Banner Ukraine du 15 mars 2022,
Publié Modifié

L'Union européenne applique de nouvelles sanctions contre la Russie

- L'Union européenne a interdit mardi l'exportation en Russie de ses berlines de luxe, champagne, bijoux et autres articles haut de gamme prisés par les élites qui soutiennent le président Vladimir Poutine, afin de sanctionner leur style de vie somptueux pendant la guerre menée en Ukraine.

- Le nombre de personnes ayant fui l'Ukraine depuis le début de l'invasion du pays par l'armée russe a atteint les 3 millions, a indiqué mardi un porte-parole de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Genève. Parmi eux, environ la moitié, soit un environ toutes les secondes, sont des enfants.

- Les centres d'hébergement en Suisse sont débordés. Plus de 5000 réfugiés ukrainiens sont déjà enregistrés dans notre pays.

- Deux journalistes, un cameraman franco-irlandais de Fox News et une Ukrainienne qui l'accompagnait, ont été tués près de Kiev dans une attaque qui a également fait un blessé, a annoncé mardi la chaîne de télévision américaine, évoquant un "jour déchirant" pour les journalistes couvrant la guerre en Ukraine.

Suivi assuré par la rédaction RTSinfo

00h00

Le suivi de la situation en Ukraine

>> Notre suivi de la situation en Ukraine mercredi : Un "compromis" possible pour une neutralité de l'Ukraine, annonce Moscou

23h30

Varsovie demande une "mission de paix" de l'Otan

La Pologne demande une "mission de paix" de l'Otan, "protégée par les forces armées", pour aider l'Ukraine, a déclaré mardi soir à Kiev le vice-premier ministre polonais, Jaroslaw Kaczynski.

"Cette mission ne peut pas être une mission désarmée. Elle doit chercher à fournir une aide humanitaire et pacifique en Ukraine", a déclaré Jaroslaw Kaczynski, cité par l'agence de presse PAP.

Ce dernier a participé, aux côtés des Premiers ministres polonais, tchèque et slovène, à une rencontre dans la soirée avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre Denys Chmygal.

Il s'agit de la première visite de dirigeants étrangers à Kiev depuis le début de l'attaque russe le 24 février.

23h10

Deux journalistes d'une équipe de Fox News tués et un blessé en Ukraine

Deux journalistes, un cameraman franco-irlandais de Fox News et une Ukrainienne qui l'accompagnait, ont été tués près de Kiev dans une attaque qui a également fait un blessé, a annoncé mardi la chaîne de télévision américaine, évoquant un "jour déchirant" pour les journalistes couvrant la guerre en Ukraine.

Pierre Zakrzewski et Oleksandra Kuvshynova sont morts lundi à Horenka, au nord-ouest de la capitale [Afp - Fox News]
Pierre Zakrzewski et Oleksandra Kuvshynova sont morts lundi à Horenka, au nord-ouest de la capitale [Afp - Fox News]

Pierre Zakrzewski et Oleksandra Kuvshynova sont morts lundi à Horenka, au nord-ouest de la capitale, "quand leur véhicule a été la cible de tirs", a indiqué dans un communiqué la PDG de Fox News Media, Suzanne Scott, ajoutant qu'ils étaient avec le reporter Benjamin Hall, qui a été blessé.

Fox News, qui avait initialement seulement annoncé mardi la mort du cameraman, a expliqué avoir retardé l'annonce de celle de la jeune femme "par respect pour sa famille".

22h15

Négociations russo-ukrainiennes: des "contradictions profondes"

Des "contradictions profondes" persistent dans les pourparlers russo-ukrainiens, qui se poursuivront mercredi, mais un "compromis" est encore possible, a estimé mardi un conseiller du président ukrainien, Mykhaïlo Podoliak.

"C'est un processus de négociation compliqué et extrêmement laborieux. Mais, bien sûr, un compromis est possible", a-t-il dit sur Twitter. "Nous continuerons demain", a-t-il ajouté.

La quatrième session de pourparlers entre Moscou et Kiev a débuté lundi en visioconférence.

Les deux camps ont affiché un certain optimisme ces derniers jours, mais les dernières déclarations de Mykhaïlo Podoliak illustrent combien ces discussions sont difficiles, alors que sur le terrain l'armée russe a mis les bouchées doubles ces derniers jours pour s'emparer de plusieurs grandes villes ukrainiennes.

20h50

20'000 personnes évacuées mardi de Marioupol assiégée

Quelque 20'000 personnes ont pu quitter mardi Marioupol, grande ville portuaire du sud-est de l'Ukraine assiégée par les forces russes, en empruntant un couloir humanitaire, a annoncé la présidence.

"Aujourd'hui, environ 20'000 personnes ont quitté Marioupol" à bord de 4'000 voitures, a déclaré dans un communiqué l'adjoint au chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Kyrylo Timochenko.

Au total, environ 29'000 personnes ont été évacuées de plusieurs villes assiégées à travers l'Ukraine dans la seule journée de mardi, selon la même source.

