- Le flot de personnes fuyant le conflit en Ukraine s'est quelque peu ralenti, selon un décompte de l'ONU publié samedi. Près de 2,6 millions de personnes ont quitté le pays depuis le début de la guerre le 24 février.
- Le président américain Joe Biden a prévenu vendredi que la Russie paierait "le prix fort" en cas de recours à des armes chimiques en Ukraine, tout en s'engageant à "éviter" une confrontation directe entre l'Otan et Moscou car elle provoquerait "la Troisième Guerre mondiale".
- De son côté, l'Union européenne menace Moscou de nouvelles sanctions. D'après Emmanuel Macron, les importations de gaz et de pétrole russes pourraient ainsi être visées à terme, si l'offensive ne s'arrête pas.
- Guy Parmelin estime quant à lui que toucher les matières première est un acte risqué. Interviewé dans la Schweiz am Wochenende, le conseiller fédéral juge qu'avant toute décision, il faudra prendre en compte "les effets secondaires globaux".
- Sur le terrain militaire, l'étau se resserrait vendredi sur Kiev, où l'armée russe cherche à "bloquer" la capitale ukrainienne transformée en "forteresse" par ses habitants. Dans le sud-est, c'est la ville de Marioupol qui continuait d'être assiégée alors qu'à Odessa (sud-ouest), les autorités s'attendent à un débarquement russe imminent en provenance de la mer Noire.
Suivi assuré par la rédaction RTSinfo