L'ancien président français Jacques Chirac est décédé à 86 ans
Jacques Chirac, président de La République française de 1995 à 2007, est décédé jeudi matin à l'âge de 86 ans, a annoncé sa famille. Victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) en septembre 2005, l'ancien chef d'Etat était très affaibli depuis plusieurs années.
Toute la classe politique française a très rapidement rendu hommage à Jacques Chirac, évoquant un "combattant" qui fait partie de l'Histoire de France, une "immense figure humaniste" ou encore un homme qui n'a jamais cessé de servir la République.
A l'étranger, les chefs d'Etat et de gouvernement ont aussi salué un "formidable dirigeant"", un "visionnaire" ou un "sage".
Suivi assuré par France-Anne Landry , Frédéric Boillat et Jérémie Favre
21h00
"Avec la mort de Jacques Chirac, c'est aussi la fin d'une époque"
L'analyse de Jean-Philippe Schaller, chef de la rubrique internationale de la TV:
20h45
Multiples hommages internationaux
La chancelière allemande Angela Merkel s'est dit "très attristée": "Il était pour nous, Allemands, et pour moi personnellement un partenaire formidable et un ami."
Le président russe Vladimir Poutine a évoqué un dirigeant "sage et visionnaire". "Jacques Chirac a acquis le respect mérité de ses compatriotes et une haute autorité internationale en tant que dirigeant sage et visionnaire ayant toujours défendu les intérêts de son pays", a affirmé le dirigeant russe.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a lui évoqué un "formidable dirigeant qui a façonné le destin" de la France.
Ursula von der Leyen, présidente élue de la Commission européenne, à évoqué "un grand dirigeant, un grand Européen et un homme qui a inspiré toute une génération. Nous devons nous efforcer d'honorer son héritage en construisant une Union plus forte et plus unie".
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a été "ému et dévasté par l'annonce de la mort de Jacques Chirac. Selon lui, l'Europe perd un grand homme d'Etat mais le président perd aussi un ami personnel cher."
Pour Pedro Sanchez, Premier ministre espagnol, Jacques Chirac était "un leader qui a marqué la politique européenne".
Le Premier ministre libanais Saad Hariri a rendu hommage à l'ancien président, le qualifiant d'un des "plus grands hommes" que la France ait connu.
Pour Bill et Hillary Clinton, à la Maison Blanche sous Jacques Chirac, "c'était un homme d'Etat audacieux et talentueux qui n'a jamais varié dans sa défense des intérêts français ou sa recherche d'une Europe forte, unie et libre".
Justin Trudeau, Premier ministre canadien, a rendu hommage à Jacques Chirac, qui "s'est consacré à l'épanouissement de la France et des Français, au renforcement de la construction européenne, et à la promotion des valeurs humanistes que partagent la France et le Canada".
Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, a estimé que "Jacques Chirac a été vraiment un pionnier dans la lutte contre le changement climatique en mettant, il y a déjà longtemps, le climat au centre de l'agenda international. La France a perdu un grand homme d'Etat, totalement dévoué à la démocratie et à la coopération internationale et je lui rends hommage".
20h30
Jacques Chirac avait la formule facile
Au cours de sa longue carrière, Jacques Chirac a lâché de nombreux bons mots qui ont marqué les esprits. Ces petites phrases lui ont forgé dans l'opinion française l'image d'un chef d'Etat bon vivant, grivois, proche du peuple et impitoyable envers ses adversaires.
Les éloges du terroir:
J'apprécie plus le pain, le pâté, le saucisson, que les limitations de vitesse.
Bien sûr que je suis de gauche ! Je mange de la choucroute, je bois de la bière.
C'est loin mais c'est beau.
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"Adieu" (Le Figaro), "Sans Chichi" (Libération), "Tellement Français" (Le Parisien): la presse française, dans de nombreuses éditions spéciales, a célébré "ce que fut" l'homme politique durant sa carrière d'un demi-siècle plus que "ce que fit" le président.
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20h00
Emmanuel Macron s'est finalement exprimé
Alors que toute la classe politique s'était rapidement exprimée sur les réseaux sociaux, dans les médias ou via des communiqués, le président Emmanuel Macron a attendu 20 heures pour rendre hommage à Jacques Chirac.
