Des tirs lors d'une manifestation d'habitants de Kherson
- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit prêt lundi soir à discuter avec son homologue russe Vladimir Poutine d'un "compromis" sur le Donbass et la Crimée pour "arrêter la guerre".
- Une manifestation d'habitants de Kherson a été dispersée lundi par des tirs d'armes automatiques et de gaz lacrymogène, faisant au moins un blessé.
- Un tribunal de Moscou a interdit lundi les réseaux sociaux Facebook et Instagram en Russie en estimant qu'ils menaient des activités "extrémistes". WhatsApp n'est pas concernée.
- L'Ukraine ne "déposera pas les armes et ne quittera pas la ville" assiégée de Marioupol, a déclaré sa vice-Première ministre à un média ukrainien dans la nuit de dimanche à lundi, en réaction à un ultimatum posé par la Russie. Les autorités de Marioupol accusent également les forces russes d'avoir emmené de force en Russie plusieurs milliers d'habitants de la ville la semaine dernière.
- Au moins huit personnes ont été tuées à Kiev dans une frappe de l'armée russe sur un centre commercial dimanche soir.
- Le maire de Kiev, Vitali Klitchko, a annoncé lundi un "couvre-feu renforcé" dans la capitale ukrainienne de lundi soir 20h00 (19h00 en Suisse) à mercredi matin 07h00 (06h00 heure suisse).
Suivi assuré par la rédaction RTSinfo
08h30
L'ambassadeur russe auprès de l'ONU minimise les bombardements
Interrogé au 19h30 sur le massacre de civils, de femmes et d'enfants commis en Ukraine, Gennady Gatilov, ambassadeur russe auprès de l'ONU, a expliqué que son pays essayait "de bombarder de façon très délicate".
L'ambassadeur, qui appartient au premier cercle diplomatique du Kremlin, retourne la responsabilité des faits: "Nous sommes en faveur d'arrêter le massacre, mais vous devez regarder la situation réelle: le massacre est perpétré par l'autre partie, par les radicaux ukrainiens et les néo-nazis."
Face aux témoignages accablants sur les bombardements par exemple de Marioupol, Gennady Gatilov minimise les faits présentés: "Je vous invite à ne pas regarder seulement les informations que vous recevez des médias occidentaux, parce qu'elles sont déformées de plusieurs manières".
Selon lui, les médias occidentaux ne sont pas équilibrés. "Vous devez aussi regarder ce que diffuse la télévision russe. Nous ne combattons pas des Ukrainiens ou d'autres personnes, mais les bataillons néo-nazis, et nous attaquons les installations militaires. C'est pourquoi cette opération prend tellement de temps".
23h15
L'ambassadeur russe auprès de l'ONU minimise les bombardements
Interrogé au 19h30 sur le massacre de civils, de femmes et d'enfants commis en Ukraine, Gennady Gatilov, ambassadeur russe auprès de l'ONU, a expliqué que son pays essayait "de bombarder de façon très délicate".
L'ambassadeur, qui appartient au premier cercle diplomatique du Kremlin, retourne la responsabilité des faits: "Nous sommes en faveur d'arrêter le massacre, mais vous devez regarder la situation réelle: le massacre est perpétré par l'autre partie, par les radicaux ukrainiens et les néo-nazis."
Face aux témoignages accablants sur les bombardements par exemple de Marioupol, Gennady Gatilov minimise les faits présentés: "Je vous invite à ne pas regarder seulement les informations que vous recevez des médias occidentaux, parce qu'elles sont déformées de plusieurs manières".
Selon lui, les médias occidentaux ne sont pas équilibrés. "Vous devez aussi regarder ce que diffuse la télévision russe. Nous ne combattons pas des Ukrainiens ou d'autres personnes, mais les bataillons néo-nazis, et nous attaquons les installations militaires. C'est pourquoi cette opération prend tellement de temps".
22h20
La Russie bloque le site de la chaîne française Euronews
Le régulateur russe des médias a bloqué l'accès au site de la chaîne française Euronews. Selon les agences de presse russes, Roskomnadzor a bloqué le site de la chaîne et sa version russe ru.euronews.com sur demande du Parquet. Le motif de ce blocage n'a pas été précisé.
Depuis le début de l'intervention russe en Ukraine le 24 février, le pouvoir russe a considérablement renforcé son contrôle des informations diffusées sur internet, l'un des derniers espaces d'expression libre dans le pays.
De nombreux médias russes et étrangers, dont la BBC, ont été interdits d'accès et les réseaux sociaux américains Facebook et Instagram ont été déclarés "extrémistes" par un tribunal moscovite lundi.
21h15
La population russe à l'épreuve des sanctions
Comment la population russe vit-elle les sanctions économiques visant le pays? Alors que les grandes marques occidentales se retirent de Russie, comme McDonald's, Coca-Cola ou Nike, certains jeunes n'y voient pas de graves conséquences.
"Je n'associe pas McDo à une culture ou à un mode de vie. Ce n'est pas quelque chose qui fait partie de moi. Ça peut être là et ça peut partir, surtout maintenant que les gens se détournent de nous. S'ils se détournent, on n'y peut rien, c'est qu'ils ne nous aiment pas. Et s'ils ne nous aiment pas, pourquoi devrions-nous les aimer?", déclare Yegor, un étudiant de Moscou.
