'annonce du Brexit

11h45

Les gros titres de la presse internationale

Du Royaume-Uni à la France, les médias ont largement réagi à la décision des Britanniques de sortir de l'UE. Entre réjouissances, déceptions et interrogations, le "Brexit" fait la Une de la presse.

>> Lire : Tour d'horizon des gros titres et analyses de la presse suite au "Brexit"

11h35

La BCE prête à intervenir

La Banque centrale européenne (BCE) "se tient prête à fournir des liquidités supplémentaires, si nécessaire, en euros et en devises étrangères", a indiqué l'institution monétaire de Francfort (ouest).

Elle considère par ailleurs que "le système bancaire de la zone euro est résistant en termes de capitaux et de liquidités" et reste en "contact étroit avec les autres banques centrales".

11h22

Le discours de Johann Schneider-Ammann

Le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann réagit au résultat du scrutin britannique sur le Brexit. "La décision (de quitter l'UE) suscite beaucoup d'interrogations" déclare-t-il notamment.

>> Voir la vidéo de son discours :

"Des effets sur la conjoncture ne sont pas à exclure"
"Des effets sur la conjoncture ne sont pas à exclure" / L'actu en vidéo / 5 min. / le 24 juin 2016

11h10

Réaction de l'OTAN

Malgré le vote en faveur du Brexit, le Royaume-Uni va rester un allié "fort et engagé" de l'OTAN, a affirmé son secrétaire général Jens Stoltenberg.

Doté de la dissuasion nucléaire et d'une armée capable de se projeter à l'extérieur, Londres est un des membres majeurs de l'organisation et un allié proche de Washington, estime l'OTAN.

10h57

JPMorgan pourrait déplacer des emplois

La banque américaine JPMorgan, qui emploie 16'000 personnes au Royaume-Uni, a prévenu vendredi qu'elle pourrait déplacer des emplois hors du pays à la suite de la victoire du Brexit au référendum.

"Nous aurons peut-être besoin d'apporter des changements à la structure de notre entité légale européenne et à la localisation de certains emplois", a indiqué la direction de la banque dans un mémo interne, alors que son PDG Jamie Dimon avait dit avant le scrutin que 1000 à 4000 emplois pourraient être déplacés.

10h55

La réaction de Donald Trump

Le Brexit, "c'est fantastique", a déclaré vendredi Donald Trump, le candidat républicain à la Maison Blanche, à son arrivée en Ecosse pour la réouverture de l'un de ses parcours de golf.

"Je pense que c'est extraordinaire, je pense que cela va être extraordinaire. C'est fantastique", a-t-il déclaré à la presse après avoir atterri en hélicoptère à Turnberry, sur la côte ouest écossaise.

>> Voir sa réaction en vidéo :

Donald Trump se félicite du Brexit sur fond de cornemuse
Donald Trump se félicite du Brexit sur fond de cornemuse / L'actu en vidéo / 30 sec. / le 24 juin 2016

10h45

Le point de vue du Conseil fédéral

Les relations entre la Suisse et le Royaume-Uni devront trouver de nouvelles bases dans les deux prochaines années. Le gouvernement les espère étroites vu l'importance du partenariat économique entre les deux pays, a déclaré le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann devant la presse vendredi.

Un groupe de travail interdépartemental travaille depuis quelques semaines sur le scénario du Brexit. Ce groupe sera renforcé pour suivre l'avancée des discussions du Royaume-Uni avec l'Union européenne et faire des propositions au Conseil fédéral.

Impact sur les discussions avec l'UE

Mais le scrutin britannique a surtout un impact sur les négociations pour appliquer l'initiative sur l'immigration de masse. " Il est clair que la recherche d'une solution est devenue plus difficile". Pour l'heure, aucun rendez-vous n'a été annulé, a-t-il affirmé.

L'autre préoccupation du gouvernement porte sur l'économie. Le Conseil fédéral suivra de près les effets sur le cours du franc suisse. De nombreuses branches exportatrices doivent s'attendre à une pression supplémentaire. Des effets sur la conjoncture ne sont pas à exclure.

Le Conseil fédéral reste par ailleurs en contact étroit avec la direction de la BNS, a finalement déclaré Johann Schneider-Ammann.

10h32

La Banque d'Angleterre prête à agir

Le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE) Mark Carney a déclaré vendredi que l'institution était prête à injecter 250 milliards de livres (332 milliards de francs) de fonds additionnels afin d'assurer des liquidités suffisantes pour le fonctionnement des marchés suite à la victoire du Brexit.