Emmanuel Macron a salué "un homme d'Etat que nous aimions autant qu'il nous aimait". "Jacques Chirac était un grand Français, libre" qui était "un "amoureux taiseux de notre culture" et qui "aimait profondément les gens", a souligné le chef de l'Etat. "Jacques Chirac était un destin français", a-t-il ajouté.
"Plus de 40 années de vie politique avaient fait de Jacques Chirac un visage familier. Et, que nous partagions ou non ses idées, ses combats, nous nous reconnaissions tous en cet homme", a poursuivi Emmanuel Macron.
Dans la soirée, plusieurs centaines de personnes sont venues à l'Elysée pour signer les livres d'or installés devant une grande photo de l'ancien président et qui resteront accessibles jusqu'à dimanche.
Edouard Philippe ému
Silencieux également durant une bonne partie de l'après-midi, le Premier ministre Edouard Philippe s'est dit "ému et un peu nostalgique comme tous les Français. J'aimais l'homme, j'étais fasciné par le politique et j'admirais sa capacité à incarner la France".
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a de son côté commenté le décès de Jacques Chirac en début d'après-midi devant les caméras.
19h44
Deuil national
Une journée de deuil national en hommage à Jacques Chirac se tiendra lundi et un service solennel lui sera rendu ce jour-là à 12h00 dans l'église Saint-Sulpice à Paris, a annoncé l'Elysée.
Le palais de l'Elysée ouvrira exceptionnellement ses portes ce jeudi soir à partir de 21h00, jusqu'à dimanche inclus, "afin que les Français qui le souhaitent puissent exprimer leurs condoléances", a ajouté la présidence.
18h30
"Sa visite en Suisse a été un petit choc culturel"
Quelques mois après son entrée au Conseil fédéral, Pascal Couchepin a eu l'occasion de rencontrer Jacques Chirac au cours d'une visite du président français en Suisse. "Il a été surpris par la différence à l'égard de la France de la Suisse romande et de la Suisse alémanique. Je crois que ça a été pour lui un petit choc culturel que de découvrir un pays qui n'était pas simplement francophone, que ça représentait quelque chose de différent au niveau des mentalités", se souvient le Valaisan, interrogé dans Forum.
Pascal Couchepin se souvient encore d'une anecdote au cours d'une rencontre lors d'une séance de l'OTAN: "Le hasard de l'alphabet m'avait placé à côté de Jacques Chirac. Lorsqu'il avait vu qu'un petit pays était à côté de la France, il a eu un moment de surprise. Il a enchaîné avec une série de compliments et de gestes d'amitié. C'était Jacques Chirac, un homme extrêmement chaleureux qui ne voulait faire de mal à personne".
17h30
La classe politique française en deuil
Les hommages des anciens présidents
L'ancien président François Hollande a rapidement salué "un combattant" qui "avait su établir un lien personnel avec les Français". Le socialiste, qui partageait avec Jacques Chirac l'amour de la Corrèze et un goût pour le "relativisme" goguenard, a loué un "humaniste", un "homme de culture", un "Européen" et un "républicain", qui "connaissait charnellement le pays".
"C'est une part de ma vie qui disparaît aujourd'hui", a affirmé Nicolas Sarkozy, en faisant part de sa "profonde tristesse". "Il a incarné une France fidèle à ses valeurs universelles et à son rôle historique" et "il n'a jamais rien cédé sur notre indépendance, en même temps que sur son profond engagement européen", a ajouté dans un communiqué Nicolas Sarkozy, en saluant "la stature imposante et la voix si particulière de Jacques Chirac" qui "ont accompagné la vie politique française pendant un demi-siècle".
L'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing (1974-1981) a exprimé jeudi dans un communiqué son "émotion" après le décès de Jacques Chirac, qui avait été son Premier ministre de 1974 à 1976, avant de s'affirmer comme son grand rival à droite.
Les hommages des anciens Premiers ministres
Edouard Balladur a dit apprendre "avec émotion" le décès de Jacques Chirac "après tant d'années de souffrance".
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"C'est une immense tristesse qui m'étreint", a de son côté déclaré Alain Juppé. "Pendant plus de 40 ans, j'ai vécu avec Jacques Chirac une relation exceptionnelle de fidélité, de confiance, d'amitié réciproques qui n'était pas seulement politique mais d'abord personnelle", écrit l'ancien maire de Bordeaux.
Premier ministre sous Jacques Chirac, Lionel Jospin a dit avoir eu le "privilège de gouverner la France sous sa présidence" et "au cours d'une période politiquement complexe" de cohabitation.