20h55
L'assaut sur Marioupol est un "crime de guerre majeur" selon l'UE
Les bombardements des forces russes ont pris au piège des dizaines de milliers d'habitants à Marioupol, dans le sud de l'Ukraine. Les témoignages decrivent une catastrophe humanitaire.
L'Union européenne a dénoncé lundi les destructions commises de manière indiscriminée par l'armée russe dans cette ville comme un "crime de guerre majeur" et a décidé de doubler son soutien financier pour les achats d'armements envoyés à Kiev.
20h35
Varsovie demande à la Suisse de confisquer les avoirs russes
Ignazio Cassis s'est rendu lundi à Varsovie pour discuter de la situation des réfugiés ukrainiens et de l’aide humanitaire. Il s'est également entretenu avec le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki qui a appelé à la confiscation des avoirs russes en Suisse.
"La Suisse, la Pologne et l'Union européenne sont prêtes pour un plan de reconstruction d'après-guerre" en Ukraine, a déclaré lundi Mateusz Morawiecki.
Devant la presse, Mateusz Morawiecki a par ailleurs exhorté la Suisse à geler et à confisquer les biens des oligarques situés en Suisse, selon des propos rapportés par l'agence de presse italienne Ansa.
Les entreprises appelées à mieux se protéger d'éventuelles cyberattaques
Le président américain Joe Biden a appelé lundi les entreprises à mieux se protéger d'éventuelles attaques informatiques menées par la Russie en réponse aux sanctions occidentales imposées à Moscou pour son offensive en Ukraine.
"Mon gouvernement réitère ces mises en garde en se fondant sur des données en constante évolution des services de renseignement, selon lesquelles l'Etat russe envisage différentes pistes de cyberattaques potentielles", a écrit le président dans un communiqué diffusé par la Maison Blanche.
Des attaques informatiques dans le "manuel de stratégie"
Les attaques informatiques s'inscrivent dans le "manuel de stratégie" guidant l'Etat russe, insiste Joe Biden, pour qui il est aujourd'hui "crucial d'accélérer la tâche de renforcement de notre sécurité informatique intérieure".
Pourraient être visées selon la Maison Blanche des infrastructures essentielles, majoritairement opérées et détenues par le secteur privé américain.
"Il nous reste tant à faire pour obtenir l'assurance d'avoir verrouillé toutes les portes d'entrée numériques, en particulier celle des services capitaux sur lesquels comptent les Américains", a confirmé Anne Neuberger, une responsable de l'exécutif chargée de ces questions.
20h10
Task force du MPC dédiée au conflit
Le Ministère public de la Confédération (MPC) a mis sur pied une task force dédiée au conflit en Ukraine. Il souhaite grâce à elle s'attaquer aux éventuels criminels de guerre en Ukraine et aux personnes qui contournent les sanctions.
L'accent est mis sur le droit pénal international et la loi sur les embargos, a indiqué lundi une porte-parole du MPC à Keystone-ATS, confirmant une information parue dans l'édition en ligne du Tages-Anzeiger. Ses membres analysent également en permanence la situation en Ukraine sous l'angle de la criminalité économique.
La task force cherche des "solutions rapides" pour recueillir et sauvegarder d'éventuels moyens de preuve concernant les réfugiés entrants. L'objectif est de pouvoir répondre rapidement et de manière ciblée à d'éventuelles demandes d'entraide judiciaire, venant notamment de la Cour pénale internationale ou d'autres Etats.
Les sanctions du ressort du Seco
La mise en œuvre des sanctions contre la Russie relève de la compétence du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) et du droit pénal administratif, rappelle le MPC. Ce dernier peut toutefois, à la demande du Seco, ouvrir des procédures en cas de violation de la loi sur les embargos. Il faut toutefois que l'importance particulière de l'infraction le justifie, note la porte-parole.
19h30
Les Occidentaux réaffirment leur unité
Le président américain Joe Biden, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz, le Premier ministre britannique Boris Johnson et le président du Conseil italien Mario Draghi sont convenus lundi de rester unis à propos de la crise ukrainienne, a rapporté le gouvernement italien.
Au cours d'un entretien téléphonique, les cinq dirigeants occidentaux ont "réaffirmé l'importance de l'unité de but et d'action face à la guerre en Ukraine et aux répercussions de celle-ci", ont déclaré les services de Mario Draghi.
"Face à l'urgence humanitaire, les dirigeants ont promis de coordonner leurs efforts pour aider la population ukrainienne fuyant le conflit ou (les Ukrainiens) bloqués dans leur pays", ont-ils ajouté dans un communiqué.
Rome avait fait savoir plus tôt dans la journée que cet entretien était destiné à préparer les sommets de l'Otan, du G7 et de l'Union européenne prévus cette semaine.
19h15
Plus de 11'000 réfugiés ukrainiens en Suisse
Plus de 11'000 réfugiés ukrainiens sont arrivés en Suisse, fuyant l'invasion russe dans leur pays. De quoi plonger le système d'asile dans la tourmente. La Confédération va activer son Etat-major spécial Asile.
Le Secrétariat d'Etat aux Migrations (SEM) anticipe 50'000 arrivées d'ici juillet. Les cantons, quant à eux, prévoient au maximum 250'000 voire 300'000 réfugiés d'ici la fin de l'année.
