Le suivi de la situation en Ukraine. [Keystone]
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Marioupol frappée par deux "bombes superpuissantes", des chars russes entrent dans la ville

- Marioupol a été frappée mardi par deux "bombes superpuissantes", a indiqué la municipalité sans pouvoir donner de bilan. Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, quelque 100'000 civils sont toujours coincés dans la grande ville portuaire, où des chars russes sont entrés après des semaines de bombardement

- Un quartier résidentiel du nord-ouest de Kiev a été la cible mercredi matin d'un bombardement russe qui a fait quatre blessés légers et endommagé plusieurs habitations, a-t-on appris de sources concordantes.

- Moscou n'utilisera l'arme nucléaire en Ukraine qu'en cas de "menace existentielle" contre la Russie, a déclaré mardi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov sur la chaîne CNN International.

- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit prêt lundi soir à discuter avec son homologue russe Vladimir Poutine d'un "compromis" sur le Donbass et la Crimée pour "arrêter la guerre".

-  Le maire de Kiev, Vitali Klitchko, a annoncé lundi un "couvre-feu renforcé" dans la capitale ukrainienne de lundi soir 20h00 (19h00 en Suisse) à mercredi matin 07h00 (06h00 heure suisse).

Suivi assuré par la rédaction RTSinfo

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Les évènements de mercredi

21h50

La procureure ukrainienne dénonce un "génocide" à Marioupol

Le siège par les forces russes du port ukrainien stratégique de Marioupol est une forme de "génocide", a déclaré mardi à l'AFP la procureure générale d'Ukraine, Iryna Venediktova.

Environ 100'000 personnes vivent encore dans cette ville, qui est encerclée et quotidiennement soumise à des bombardements depuis que la Russie a déclenché son offensive, le 24 février.

"Ce que je vois maintenant à Marioupol, ce n'est pas la guerre, c'est un génocide", a dit Mme Venediktova à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine.

"Les théâtres de guerre ont des règles, des principes. Ce que nous voyons à Marioupol, (c'est) l'absence totale de règles", a-t-elle ajouté.

Pour la procureure, la Fédération de Russie "sait exactement ce qu'elle fait" dans cette cité des bords de la mer d'Azov, dans le sud-est de l'Ukraine.

Le pays s'efforcera de faire officiellement "qualifier" de "génocide" sur la scène internationale le siège de Marioupol, a promis Mme Venediktova.

21h35

Zelensky doit s'exprimer par visioconférence au sommet de l'Otan jeudi

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit s'adresser par visioconférence aux dirigeants des pays de l'Otan qui se réunissent jeudi à Bruxelles pour un sommet extraordinaire consacré à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a-t-on appris mardi auprès de l'Alliance atlantique.

"Le président Zelensky est invité à s'adresser au sommet de l'Otan par liaison vidéo. Ce sera l'occasion pour les dirigeants des pays alliés de (l')entendre directement parler de la situation catastrophique dans laquelle se trouve le peuple ukrainien en raison de l'agression de la Russie", a indiqué un responsable de l'Otan dans un communiqué.

21h30

Nouvel échange entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine

Le président français Emmanuel Macron s'est de nouveau entretenu mardi pendant une heure avec Vladimir Poutine, a annoncé l'Elysée, sans que se dégage un accord pour le cessez-le-feu réclamé par le président français.

Pour son huitième coup de fil avec le dirigeant russe depuis le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février, "il n'y a pour l'heure pas d'accord mais le président (Macron) reste convaincu de la nécessité de poursuivre ses efforts", explique la présidence française.

"Il n'y a pas d'autre issue qu'un cessez-le-feu et des négociations de bonne foi entre la Russie et l'Ukraine. Le président de la République se tient au côté de l'Ukraine", ajoute l'Elysée.

Le Kremlin s'est contenté d'indiquer que cet entretien avait eu lieu "à l'initiative de la partie française" et avait porté sur "la situation en Ukraine, dont les négociations en cours" entre les représentants russes et ukrainiens.

21h00

L'Ukraine presse les entreprises suisses actives en Russie

Les entreprises suisses actives en Russie subissent une forte pression de la part de l'Ukraine. Sont notamment concernés le géant du médicament Roche et le spécialiste des sanitaires Geberit.

Mais il y a surtout le groupe Nestlé, qui est la cible d'une intense campagne de la part de l'Ukraine. Le premier ministre ukrainien accuse la multinationale veveysanne de tuer des mères et des enfants sans défense  en payant des impôts en Russie.

>> Les précisions du 19h30 :

La pression monte sur les entreprises suisses qui ont décidé de rester en Russie
La pression monte sur les entreprises suisses qui ont décidé de rester en Russie / 19h30 / 2 min. / le 22 mars 2022

20h35

Volodymir Zelensky, maître de la diplomatie publique

Le président ukrainien a acquis un statut de star planétaire durant ces trois semaines de guerre. Volodymir Zelensky est très efficace en matière de diplomatie publique.

Il en a donné un exemple à Berne ce week-end, lors d'une vidéoconférence face à la foule de la Place fédérale. Il multiplie les interventions ciblées devant les gouvernements et les parlements nationaux.

>> Le reportage du 19h30 :

Volodymyr Zelensky multiplie les interpellations publiques auprès des gouvernements occidentaux
Volodymyr Zelensky multiplie les interpellations publiques auprès des gouvernements occidentaux / 19h30 / 2 min. / le 22 mars 2022

20h15

La Russie n'utilisera l'arme nucléaire qu'en cas de "menace existentielle"

Moscou n'utilisera l'arme nucléaire en Ukraine qu'en cas de "menace existentielle" contre la Russie, a déclaré mardi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov sur la chaîne CNN International.

"Nous avons une doctrine de sécurité intérieure, cela est public, vous pouvez y lire toutes les raisons pour l'utilisation des armes nucléaires et il s'agit d'une menace existentielle pour notre pays", a-t-il dit.

Un missile russe intercontinental. [Russian Defense Ministry Press Service via AP]
Un missile russe intercontinental. [Russian Defense Ministry Press Service via AP]

La journaliste de CNN International Christiane Amanpour demandait au porte-parole du Kremlin de dire s'il était "confiant" ou "convaincu" que le président russe Vladimir Poutine, dont il est très proche, n'aurait pas recours à l'arme nucléaire en Ukraine.

Armes nucléaires de petite dimension

Quelques jours après le début de la guerre lancée le 24 février, et alors que l'armée russe rencontrait une résistance inattendue de la part des forces de sécurité ukrainiennes, le président russe avait mis en alerte toutes les composantes de la force de dissuasion nucléaire, déclenchant un choeur de protestations internationales.

Les craintes portent notamment sur la possible utilisation par Moscou d'armes nucléaires de petite dimension.

"Nous surveillons ceci quotidiennement et du mieux que nous pouvons. Nous n'avons rien vu qui nous conduise à conclure que nous devons changer notre posture stratégique de dissuasion", a commenté mardi le porte-parole du Pentagone, John Kirby.