20h15

Taïwan affiche son soutien à l’Ukraine

Depuis le début de la guerre, des milliers de Taïwanais protestent contre l’invasion russe et le régime de Vladimir Poutine. Le capitale de l'île, Taipei, s'est parée des couleurs de l’Ukraine.

Car la situation entre l’Ukraine et la Russie fait écho à celle de Taïwan et de la Chine: chacun fait face à la menace d’un voisin. Le conflit en Ukraine ravive ainsi chez les habitants de Taïwan le spectre d’une invasion chinoise.

La présidente Tsai Ing-wen a placé son armée en vigilance accrue dès le début de l’invasion russe. Elle a également avertit la population. "La situation en Ukraine prouve une fois de plus que pour protéger le pays, nous avons besoin non seulement de l’aide internationale, mais aussi de l’unité des citoyens", a-t-elle déclaré.

>> L'analyse de Michael Peuker, correspondant en Chine :

Michael Peuker, correspondant de la RTS à Shanghai, commente la situation de la Chine face à la guerre en Ukraine
Michael Peuker, correspondant de la RTS à Shanghai, commente la situation de la Chine face à la guerre en Ukraine / 19h30 / 2 min. / le 15 mars 2022

19h40

Svetlana Tikhanovskaïa: "Il faut prouver que la démocratie a des dents"

Une partie des troupes et des avions lancés à la conquête de l'Ukraine viennent de Biélorussie. Géographiquement, elle représente une base arrière idéalement située pour Moscou, qui y avait stationné 30'000 soldats avant l'invasion.

Le pays est dirigé par Aleksander Loukachenko depuis 1994. Depuis sa réélection contestée en août 2020, il subit les sanctions de l'Union européenne mais garde le soutien de Moscou en échange d'une loyauté absolue à Vladimir Poutine.

Quatre jours après le début de l'invasion, la Biélorussie a du reste modifié sa constitution pour autoriser la présence permanente de soldats russes ainsi que d'armes nucléaires.

Il n'est cependant pas question pour Aleksander Lukashenko d'engager sa propre armée aux côtés de la Russie, comme il l'a encore rappelé mardi.

>> Ecouter le sujet du 19h30 :

Officiellement indépendante, la Biélorussie de Lukashenko joue un rôle majeur dans la guerre en Ukraine en servant de base arrière pour l’offensive russe
Officiellement indépendante, la Biélorussie de Lukashenko joue un rôle majeur dans la guerre en Ukraine en servant de base arrière pour l’offensive russe / 19h30 / 1 min. / le 15 mars 2022

De passage mardi à Genève, la cheffe de file de l'opposition biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa était l'invitée du 19h30 de la RTS. Elle appelle à soutenir la lutte de l'Ukraine face à l'invasion russe et à "exercer une pression maximale sur les dictateurs".

"Les dictateurs sont imprévisibles et on ne sait jamais par quoi cela va se terminer", remarque Svetlana Tikhanovskaïa. "Mais d'après certains experts, l'Ukraine n'est pas le point final", poursuit-elle. Et face à cette perspective, elle a sa solution: "Il faut prouver que la démocratie a des dents, qu'elle peut répondre. La Russie est malheureusement en train de devenir un pays coupé du monde entier par un rideau de fer. Pour moi, en tant que Biélorusse, il est super important de savoir de quel côté mon pays sera".

>> Son interview dans le 19h30 :

La cheffe de file de l'opposition biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa.
Pour la leader de l'opposition biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa, il faut "prouver que la démocratie a des dents" / 19h30 / 3 min. / le 15 mars 2022

>> Lire aussi : Svetlana Tikhanovskaïa: "C'est une guerre entre une dictature et un monde libre"

19h30

Le point sur la situation en Ukraine

Les bombardements ont frappé les faubourgs de Kiev mardi. Jamais les missiles russes ne s'étaient autant rapprochés du centre-ville de la capitale. Selon les autorités, au moins cinq personnes ont été tuées dans ces bombardements.

C'est dans ce même endroit qu'ont décidé de se rendre trois chefs de gouvernement européens: le Polonais Mateusz Morawiecki, le Tchèque Petr Fiala et le Slovène Janez Jansa.

>> Les précisions dans le 19h30 :

Le président ukrainien reconnait que son pays ne pourra pas accéder à l’OTAN. C'était l'un des motifs de guerre de Poutine.
Le président ukrainien reconnait que son pays ne pourra pas accéder à l’OTAN. C'était l'un des motifs de guerre de Poutine. / 19h30 / 1 min. / le 15 mars 2022

Les trois Premiers ministres ont pris le train mardi depuis la Pologne pour rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelenski, qui a laissé entrevoir des concessions envers la Russie.

"L'Ukraine n'est pas membre de l'Otan. Nous avons entendu pendant des années que les portes étaient ouvertes, mais nous avons également entendu que nous ne pouvions pas rejoindre l’Otan. C'est une vérité et il faut la reconnaître", a-t-il notamment déclaré.