L'accueil des réfugiés ukrainiens est un immense défi logistique avec son lot de tensions, de couacs et de questions.
L'enregistrement est parfois compliqué: des femmes et des enfants ont par exemple dû attendre de longues heures dans des couloirs. Depuis, le SEM a renforcé l'accueil mais les centres fédéraux d'asile n'étaient pas équipés pour une telle situation.
"Nous avons encore 2000 places de libre dans les centres d'asile", indique lundi Christine Schraner Burgener, la directrice du SEM, dans Forum.
"Il nous faudra chercher des autres places, par exemple avec les casernes militaires et les salles de sport. Le plus important est de donner un abri à ces gens. On ne laisse personne sortir de nos centres avant qu'ils aient trouvé un endroit", indique-t-elle.
19h05
Nestlé sous le feu des critiques pour ses activités en Russie
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé lundi l'Union européenne à cesser tout commerce avec la Russie. Samedi, il a fait de même en s'adressant depuis Kiev à des milliers de personnes massées devant le Palais fédéral. Il a ciblé spécifiquement la multinationale Nestlé, en lui reprochant de poursuivre ses activités en Russie.
Le géant veveysan de l’alimentation a répondu que le groupe a fortement réduit ses activités. Il a déjà suspendu toutes les importations et les exportations, sauf pour les produits vitaux. Nestlé dit avoir cessé tous ses investissements en Russie et ne plus faire de bénéfice dans ce pays.
Mais cette réponse ne convainc ni les Ukrainiens, ni les actionnaires, a expliqué lundi Claire Forel, membre du groupe de travail sur Nestlé au sein d'Actares, une association pour un actionnariat responsable. Celle-ci "demande instamment" à l’entreprise suisse "de considérer cet appel lancé par le président Zelensky".
Clarté exigée
"Nous demandons simplement à Nestlé d’expliquer très clairement ce qu’elle entend faire et si elle maintient sa position", a précisé Claire Forel dans l’émission Forum de la RTS. Actares veut savoir si Nestlé va en faire davantage ou ce qu’elle peut faire autrement.
L’association, qui représente les intérêts des actionnaires, souhaite aussi que la multinationale précise ce qu’elle entend par des "produits de première nécessité". "Si c’est du lait maternel, on peut comprendre. Si ce sont des barres de chocolat, c’est peut-être un peu moins vital", illustre Claire Forel.
18h40
Premiers bombardements russes près d'Odessa
Encore épargnée jusqu'ici, Odessa a été touchée pour la première fois lundi par des frappes russes. Dans les faubourgs de la ville, des immeubles d'habitation ont été endommagés, sans faire de victime.
Selon le conseil municipal, la frappe a déclenché un incendie dans les bâtiments résidentiels visés.
Après des bruits sourds d’explosion durant la matinée, le calme est vite revenu dans la ville, selon une journaliste de la RTS sur place.
18h25
Peter Maurer: "La situation est dramatique à Marioupol"
De retour à Genève après s'être rendu en Ukraine, Peter Maurer, le président du CICR, indique se préparer au pire. "C'est un conflit extrêmement virulent. Nous espérons qu'il y aura des espaces dans lesquels nous pourrons travailler", déclare-t-il lundi dans l'émission Forum.
Au 26e jour de l'invasion russe, les bombardements se poursuivent sur plusieurs villes. Marioupol, grande ville portuaire du sud, est assiégée et bombardée depuis des semaines.
Le CICR disposait avant l'invasion russe en Ukraine d'une équipe à Marioupol, mais elle a dû évacuer la ville la semaine dernière, avec les familles, faute de pouvoir venir en aide à la population.
"On ne pouvait plus faire un travail humanitaire raisonnable dans les circonstances actuelles. Si le CICR sort des équipes, c'est que la situation est dramatique. Nous sommes condamnés à ne rien pouvoir faire", déplore Peter Maurer.
Le président du Comité international de la Croix-Rouge doit se rendre mardi à Moscou pour discuter notamment de la conduite des hostilités et des prisonniers de guerre.
17h40
Le centre commercial bombardé à Kiev servait de dépôt d'armements, assure Moscou
L'armée russe a affirmé que le centre commercial ravagé par une puissante frappe dans la nuit à Kiev était vacant et servait de dépôt d'armements et de munitions.
"Une batterie de lance-roquettes multiples ukrainiens et une base de stockage de leurs munitions ont été détruites avec des armes de précision à longue portée dans la nuit du 21 mars dans un centre commercial inopérant", a indiqué le ministère russe de la Défense dans son briefing régulier sur l'offensive en Ukraine.
Au moins huit personnes ont été tuées dans la frappe russe, selon le procureur général d'Ukraine.
17h25
La Russie abandonne les négociations de paix avec le Japon
La Russie a annoncé lundi abandonner les négociations avec le Japon, les deux pays n'ayant jamais signé d'accord depuis la Seconde Guerre mondiale en raison d'un différend territorial, arguant de la "position inamicale" de Tokyo face au conflit en Ukraine.
"La Russie n'a pas l'intention, dans les circonstances actuelles, de poursuivre les négociations avec le Japon sur un traité de paix", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le ministère a estimé qu'il est "impossible de discuter de la signature d'un document fondamental sur les relations bilatérales avec un État qui occupe une position ouvertement inamicale et cherche à nuire aux intérêts" de la Russie.