10h30

Genève, "le plus touché"

Le canton de Genève sera "le plus touché" en Suisse par le Brexit, estime un spécialiste des relations entre Berne et Bruxelles. Plus globalement, les Suisses risquent d'être affectés au Royaume-Uni.

"Genève est dans une relation d'interdépendance avec le Royaume-Uni", a affirmé à Genève lors d'un débat sur le Brexit un chercheur de Foraus Cenni Najy. De nombreux vols à bas coût la relient à ce pays.

La libre circulation va tomber dans tous les cas avec le Royaume-Uni, aussi pour la Suisse, lorsque le Royaume-Uni sera sorti de l'UE. "S'il y a un retour de la préférence nationale sur le marché de l'emploi britannique, cela affectera aussi les Suisses qui veulent aller travailler" dans ce pays, affirme encore ce chercheur.

10h28

Le documentaire "Goodbye Britain?"

10h24

Rappel des autres votations désavouant l'UE

Le référendum britannique n’est pas le premier scrutin organisé contre l’UE à être couronné de succès en Europe. Le 29 mai 2005 par exemple, les Français refusaient le traité établissant une constitution pour l’Europe par 54,68% des voix. La France était imitée trois jours plus tard par les Pays-Bas puis, en 2008, par l’Irlande.

En Grèce, le terme « Grexit » caractérise l’exclusion potentielle du pays de la zone euro, ou son départ volontaire, dans le contexte de la crise de la dette publique grecque. Le référendum de 2015, organisé à l’initiative du gouvernement d’Alexis Tsipras, porte sur les propositions de la « Troïka » formulées afin de résoudre cette crise. Le peuple grec les refuse à 61,31%, un résultat qui sonne comme une victoire pour le gouvernement du parti Syriza.

Enfin, la Suisse a elle aussi voté plusieurs fois sur l’Union européenne. En 1992, le peuple refuse à une très courte majorité (50,34%) l’accord sur l’espace économique européen (EEE). Le résultat est bien plus net en 2001, quand 76,85% des Suisses disent "non" à une candidature pour l’adhésion de la Suisse à l’Union européenne.

10h00

"L'UE est en train de mourir"

Le chef du parti eurosceptique britannique Ukip Nigel Farage a estimé vendredi que l'UE "est en train de mourir". Il a appelé à la formation d'un "gouvernement de Brexit" et au lancement le plus rapidement possible des négociations sur la sortie de l'Union européenne.

"J'espère que nous avons fait sauter la première brique du mur. J'espère que c'est le premier pas vers une Europe des nations souveraines", a-t-il ajouté.

09h50

Les réactions en Suisse

Les réactions au Brexit étaient nombreuses vendredi matin parmi les politiciens suisses. Côté UDC, le droit à l'autodétermination des peuples a été salué alors qu'à gauche, l'inquiétude prédominait.

>> Lire : Inquiets ou satisfaits, les politiciens suisses dénoncent l'UE actuelle

09h38

La BNS intervient sur le marché des changes

La Banque nationale suisse (BNS) est intervenue sur le marché des changes en vue de stabiliser la situation après la victoire du Brexit, a-t-elle indiqué vendredi dans une prise de position. Le résultat du référendum a provoqué des pressions à la hausse sur le franc.

L'euro est passé en début de journée sous la barre de 1,07 franc, à 1,0624 franc, un plus bas depuis août 2015. La monnaie helvétique est considérée comme une valeur traditionnelle de refuge en cas de crise politique majeure.

>> Lire : L'effet du Brexit se fait déjà sentir sur l'économie mondiale et les marchés

09h35

L'or, valeur refuge

L'or a bondi vendredi, grimpant à son plus haut niveau en plus de deux ans, prisé pour son statut de valeur refuge.

"Après avoir dépassé les 1.350 dollars dans les échanges asiatiques, l'or est désormais en train de consolider ses gains autour des 1.320 dollars", a relevé un analyste chez FXTM.

09h25

FLASH - DAVID CAMERON ANNONCE SON DEPART

En réaction au vote, le Premier ministre David Cameron a annoncé qu'il quitterait ses fonctions en octobre pour laisser la place à une nouvelle équipe.

"Je ne crois pas qu'il soit opportun que je sois le capitaine qui mène notre pays vers sa prochaine destination", a déclaré le chef du gouvernement devant sa résidence de Downing Street.