19h30

L'Union européenne applique de nouvelles sanctions contre la Russie

L'Union européenne a interdit mardi l'exportation en Russie de ses berlines de luxe, champagne, bijoux et autres articles haut de gamme prisés par les élites qui soutiennent le président Vladimir Poutine, afin de sanctionner leur style de vie somptueux pendant la guerre menée en Ukraine.

Une liste de produits et de biens de luxe approuvée par les Etats membres a été publiée au Journal Officiel. Elle compte 14 pages et concerne les produits des secteurs des loisirs, du luxe et des technologies de l'UE.

"Certains pays ne sont pas toujours convaincus par les sanctions, mais nous tentons de leur expliquer qu'ils n'ont aucun intérêt à aider à les contourner", a reconnu mardi un porte-parole de la Commission européenne.

Les mesures publiées mardi constituent le quatrième train de sanctions adopté par l'Union européenne contre Moscou depuis la décision du Kremlin d'attaquer militairement l'Ukraine.

19h10

Environ 80 bus de civils ont quitté Soumy grâce à la Croix-Rouge

Deux convois d'au moins 80 bus ont pu quitter la ville de Soumy, à 350 km de Kiev, pour évacuer de nombreux civils vers Loubny, au centre du pays. Le dispositif, approuvé par les parties, a été facilité mardi après-midi par la Croix-Rouge.

Les convois sont partis à 15h30 (16h30 en Ukraine), a affirmé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). L'organisation a oeuvré avec la Croix-Rouge ukrainienne pour ce corridor humanitaire auprès des parties.

"Nous avons des centaines de civils", a affirmé de son côté un responsable du CICR présent à Soumy. L'organisation souhaite que ce dispositif soit le premier de nombreuses autres évacuations sécurisées de civils. Et elle a rappelé également que la responsabilité de garantir ces corridors est celle des parties.

18h45

Publicis cède le contrôle de ses activités en Russie

Le géant mondial de la communication Publicis arrête ses investissements en Russie et a cédé le contrôle de ses agences dans le pays à la direction locale, afin de préserver l'emploi de ses 1200 collaborateurs, a annoncé le groupe mardi.

Publicis "transfère" ses activités dans le pays à Sergey Koptev, président-fondateur de Publicis en Russie, est-il précisé.

"En cédant nos opérations en Russie à Sergey Koptev, nous arrêtons immédiatement nos activités en Russie et nous nous assurons que nos collaborateurs aient un avenir au sein de cette nouvelle organisation", a expliqué le président du directoire de Publicis Arthur Sadoun, cité dans le communiqué.

18h30

La Russie claque la porte du Conseil de l'Europe

La Russie a quitté mardi le Conseil de l'Europe, principale organisation de défense des droits de l'Homme sur le continent, basée à Strasbourg, devançant une possible exclusion en raison de son attaque contre l'Ukraine.

Piotr Tolstoï, le chef de la délégation russe à l'assemblée parlementaire du Conseil, a annoncé sur son compte Telegram avoir remis une lettre annonçant la décision de Moscou, signée de Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. [AP - Yuri Kochetkov]
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. [AP - Yuri Kochetkov]

Le Conseil de l'Europe a suspendu la Russie de ses instances le 25 février dernier, au lendemain du déclenchement de l'offensive militaire russe contre l'Ukraine.

La semaine dernière, Moscou a estimé que les pays membres de l'Otan et de l'Union européenne sapaient les travaux du Conseil de l'Europe et prévenu que la Russie ne comptait plus yparticiper.

18h20

L'Otan tiendra un sommet extraordinaire sur l'Ukraine le 24 mars

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a annoncé mardi avoir convoqué un sommet extraordinaire des dirigeants des pays de l'Alliance le 24 mars à Bruxelles, où se tiendra aussi une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE en présence de Joe Biden.

Le sommet de l'Otan portera "sur les conséquences de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, notre ferme soutien à l'Ukraine, et le renforcement de la dissuasion et de la défense de l'Otan face à une nouvelle réalité pour notre sécurité", a déclaré Jens Stoltenberg dans un communiqué.

"En cette période critique, l'Amérique du Nord et l'Europe doivent continuer à faire front ensemble au sein de l'Otan".

18h00

Les pays de l'UE réservent plus de 10'000 lits d'hôpitaux pour des Ukrainiens

Les 27 pays de l'Union européenne ont réservé plus de 10'000 lits d'hôpitaux pour des Ukrainiens, et la France pourrait accueillir de premiers patients "d'ici la fin de semaine", ont annoncé mardi la commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides et le ministre français Olivier Véran.

"Nous nous assurons de réserver plus de 10'000 lits dans les hôpitaux des Etats membres pour y transférer les patients en attente de soins", a déclaré Stella Kyriakides lors d'une conférence de presse.

"Cela comprend les lits pour les patients en pédiatrie, pour les nouveau-nés prématurés et leurs mères, pour les patients atteints d'un cancer, les grands brûlés et les patients en unité de soins intensifs", a-t-elle ajouté.

17h55

Entrée en vigueur des nouvelles sanctions de l'UE contre la Russie

La nouvelle salve de sanctions européennes contre la Russie est entrée en vigueur mardi, avec la publication au journal officiel de l'Union européenne de mesures interdisant notamment les investissements dans les groupes pétroliers Rosneft, Transneft et Gazprom Neft.