16h45
Manifestation dispersée par des tirs à Kherson
Une manifestation d'habitants de Kherson, une ville du sud de l'Ukraine occupée par les forces russes, a été dispersée lundi par des tirs d'armes automatiques et de gaz lacrymogène, qui ont fait au moins un blessé, selon des vidéos de deux médias locaux.
On y voit des manifestants avancer vers le centre de la place de la Liberté et au même moment des militaires aller à leur rencontre avant d'ouvrir le feu.
Des vidéos prises d'au moins deux angles de vue différents montrent ensuite la fuite de plusieurs dizaines de protestataires sous un feu nourri.
Kherson, proche de la Crimée annexée par Moscou en 2014, est la première grande ville dont se sont emparées les forces russes après leur invasion de l'Ukraine le 24 février.
Elle a été depuis le théâtre de manifestations régulières de ses habitants contre l'occupant.
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16h05
Kiev appelle Pékin à "jouer un rôle important"
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a appelé lundi la Chine à "jouer un rôle important" pour trouver une solution mettant fin au conflit avec la Russie.
"Depuis des décennies, les relations ukraino-chinoises reposent sur le respect mutuel et la compréhension. Nous partageons la position de Pékin sur la nécessité de trouver une solution politique à la guerre contre l'Ukraine, et appelons la Chine, en tant que puissance mondiale, à jouer un rôle important dans ces efforts", a écrit le ministre sur son compte Twitter.
Le président américain Joe Biden s'était entretenu vendredi pendant près de deux heures par visioconférence avec son homologue chinois Xi Jinping, pour lui exposer "les conséquences si la Chine fournissait un soutien matériel à la Russie", selon la Maison blanche.
Mais Xi Jinping a maintenu l'ambiguïté, se bornant à souligner que les conflits militaires n'étaient "dans l'intérêt de personne", selon la télévision chinoise.
15h40
L'Etat-major spécial Asile convoqué pour la première fois
Karin Keller-Sutter a convoqué lundi pour la première fois l’Etat-major spécial Asile (SONAS), chargé de maîtriser des situations extraordinaires dans ce domaine. Il doit permettre de relever les défis posés par l’arrivée en Suisse des réfugiés fuyant la guerre en Ukraine.
À ce jour, plus de 11'000 personnes en provenance de ce pays se sont déjà enregistrées dans les centres fédéraux d'asile, indique le Département fédéral de justice et police (DFJP).
L'afflux rapide de nouveaux arrivants est un grand défi pour la Confédération et les cantons. Il s'agit de clarifier des questions liées à l'enregistrement, l'hébergement, l'encadrement et la sécurité. Il faut aussi trouver des ressources supplémentaires.
Ces tâches nécessitent une coordination au sein de la Confédération, mais aussi entre la Confédération et les cantons. Telles sont les raisons qui ont incité la cheffe du DFJP à convoquer le SONAS. Institué par le Conseil fédéral en 2011, ce dernier n'avait encore jamais été convoqué.
15h10
La justice russe interdit Facebook et Instagram
Un tribunal de Moscou a interdit lundi les réseaux sociaux américains Facebook et Instagram en Russie en estimant qu'ils menaient des activités "extrémistes".
"Le tribunal a satisfait une action en justice déposée par le premier procureur général adjoint contre la société holding Meta Platforms Inc. portant sur l'interdiction de ses activités sur le territoire russe", a indiqué la cour dans un message sur Telegram.
Meta est la maison-mère de Facebook et Instagram, mais aussi de l'application de messagerie WhatsApp, qui, elle, n'est pas concernée par cette décision car le tribunal a jugé qu'elle ne servait pas de moyen de "diffusion publique d'informations".
Les services de sécurité russes, le FSB, avaient exigé plus tôt lundi l'interdiction "immédiate" de Facebook et d'Instagram, les accusant d'activités "dirigées contre la Russie et ses forces armées".
Instagram et Facebook, tout comme Twitter, ont d'ores et déjà été bloqués en Russie, où ils sont quasiment inaccessibles à moins d'utiliser un réseau virtuel privé (VPN).
14h30
Dissuasion nucléaire, un "pari sur la peur"
Presque oubliée, la menace d'une guerre nucléaire plane à nouveau et revient hanter les esprits depuis l'invasion de l'Ukraine.
Le chercheur français Benoît Pelopidas remet notre vulnérabilité au centre du débat et bouscule nos certitudes sur le risque de bombe atomique.
Une hausse du budget de l'armée ne séduit pas en Suisse
Malgré la guerre en Ukraine, l'idée d'augmenter les dépenses de l'armée ne récolte pas une majorité auprès de la population suisse, selon un sondage publié lundi par les journaux de Tamedia. Les Suisses sont en revanche plutôt favorables à l'achat des avions de combat F-35.
Les sondés sont 45% à estimer que le budget de l'armée doit être augmenté et un réarmement engagé. A l'inverse, 41% considèrent que l'armée a suffisamment de moyens et 8% souhaitent une réduction de son budget.
L’Allemagne à la recherche de nouveaux fournisseurs gaziers
En raison de la guerre en Ukraine, l’Allemagne cherche à réduire sa dépendance énergétique à l’égard de la Russie.