Laurent Fabius a lui salué un ancien président qui n'a "cessé d'être épris de la République et de la servir".
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Jean-Pierre Raffarin, qui fut le Premier ministre de Jacques Chirac de 2002 à 2005, a salué "l'obsession de la cohésion sociale". "Je suis très peiné. J'avais construit avec lui trois ans durant à Matignon une relation de confiance (...) Le meilleur moment c'était le mercredi matin lorsque l'on faisait le point tous les deux des sujets difficiles. Il aidait son premier ministre, c'étaient des relations de partage institutionnel, avec confiance", a-t-il commenté.
De son côté, Dominique de Villepin, dernier Premier ministre sous l'ère Chirac, a dit: "Son décès est une page de notre histoire à tous qui se tourne, et une part de la France qui s'en va. Je pleure un homme qui a occupé une place immense dans ma vie, à qui je dois mon engagement politique".
Les hommages de gauche à droite
Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) a rendu hommage à Jacques Chirac qui "fait désormais partie de l'Histoire de France. Une France à son image: fougueuse, complexe, parfois traversée de contradictions, toujours animée d'une inlassable passion républicaine".
Le chef de file des députés LR Christian Jacob a affirmé que la famille gaulliste perdait "un de ses inspirateurs. Ma peine immense est à la hauteur du respect, de l'admiration et de l'affection que je lui portais depuis toujours".
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"Ce qui restera, pour Jacques Chirac, c'est d'abord d'avoir été quelqu'un qui avait donné à la fonction présidentielle une hauteur assez exceptionnelle. Lorsqu'il disait à propos de tel ou tel événement 'ça n'est pas convenable', chacun comprenait autour de la table du conseil des ministres qu'on n'avait pas été à la hauteur de notre fonction", a de son côté déclaré Jean-François Copé, ancien ministre de Jacques Chirac.
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L'ancien candidat à la présidentielle François Bayrou a salué son "attachement à l'unité des Français et aux valeurs républicaines".
16h45
La Tour Eiffel sera éteinte ce soir
La Tour Eiffel sera éteinte à partir de 21h00 jeudi en hommage à Jacques Chirac, à la demande de la mairie de Paris - ville dont il fut le maire -, a annoncé la société d'exploitation.
"La Tour Eiffel fermera plus tôt" et "les ventes des billets cesseront vers 19H30", pour permettre aux derniers visiteurs de partir avant que toutes les lumières soient éteintes, a ajouté la société.
15h08
"Mangez des pommes", le slogan de 1995
La pomme est devenue une figure symbolique de la campagne électorale de Jacques Chirac en 1995.
Chirac et les pommes dans le Journal de 13h de France 2
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L'histoire a commencé lors qu'on lui a demandé pourquoi figurait un pommier sur la couverture de son livre "La France pour tous". "C'est d'abord parce que j'aime beaucoup les pommes, je suis un mangeur de pommes. Ensuite, j'ai touvé cela joli".
La citation est devenue culte et l'émission satirique de marionnettes "Les Guignols de l'info" a popularisé son slogan "Mangez des pommes".
15h00
Emotion dans les rues de Paris
14h40
Un documentaire consacré à la famille Chirac
"Le clan Chirac - Une famille au cœur du pouvoir"
Au début des années 1970, Jacques Chirac n'a qu'un but: réussir en politique. La famille souffre de ses ambitions qui mènent le couple au bord de la rupture. Plus tard, au moment où Chirac subit une cuisante défaite face à Mitterrand, c'est sa fille Laurence qui tombe malade. Lors de toutes ces étapes, les femmes du clan Chirac ont joué un rôle majeur.
Passionné par les arts premiers et les civilisations lointaines, Jacques Chirac a voulu et porté le Musée du Quai Branly à Paris pour défendre les cultures et les peuples menacés par la mondialisation.
Réalisation culturelle majeure de sa présidence, ce musée, rebaptisé pour ses dix ans en juin 2016 "Quai Branly-Jacques Chirac", a permis à Jacques Chirac de s'inscrire dans la lignée de ses prédécesseurs Georges Pompidou (Centre Pompidou), Valéry Giscard d'Estaing (musée d'Orsay) et François Mitterrand (le Grand Louvre).