>> Lire : Le Premier ministre britannique David Cameron annonce sa démission

09h20

Les indices européens en forte baisse

Les bourses européennes ont ouvert en forte baisse :

La Bourse suisse a ouvert en fort repli. A l'ouverture, l'indice vedette Swiss Market Index (SMI) plongeait de 5,99% à 7542,14 points.

A Londres, la Bourse a plongé de plus de 7% dans les premiers échanges. Par ailleurs, près de la moitié des valeurs du FTSE ne peuvent pas être cotées. Les principales banques s’effondrent de 30%.

A Francfort, l'indice vedette Dax a ouvert en chute de 9,94%.

A Paris, la Bourse s'effondrait à l'ouverture, perdant autour de 7%. L'indice CAC 40 a chuté de 7,87%.

09h13

Les Une britanniques, miroir d'un jour historique

Plusieurs Une britanniques reflètent la nature haletante du vote sur le Brexit. Si certains journaux affrontent d'emblée les inquiétudes à venir, d'autres exultent: "We're out!" ("On sort!").

Tweet Une Daily mirror

09h11

Un vote "favorable pour la Suisse" selon Micheline Calmy-Rey

L'ancienne conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey, surprise du vote favorable au Brexit, relève que la Suisse pourrait, grâce à la Grande-Bretagne, continuer sur sa voie médiane avec l'Union européenne.

>> Lire : "Le vote de la Grande-Bretagne pourrait s'avérer positif pour la Suisse"

09h09

Madrid propose une "souveraineté partagée" sur Gibraltar

Le ministre des Affaires étrangères espagnol a proposé vendredi une souveraineté partagée entre l'Espagne et le Royaume Uni pour l'enclave britannique de Gibraltar, lui permettant d'avoir accès au marché intérieur de l'Union européenne après le Brexit.

09h07

Les courbes en baisse

L'évolution des indices japonais Nikkei (en jaune) et Topix (en bleu), et du Hang Seng de la Bourse de Hong Kong (en rouge).

L'évolution des indices japonais Nikkei (en jaune) et Topix (en bleu), et du Hang Seng de la Bourse de Hong Kong (en rouge).

L'évolution du cours de la livre face au dollar:

L'évolution du cours de la livre face au dollar.

09h00

L'analyse de notre correspondant à Londres

"Un désaveu cinglant de l'Union européenne". Le correspondant de la RTS à Londres, Gaspard Kühn, analyse les résultats du scrutin sur le Brexit et parle d'un désaveu de l'UE mais aussi de la classe politique en général.

>> Voir l'analyse :

"Un désaveu cinglant de l'Union européenne"
"Un désaveu cinglant de l'Union européenne" / L'actu en vidéo / 1 min. / le 24 juin 2016

08h58

Vers une baisse des taux de la BCE

Les intervenants sur le marché monétaire s'attendent à voir la Banque centrale européenne (BCE) abaisser ses taux directeurs en septembre pour limiter un éventuel choc économique provoqué par la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne.

Les taux interbancaires (Eonia) dont l'échéance correspond à la réunion du conseil des gouverneurs de la BCE le 8 septembre reculent vendredi de 10 points de base, à -0,44%.

Cela signifie que les intervenants anticipent une baisse de même ampleur du taux de dépôt de la BCE d'ici la fin de l'année.

08h52

Obama s'entretiendra avec Cameron

Le président américain Barack Obama devrait s'entretenir avec le Premier ministre britannique David Cameron vendredi a annoncé la Maison Blanche dans la nuit.

"Le président a été informé des résultats du référendum britannique, et il continuera à être tenu au courant des développements de la situation par son équipe", a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

08h44

La carte des résultats

Publiée sur le site de la BBC, la carte des résultats montre en bleu les partisans du Brexit et en jaune les villes qui ont voté pour le maintien.

La carte des résultats définitifs du vote sur le Brexit.

08h40

Le franc suisse se renforce

Le franc s'est renforcé vis-à-vis de l'euro. La monnaie unique est descendue momentanément sous la barre de 1,07 franc.

L'euro est passé en début de journée sous la barre de 1,07 franc, à 1,0624 franc, un plus bas depuis août 2015. La monnaie helvétique est considérée comme une valeur traditionnelle de refuge en cas de crise politique majeure. Vers 08h30, la devise européenne valait 1,0778 franc.

08h35

La Suisse ne sera plus une priorité de l'UE

Avec la victoire du Brexit, la Suisse va encore reculer d'un cran sur l'échelle des priorités de l'UE, estime Cédric Dupont, politologue à l'IHEID à Genève. La priorité va aller à la Grande-Bretagne pour négocier son retrait tout en préservant certains acquis.