Pour trouver d’autres ressources d’approvisionnement en gaz, le ministre allemand de l’Economie, l’écologiste Robert Habeck, s’est rendu dimanche au Qatar et lundi dans les Emirats arabes unis.
12h45
Ces réfugiés qui reviennent en Ukraine
Plus de deux millions de réfugiés ukrainiens ont déjà quitté le pays en passant par la Pologne, fuyant l’invasion russe.
Des familles qui croisent la route de celles qui font le chemin inverse et qui décident chaque jour de revenir dans leur pays natal, après avoir trouvé refuge en Pologne pour quelques jours ou pour quelques semaines.
12h30
Plus de 11'000 Ukrainiens sont arrivés en Suisse
La Suisse a enregistré à ce jour 11'021 réfugiés d'Ukraine, annonce lundi sur Twitter le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM). Pas moins de 4106 d'entre eux sont hébergés chez des particuliers.
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Un vaste réseau d'accueil se met en place. Les représentants de la branche de l'immobilier ainsi que ceux des bailleurs et des locataires lancent un appel à leurs membres, d'entente avec l'Office fédéral du logement (OFL), pour qu'ils soutiennent les autorités dans la recherche d'un logement pour les migrants, annonce l'OFL.
Jusqu'à 100'000 réfugiés ?
Les personnes souhaitant héberger des réfugiés sont invitées à s'annoncer auprès de l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés (OSAR) ou de l'organisation Campax.
Les estimations divergent quant au nombre de réfugiés de la guerre en Ukraine attendus en Suisse. Dans la NZZ am Sontag, le président de l'Association des services cantonaux de migration (ASM) Marcel Suter a déclaré qu'il faut s'attendre à plus de 100'000 réfugiés. Sans le soutien des particuliers, les cantons pourraient ne pas pouvoir faire face à la situation.
12h15
L'UE s'inquiète du risque de trafic d'enfants ukrainiens
La commissaire européenne aux Affaires intérieures a alerté lundi sur le risque pour les enfants ukrainiens d'être victimes de trafic humain alors qu'ils fuient leur pays pour échapper à l'invasion russe.
Ylva Johansson a déclaré lors d'une conférence de presse en Estonie qu'environ la moitié des 3,3 millions d'Ukrainiens qui ont fui vers les pays de l'Union européenne (UE) depuis le début de la guerre étaient des enfants, et que "beaucoup plus de millions" étaient attendus.
L'Ukraine compte un grand nombre d'orphelins et d'enfants nés de mères porteuses qui n'ont pas été récupérés par leurs parents. Cela augmente le risque qu'ils soient enlevés ou deviennent des victimes d'adoptions forcées, a-t-elle déclaré.
11h30
Odessa visée pour la première fois par des frappes
L'armée russe a bombardé lundi pour la première fois les faubourgs d'Odessa, dans le sud-ouest de l'Ukraine, endommageant certains immeubles d'habitation sans faire de victime, ont annoncé les autorités municipales du port de la mer Noire.
Selon le conseil municipal, la frappe a déclenché un incendie dans les immeubles résidentiels qui ont été frappés. Les images disponibles sur les réseaux sociaux montrent des explosions proches de la côte.
Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février, la Russie, qui décrit son offensive comme une "opération militaire spéciale", dément régulièrement frapper des cibles civiles.
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11h10
L'UE va créer une force militaire de 5000 hommes
L'Union européenne (UE) va approuver lundi une stratégie comprenant la constitution d'une force militaire de 5000 combattants. Elle va également s'engager sur une augmentation de ses dépenses militaires afin d'être en mesure de mener seule des interventions d'ici 2025.
"Nous allons approuver une 'boussole stratégique' qui n'est pas la réponse à la guerre en Ukraine, mais une partie de la réponse, car elle doit nous rendre plus forts militairement", a souligné le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell lundi, avant une réunion avec les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'UE.
Utilisation des Groupements tactiques
"L'UE est collectivement sous-équipée pour faire face aux menaces et aux défis" actuels, avertit en préambule le document préparé pour cette réunion et dont l'AFP a pris connaissance.
L'UE va utiliser les Groupements tactiques créés en 2007 pour constituer cette force de réaction de 5000 militaires. "Les Groupements tactiques sont opérationnels, mais ils n'ont jamais été utilisés, faute de volonté politique et de moyens financiers", déplore le service d'actions extérieures de l'UE.
11h00
Le président ukrainien appelle l'Europe à la fin du commerce avec Moscou
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé lundi l'Union européenne à cesser tout "commerce" avec la Russie, et notamment à refuser ses ressources énergétiques, dans une vidéo sur la messagerie Telegram.
"Pas d'euros pour les occupants, fermez-leur tous vos ports, ne leur envoyez pas vos biens, refusez les ressources énergétiques", a plaidé le président ukrainien. "Sans commerce avec vous, sans vos entreprises et vos banques, la Russie n'aura plus d'argent pour cette guerre", a-t-il ajouté.
10h50
Nouveau couvre-feu à Kiev
Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a annoncé qu'un nouveau couvre-feu serait imposé dans la capitale ukrainienne à partir de lundi soir, jusqu'à mercredi matin.
"Il commencera aujourd'hui à 20h00 (19h00 en Suisse) et durera jusqu'à 07h00 (06h00 en Suisse) le 23 mars", a écrit l'ancien champion du monde de boxe sur sa chaîne Telegram.