17h40

La Russie engage la procédure de "sortie du Conseil de l'Europe"

La Russie a décidé mardi d'engager la procédure de "sortie du Conseil de l'Europe", accusant l'Otan et l'UE d'en avoir fait un instrument au service de "leur expansion militaro-politique et économique à l'Est".

"La notification du retrait de la Fédération de Russie de l'Organisation" a été remise mardi à sa secrétaire générale Marija Pejcinovic Buric, a indiqué dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères.

17h10

Premiers enfants ukrainiens scolarisés en Suisse orientale

Les premiers enfants réfugiés d'Ukraine commencent à être scolarisés en Suisse orientale. La ville de Saint-Gall les intègre dans des classes régulières. Pour l'instant, il n'y a pas encore de planification au niveau cantonal. Le canton souhaite une harmonisation intercantonale.

Le service cantonal saint-gallois de l'enseignement obligatoire recommande aux responsables des écoles communales "d'attendre dans un premier temps avant de scolariser les enfants qui ont fui l'Ukraine", a indiqué mardi le service de presse du canton de St-Gall. Les communes sont toutefois libres de scolariser les enfants dès maintenant si elles le souhaitent.

16h30

Un cameraman de Fox News tué en Ukraine

Un cameraman de Fox News a été tué alors qu'il couvrait la guerre en Ukraine, a annoncé mardi la chaîne de télévision américaine.

Pierre Zakrzewski accompagnait le journaliste Benjamin Hall, blessé lorsque leur véhicule a été la cible de tirs lundi à Horenka, près de Kiev, a indiqué la PDG de Fox News Media, Suzanne Scott, dans un communiqué.

Basé à Londres, il était en Ukraine depuis février, a-t-elle ajouté. "Pierre était un photographe de guerre qui a couvert pratiquement tous les événements internationaux pour Fox News, de l'Irak à l'Afghanistan en passant par la Syrie", a expliqué Suzanne Scott.

Pierre Zakrzewski, cameraman pour Fox News a été tué en Ukraine [AFP]
Pierre Zakrzewski, cameraman pour Fox News a été tué en Ukraine [AFP]

16h25

La protestataire de la télé russe écope d'une amende

L'employée d'une chaîne de télévision russe qui a fait irruption pendant un journal télévisé pro-Kremlin pour dénoncer l'offensive en Ukraine a été libérée mardi avec une simple amende, après son arrestation qui a suscité une indignation internationale.

Marina Ovsiannikova risque néanmoins toujours des poursuites pénales passibles de lourdes peines de prison, aux termes d'une récente loi réprimant toute "fausse information" sur l'armée russe.

Cette femme de 43 ans s'est illustrée en faisant irruption en direct lundi soir pendant le journal télévisé le plus regardé de Russie, sur la chaîne Pervy Kanal, où elle est productrice, avec une pancarte critiquant l'opération militaire de Moscou en Ukraine et dénonçant la "propagande" des médias contrôlés par le pouvoir.

Les images de ce geste ont fait le tour du monde, nombre d'internautes saluant un acte d'un "courage extraordinaire", dans un contexte de répression de toute voix critique en Russie.

>> Les précisions dans le 19h30 :

En plein téléjournal russe , une productrice intervient pour dénoncer la guerre en Ukraine
En plein téléjournal russe , une productrice intervient pour dénoncer la guerre en Ukraine / 19h30 / 2 min. / le 15 mars 2022

16h20

La Russie recrute des milliers de Syriens pour combattre

La Russie a établi des listes de 40'000 combattants de l'armée syrienne et de milices alliées, prêts à être déployés en Ukraine, a affirmé mardi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Alliée du régime de Bachar al-Assad en Syrie, la Russie a annoncé le 11 mars que les volontaires, y compris ceux venant de Syrie, étaient les bienvenus pour combattre en Ukraine aux côtés de l'armée russe qui a envahi ce pays voisin le 24 février.

Selon l'OSDH, des officiers russes, en coordination avec l'armée syrienne et des milices alliées, ont ouvert des bureaux d'enregistrement dans des zones tenues par le régime de Damas.

"Plus de 40'000 Syriens se sont inscrits pour combattre aux côtés de la Russie en Ukraine jusqu'à présent", a déclaré Rami Abdel Rahman, directeur de l'OSDH, une ONG basée au Royaume-Uni et disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie.

16h15

Zurich fait face à l'important afflux de réfugiés ukrainiens

Les réfugiés ukrainiens continuent d'affluer en Suisse. A Zurich, leur enregistrement au centre fédéral pour requérants d'asile et sur un site d'appoint entraîne de longues files d'attente. Mardi, le processus a même atteint ses limites, en attendant que la Confédération améliore son efficacité.

D'ici à mercredi soir, plusieurs milliers de personnes se seront enregistrées à Zurich pour recevoir le nouveau statut de protection "S", délivré aux réfugiés ukrainiens. Dès jeudi, le canton le plus peuplé de Suisse cédera cette compétence à la Confédération. Zurich est aussi le canton qui accueille la plupart des arrivants pour l'instant.