19h45

Des centaines de personnes rassemblées à Lausanne contre la guerre

Près de 400 personnes se sont rassemblées mardi en fin de journée au parc de Milan, sous-gare, à Lausanne pour afficher leur opposition à la guerre en Ukraine et leur solidarité avec le peuple ukrainien. L'appel avait été lancé par un comité vaudois créé début mars.

La manifestation avait été expressément organisée en marge du Sommet international de négoce sur les matières premières, qui se tient du 21 au 23 mars au Beau-Rivage Palace de Lausanne et organisé dans la capitale vaudoise depuis 2012. Autorisé par la police, le cortège s'est d'ailleurs ensuite déplacé vers Ouchy au bord du lac.

Banderoles, pancartes et drapeaux, notamment aux couleurs ukrainiennes, ont essaimé dans le parc à partir de 17h30. On pouvait y lire: "Arrêtez la Guerre", "No War", "Stop Putin", "Poutine au Goulag" ou encore "Poutine Terroriste". Quelque 400 personnes étaient présentes, selon un décompte de Keystone-ATS.

Près de 400 personnes se sont rassemblées mardi en fin de journée au parc de Milan à Lausanne. [Keystone/EPA - Laurent Gillieron]
Près de 400 personnes se sont rassemblées mardi en fin de journée au parc de Milan à Lausanne. [Keystone/EPA - Laurent Gillieron]

19h15

Les Occidentaux vont annoncer jeudi de nouvelles sanctions contre la Russie

Les Occidentaux vont annoncer jeudi "de nouvelles sanctions contre la Russie et renforcer" celles qui existent déjà, a annoncé mardi le conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden lors d'une conférence de presse.

Jake Sullivan a assuré par ailleurs que les Etats-Unis n'avaient "pas vu la Chine fournir de l'équipement militaire à la Russie" depuis le récent échange de Joe Biden avec son homologue chinois Xi Jinping, tout en assurant que Washington "continuait à surveiller" de telles potentielles actions de la part de Pékin.

18h30

Quel impact peut avoir la guerre sur l'emploi en Suisse?

Avant le début de la guerre en Ukraine, plus du tiers des employeurs suisses prévoyaient d'embaucher du personnel ces prochains mois, selon une étude menée auprès de 500 sociétés par le spécialiste du recrutement Manpower.

Invité dans Forum Laurent Vacelet, directeur romand de Manpower, estime que la tendance est toujours la même: "Les entreprises romandes restent confiantes, et on ne constate pas d'impact sur l'économie régionale à l'heure actuelle. Après quelques semaines de conflit, il n'y a pas de changement dans l'optimisme ambiant."

Main d'oeuvre qualifiée

Selon Laurent Vacelet, l'afflux de réfugiés ukrainiens peut même être une aubaine pour les secteurs qui vivent une forte pénurie de personnel, comme la technologie, l'informatique ou les télécommunications.

"Ce sont des travailleurs qui peuvent être qualifiés, dont les diplômes et les formations sont reconnus en Suisse. Je pense que ça peut être un apport d'une main d'oeuvre qualifiée dans certains secteurs d'activité."

Mais pour le spécialiste du monde du travail, la priorité est ailleurs: "Il faudra dans un premier temps se focaliser sur la scolarisation des enfants et sur la formation et les apprentissages des jeunes. Et dans une deuxième étape, on pourra accueillir et proposer des offres d'emploi à des travailleurs d'origine ukrainienne."

>> L'interview complète de Laurent Vacelet dans Forum :

L’impact de la guerre en Ukraine sur l’emploi en Suisse: interview de Laurent Vacelet
L’impact de la guerre en Ukraine sur l’emploi en Suisse: interview de Laurent Vacelet / Forum / 5 min. / le 22 mars 2022

18h15

Total met fin à ses achats de pétrole russe

TotalEnergies a annoncé mardi qu'il mettait fin à ses achats de pétrole et produits pétroliers en provenance de Russie et qu'il engageait la suspension progressive de ses activités en Russie au plus tard à la fin de l'année 2022.

Dans un communiqué, le groupe a dit contribuer à assurer la sécurité de l'approvisionnement énergétique du continent européen, dans le cadre défini par les autorités européennes, et a assuré de son respect strict des sanctions actuelles et futures imposées par l'Union européenne contre la Russie.

18h10

L'UE veut que ses stocks de gaz soient à 90% pleins d'ici novembre

Bruxelles veut imposer aux Etats de l'UE de remplir à 90% leurs réserves de gaz d'ici novembre. Les 27 "réfléchissent aussi à un plafonnement des prix du gaz et de l'électricité", a indiqué mardi Maros Sefcovic, vice-président de la Commission européenne.

La proposition de la Commission, qui prévoit des contrôles réguliers des réserves, sera dévoilée mercredi puis soumise aux Etats et eurodéputés. Elle s'inscrit dans l'objectif de l'UE de réduire de deux tiers dès cette année ses achats de gaz russe, dont elle reste extrêmement dépendante.

L'UE veut que ses stocks de gaz soient à 90% pleins d'ici novembre. [Keystone - Urs Jaudas]
L'UE veut que ses stocks de gaz soient à 90% pleins d'ici novembre. [Keystone - Urs Jaudas]

17h50

Sept morts dans des attaques russes près de Donetsk

La ville d'Avdiivka, toute proche de Donetsk dans l'est de l'Ukraine, a été la cible dans la soirée de lundi d'une attaque russe qui a fait au moins cinq morts et 19 blessés, a annoncé mardi Lioudmila Denissova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien.

A Lissitchansk, à 150 km au nord-est de Donetsk, une autre frappe de l'armée russe a fait deux morts et trois blessés, a poursuivi Lioudmila Denissova.

17h20

Pour le chef de l'ONU, la guerre en Ukraine est "ingagnable"

Une guerre "absurde" et "ingagnable": le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a appelé mardi la Russie à mettre fin à son offensive contre l'Ukraine.

La guerre, débutée le 24 février, "va nulle part", a déploré Antonio Guterres devant la presse, au siège de l'ONU à New York. Il a jugé que "même si Marioupol tombait, l'Ukraine ne pourrait pas être conquise ville par ville, rue par rue, maison par maison".

L'Assemblée générale de l'ONU - qui compte 193 pays - doit se réunir de nouveau en urgence mercredi à partir de 10h00 (15h00 suisse) et voter cette semaine une résolution non contraignante condamnant l'invasion russe et ses "conséquences" humanitaires sur les civils ukrainiens.

16h00

L'Ukraine estime que la ville occupée de Kherson manque de nourriture

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a déclaré mardi qu'environ 300'000 habitants de la ville de Kherson, occupée par l'armée russe, manquaient de nourriture et de fournitures médicales, accusant la Russie d'empêcher les évacuations vers les lignes ukrainiennes.

"Les 300'000 habitants de Kherson sont confrontés à une catastrophe humanitaire en raison du blocus de l'armée russe. La nourriture et les fournitures médicales sont presque épuisées, mais la Russie refuse d'ouvrir des couloirs humanitaires pour évacuer les civils", a déclaré Oleg Nikolenko, porte-parole du ministère, sur Twitter.