10h45
Josep Borell dénonce un crime de guerre à Marioupol
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a dénoncé lundi les destructions commises de manière indiscriminée par l'armée russe dans la ville assiégée de Marioupol en Ukraine comme un "crime de guerre majeur".
"Ce qui se passe a Marioupol est un crime de guerre majeur. Les bombardements indiscriminés dévastent la ville et tuent tout le monde" a-t-il accusé, avant une réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'UE consacrée à l'examen de nouvelles sanctions contre Moscou.
"Il s'agit clairement et sans équivoque de crimes de guerre", a également déclaré à son arrivée la ministre allemande Annalena Baerbock.
L'Ukraine a rejeté lundi l'ultimatum du Kremlin exigeant la capitulation de Marioupol. Ce port stratégique sur le littoral de la mer d'Azov, au sud-est, est assiégé et bombardé depuis le début du conflit.
10h05
L'UE va discuter lundi de sanctions supplémentaires contre la Russie
Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne vont discuter de sanctions supplémentaires à l'encontre de la Russie, y compris contre le secteur pétrolier russe, a déclaré lundi le haut représentant de l'UE pour les Affaires extérieures, Josep Borrell.
Interrogé sur l'éventualité que le conseil des Affaires étrangères de ce lundi à Bruxelles se penche sur des mesures contre les exportations pétrolières russes, il a répondu par l'affirmative. "Les ministres vont discuter de ça", a-t-il précisé.
"Un embargo frapperait tout le monde"
Le Kremlin a estimé lundi qu'un potentiel embargo européen sur le pétrole russe frapperait "tout le monde".
"Un tel embargo aurait une influence très sérieuse sur le marché mondial du pétrole, une influence néfaste sur le marché énergétique en Europe. Mais les Américains n'y perdront rien, c'est évident, ils se sentiront bien mieux que les Européens", a affirmé Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe.
10h00
A Genève, les centres d'hébergement collectif se réorganisent
Pour faire face à l'arrivée de familles fuyant la guerre en Ukraine, l'Hospice général à Genève est contraint d'optimiser les logements dans ses centres d'hébergement collectif (CHC). "Nous devons procéder à des rocades", indique lundi le porte-parole de l'institution Bernard Manguin, confirmant une information du "Courrier".
Il existe actuellement des chambres à 2 ou 3 places qui ne sont utilisées que par un seul réfugié. Il s'agit de libérer des places pour des familles. Les rocades, qui sont annoncées à l'avance, se font au sein d'un même CHC, pour que les personnes gardent leur cadre de vie et leurs habitudes, soulignent Bernard Manguin.
Il n'est "absolument pas question" de sortir les personnes qui sont actuellement logées par l'Hospice général en appartement pour les héberger en CHC, précise encore le porte-parole de l'institution gérant l'aide sociale à Genève. Il est par ailleurs exclu que Genève recourt aux abris de la protection civile.
09h00
Accord pour 8 couloirs humanitaires, mais pas à Marioupol
Un accord a été conclu entre Russes et Ukrainiens pour la mise en place de huit couloirs humanitaires permettant l'évacuation de civils de villes ukrainiennes assiégées par les troupes russes mais la ville de Marioupol n'est pas concernée, a annoncé lundi la vice-Première ministre ukrainienne Irina Verechtchouk.
Les efforts visant à acheminer une aide humanitaire vers ce port stratégique du sud-est de l'Ukraine, sur la mer d'Azov, restent infructueux, a-t-elle ajouté.
Marioupol est l'une des villes ayant subi les bombardements les plus violents depuis le début de l'invasion russe le 24 février. La majorité des 400'000 habitants de la ville sont piégés depuis plusieurs semaines sans eau, vivres, ni électricité.
08h30
Le bilan passe à 8 morts concernant le bombardement d'un centre commercial à Kiev
Le parquet général ukrainien a mis à jour le bilan humain concernant le bombardement d'un centre commercial situé dans le nord-ouest de Kiev. Il fait état désormais de 8 morts.
Une énorme déflagration a secoué la ville lors de l'attaque et des feux étaient visibles dans les décombres du centre commercial Retroville. "Des tirs ennemis" ont provoqué un incendie sur plusieurs étages du centre commercial situé dans le district de Podilsky, dans le nord-ouest de la ville, et mis le feu à plusieurs véhicules, ont de leur côté précisé les services de secours sur Facebook.
Lundi matin, des corps étaient étendus devant le centre commercial, comme l'a constaté un journaliste de l'AFP.
08h00
Première rotation du personnel ukrainien à Tchernobyl
Les rotations de personnel à la centrale nucléaire de Tchernobyl ont commencé dimanche pour la première fois depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, a annoncé l'Agence internationale de l'énergie atomique.
"L'Ukraine a informé l'AIEA qu'environ la moitié du personnel avait finalement pu rentrer chez lui après avoir travaillé sur le site contrôlé par la Russie pendant près de quatre semaines", a déclaré le directeur général Rafael Grossi dans un communiqué diffusé dans la nuit de dimanche à lundi.
"L'autorité de régulation nationale ukrainienne a confirmé que ceux qui étaient partis avaient déjà été remplacés par d'autres employés ukrainiens", a-t-il ajouté, se "félicitant" de cette rotation partielle.