L'UE va être moins encline à discuter des particularités du cas helvétique. Au contraire, ce sera plutôt une dynamique inverse qui risque de s'installer avec une volonté forte de l'UE de préserver ses éléments clés, comme la libre circulation des personnes, histoire d'éviter une spirale de désintégration, souligne l'expert.

08h30

Nombreuses réactions

A l'instar du ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, le vote scellant la sortie britannique de l'UE désole les leaders européens. D'autres, comme Marine Le Pen, demandent un référendum dans leur pays.

>> Lire : "Jour triste" ou "victoire de la liberté", le Brexit divise les Européens

08h25

Un vendredi noir pour l'économie

A l'annonce de la victoire du Brexit, les marchés financiers asiatiques se sont effondrés vendredi, bientôt suivis par les bourses européennes. De leur côté les banques centrales se disaient prêtes à agir.

>> Lire : L'effet du Brexit se fait déjà sentir sur l'économie mondiale et les marchés

08h18

La Bourse de Tokyo s'effondre

L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a plongé de 7,92% vendredi à la clôture. Les investisseurs ont cédé à la panique. Il s'agit d'un choc comparable à la faillite de la banque Lehman Brothers en 2008.

L'indice des 225 valeurs vedettes a lâché 1286,33 points à 14'952,02 points. Et le Topix de tous les titres du premier tableau a dévissé de 7,26% (-94,23 points) à 1204,48 points.

08h15

Montagnes russes sur les marchés

A Hong Kong, l'analyste financier Francis Lun décrit cette journée comme "un champ de mines" pour les spéculateurs qui ont parié sur les résultats du scrutin sur le Brexit.

>> Voir son analyse :

Matinée en forme de montagnes russes pour les marchés financiers
Matinée en forme de montagnes russes pour les marchés financiers / L'actu en vidéo / 31 sec. / le 24 juin 2016

08h10

Résultat définitif: 51,9% pour le Brexit

Les résultats définitifs indiquent une victoire du oui au Brexit à 51,9% des voix. Au total, 17'410'742 Britanniques ont voté pour une sortie de l'Union européenne, et 16'141'241 contre. L'écart est donc de 1'269'501 voix.

08h07

La Bourse suisse en baisse

L'indice SMI est en recul de 7,9%, annonce Julius Bär. UBS est indiquée en baisse de 15,3% et Credit Suisse en recul de 14,2%.

08h02

Une helpline pour les Suisses

La Suisse a ouvert un numéro vert pour répondre aux questions de ses ressortissants et entreprises, sur les conséquences du Brexit, selon un communiqué publié vendredi par le ministère des Affaires étrangères.

Cette "helpline" est active 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, au numéro 0800 24-7-365

"Malgré la décision du Royaume-Uni de sortir de l'Union européenne, les règles actuellement en vigueur continuent de s'appliquer aux entreprises et ressortissants suisses; en d'autres termes, rien ne change pour l'instant", indique le ministère.

08h00

La réaction de Martin Schulz

Le président du Parlement européen a dit vendredi s'attendre à ce que les négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne débutent rapidement après le vote des Britanniques en faveur du Brexit.

"Le Royaume-Uni a décidé de tracer sa route de son côté. Je pense que les indicateurs économiques indiquent ce matin que cela va être une route difficile", a déclaré Martin Schulz à la chaîne allemande ZDF.

Martin Schulz a par ailleurs déclaré vouloir parler avec la chancelière allemande Angela Merkel afin d'éviter une "réaction en chaîne" après le vote des Britanniques favorable au Brexit.

07h54

Ambiance morose chez les anti-Brexit

Au fur et à mesure que les résultats tombent, les visages s'allongent vendredi matin dans le local de campagne des "I'm in", les partisans d'un maintien du Royaume-Uni dans l'UE.

Ambiance morose chez les adversaires du Brexit
Ambiance morose chez les adversaires du Brexit / L'actu en vidéo / 26 sec. / le 24 juin 2016

07h52

Avenir incertain pour un entrepreneur suisse

"On va réunir les équipes et communiquer pour que les collaborateurs gardent confiance", explique à la RTS Laurent Christen, entrepreneur suisse basé à Londres.