La Russie n'a pas immédiatement commenté les remarques d'Oleg Nikolenko et nie avoir pris des civils pour cible.

15h30

Près de 12'000 réfugiés ukrainiens sont arrivés en Suisse

La Suisse a enregistré 855 nouveaux réfugiés ces dernières 24 heures, portant le nombre total d'Ukrainiens ayant rejoint le territoire à 11'876. Parmi eux, 4518 ont obtenu le statut S, soit 1123 de plus que la veille, selon le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM).

Les personnes fuyant la guerre peuvent bénéficier de ce statut de protection spécial en Suisse depuis 10 jours. Il leur donne droit de séjourner et travailler dans le pays pendant au moins un an.

14h40

Quelque 200'000 réfugiés d'Ukraine ont quitté la Pologne par le train

Près de 200'000 réfugiés d'Ukraine arrivés en Pologne depuis le début de l'invasion russe ont quitté ce pays par le train vers d'autres pays d'accueil, a-t-on appris mardi auprès des chemins de fer polonais.

Du 25 février au 20 mars, près de 400 trains réguliers ont transporté gratuitement plus de 140'000 personnes venues d'Ukraine et 113 trains spéciaux ont embarqué plus de 45'000 passagers, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la compagnie PLK qui gère le réseau ferroviaire polonais, Miroslaw Siemieniec.

Les différentes entreprises de transport ferroviaire qui exploitent les chemins de fer polonais, y compris régionaux, ont toutes adopté le principe de gratuité pour les réfugiés de guerre sur les liaisons intérieures et internationales.

14h30

Athènes propose d'acheminer de l'aide humanitaire à Marioupol

Le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias a indiqué mardi être prêt à acheminer une mission d'aide humanitaire dans la ville ukrainienne dévastée de Marioupol, si les belligérants le permettaient.

Il a précisé que des notes diplomatiques officielles avaient été envoyées "à l'Ukraine pour faciliter" cette mission d'aide humanitaire à destination de Marioupol et "à la Russie pour ne pas l'entraver".

Cité dans un communiqué, le ministre a affirmé qu'il dirigerait personnellement la mission en coordination avec le Comité international de la Croix-Rouge.

Ville portuaire industrielle dans le sud de l'Ukraine, Marioupol est assiégée depuis plusieurs jours par les forces russes et a subi de lourds bombardements depuis le début de l'invasion russe il y a près d'un mois.

14h20

Zelensky met en garde Rome contre un afflux de migrants en cas de famine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a mis en garde mardi l'Italie contre un afflux de migrants menacés par la faim en raison de l'invasion de l'Ukraine par la Russie et a exhorté les autorités à cesser d'accueillir les élites russes en villégiature.

Volodymyr Zelensky n'a de cesse de demander aux Occidentaux de renforcer leurs sanctions contre Moscou pour mettre fin à la guerre dans son pays et éviter les conséquences du conflit ailleurs dans le monde.

Mardi, s'adressant par visio-conférence aux parlementaires italiens qui l'ont ovationné, il a fustigé sans les citer "la procrastination" des capitales occidentales dans "la pression exercée sur la Russie pour mettre un terme à la guerre".

"Les conséquences de cette guerre se sentent dans diverses parties du monde et non seulement en Europe. Et n'oublions pas la famine qui se rapproche de divers pays", a-t-il prévenu.

14h15

La Cour suprême confirme la dissolution de l'ONG Mémorial

La Cour suprême de Russie a rejeté mardi une requête de la Cour européenne des droits de l'Homme exigeant la suspension de la dissolution de l'ONG Mémorial, pilier de la société civile russe.

"La Cour suprême n'a pas accédé à la demande de reporter la dissolution de Mémorial International. La Cour considère que les raisons pour une suspension doivent être vraiment exceptionnelles et proportionnées", a déclaré l'ONG dans un communiqué.

14h10

L'Ukraine reprend du terrain par endroits face aux troupes russes, selon le Pentagone

Les militaires ukrainiens "sont désormais, dans certaines situations, à l'offensive", a déclaré John Kirby sur CNN, affirmant qu'ils "pourchassent les Russes et les repoussent en dehors de zones où les Russes étaient par le passé".

"Nous savons qu'ils ont mené des contre-attaques (...), notamment ces derniers jours à Mykolaïv," ville-clé du sud de l'Ukraine, a-t-il ajouté.

"Nous avons vu (ces gains territoriaux) augmenter ces derniers jours" au profit de l'Ukraine, a précisé John Kirby. "C'est une réelle preuve de leur capacité à combattre en suivant leurs plans, en s'adaptant et, à nouveau, à tenter de repousser les forces russes."

John Kirby, porte-parole du ministère américain de la défense. [Keystone/AP - Alex Brandon]
John Kirby, porte-parole du ministère américain de la défense. [Keystone/AP - Alex Brandon]

Ces dernières "ne conduisent pas leurs opérations avec la coordination qu'on aurait pu attendre d'une armée moderne", a expliqué ce porte-parole de la défense américaine.

"Leurs commandants ne se parlent pas toujours, ne se coordonnent pas toujours entre l'aérien et les forces au sol", a estimé John Kirby sur CNN. "Très concrètement, ils ont du mal à discuter entre eux, et cela conduit à l'utilisation de téléphones portables dans certains cas", estime ce responsable américain.

Et en plus, "ils manquent d'essence, ils manquent de nourriture". "C'est pourquoi nous pensons n'avoir pas observé (récemment, n.d.l.r.) de réelle avancée majeure des Russes, à part dans le sud", où ils sont plus proches de leur base arrière en Crimée, a-t-il encore ajouté. "Donc oui, ils sont en difficulté".

Des grandes villes d'Ukraine font cependant face à des bombardements russes qui ont tué des centaines de civils.

13h40

En Pologne, les postes-frontières avec l'Ukraine se transforment en un lieu de vie

La guerre continue de mettre sur la route de l'exil des millions de civils ukrainiens.

En première ligne: les pays voisins et en particulier la Pologne, dont les nombreux postes-frontières avec l'Ukraine se sont transformés en camps de fortune.

>> Le reportage du 12h45 :

En Pologne, les postes frontières avec l’Ukraine sont devenus des lieux de vie
En Pologne, les postes frontières avec l’Ukraine sont devenus des lieux de vie / 12h45 / 2 min. / le 22 mars 2022

13h15

Le Kremlin n'avait "pas le choix", dit un ministre russe

Les troupes russes ne peuvent se retirer d'Ukraine, car le Kremlin n'avait "pas le choix" quand il a décidé d'envahir sa voisine le 24 février dernier, a affirmé mardi le vice-ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Riabkov, dans une interview.