Mais il a surtout voulu rendre "justice à l'infinie diversité des cultures" et des peuples, comme il l'a affirmé en inaugurant le musée installé en bord de Seine dans un bâtiment conçu par l'architecte Jean Nouvel.
Lancé dès son installation à l'Elysée en 1995, le projet architectural et muséographique du Quai Branly a été suivi de près à toutes ses étapes par Jacques Chirac, qui s'est rendu à plusieurs reprises sur un chantier lui tenant "particulièrement à coeur".
Jouant souvent avec sa fausse image de président inculte, Jacques Chirac s'est finalement imposé avec les années comme un amoureux éclairé des arts d'Asie, d'Océanie et d'Afrique, signalant même certaines pièces aux responsables du Quai Branly.
En 2015, un masque de démon japonais ressemblant à s'y méprendre à Jacques Chirac avait également fait le buzz.
Premier président français condamné par la justice
Jacques Chirac, dont le nom a été mêlé à plusieurs affaires judiciaires, a été le premier président français à être condamné par la justice, en 2011, dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.
Jacques Chirac a été condamné en décembre 2011 à deux ans d'emprisonnement avec sursis pour détournement de fonds publics, abus de confiance et prise illégale d'intérêt. Il n'a pas fait appel.
Il était poursuivi pour deux affaires d'emplois fictifs, distinctes à l'origine mais rassemblées dans un seul et même jugement. Toutes deux remontaient à l'époque où il était maire de Paris, de 1977 à 1995.
Le journaliste et cofondateur du site Mediapart Edwy Plenel rappelle les déboires judiciaires de Jacques Chirac dans un tweet.
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14h05
Préoccupé par l'écologie
A l'heure où les préoccupations climatiques se font pressantes, Jacques Chirac fait presque figure de précurseur en la matière. En 2002, il avait lancé un cri d'alarme face au réchauffement climatique: "Notre maison brûle et nous regardons ailleurs"
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13h55
Une marionnnette culte
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13h50
Les souvenirs d'un ex-photographe de l'AFP
13h30
Moments cultes à la télévision
Jacques Chirac restera dans les mémoires en tant qu'un grand homme politique, mais aussi pour ses séquences cultes, et parfois comiques, à la télévision française.
Les joueurs de l'équipe de France
Président de la République durant la Coupe du monde de football sur sol français en 1998, Jacques Chirac assiste à la finale entre la France et le Brésil. Avant le match, le speaker annonce le nom des joueurs tricolores sur la pelouse. Le chef d'Etat tente alors lui aussi de scander le patronyme des onze Bleus. Mais, problème, il ne semble pas connaître son équipe nationale sur le bout des doigts...
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Recadré par Bernadette
En 2009, les équipes du Petit Journal, sur Canal+, captent une séquence rapidement devenue culte. Lors d'un discours de sa femme, Jacques Chirac est pris en flagrant délit de drague: il fait asseoir à côté de lui une femme et discute avec elle alors même que Bernadette s'exprime. Cette dernière doit s'interrompre à plusieurs reprises, jetant un regard noir à son époux.
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Histoire de chaussettes
En duplex depuis sa maison en Corrèze, Jacques Chirac a été diffusé à l'antenne plus tôt que prévu. Surpris, le président était encore en train de remonter ses chaussettes.
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"What do you want?"
En plein voyage présidentiel en Israël en 1996, Jacques Chirac s'énerve contre le service de sécurité israélien qui l'escorte à Jérusalem. Les agents l'empêchent de saluer les Palestiniens et le chef d'Etat s'emporte: "What do you want? Me to go back to my plane and go back to France? (Que voulez-vous? Que je reprenne mon avion pour rentrer en France?)", lance-t-il avec un accent qui fera date.
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13h25
Jacques Chirac et la Suisse
13h20
Quand Bernadette Chirac racontait son mari
Interrogée en 2014 dans l'émission Pardonnez-moi, Bernadette Chirac avait longuement évoqué son mari. La veuve de Jacques Chirac décrivait un bourreau de travail qui était tout sauf un tueur en politique.
Bernadette Chirac revenait d'abord sur l'appétit hors norme de son mari: "Il faisait exprès de commander des repas dans des restaurants où personne ne peut manger une telle quantité de nourriture. C'était des choses très lourdes, farcies, des pâtes... Il fallait qu'il ait une très bonne santé. (...) Il était à la fois une sorte d'ogre (dans la façon de se nourrir), mais aussi un ogre pour le travail"
L'ancienne première dame expliquait aussi qu'on se vouvoie dans le couple Chirac, tradition familiale oblige: "Les Courcel (nom de jeune fille de Bernadette) se vouvoient. Je lui interdis de me tutoyer. D'ailleurs, quand il veut me mettre de mauvaise humeur, il me tutoie".