>> Ecouter son interview :

Les milieux économiques sont inquiets maintenant que le Brexit a été plébiscité. [AP/Keystone - Tim Ireland]AP/Keystone - Tim Ireland
L'avenir est incertain pour Laurent Christen, entrepreneur suisse à Londres / Le Journal du matin / 2 min. / le 24 juin 2016

07h49

Les pro-Brexit pas pressés

Il n'y a aucune urgence à invoquer l'article 50 du Traité de Lisbonne pour activer le processus de sortie de l'Union européenne après le vote des Britanniques en faveur du Brexit et il est souhaitable que David Cameron reste au pouvoir pendant la période de transition, ont déclaré vendredi plusieurs chefs de file conservateurs du camp du "Leave".

"Il n'y a pas besoin d'activer l'article 50 tout de suite, la Grande-Bretagne est encore membre de l'UE et le restera encore pendant plusieurs mois, voire plusieurs années", a déclaré à Reuters Matthew Elliott, un des responsables de la campagne pro-Brexit.

"Cameron est parfaitement placé pour mettre en oeuvre cette décision du peuple britannique. Une grande majorité de députés conservateurs souhaitent qu'il reste en fonction", a ajouté Matthew Elliott.

07h41

La Grande-Bretagne pourrait perdre son "AAA"

L'agence de notation Standard & Poor's estime que la Grande-Bretagne pourrait perdre sa note de crédit de "AAA" après le résultat du référendum.

07h39

David Cameron sur la sellette

La première victime de ce vote devrait être David Cameron, qui est à l'origine du référendum. En l'organisant, il espérait mettre fin aux disputes sur l'UE qui empoisonnent le parti conservateur depuis les années 1980 et arrêter l'ascension de Ukip.

Le chef de file conservateur de la campagne pro-Brexit Boris Johnson est d'ores et déjà pressenti pour succéder à David Cameron au 10, Downing Street.

07h33

La déclaration de Nigel Farage

Le chef du UKIP (Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni), Nigel Farage propose de rebaptiser le 23 juin "jour de l'indépendance".

>> Voir la déclaration de Nigel Farage :

Nigel Farage:"  Notre jour de l'indépendance"
Nigel Farage:" Notre jour de l'indépendance" / L'actu en vidéo / 24 sec. / le 24 juin 2016

07h30

Johann Schneider-Ammann va s'exprimer

Le président de la Confédération a annoncé une conférence de presse vendredi dans la matinée.

07h25

Marine Le Pen veut aussi un référendum

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a demandé vendredi l'organisation d'un référendum en France, après la victoire annoncée par les médias britanniques du camp favorable à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

"Victoire de la liberté ! Comme je le demande depuis des années, il faut maintenant le même référendum en France et dans les pays de l'UE", a-t-elle écrit sur son compte Twitter.

07h22

Première analyse à Londres

>> Ecouter la première analyse de notre correspondante radio à Londres, Catherine Illic :

Les Britanniques ont voté pour une sortie de l'Union européenne. [AFP - Rob Stothard]AFP - Rob Stothard
Le Royaume-Uni sort l’UE, les précisions de Catherine Illic / Le Journal du matin / 2 min. / le 24 juin 2016

07h20

Premières réactions

Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a estimé vendredi que le vote des Britanniques en faveur d'une sortie de l'Union européenne était un "triste jour" pour l'Europe.

"Les nouvelles venant de Grande-Bretagne sont vraiment peu réjouissantes. Cela ressemble à une triste journée pour l'Europe et pour la Grande-Bretagne", a déclaré le ministre des Affaires étrangères sur son compte Twitter.

07h13

La Banque d'Angleterre anticipe

La division de la supervision de la Banque d'Angleterre est en contact étroit avec les banques avant l'ouverture des marchés.

La livre sterling est tombée à un plus bas depuis 1985 contre le dollar et la Bourse de Londres devrait ouvrir en forte baisse.

07h05

FLASH: VICTOIRE DU BREXIT

Le camp pro-Brexit mène de près de 1,2 million de voix et ne peut plus être rattrapé, selon le décompte de la BBC. Les Britanniques ont donc voté pour sortir de l'Union européenne.

La nuit d'attente

Notre suivi minute par minute

Les Britanniques ont voté jeudi pour sortir de l'Union européenne. Les deux camps étaient au coude à coude durant la nuit, avant que le Brexit ne finisse par l'emporter au petit matin.

Retrouvez notre suivi minute par minute de la nuit:

La journée de votation

Retrouvez notre suivi minute par minute

Retrouvez les principaux événements de la journée votation qui doit définir si le Royaume-Uni doit rester dans l'Union européenne ou la quitter.

Sur quoi votent les Britanniques?

Notre dossier complet sur le Brexit

Présentation des enjeux, des candidats et des débats sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l'Union européenne (UE), qui se joue dans les urnes le 23 juin 2016.