"L'opération militaire spéciale (selon les termes imposés, par loi, par le Kremlin pour qualifier la guerre en Ukraine, n.d.l.r.) était une nécessité, au vu des huit dernières années d'intimidations et de stigmatisations de nos compatriotes dans l'est de l'Ukraine", a insisté Sergueï Riabkov. "Le président de la République s'est exprimé à plusieurs reprises sur ce sujet", a-t-il ajouté lors d'une interview retransmise à la télévision et rapportée par l'agence étatique russe Tass.

Les "spéculations" de l'Occident sur un éventuel usage d'armes nucléaires par Moscou jouent "sur les nerfs de tout le monde", a-t-il encore dit.

13h00

La Russie adopte de lourdes peines réprimant les "mensonges" sur son action à l'étranger

Les députés russes ont validé mardi une loi prévoyant de lourdes sanctions pour punir les "informations mensongères" sur l'action de Moscou à l'étranger, nouvelle arme répressive dans l'arsenal russe pour le contrôle des informations sur son offensive en Ukraine.

Ce texte, adopté en troisième lecture, punit la "diffusion publique d'informations sciemment fausses sous couvert d'informations fiables" à propos des "activités des organes de l'Etat russe en dehors du territoire russe", selon un communiqué du Parlement.

Peines jusqu'à 15 ans de prison

Il prévoit des peines pouvant aller jusqu'à trois ans de prison, relevées à cinq ans s'il s'agit d'une activité de groupe, d'un "abus de position officielle", d'une "création artificielle de preuves" ou si l'acte est "motivé par la haine ou l'hostilité politique, idéologique, raciale, nationale ou religieuse".

La peine prévue grimpe à 15 ans de prison si les "informations mensongères" ont "entraîné des conséquences graves".

Le projet de loi, qui doit encore être signé par le président Vladimir Poutine pour entrer en vigueur, inclut aussi des sanctions allant jusqu'à cinq ans de prison pour les "actions publiques visant à discréditer l'exercice de leurs pouvoirs par les organes d'État russes en dehors du territoire".

12h45

Volodymyr Zelensky se dit prêt à négocier avec la Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit prêt mardi à négocier avec la Russie sur le statut de la Crimée et du Donbass en échange de la fin des combats.

"Ce sera difficile pour tout le monde mais nous devons parler de la Crimée et du Donbass pour trouver une issue au conflit. On doit franchir le pas", a-t-il notamment déclaré devant les journalistes.

Le président ukrainien s'est également dit prêt à discuter directement avec son homologue russe Vladimir Poutine. "Je crois que j'essayerais de lui transmettre ce que le peuple ukrainien ressent en détails (…) Bien sûr nous n'arriverons pas à tout résoudre mais le plus important c’est de stopper la guerre."

Le Kremlin de son côté attend plus de détails sur les propositions pour entamer de nouvelles discussions. En attendant, les frappes et les combats se poursuivent à Kiev et dans plusieurs villes du pays.

>> Les explications dans le 12h45 :

Volodymyr Zelensky se dit prêt à discuter avec la Russie sur la Crimée et le Donbass sous certaines conditions
Volodymyr Zelensky se dit prêt à discuter avec la Russie sur la Crimée et le Donbass sous certaines conditions / 12h45 / 1 min. / le 22 mars 2022

12h30

Le président ukrainien invite le pape à devenir médiateur entre Kiev et Moscou

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a invité mardi le pape François à jouer le rôle de médiateur dans les négociations entre Kiev et Moscou, qui a lancé fin février une guerre contre l'Ukraine.

"On apprécierait le rôle médiateur du Saint-Siège pour mettre fin à la souffrance humaine" en Ukraine, a écrit Volodymyr Zelensky sur Twitter à l'issue d'un entretien téléphonique avec le pape, alors que le Kremlin a jugé peu avant que les pourparlers en cours avec Kiev n'étaient pas assez "substantiels".

Le président ukrainien a encore déclaré avoir informé "Sa Sainteté de la situation humanitaire difficile et du blocage des couloirs humanitaires par les troupes russes", tout en le remerciant pour ses "prières pour l'Ukraine et la paix".

12h40

Le canton de Vaud étoffe ses infrastructures d'accueil des réfugiés

L'offre vaudoise d'accueil pour les réfugiés ukrainiens s'étoffe. Après Beaulieu à Lausanne, quatre nouvelles structures vont ouvrir leurs portes ces prochains jours, annonce mardi l'Etat de Vaud.

Sur le site de Marcelin à Morges, propriété du canton, 40 places seront proposées dès le 24 mars. Le même jour, l'ancien siège mondial du WWF à Gland, en main désormais de la commune, offrira 150 places. Elles seront installées par la protection civile (PCi).

La troisième nouvelle structure se trouve à Gryon. Il s'agit du Foyer chalet Florimont, qui est mis en exploitation par l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM). Ce centre ouvrira le 28 mars et proposera 60 places.

Enfin, le 1er avril, c'est l'hôtel "AlaGare" à Lausanne qui offrira 80 places, gérées là aussi par l'EVAM avec de la PCi en début d’exploitation.

12h25

Le Nobel de la Paix russe Mouratov donne sa médaille

Le journaliste russe Dmitri Mouratov a annoncé mardi que la médaille de son prix Nobel de la Paix 2021 sera proposée lors d'une vente dont les bénéfices iront aux réfugiés ukrainiens et blessés de l'offensive du Kremlin.

Le journal Novaïa Gazeta, dont il est le rédacteur en chef, a "décidé de faire don de la médaille du prix Nobel de la paix 2021 à un fonds destiné à aider les réfugiés ukrainiens", a indiqué Dmitri Mouratov dans un communiqué sur le site de ce média.

La médaille, faite d'un alliage d'or et d'argent, fera l'objet d'une estimation auprès d'une maison d'enchères, qui la mettra ensuite en vente au plus offrant, a-t-il ajouté.

Il précise que Novaïa Gazeta, dernier bastion de la presse libre encore en activité en Russie, souhaite ainsi aider "les civils réfugiés, les enfants blessés et ceux malades qui ont besoin d'un traitement urgent".

Le journaliste russe Dmitri Mouratov a annoncé mardi que la médaille de son prix Nobel de la Paix 2021 sera proposée lors d'une vente [Sputnik/AFP - Evgeny Biyatov]
Le journaliste russe Dmitri Mouratov a annoncé mardi que la médaille de son prix Nobel de la Paix 2021 sera proposée lors d'une vente [Sputnik/AFP - Evgeny Biyatov]

12h20

L'UE envisage un "fonds fiduciaire" pour soutenir l'Ukraine

Les dirigeants des pays de l'Union européenne envisagent la constitution d'un "fonds fiduciaire" pour soutenir l'Ukraine et aider à la reconstruction du pays après la guerre déclenchée par la Russie, selon un projet de document consulté par l'AFP mardi.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se réunissent à Bruxelles jeudi pour un sommet de deux jours consacré à la gestion des conséquences de l'invasion par la Russie de son voisin pro-occidental.