- 1967 : élu député de Corrèze (sud-ouest). Il sera réélu jusqu'en 1995
- 1971-1974 : plusieurs fois ministre
- 1974 : Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing. En 1976, il démissionne et fonde le Rassemblement pour la République (RPR)
- 1977 : élu maire de Paris, réélu deux fois
- 1981 : battu par Valéry Giscard d'Estaing au premier tour de la présidentielle, remportée par le candidat socialiste François Mitterrand
- 1986 : Premier ministre de la première cohabitation
- 1988 : battu à la présidentielle par François Mitterrand
- 1995 : élu président (contre le socialiste Lionel Jospin)
- 1996: annonce l'arrêt définitif des essais nucléaires français après avoir autorisé une dernière campagne d'essais l'année précédente à Mururoa, en Polynésie française
- 1997 : début de la cohabitation, Lionel Jospin nommé Premier ministre
- 2002 : réélu facilement président contre le chef de file de l'extrême-droite Jean-Marie Le Pen. Au défilé du 14 juillet, un militant d'extrême-droite tente de l'assassiner
- 2003 : chef de file du "camp de la paix" contre la guerre en Irak voulue par les Etats-Unis
- 2005 : victime d'un accident vasculaire cérébral
- 2011 : condamné à deux ans de prison avec sursis dans une affaire d'emplois fictifs à la mairie de Paris, il devient le premier ex-président français condamné en justice
- 26 septembre 2019: décès
13h00
"Jacques Chirac se souvenait très bien des noms"
L'interview de Sébastien Leprat, qui a fait partie de l'équipe de campagne de Jacques Chirac, lors de la campagne présidentielle de 1994-1995, dans le 12h30:
"C'était une personne dotée d'un humour et d'un charisme hors du commun. De plus, il se souvenait très bien des noms"
12h45
Une carrière en images
12h35
Accession à l'Elysée après deux échecs
Après avoir été maire de Paris et deux fois Premier ministre, Jacques Chirac était parvenu à conquérir l'Elysée en 1995 après deux défaites contre François Mitterrand en 1981 et 1988.
Ses mandats de président français resteront marqués par son "non" à la deuxième guerre d'Irak initiée par les Etats-Unis, la fin de la conscription militaire, la reconnaissance de la responsabilité de l'Etat français dans les crimes nazis, ou son cri d'alarme ("Notre maison brûle") face à la dégradation de l'environnement dans le monde.
Jacques Chirac a aussi été le premier président de la Vème République condamné par la justice française. Il a été condamné à deux ans de prison avec sursis en 2011. Il était poursuivi pour deux affaires d'emplois fictifs, distinctes à l'origine mais rassemblées dans un seul et même jugement. Toutes deux remontaient à l'époque où il était maire de Paris, de 1977 à 1995.
12h30
Son dernier discours à l'Elysée
En 2007, il quittait l'Elysée: retrouvez son discours de départ aux Français.
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12h20
Jacques Chirac en images marquantes
12h10
Minute de silence à l'Assemblée
L'Assemblée nationale et le Sénat ont aussitôt observé une minute de silence pour rendre hommage à l'ancien président de la République Jacques Chirac.
"Nous venons d'apprendre le décès de Monsieur Jacques Chirac, je vous demande de bien vouloir en hommage à sa mémoire observer une minute de silence", a déclaré le président de l'Assemblée Richard Ferrand (LREM) depuis le perchoir, les députés et membres du gouvernement présents se levant pour rendre hommage à l'ex-chef de l'Etat, avant de suspendre momentanément leurs travaux.
11h58
Jacques Chirac est décédé
L'ancien président français Jacques Chirac est décédé jeudi matin à l'âge de 86 ans, a annoncé sa famille à l'Agence France-Presse. L'ex-chef d'Etat avait été hospitalisé à plusieurs reprises pour une infection pulmonaire.
Celui qui n'apparaissait plus en public depuis plusieurs années fut président de la République pendant douze ans (1995-2007), deux fois Premier ministre, trois fois maire de Paris, créateur et chef de parti et ministre à répétition.