- Les élections européennes ont fragilisé la coalition au Parlement de Strasbourg entre la droite conservatrice (PPE) et les sociaux-démocrates. Sous l'effet de la poussée écologiste et populiste, mais aussi des libéraux, ces deux familles politiques n'ont plus la majorité dans un hémicycle qui apparaît plus fragmenté que jamais. Mais les partis favorables à l'Europe totalisent deux tiers des sièges.
- En France, le Rassemblement national de Marine Le Pen devance la formation du président Emmanuel Macron. Les écologistes créent la surprise en prenant la 3e place, devant Les Républicains.
- En Allemagne, la CDU/CSU de la chancelière Merkel arrive en tête, devant les Verts qui s'envolent et dépassent nettement le SPD (3e). Selon les estimations, en Grande-Bretagne, le Parti du Brexit est largement en tête avec 31,7%, devant les travaillistes. Les conservateurs arriveraient 4e. En Italie, la ligue de Matteo Salvini caracole en tête du scrutin.
- En Autriche, la formation du jeune chancelier conservateur Sebastian Kurz réalise un excellent score. En Grèce, le parti du Premier ministre Alexis Tsipras est devancé par les conservateurs alors qu'en Hongrie le Fidesz de Viktor Orban est crédité de 52% des votes. En Espagne, les socialistes arrivent largement en tête.
- Les électeurs des 28 Etats membres se sont déplacés en nombre pour élire leurs représentants. En France, la participation a augmenté de 8 points par rapport au scrutin de 2014, à 50%. Même phénomène dans la plupart des autres pays, dont l'Allemagne et l'Espagne.
Suivi assuré par Victorien Kissling et Nicolas Roulin