"Compte tenu des destructions et des pertes énormes subies par l'Ukraine à la suite de l'agression militaire de la Russie, l'Union européenne est déterminée à apporter son soutien au gouvernement ukrainien pour répondre à ses besoins immédiats et, une fois que l'agression russe aura cessé, pour la reconstruction d'une Ukraine démocratique", indique le projet de conclusions de la réunion.

12h15

Face aux sanctions contre la Russie, la Suisse pourrait acheter du gaz au Qatar

Le conseiller fédéral Ueli Maurer a rencontré mardi matin à Doha le ministre qatari de l'Energie Saad Sherida al-Kaabi. Il a notamment été question de livraison de gaz naturel liquéfié à la Suisse.

Il est prévu que les services compétents des deux pays mènent maintenant des discussions sur les détails, a indiqué mardi le Département fédéral des finances (DFF) sur Twitter.

Gaz pour l'hiver

Pour la Suisse, c'est la société d'approvisionnement Gaznat qui mènera les négociations, a précisé la porte-parole du DFF Tina Laubscher. Comme les discussions restent à venir, il est pour l'instant impossible de donner d'autres informations, par exemple sur les quantités de gaz qui pourraient être livrées.

Au vu de la guerre en Ukraine, le Conseil fédéral a annoncé le 4 mars des mesures pour assurer l'approvisionnement en gaz l'hiver prochain. Il a créé les conditions pour que l’industrie gazière suisse puisse obtenir rapidement des capacités de stockage supplémentaires à l’étranger, ainsi que du gaz, du gaz naturel liquéfié (GNL) et des capacités de terminaux pour le GNL.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

Ueli Maurer a rencontré, le 22 mars 2022, le ministre de l'Energie du Qatar. [Twitter - DFF]Twitter - DFF
Ueli Maurer négocie avec le Qatar pour obtenir du gaz / Le 12h30 / 1 min. / le 22 mars 2022

>> Lire aussi : Face aux sanctions contre la Russie, la Suisse pourrait acheter du gaz au Qatar

12h05

Cinq morts dans une attaque russe près de Donetsk

La ville d'Avdiivka, proche de Donetsk dans l'est de l'Ukraine, a été la cible d'une attaque russe dans la soirée de lundi, faisant au moins cinq morts et 19 blessés, a indiqué mardi Lioudmila Denissova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien.

"Cinq civils ont été tués et 19 blessés", a déclaré cette responsable ukrainienne sur sa chaîne Telegram, indiquant qu'Avdiivka avait été "la cible de tirs d'artilleries et de bombardements aériens (russes), détruisant complètement le village".

Avdiivka, qui abrite en temps de paix 30'000 habitants, se situe dans la banlieue nord-ouest de Donetsk, centre industriel de l'est de l'Ukraine tenu depuis 2014 par les séparatistes prorusses soutenus par Moscou.

A Lissitchansk, à 150 km au nord-est de Donetsk, deux autres personnes ont été tuées, trois blessées et huit sauvées des décombres à la suite d'une autre frappe de l'armée russe, a-t-elle poursuivi.

Des personnes fuient la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, samedi 19.02.2022.
Des personnes fuient la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, samedi 19.02.2022.

11h55

Ignazio Cassis promet aux Moldaves "une aide souple et rapide"

La Suisse a décidé d'étoffer de 2 millions de francs son aide humanitaire d'urgence pour la Moldavie. En visite dans ce pays, Ignazio Cassis a loué mardi la solidarité moldave avec l'Ukraine.

Le président de la Confédération a rencontré son homologue moldave Maia Sandu à Chisinau, au lendemain de sa visite en Pologne où il avait notamment rencontré le premier ministre Mateusz Morawiecki et visité un centre de réfugiés ukrainiens.

Avec quelque 300'000 réfugiés ukrainiens sur son sol depuis le début de l'invasion russe chez son voisin du Sud, la Moldavie est un des principaux pays concernés par l'exode des civils.

"En tant que partenaire de longue date de la Moldavie, la Suisse continue à apporter son soutien à ce pays ainsi qu'à l'Ukraine", a assuré Ignazio Cassis lors de son passage à Chisinau, ainsi qu'il l'a indiqué sur Twitter.

>> Ecouter l'interview d'Ignazio Cassis dans le 12h30 :

Le président de la Confédération Ignazio Cassis en Moldavie. [Keystone/EPA - Dumitru Doru]Keystone/EPA - Dumitru Doru
Le président de la Confédération en visite en Moldavie: interview d'Ignazio Cassis / Le 12h30 / 1 min. / le 22 mars 2022

11h45

Kiev reçoit la citoyenneté d'honneur de la ville de Paris

Le Conseil de Paris a accordé mardi à l'unanimité la citoyenneté d'honneur à Kiev, ville "vibrante et éprise de liberté", selon la maire Anne Hidalgo, dont la moitié des 3,5 millions d'habitants ont déjà fui les bombardements de l'armée russe.

L'assemblée municipale a également validé une enveloppe humanitaire d'un montant d'un million d'euros: 360'000 euros pour quatre organisations intervenant en Ukraine ou dans les pays limitrophes où les civils affluent et 640'000 euros pour l'accueil des réfugiés dans la capitale française.

Une collecte séparée organisée par des mairies d'arrondissements de droite a permis l'acheminement de 125 tonnes de produits de première nécessité en Ukraine, à Oujhorod et Mayaky, a souligné le maire du XVe arrondissement Philippe Goujon.

"Si l'Ukraine est attaquée, c'est parce qu'elle aspire à la démocratie, à vivre en paix et à inscrire ses pas dans ceux de l'Europe", a souligné Anne Hidalgo en affirmant son soutien à l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne.

Une mère et son bébé en train de fuir la ville d'Irpin, au nord de Kiev. [AFP - Dimitar Dilkoff]
Une mère et son bébé en train de fuir la ville d'Irpin, au nord de Kiev. [AFP - Dimitar Dilkoff]

11h30

Le Kremlin juge les pourparlers avec l'Ukraine pas assez "substantiels"

Le Kremlin a jugé mardi que les pourparlers en cours avec Kiev n'étaient pas assez "substantiels", le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'étant dit prêt de son côté à des "compromis" qu'il veut soumettre à un référendum.

"Un certain processus (de négociations) a lieu, mais nous souhaiterions qu'il soit plus énergique, plus substantiel", a indiqué à la presse Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe.

Il a refusé de dire sur quoi les délégations russes et ukrainiennes planchaient, "car actuellement rendre ces sujets publics ne peut que gêner le processus de négociations qui se déroule déjà de manière plus lente et moins substantielle que nous le voudrions".

11h15

Novartis modère ses activités de recherche en Russie

Novartis indique avoir suspendu tout projet de lancement d'étude clinique et toute procédure de recrutement de participants à ses projets en Russie, en réaction à l'agression non provoquée que subit l'Ukraine.

La multinationale pharmaceutique continue néanmoins de livrer des médicaments au pays des tsars, comme dans l'ensemble des marchés dans lesquels elle opère.

Novartis rappelle dans un communiqué mardi avoir déjà interrompu mi-mars ses investissements en Russie, ainsi que ses activités promotionnelles notamment.