Les forces russes ont pris le contrôle de la centrale le 24 février, mais une centaine de techniciens ukrainiens qui terminait son service de nuit a continué à gérer les opérations quotidiennes sur le site, où se trouvent des déchets radioactifs depuis l'accident de 1986, le pire de l'Histoire.
07h45
La ville d’Odessa se prépare à une offensive aérienne russe
La ville d’Odessa, 3ème plus grande ville d’Ukraine, se prépare à une offensive russe. Sur place, on entend quotidiennement les impacts des drones et des roquettes russes interceptés par les Ukrainiens.
Bombardée au premier jour de la guerre, Odessa semble désormais épargnée au point que le président ukrainien a demandé à ce que les cafés et les restaurants reprennent leurs activités pour soutenir l’effort de guerre et éviter que l’économie ne s’effondre.
Sauf que le maire de la ville russophone, partagée entre prorusses et pro-ukrainiens, ne l’entend pas ainsi. Le centre-ville est complètement barricadé. Des sacs de sables ont été empilés devant les portes de l'opéra et des musées. Seuls les journalistes sont autorisés à pénétrer dans cette zone. De leurs côtés, de jeunes soldats prennent la pose devant les caméras. Un centre-ville qui semble s’être transformé en opération de communication.
07h30
En Serbie, seul pays ouvertement pro-Russie, des opposants à la guerre ont manifesté
Environ 500 personnes ont participé dimanche au rassemblement du groupe informel "Russes, Biélorusses, Ukrainiens et Serbes ensemble contre la guerre". Créé par des étudiants russes vivant en Serbie, le groupe en est à sa troisième manifestation à Belgrade.
Dans le cortège de nombreux Russes et Biélorusses étaient présents. Parmi eux, Boris activiste russe de 22 ans qui milite pour la paix en Ukraine depuis 2015 et a fui Moscou in extremis il y a deux semaines.
Dans le cortège des Ukrainiens et des Russes fraîchement arrivés en Serbie. Ils ne savent pas par où commencer pour réorganiser leur vie. Les conseils s'échangent, tandis que les organisateurs lancent un appel à envoyer des produits de première nécessité aux réfugiés ukrainiens présents un peu partout à l'est de l'Europe.
07h15
Le point sur la situation dans le sud de l'Ukraine
Dans la nuit du dimanche à lundi, l'Ukraine a rejeté l'appel russe à déposer les armes à Marioupol. Pour la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk, il n'est pas question de parler de reddition ou de déposer les armes. "Cet ultimatum est une manipulation délibérée et une véritable prise d'otage", a-t-elle indiqué au journal ukrainien Ukrainiskaya Pravda.
La majorité des 400'000 habitants de Marioupol sont piégés depuis le début de l’offensive de l’armée russe qui vise à s'emparer de l’ensemble de la bande littorale bordant la mer d’Azov. Des témoins racontent que les rues de Marioupol sont jonchées de cadavres.
De leurs côtés, les autorités locales ukrainiennes affirment que les soldats russes auraient transporté de force des milliers d'habitants de Marioupol vers la Russie, les privant de leur passeport ukrainien. Un acte qui constituerait un possible crime de guerre.
Selon un bilan dressé par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), dix millions de personnes ont été déplacées pour fuir les zones de combats en Ukraine, dont près de 3 millions et demi ont quitté le pays.
07h00
Kiev suspend l’activité des partis politiques prorusses
En période de loi martiale, la ville de Kiev suspend l’activité des partis politiques ukrainiens qui ont des liens forts avec Moscou, a annoncé dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelenski.
Parmi les parti prorusses visés, il y a la "Plateforme d’opposition pour la vie". Le parti compte une quarantaine de députés au Parlement ukrainien. Il a été dirigé par un oligarque proche de Vladimir Poutine, accusé de trahison et assigné à résidence avant la guerre. Les autres partis concernés sont plus petits.
Mais tant que la loi martiale est en vigueur, Kiev préfère interdire à ces partis de mener des activités politiques. "Toutes actions de politiciens visant à nous diviser est vouée à l’échec et nous y répondrons de manière ferme", a déclaré dimanche Volodymyr Zelensky. L’ex-Premier ministre russe Dmitry Medvedev a aussitôt réagi, qualifiant cette décision d’anti-démocratique.
Le pouvoir ukrainien annonce aussi vouloir une politique plus unifiée dans la sphère médiatique. Le président ukrainien a signé un décret regroupant les différentes chaînes de télévision nationales en une seule plateforme.
06h50
Lviv, nouvelle capitale diplomatico-humanitaire
L'invasion russe a changé la carte de l'Ukraine. Proche de la frontière polonaise, la ville de Lviv est devenue un point de passage mais également un lieu stratégique pour les organisations internationales et les médias.
"Lviv est une ville où l'on parle ukrainien d’habitude mais maintenant nous avons des gens qui parlent plein de langues différentes. Des russophones de l'est et nous avons aussi beaucoup d'étrangers comme des journalistes et des personnes de différentes organisations", témoigne Nadia dans la Matinale lundi. Elle habite la ville depuis quatre ans.
L'organisation Reporters sans frontières y a créé depuis une semaine le centre pour la liberté de la presse. Avec l'emménagement des organisations internationales, des médias et de certaines ambassades Lviv est devenue la nouvelle capitale administrative de l'Ukraine.