Personne n'est laissé à la rue

Mardi à la mi-journée, le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) a dû annoncer sur Twitter toutefois que le centre fédéral de Zurich ne pourrait plus enregistrer davantage de réfugiés jusqu'à la fin de la journée.

Le site est débordé par le nombre de demandes de permis S. Les réfugiés peuvent toutefois y trouver un hébergement. Personne n'est laissé à la rue, assure le SEM.

>> Regarder aussi le reportage du 19h30 :

Les centres d'accueil sont débordés. Des familles de réfugiés ukrainiens ont du trouver des solutions d'urgence pour la nuit.
Les centres d'accueil sont débordés. Des familles de réfugiés ukrainiens ont du trouver des solutions d'urgence pour la nuit. / 19h30 / 2 min. / le 15 mars 2022

15h40

Washington annonce de nouvelles sanctions contre la Biélorussie

Washington a annoncé mardi de nouvelles sanctions visant le président bélarusse Alexandre Loukachenko et son épouse, ainsi que des personnes et une entité russes, pour corruption et atteinte aux droits humains, a indiqué le Trésor dans un communiqué.

Ces sanctions visent Alexandre Loukachenko, "chef d'un gouvernement corrompu en Biélorussie dont le réseau de favoritisme profite à son entourage et à son régime", ainsi que sa femme, précise le Trésor. Par ailleurs, quatre personnes et une organisation russes sont également ciblées.

La Russie a annoncé mardi quant à elle avoir imposé des sanctions contre le président américain Joe Biden, son secrétaire d'Etat Antony Blinken et plusieurs autres hauts responsables des Etats-Unis en réponse aux mesures punitives imposées par Washington à Moscou en réaction à l'invasion de l'Ukraine.

15h35

Le monde n'a pas retenu les leçons de la Syrie, déplore Tawfik Chamaa

Alors que les bombardements se poursuivent en Ukraine, la Syrie a franchi ce 15 mars le cap des 11 ans de guerre et de répression. Certaines similitudes sont du reste évidentes entre les deux conflits, au coeur desquels se retrouvent piégés les civils.

Interrogé dans le 12h30 de la RTS, le médecin helvético-syrien Tawfik Chamaa en a témoigné. Il est le porte-parole en Suisse de l'Union des Organisations de Secours et Soins Médicaux (UOSSM). Cette ONG médicale qui travaille avec les populations victimes du conflit syrien vient d'ouvrir un poste médical à la frontière polonaise, côté ukrainien.

Depuis longtemps, Tawfik Chamaa n'a cessé d'appeler à ne pas "normaliser" les horreurs commises en Syrie. Et aujourd'hui, dit-il, "nous allons avoir une répétition parce qu'on donne carte blanche à ceux qui sont capables de répéter [ces horreurs]. On se retrouve de nouveau avec des civils bombardés, avec des hôpitaux bombardés, avec des femmes et des enfants dans les rues. Nous avons vécu ça et nous le revivons avec un grand regret. L'humanité doit réapprendre à apprendre des leçons du passé".

>> L'interview de Tawfik Chamaa dans le 12h30 :

Tawfik Chamaa, médecin, coordinateur de l’Union des organisations de secours et soins médicaux (UOSSM). [Keystone - Martial Trezzini]Keystone - Martial Trezzini
Il y a 11 ans éclatait la guerre en Syrie: interview de Tawfik Chamaa / Le 12h30 / 3 min. / le 15 mars 2022

15h25

"Il faut reconnaître" que l'Ukraine ne pourra pas intégrer l'Otan, dit Zelensky

"Il faut reconnaître" que l'Ukraine ne pourra pas adhérer à l'Otan, a déclaré mardi le président ukrainien Volodymyr Zelensky alors que ce dossier est un des motifs avancés par la Russie pour justifier son invasion du pays.

"Nous avons entendu pendant des années que les portes étaient ouvertes, mais nous avons aussi entendu que nous ne pourrions pas adhérer. C'est la vérité et il faut le reconnaître", a déclaré le président ukrainien en visio-conférence pendant une réunion des dirigeants des pays de la Joint Expeditionary Force, une coalition menée par la Grande-Bretagne.

15h20

Macron n'exclut pas d'aller à Kiev ou à Moscou

Emmanuel Macron a affirmé mardi qu'il "n'excluait pas" de se rendre à Moscou ou à Kiev au sujet de l'invasion russe en Ukraine mais a jugé que les "conditions n'étaient pas remplies" pour effectuer ces déplacements "dans les prochains jours".

"Je n'exclus rien et aucune initiative politique, je le ferai quand je considérerai qu'il peut y avoir un résultat utile et tangible", a déclaré le président français en marge d'une rencontre avec des réfugiés ukrainiens dans le Maine-et-Loire.

"Mais aujourd'hui les conditions ne sont pas remplies" pour permettre "de faire d'un tel déplacement quelque chose qui soit de nature à changer la donne", a ajouté le chef de l'État.