Le laboratoire assure en outre continuer à contribuer aux efforts humanitaires en faveur des résidents et des réfugiés ukrainiens.

11h00

Neuchâtel compte plus de 120 réfugiés ukrainiens

Le canton de Neuchâtel recense actuellement plus de 120 réfugiés ukrainiens, attribués et hébergés dans des foyers privés ou des centres d’accueil. Une cellule de crise a été activée. Une page internet, dédiée à la situation, a aussi été créée.

"L'état-major de conduite consacré à la situation en Ukraine a notamment pour mission d’organiser et de faciliter la coordination des différents services de l’État ainsi que des principaux partenaires concernés", a indiqué mardi le canton. Selon toute vraisemblance, ce dispositif est appelé à durer et s’ajoute à l'état-major de conduite Covid, qui est opérationnel depuis plus de deux ans.

Pour répondre aux questions de la population neuchâteloise et des personnes cherchant protection, une page internet spécifiquement consacrée à la situation en Ukraine et à ses effets a été publiée.

La page fournit les adresses de contact et hotlines, décrit les procédures d’accueil et d'enregistrement pour les personnes en provenance d’Ukraine et donne des informations en matière de scolarité ou d’emploi des personnes accueillies.

10h00

Quelque 100'000 personnes encore à Marioupol

Quelque 100'000 personnes résident toujours dans la ville assiégée de Marioupol, a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Vereshchuk. Une grande partie de la ville a été détruite et fait face à une importante pénurie d'eau et de nourriture.

Les couloirs humanitaires ont permis à certains habitants de fuir mais ils ont été sporadiques. Avant la guerre, plus de 400'000 personnes vivaient dans la ville du sud de l'Ukraine.

Une vue aérienne de Marioupol. [Reuters - Maxar Technologies]
Une vue aérienne de Marioupol. [Reuters - Maxar Technologies]

09h30

Le point sur la situation en Ukraine

Au 27ème jour de la guerre en Ukraine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit prêt à discuter de tous les sujets avec son homologue russe Vladimir Poutine, y compris de la Crimée et du Donbass. Mais il veut au préalable des garanties de sécurité.

Le président ukrainien a par ailleurs rejeté lundi l’ultimatum de la Russie exigeant la capitulation de la ville assiégée de Marioupol. "L'Ukraine ne peut accepter aucun ultimatum de la Russie", a déclaré ainsi Volodymyr Zelensky dans un entretien avec un média public régional. Mais "ni les habitants de Kharkiv, ni ceux de Marioupol, ni ceux de Kiev, ni moi-même, le président, nous ne pouvons le faire", a-t-il encore dit.

Depuis lundi soir, la capitale Kiev est sous couvre-feu total jusqu’à mercredi et le siège de Marioupol se poursuit sans répit. La ville est désormais en "pénurie critique et potentiellement mortelle de nourriture, d'eau et de médicaments", selon l’ONU. L’Union européenne a dénoncé ces destructions sans discrimination comme un "crime de guerre majeur".

A Kiev, 65 habitants pacifiques dont quatre enfants sont morts et environ 300 personnes dont 16 enfants ont été blessées dans "les bombardements des militaires russes", a déclaré lundi le maire de la ville, Vitali Klitschko.

>> Ecouter le sujet de Tout un monde :

Un centre commercial de Kiev détruit par des bombardements russes. [Keystone/EPA - Atef Safadi]Keystone/EPA - Atef Safadi
Journal de guerre, le point de la situation en Ukraine / Tout un monde / 3 min. / le 22 mars 2022

09h00

La guerre augmente l'insécurité alimentaire au Moyen-Orient et en Afrique

L’Egypte, la Syrie ou encore le Yémen s'inquiètent pour leur approvisionnement en céréales. C'est aussi le cas du Liban, un pays classé à risque d’insécurité alimentaire par l’ONU. En effet, le pays importe la quasi-totalité du blé qu’il consomme et plus de 95% de son approvisionnement provient d’Ukraine et de Russie.

Si l’heure n’est pas encore au rationnement, le prix du pain et des produits à base de blé a augmenté dans le pays: un défi de plus pour une population paupérisée dans une région en grave crise économique.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

La Russie et l'Ukraine comptent parmi les plus gros exportateurs de céréales au monde. Ici, des moissonneuses dans le village de Tbilisskaya, en Russie, en juillet 2021. [AP Photo/Vitaly Timkiv]AP Photo/Vitaly Timkiv
Avec la guerre en Ukraine, le Moyen-Orient et l'Afrique s'inquiètent pour leur approvisionnement en céréales. / La Matinale / 1 min. / le 22 mars 2022

>> Ecouter aussi le sujet du Point J :

Faut-il craindre une famine mondiale? [Vitaly Timkiv - AP Photo]Vitaly Timkiv - AP Photo
Guerre en Ukraine: faut-il craindre une famine mondiale? / Le Point J / 10 min. / le 17 mars 2022

08h30

L'ambassadeur russe auprès de l'ONU minimise les bombardements

Interrogé au 19h30 sur le massacre de civils, de femmes et d'enfants commis en Ukraine, Gennady Gatilov, ambassadeur russe auprès de l'ONU, a expliqué que son pays essayait "de bombarder de façon très délicate".

>> Plus d'informations dans notre article : "Nous essayons de bombarder de façon très délicate", affirme l'ambassadeur russe à l'ONU

L'ambassadeur, qui appartient au premier cercle diplomatique du Kremlin, retourne la responsabilité des faits: "Nous sommes en faveur d'arrêter le massacre, mais vous devez regarder la situation réelle: le massacre est perpétré par l'autre partie, par les radicaux ukrainiens et les néo-nazis."

Face aux témoignages accablants sur les bombardements par exemple de Marioupol, Gennady Gatilov minimise les faits présentés: "Je vous invite à ne pas regarder seulement les informations que vous recevez des médias occidentaux, parce qu'elles sont déformées de plusieurs manières".

Selon lui, les médias occidentaux ne sont pas équilibrés. "Vous devez aussi regarder ce que diffuse la télévision russe. Nous ne combattons pas des Ukrainiens ou d'autres personnes, mais les bataillons néo-nazis, et nous attaquons les installations militaires. C'est pourquoi cette opération prend tellement de temps".

>> L'interview intégrale de Gennady Gatilov :

La version longue de l'interview de Gennady Gatilov
La version longue de l'interview de Gennady Gatilov / L'actu en vidéo / 21 min. / le 22 mars 2022

08h15

Déjà bloqués, Facebook et Instagram sont désormais interdits en Russie

Un tribunal de Moscou a interdit lundi les réseaux sociaux américains Facebook et Instagram en Russie en estimant qu'ils menaient des activités "extrémistes".

"Le tribunal a satisfait une action en justice déposée par le premier procureur général adjoint contre la société holding Meta Platforms Inc. portant sur l'interdiction de ses activités sur le territoire russe", a indiqué la cour dans un message sur Telegram.