06h30
Au moins six morts dans une frappe russe sur un centre commercial de Kiev
Au moins six personnes ont été tuées à Kiev dans une frappe de l'armée russe sur un centre commercial dimanche soir, a constaté un journaliste de l'AFP sur place. Auparavant, le maire de la capitale ukrainienne avait annoncé un premier bilan d'une personne décédée.
Une énorme déflagration a secoué la ville lors de l'attaque et des feux étaient visibles dans les décombres du centre commercial Retroville. "Des tirs ennemis" ont provoqué un incendie sur plusieurs étages du centre commercial situé dans le district de Podilsky, dans le nord-ouest de la ville, et mis le feu à plusieurs véhicules, ont de leur côté précisé les services de secours sur Facebook.
Ils ont publié des images d'une caméra de surveillance, montrant une énorme explosion et un nuage en forme de champignon, suivi d'une série de déflagrations moins importantes.
Le site a été touché par une frappe d'une très forte puissance qui a pulvérisé des véhicules stationnés sur le parking et laissé un cratère béant de plusieurs mètres de large.
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06h00
"Fuite" d'ammoniac dans une usine ukrainienne, les riverains priés de se mettre à l'abri
Les autorités ukrainiennes ont demandé lundi aux habitants de la ville de Novoselytsya (nord) de se mettre à l'abri après une "fuite" d'ammoniac dans une usine chimique voisine, alors que des combats contre les troupes russes font rage dans la région.
Le gouverneur régional de Soumy, Dmytro Zhyvytsky, a signalé cette fuite dans les installations de l'entreprise Sumykhimprom, affectant une zone de 2,5 kilomètres autour de l'usine, qui produit des engrais.
L'étendue et la cause de l'incident ne sont pas clairement établies à ce stade mais les habitants ont été priés de chercher refuge dans des caves ou des immeubles de faible hauteur pour éviter toute exposition.
L'usine de Sumykhimprom produit plusieurs types de fertilisants chimiques, selon le site internet de la société.
03h30
Biden ira en Pologne vendredi pour parler de l'Ukraine
Le président américain Joe Biden se rendra vendredi à Varsovie pour y rencontrer son homologue polonais Andrzej Duda et discuter de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a annoncé dimanche la Maison Blanche.
"Le président discutera de la manière dont les Etats-Unis, aux côtés de nos alliés et partenaires, répondent à la crise humanitaire et des droits de l'Homme que la guerre injustifiée et non provoquée de la Russie contre l'Ukraine a créée", a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué, ajoutant que le voyage de Joe Biden interviendrait après sa visite en Belgique pour rencontrer des dirigeants de l'Otan, du G7 et de l'Union européenne.
03h00
L'Ukraine rejette un ultimatum russe de capituler à Marioupol
L'Ukraine ne "déposera pas les armes et ne quittera pas la ville" assiégée de Marioupol, a déclaré sa vice-Première ministre à un média ukrainien dans la nuit de dimanche à lundi, en réaction à un ultimatum posé par la Russie.
"Il n'est pas question de parler de reddition ou de déposer les armes. Nous en avons déjà informé la partie russe", a déclaré Iryna Verechtchouk au journal Ukrayinskaya Pravda. "C'est une manipulation délibérée et une véritable prise d'otage", a-t-elle ajouté à propos de la demande.
Le ministère de la Défense russe avait appelé l'Ukraine à "déposer ses armes" et exigé une "réponse écrite" à son ultimatum avant lundi 05h00, au nom de la sauvegarde des habitants et des infrastructures de la ville de Marioupol.
"Nous demandons aux autorités officielles de Kiev d'être raisonnables et d'annuler les instructions données précédemment, qui obligeaient les militants à se sacrifier et à devenir des 'martyrs de Marioupol'", avait exigé Mikhail Mizintsev, directeur du Centre national russe de gestion de la défense, dans un briefing diffusé par le ministère de la Défense de la Russie.
"Déposez les armes", avait-il lancé. "Une terrible catastrophe humanitaire s'est développée (...) Tous ceux qui déposent leurs armes ont la garantie de pouvoir quitter Marioupol en toute sécurité".
Couloirs humanitaires
Selon Mikhail Mizintsev, la Russie et l'Ukraine ont convenu d'un itinéraire permettant aux habitants de Marioupol de se rendre sur le territoire contrôlé par Kiev le 21 mars. "A partir de 10 heures, heure de Moscou (...) la Russie ouvre des corridors humanitaires depuis Marioupol vers l'est, et en accord avec la partie ukrainienne, vers l'ouest", a détaillé Mikhail Mizintsev.
Le ministère russe de la Défense s'était adressé plus tôt dans la soirée aux autorités de Marioupol via l'application de messagerie Telegram: "Vous êtes (face à un) choix historique - soit vous êtes avec votre peuple, soit vous êtes avec les criminels".
"Les occupants continuent à se comporter comme des terroristes", a répliqué Iryna Verechtchouk sur Telegram. "Ils disent qu'ils sont d'accord (pour instaurer un) corridor humanitaire et le matin, ils bombardent le lieu d'évacuation. Le gouvernement fait tout ce qui est possible. La chose la plus importante pour nous est de sauver la vie et la santé de nos citoyens".
Marioupol, un port stratégique majoritairement russophone du sud-est, a été l'une des principales cibles des attaques de Moscou.