15h10

Moscou demande un vote mercredi du Conseil de sécurité de l'ONU sur une résolution "humanitaire"

La Russie propose à ses 14 partenaires du Conseil de sécurité de l'ONU de voter mercredi sur une résolution "humanitaire" liée à "l'opération militaire spéciale" russe en Ukraine, ont annoncé mardi des diplomates russes.

Lors d'une rencontre avec la presse, l'ambassadeur russe à l'ONU, Vassili Nebenzia, a regretté que la France et le Mexique aient renoncé à soumettre au vote leur projet de résolution sur l'aide humanitaire après 15 jours de discussions, en préférant demander un vote directement à l'Assemblée générale des Nations Unies.

14h55

La France offre une "protection consulaire" à la journaliste russe protestataire

La France est prête à offrir "une protection consulaire" à la journaliste russe qui a protesté en direct contre la guerre en Ukraine, soit à l'ambassade, soit en lui accordant l'asile, a annoncé Emmanuel Macron mardi, en réclamant à Moscou "toute la clarté" sur sa situation.

"Nous allons lancer des démarches visant à offrir une protection, soit à l'ambassade, soit asilaire, à votre confrère", a-t-il dit devant la presse, ajoutant qu'il aurait "l'occasion lors de (son) prochain entretien avec le président Poutine de proposer cette solution de manière directe".

14h40

Reprise des pourparlers

La quatrième session de pourparlers entre l'Ukraine et la Russie a repris mardi après une pause la veille, a annoncé un haut responsable ukrainien, insistant sur la demande de cessez-le-feu formulée par Kiev.

"Les négociations sont en cours", a déclaré sur Twitter Mykhaïlo Podoliak, un négociateur et conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Au menu des discussions figurent notamment "un cessez-le-feu et le retrait des troupes" russes du territoire ukrainien, a-t-il ajouté.

La quatrième session de pourparlers entre Moscou et Kiev avait débuté lundi en visioconférence. Les délégations s'étaient séparées pour une "pause technique" avec la promesse de reprendre les discussions mardi.

14h00

Le Royaume-Uni impose des sanctions commerciales contre la Russie axées sur le luxe

Le gouvernement britannique a annoncé mardi de nouvelles sanctions contre Moscou en réaction à l'invasion de l'Ukraine, cette fois sur le volet commercial avec notamment des droits de douane punitifs sur la vodka et une interdiction d'exporter des produits de luxe.

Les biens de luxe concernés seront notamment les voitures haut de gamme, la mode ou les oeuvres d'art, précise le ministère.

13h30

Trois journalistes tués depuis le début de la guerre

Trois journalistes ont été tués et plus de 30 blessés depuis le début de l'invasion russe le 24 février, a annoncé mardi Loudmyla Denissova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien.

L'Américain Brent Renaud a été tué par balle dimanche dans la banlieue nord-ouest de Kiev, le journaliste ukrainien Evgueni Sakoun a été tué dans le bombardement de la tour de télévision à Kiev et l'Ukrainien Viktor Doudar a péri pendant des combats près de Mykolaïv (sud).

13h00

2000 voitures ont pu quitter Marioupol

Quelque 2000 véhicules ont pu sortir via un couloir humanitaire de la ville ukrainienne de Marioupol, assiégée par les forces russes et les séparatistes prorusses, a indiqué mardi la municipalité.

"Deux mille voitures supplémentaires attendent à la sortie de la ville", a ajouté le conseil municipal de Marioupol, qui ne précise pas combien de personnes ont pu fuir la cité portuaire où les conditions sont catastrophiques après des jours de bombardements et de siège.

12h35

Plus de 5000 réfugiés enregistrés en Suisse

Pas moins de 5211 réfugiés en provenance d'Ukraine ont été enregistrés à ce jour en Suisse, a indiqué mardi le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) sur Twitter. Sur ce nombre, 2121 personnes ont été prises en charge par des particuliers.

La Confédération s'attend à l'arrivée de quelque 60'000 réfugiés ukrainiens en Suisse, des gens poussés à l'exil par la guerre qui oppose Kiev à la Russie.

11h45

Plus de 3 millions de réfugiés

Le nombre de personnes ayant fui l'Ukraine depuis le début de l'invasion du pays par l'armée russe a atteint les 3 millions, a indiqué mardi un porte-parole de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Genève.

La Pologne est le pays qui accueille de loin le plus grand nombre de personnes, plus de la moitié, fuyant la guerre déclenchée par le président russe Vladimir Poutine.

Selon les indications du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) jusqu'à lundi soir, près d'1,8 million de personnes ont rejoint la Pologne. Plus de 450'000 se sont rendues en Roumanie, près de 340'000 en Moldavie, plus de 250'000 en Hongrie, plus de 210'000 en Slovaquie et près de 150'000 en Russie.

11h30

L'ASB estime les avoirs russes en Suisse entre 150 et 200 milliards

Les avoirs russes détenus par les banques suisses pourraient représenter entre 150 et 200 milliards de francs, selon une estimation de l'Association suisse des banquiers (ASB). Président de la faîtière, Marcel Rohner n'a pas souhaité formuler de chiffres quant aux sommes bloquées en raison des sanctions liées à l'invasion de l'Ukraine.