Meta est la maison-mère de Facebook et Instagram, mais aussi de l'application de messagerie WhatsApp, qui, elle, n'est pas concernée par cette décision car le tribunal a jugé qu'elle ne servait pas de moyen de "diffusion publique d'informations".

Les services de sécurité russes, le FSB, avaient exigé plus tôt lundi l'interdiction "immédiate" de Facebook et d'Instagram, les accusant d'activités "dirigées contre la Russie et ses forces armées".

Instagram et Facebook, tout comme Twitter, ont d'ores et déjà été bloqués en Russie, où ils sont quasiment inaccessibles à moins d'utiliser un réseau virtuel privé (VPN).

>> Ecouter les précisions de La Matinale :

Instagram, Messenger et Facebook. [Keystone - Jenny Kane]Keystone - Jenny Kane
Déjà bloqués, Facebook et Instagram sont désormais interdits en Russie / La Matinale / 1 min. / le 22 mars 2022

07h45

Les ministres de la Défense de l'UE approuvent un texte stratégique

Bruxelles promet d'aider les agriculteurs ukrainiens à produire des denrées alimentaires malgré la guerre: un coup de pouce qui prendra la forme de carburants et d'engrais. Le principe, ainsi qu'une aide alimentaire livrée sur place, a été décidé lundi par les ministres de l'Agriculture des 27 pays de l'Union européenne.

De leur côté, les ministres de la Défense et des Affaires étrangères de l’UE ont approuvé lundi leur "boussole stratégique", nom donné à un texte qui constitue une sorte de guide pour la défense commune des 27.

"Il s'agit d'un appel à l'action et ce document ne doit pas rester lettre morte", a insisté Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne. "L'Union européenne doit se monter déterminée, rapide dans sa réaction aux crises et elle doit investir dans des capacités de défense en complémentarité avec l'Otan", a-t-il expliqué.

Le document adopté après deux ans de discussions vise à combler les failles en matière de défense commune. L’Europe projette de se doter d’une force d’intervention rapide de 5000 soldats. Le tout, en complémentarité avec l’Otan qui reste la pierre angulaire de la défense territoriale de l’Europe.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Josep Borrell a annoncé dimanche soir un troisième train de sanctions de l'Union européenne contre la Russie. [Keystone - Stéphanie Lecocq]Keystone - Stéphanie Lecocq
Les ministres de la défense et des affaires étrangères européens approuvent un texte stratégique / La Matinale / 1 min. / le 22 mars 2022

07h30

Odessa, ville de transit pour les femmes et les enfants qui fuient les combats

La gare d’Odessa, troisième ville d’Ukraine, sert de transit aux femmes et aux enfants qui fuient les villes un peu plus à l’est dans lesquelles les combats font rage ou qui sont désormais occupées par les forces russes.

Yulia et sa famille ont fui la ville de Kherson désormais aux mains de l’armée russe et située à quelque 200 kilomètres plus à l’est d’Odessa. "Dans mon quartier, il y a des maisons endommagées, certaines avec le toit arraché. Des gens ont été tués", confie-t-elle mardi au micro de la RTS.  La jeune femme de 35 ans refuse de laisser transparaître le moindre signe de détresse. Si elle a accepté de quitter sa ville, c’est pour protéger ses enfants.

>> Ecouter le reportage de La Matinale :

La gare centrale d'Odessa, lieu de transit pour les réfugiés fuyant d'autres villes d'Ukraine. [RTS - Maurine Mercier]RTS - Maurine Mercier
Odessa, ville de transit pour les femmes et les enfants qui fuient les combats / La Matinale / 1 min. / le 22 mars 2022

07h15

Les vidéos truquées et modifiées sur la guerre en Ukraine envahissent la toile

En marge de la lutte armée, la guerre de communication entre la Russie et l'Ukraine est souvent évoquée. Une nouvelle étape vient d'être franchie avec la diffusion de "deepfakes", autrement dit des vidéos truquées. Dans l'une d'entre elles, on voit le président ukrainien Volodymyr Zelenski en train d'annoncer la capitulation de l'armée ukrainienne face aux forces russes.

Le son et l'image sont en réalité de pures fabrications réalisées par un ordinateur grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle. Si la vidéo a rapidement été supprimée par Facebook et Twitter, une autre vidéo a refait surface quelques heures plus tard. Elle montrait cette-fois Vladimir Poutine tenant un discours pacifiste.

>> Les explications de La Matinale :

Volodymyr Zelensky s'adresse à son pays tôt dans la nuit de mercredi à jeudi. [Reuters - Ukrainian Presidential Press Service]Reuters - Ukrainian Presidential Press Service
Les vidéos truquées et modifiées sur la guerre en Ukraine envahissent la toile / La Matinale / 1 min. / le 22 mars 2022

07h00

En Ukraine, les écoles continuent à fonctionner malgré la guerre

Les cours en ligne ont repris dès le 14 mars dans plusieurs villes d'Ukraine après deux semaines de pause décrétées par le ministère de l’Education. L’expérience de la pandémie aura été bénéfique pour mettre en lien des élèves et des enseignants aujourd’hui dispersés dans plusieurs pays.

Ouliana, 9 ans, vient de Kiev. La fillette se connecte à sa classe depuis sa tablette. Sa maîtresse, elle, donne son cours depuis Lviv où elle est réfugiée. Les écoles servent souvent de lieux d’hébergement pour les personnes déplacées. "On se rend dans ces centres d’accueil de réfugiés qui étaient auparavant des écoles (…) Nous voyons des enseignants qui vont dans leur salle de classe, ouvrent leur ordinateur et donnent leurs cours en ligne depuis là-bas" précise Anastasia mardi dans La Matinale. Elle se rend comme bénévole dans la ville ukrainienne de Tchernivtsi, près de la frontière avec la Roumanie.

De son côté, Iegor, 16 ans, est arrivé dans le canton de Genève il y a quelques jours. Il se connecte tous les matins avec sa classe de Kiev: "On étudie en ligne comme pendant la pandémie. La seule différence, c’est que comme certains profs sont encore à Kiev, quand les sirènes retentissent, ça interrompt les leçons", confie-t-il.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Un enfant en provenance d'Ukraine dessine en attendant l'enregistrement de sa famille [Keystone - Valentin Flauraud]Keystone - Valentin Flauraud
En Ukraine, les écoles continuent à fonctionner malgré la guerre / La Matinale / 1 min. / le 22 mars 2022

06h30

Poutine envisagerait d'utiliser des armes chimiques, selon Washington

Le président américain Joe Biden a assuré lundi qu'il était "clair" que la Russie envisage d'utiliser des armes chimiques et biologiques en Ukraine. Il a averti qu'une telle décision entraînerait une réponse occidentale "sévère".

"Il est dos au mur", a expliqué Joe Biden à propos du président russe Vladimir Poutine, soulignant que Moscou a récemment accusé les Etats-Unis de détenir des armes chimiques et biologiques en Europe. "C'est simplement faux. Je vous le garantis", a-t-il insisté lors d'une réunion avec des dirigeants d'entreprises américains à Washington.