La situation devrait se clarifier d'ici l'été, délai fixé aux banques pour annoncer auprès du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) les avoirs russes gelés sur des comptes en Suisse, a précisé mardi Marcel Rohner à l'occasion de la conférence de presse annuelle de l'ASB.

En plus du gel des avoirs, les banques helvétiques ne pourront pas accepter de dépôts de clients russes au-delà d'un montant de 100'000 francs.

L'exposition du secteur à la Russie comprend les avoirs de particuliers, mais également les obligations et les portefeuilles commerciaux des établissements financiers. Des informations à ce sujet devraient être fournies prochainement, assure la faîtière des banquiers.

Quant aux déconvenues subies par les fonds de placement ayant investi dans des actions russes, qui ont véritablement dégringolé depuis le début du conflit, leur impact devrait être limité, à en croire l'ASB.

>> Lire : Les fonds russes gelés en Suisse atteindraient des dizaines de milliards de francs

11h20

Un enfant quitte l'Ukraine environ chaque seconde

Un enfant quitte l'Ukraine presque chaque seconde depuis le début de l'offensive russe. Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a sonné l'alerte mardi à Genève.

Un enfant quitte l'Ukraine environ chaque seconde. [Reuters - Gleb Garanich]
Un enfant quitte l'Ukraine environ chaque seconde. [Reuters - Gleb Garanich]

Au total, près d'1,5 million d'enfants sont devenus réfugiés ces dernières semaines en raison des affrontements en Ukraine. Soit le chiffre alarmant de près de 60 par minute, affirme à la presse un porte-parole.

L'UNICEF a appelé à de nombreuses reprises ces dernières semaines à protéger les enfants en Ukraine. Parmi eux, 100'000 se trouvent dans des centres où ils habitaient sans leurs proches avant le début de l'offensive. L'UNICEF n'a en revanche pas de données sur les enfants déplacés à l'intérieur du pays, a ajouté le porte-parole.

10h40

Couvre-feu à Kiev dès mardi soir

La mairie de Kiev a imposé un couvre-feu de 36 heures à partir de mardi soir dans la capitale ukrainienne qui vit un "moment dangereux et difficile", a annoncé le maire Vitali Klitschko.

La circulation sera interdite dans la ville "à partir d'aujourd'hui" à 20h00 (18h00 GMT) et jusque 07h00 (05h00 GMT) jeudi, a annoncé sur Telegram l'ancien champion du monde de boxe, après que Kiev a été bombardée à plusieurs reprises mardi matin.

"La capitale est le coeur de l'Ukraine et elle sera défendue. Kiev, qui est actuellement l'avant-garde de liberté et de la sécurité de l'Europe, ne sera pas abandonnée par nous", a encore dit Vitaliy Klitschko.

10h10

Un convoi du CICR a pu entrer en Ukraine

Un convoi du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a pu entrer en Ukraine. Au total, 11 camions ont pu acheminer 200 tonnes d'aide d'urgence, a affirmé lundi soir l'organisation sur les réseaux sociaux.

Le chargement rassemblait de la nourriture, du matériel médical pour soigner les blessés ou encore d'autres composantes. Le CICR a appelé à de nombreuses reprises ces derniers jours à des corridors humanitaires.

Certains de ses employés à Marioupol ont dénoncé des conditions inhumaines. L'organisation assiste notamment des dizaines de personnes dans cette ville où des centaines de milliers de personnes manquent de nourriture.

09h00

Les Premiers ministres polonais, tchèque et slovène à Kiev

Les Premiers ministres polonais, tchèque et slovène se rendent mardi à Kiev, en qualité de représentants du Conseil européen, pour affirmer "le soutien sans équivoque" de l'UE à l'Ukraine, a annoncé le gouvernement polonais dans un communiqué.

Mateusz Morawiecki, Petr Fiala et Janez Jansa vont rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre Denys Chmygal", selon ce texte officiel.

L'objectif de cette visite est de "réaffirmer le soutien sans équivoque de l'ensemble de l'Union européenne à la souveraineté et à l'indépendance de l'Ukraine et de présenter un vaste ensemble de mesures de soutien à l'État et à la société ukrainiens", précise le communiqué publié sur le site du gouvernement polonais.

07h40

Au moins deux morts à Kiev

Une frappe contre un immeuble résidentiel a causé la mort d'au moins deux personnes à Kiev, ont indiqué les secours qui signalaient mardi matin des tirs dans plusieurs endroits de la capitale ukrainienne, que l'armée russe chercher à encercler.

Sur Facebook, les services d'urgence ukrainiens ont indiqué qu'une "frappe" avait visé un bâtiment de 15 étages dans le quartier de Sviatochine, dans l'ouest de Kiev, causant un important incendie. "Deux corps sans vie ont été retrouvés sur place", ont affirmé les secours, ajoutant avoir pu sauver 27 personnes.

Les services d'urgence ont par ailleurs indiqué qu'une frappe avait atteint mardi matin un immeuble de neuf étages dans le nord-ouest de la capitale ukrainienne, dans le quartier de Podil. Ces tirs ont déclenché un incendie qui a été éteint par les pompiers. Une personne a été prise en charge et hospitalisée, selon les secours.

Les combats ont redoublé en intensité ces derniers jours autour de Kiev, ville presque entièrement encerclée par les forces russes qui ont envahi l'Ukraine le 24 février. Plus de la moitié des trois millions d'habitants ont quitté la ville depuis le début de l'offensive russe.

07h00

Les entreprises françaises restent très présentes en Russie

Contrairement à de nombreuses multinationales qui ont décidé de se retirer de Russie à cause du conflit, les entreprises françaises restent très présentes dans le pays. A part certains groupes de luxe, comme Hermès qui a décidé de fermer boutique temporairement, la grande majorité des industriels français n'ont pas annoncé qu'ils quittaient ce marché.

>> Les explications dans La Matinale :

Le logo de Renault. [Keystone - EPA/Toms Kalnins]Keystone - EPA/Toms Kalnins
Les entreprises françaises restent en Russie / Le Journal horaire / 1 min. / le 15 mars 2022

Les intérêts hexagonaux en Russie sont très importants: la France est en effet le premier employeur étranger en Russie. Ainsi, le marché russe représente 18% des ventes pour Renault. Parmi les grands groupes français présents sur place, on trouve Société générale qui contrôle une banque russe mais aussi Danone et sa dizaine d'usines. Enfin la grande distribution est également très présente avec notamment les supermarchés Auchan.

>> L'interview de Benjamin Coriat, professeur émérite de sciences économiques à la Sorbonne Paris Nord, dans La Matinale :

Le groupe agroalimentaire français Danone n'a pas quitté la Russie. [AFP - Michel Deniau]AFP - Michel Deniau
Les entreprises françaises restent très présentes en Russie / La Matinale / 1 min. / le 15 mars 2022

Une équipe de l’université de Yale tient à jour une liste des entreprises internationales présentes en Russie en indiquant si elles ont choisi de poursuivre leurs affaires, de les restreindre ou de les suspendre totalement.

06h30

L'importance des photos en temps de guerre

Les photographes ont un rôle important en temps de guerre en nous montrant ses ravages. La preuve avec cette photo qui a fait le tour du monde. Elle a été prise le 9 mars par le photographe de l'agence AP Evgeniy Maloletka suite au bombardement d'une maternité à Marioupol, en Ukraine.

On y voit une femme enceinte, main sur le ventre, blessée et blème. Des hommes la transportent sur un brancard dans les décombres. Elle et son bébé décéderont quelques heures plus tard.

La photo d'Evgeniy Maloletka a fait le tour des réseaux sociaux. [Keystone/AP - Evgeniy Maloletka]
La photo d'Evgeniy Maloletka a fait le tour des réseaux sociaux. [Keystone/AP - Evgeniy Maloletka]

Depuis l'apparition des photos de conflit lors de la Première Guerre mondiale, le métier a sensiblement évolué mais le but, lui, reste le même, a expliqué Nathalie Herschdorfer, future directrice du musée de l'Elysée à Lausanne, dans La Matinale.

Selon un décompte établi par Instagram, il y aurait plus de 80 photographes en Ukraine en ce moment.

>> Les explications dans La Matinale :

Un cratère au centre de Marioupol. [Keystone - AP Photo/Evgeniy Maloletka]Keystone - AP Photo/Evgeniy Maloletka
Le rôle de mobilisateurs des photographes en Ukraine / La Matinale / 2 min. / le 15 mars 2022

22h20

Une militante anti-guerre fait irruption en plein JT russe

Une manifestante anti-guerre a fait irruption lundi soir sur le plateau du journal télévisé de la première chaîne publique du pays, le plus regardé de Russie, en exhibant une pancarte dénonçant la guerre en Ukraine.

Rédigé en anglais et en russe, le message indiquait: "Pas de guerre. Ne croyez pas la propagande, ici, on vous ment".

La militante est une employée de la télévision russe, selon le journal britannique The Guardian. Elle est restée à l'antenne pendant quelques secondes avant que la régie ne coupe l'image pour diffuser un reportage.

Selon Pavel Chikov, chef de file du mouvement de défense des droits de l'homme Agora, la jeune femme a été arrêtée et conduite dans un commissariat de police de Moscou. L'agence Tass rapporte qu'elle pourrait être visée par plusieurs chefs d'accusation en vertu d'une loi interdisant de discréditer les forces armées russes.

>> Les explications dans La Matinale :

Une manifestante anti-guerre a interrompu le journal télévisé russe. [AFP - STR/NurPhoto]AFP - STR/NurPhoto
Une manifestante anti-guerre a interrompu le journal télévisé russe / La Matinale / 1 min. / le 15 mars 2022

05h00

Retour sur la nuit de lundi à mardi

Revivez en détails les événements de lundi soir et de la nuit de lundi à mardi: La Turquie interdit le passage des Dardanelles et du Bosphore aux navires de guerre