Les Russes "assurent aussi que l'Ukraine possède des armes chimiques et biologiques en Ukraine. C'est un signe clair qu'il [Vladimir Poutine, ndlr] envisage d'utiliser ces deux types d'armes", a-t-il poursuivi.

06h00

Sous sanctions, le gendre de Sergueï Lavrov a des liens avec Genève

À 39 ans, Alexander Vinokurov est l'une des stars montantes de l'oligarchie russe. Proche du pouvoir, il a épousé la fille du ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Il figure aujourd'hui sur la liste des personnalités sous sanctions.

La situation pourrait devenir problématique à Genève, où la famille possède un bien immobilier, selon une enquête de l'émission TTC.

>> Lire en détail : Sous sanctions, le gendre de Sergueï Lavrov a des liens avec Genève

>> Voir l'enquête de TTC :

Portrait de l’oligarque russe Alexandre Vinokourov qui est le gendre du ministre des Affaires étrangères Serguei Lavrov
Portrait de l’oligarque russe Alexandre Vinokourov qui est le gendre du ministre des Affaires étrangères Serguei Lavrov / T.T.C. (Toutes taxes comprises) / 3 min. / le 21 mars 2022

05h00

Zelensky prêt à discuter du Donbass et de la Crimée avec Poutine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit prêt lundi à discuter avec son homologue russe Vladimir Poutine d'un "compromis" sur le Donbass et la Crimée pour "arrêter la guerre".

Tout compromis au sujet de ces territoires devra toutefois être ratifié par les Ukrainiens par référendum, et être accompagné de garanties de sécurité pour son pays, a-t-il cependant averti. Et il a également prévenu que l'Ukraine sera "détruite" avant de se rendre.

"Au cours de la toute première rencontre avec le président de la Russie, je suis prêt à soulever ces questions, elles sont pertinentes, elles sont importantes pour nous, au sujet des territoires occupés", a déclaré Volodymyr Zelensky dans une interview à Suspilne, un média public régional ukrainien.

Une histoire "très difficile pour tout le monde"

Il s'est dit prêt, lors de cette hypothétique rencontre avec Vladimir Poutine, à "essayer d'aborder tout ce qui contrarie et mécontente la Russie". "Je crois que la question de la Crimée et du Donbass est une histoire très difficile pour tout le monde", a admis Volodymyr Zelensky.

La Crimée a été annexée par la Russie en 2014, et le Donbass est une région de l'est de l'Ukraine où des séparatistes prorusses ont proclamé deux "républiques", uniquement reconnues par Moscou.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky en direct à la télévision. [Keystone - AP/Bernat Armangue]
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky en direct à la télévision. [Keystone - AP/Bernat Armangue]

03h30

Biden juge l'Inde "hésitante" sur l'invasion russe de l'Ukraine

Le président américain Joe Biden a loué lundi l'unité affichée par l'Otan, l'UE et les partenaires asiatiques clés face à l'invasion russe de l'Ukraine. Il a cependant jugé que l'Inde faisait figure d'exception parmi les alliés des Etats-Unis en raison de sa réponse "hésitante".

Des sanctions sans précédent ont été adoptées pour frapper la Russie au portefeuille. Toutefois, contrairement aux autres membres du "Quad" (Australie, Japon et Etats-Unis), l'Inde continue d'acheter du pétrole russe et a refusé de se joindre aux votes condamnant Moscou à l'ONU.

S'exprimant lors d'une réunion de responsables du monde des affaires à Washington, Joe Biden a évoqué le "front uni à travers l'Otan et dans le Pacifique". Mentionnant plus spécifiquement le Quad, il a noté "l'exception possible de l'Inde, qui est quelque peu hésitante sur certains aspects [...] en matière de réponse à l'agression [du président russe Vladimir, ndlr] Poutine", contrairement au Japon et à l'Australie, dont il a qualifié les positions d'"extrêmement solides".

03h00

Un rescapé des camps nazis tué dans un bombardement en Ukraine

Un rescapé des camps de concentration nazis, Boris Romantschenko, a été tué dans le bombardement de l'immeuble où il vivait, à Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, a indiqué lundi la Fondation allemande des Mémoriaux de Buchenwald et Mittelbau-Dora.

"Une frappe a touché l'immeuble de plusieurs étages dans lequel il vivait. Son appartement a brûlé", décrit dans un communiqué la Fondation qui fait part de son "horreur" et "pleure la perte d'un ami proche".

Agé de 96 ans, l'ancien prisonnier de Buchenwald et vice-président du Comité international Buchenwald-Dora pour l'Ukraine est mort vendredi, ajoute l'organisation qui précise avoir été informée de son décès par sa petite-fille.

"Il a survécu à Buchenwald, Mittelbau-Dora, Peenemünde et Bergen-Belsen, dans les camps de la mort érigés par les partisans d'Hitler. Et maintenant, il a été tué par un bombardement russe qui a touché un immeuble ordinaire de Kharkiv."

01h00

Hausse de l'activité aérienne et navale

La Russie a amplifié ses opérations aériennes et navales en Ukraine face à la résistance des forces ukrainiennes, a indiqué lundi un haut responsable du Pentagone. L'armée ukrainienne continue à freiner l'avancée des soldats russes.

"Au cours des dernières 24 à 48 heures, nous avons constaté une hausse de l'activité aérienne des deux parties", a indiqué ce haut responsable ayant requis l'anonymat. "Les Russes ont effectué plus de 300 sorties au cours des dernières 24 heures et les Ukrainiens ont aussi accéléré le rythme de leurs sorties", a-t-il ajouté, sans chiffrer les sorties de l'aviation ukrainienne, nettement moins importante que l'armée de l'air russe.

Une douzaine de navires de guerre

Ces opérations ne se manifestent pas par des combats aériens, selon lui. L'armée de l'air russe tend à tirer des missiles air-sol sur des cibles ukrainiennes depuis l'espace aérien russe ou bélarusse. "Ils ne s'aventurent pas très loin ni très longtemps dans l'espace aérien ukrainien", que les Ukrainiens défendent "avec une grande dextérité", a-t-il affirmé.

"Nous avons constaté une augmentation de l'activité navale dans le nord de la mer Noire", a aussi indiqué le responsable du ministère américain de la défense. "Les Russes ont un peu plus d'une douzaine de navires de guerre" dans cette zone, notamment des navires amphibies, des bâtiments de combat, des démineurs et des patrouilleurs. "Nous pensons qu'au moins un des bombardements d'Odessa" provient de cette zone, a-t-il expliqué.

Un soldat ukrainien face à la mer Noire à Odessa. [Keystone - EPA/Sedat Suna]
Un soldat ukrainien face à la mer Noire à Odessa. [Keystone - EPA/Sedat Suna]

00h00

Retour sur la journée de lundi

>> Retrouvez en détails les événements de la journée de lundi : Des tirs lors d'une manifestation d'habitants de Kherson