Vladimir Poutine n'a pas l'intention de se limiter au Donbass, estime Washington
- Vladimir Poutine n'a pas l'intention de limiter sa volonté d'occupation à la seule région du Donbass, en Ukraine, mais veut porter le conflit à la Transnistrie, région de Moldavie qui a fait sécession en 1990, a déclaré mardi la cheffe du renseignement américain, en estimant que la Russie devrait alors décréter une forme de mobilisation générale.
- Les forces russes auraient perpétré plus de 300 exécutions illégales au nord de Kiev depuis le début de l'offensive, notamment à Boutcha, selon une nouvelle estimation de l'ONU.
- Les combats s'intensifient dans l'est de l'Ukraine. "Des batailles très intenses se déroulent autour de Roubijné et de Bilogorivka" dans la région de Lougansk (est), a indiqué le gouverneur Serguiï Gaïdaï.
- Plus de 8 millions de personnes étaient déplacées à l'intérieur de l'Ukraine à la date du 3 mai, plus de deux mois après l'invasion du pays par la Russie, selon l'Organisation internationale pour les migrations.
Le Premier ministre italien Mario Draghi et le président américain Joe Biden, qui se sont rencontrés à Washington, ont vanté leur unité face à la Russie et dans le soutien à l'Ukraine.
"Vous avez été un bon ami et un grand allié", a dit Joe Biden, assis aux côtés de Mario Draghi dans le Bureau ovale, en présence de journalistes.
Vladimir "Poutine pensait qu'il pouvait nous diviser. Mais nous avons tous redoublé d'efforts", a ajouté le président américain face aux caméras, avant que ne débute l'entretien proprement dit entre les deux dirigeants.
Le chef du gouvernement italien a lui estimé que l'invasion de l'Ukraine par la Russie avait "renforcé" les liens entre les Etats-Unis et l'Italie, et plus largement entre les Etats-Unis et l'Europe.
20h50
Près de Kharkiv, une femme documente chaque jour les bombardements
La moitié des habitants et habitantes de la région de Kharkiv ont fui les bombardements russes qui ont tué des centaines de civils.
Au plus fort des attaques, Natalya Zubar, activiste et enquêtrice de crimes de guerre, est sortie tous les jours pour filmer les dégâts et en garder un témoignage. Les envoyés spéciaux de la RTS l’ont accompagnée à quelques dizaines de kilomètres de Kharkiv, près de la frontière russe.
Avant la guerre, l'activiste dirigeait une ONG qui militait pour le respect des droits humains. Elle se considère comme une patriote acharnée. "Ma guerre à moi est de montrer aux gens ce qu'il se passe ici. Je fais toutes ces vidéos pour documenter les enquêtes criminelles. Mes collègues policiers me qualifient de "reporter expert"", a-t-elle déclaré dans le 19h30.
Natalya Zubar a documenté des centaines de scènes depuis le début de la guerre, dont certaines difficilement soutenables. Un travail douloureux et dangereux qui fait d’elle une cible.
20h30
Point de situation sur les combats en Ukraine
En Ukraine, après sa défaite dans la bataille de Kiev, l'armée russe concentre désormais ses forces dans l'est et le sud du pays.
Sur la partie nord du front, dans la région de Kharkiv, les forces ukrainiennes sont à l'offensive sur plusieurs points. Une dizaine de villages ont été repris à l'armée russe ces derniers jours. Peu à peu, la deuxième ville du pays se libère de l'étreinte des forces de Moscou.
Dans le Donbass, la situation est différente, particulièrement autour des verrous dans la partie centrale, qui tiennent les accès vers les importantes cités de Kramatorsk et de Louhansk que les Russes cherchent à isoler du reste de l'Ukraine.
Au sud du pays, le conflit semble figé. Les derniers soldats ukrainiens à Marioupol tiennent toujours le site d’Azovstal et les offensives russes menées depuis la ville de Kherson sont pour l'instant repoussées. Après les avancées rapides du début du conflit vient maintenant le temps d'une guerre sur le long terme.
19h35
La Biélorussie va déployer des forces spéciales près de la frontière ukrainienne
L'armée biélorusse a annoncé le déploiement de forces spéciales dans trois zones situées à proximité de la frontière sud avec l'Ukraine, tandis que des manoeuvres militaires incluant l'aviation et des unités d'artillerie vont parallèlement être organisées dans l'ouest du pays.
Alliée de la Russie, la Biélorussie a déclaré en mars que ses troupes ne prenaient pas part à ce que Moscou présente comme une "opération militaire spéciale" en Ukraine, mais a servi de base arrière pour l'envoi de milliers de soldats russes depuis le début de l'offensive.
Minsk se plaint depuis des mois de voir des pays de l'Otan, comme la Pologne, la Lituanie ou la Lettonie, regrouper des soldats près de ses frontières et a accentué en réponse la fréquence et l'ampleur de ses exercices militaires.
19h05
L'industrie d’exportation suisse inquiète des répercussions de la guerre
Les impacts de la guerre en Ukraine préoccupent l'industrie d'exportation suisse. Les répercussions directes de la reprise du régime de sanctions imposé par l'UE sont toutefois encore peu perceptibles pour le secteur.
Guy Parmelin a rencontré mardi les représentants de l’industrie suisse d’exportation lors d'une table ronde, indique le Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche. Il "a remercié les représentants de l'économie pour la mise en oeuvre de la politique de sanctions menée par le Conseil fédéral et leur soutien à celle-ci".
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Les sanctions adoptées à l'encontre de la Russie se font encore peu sentir directement sur l'industrie d'exportation helvétique. En 2021, la Russie ne figurait qu'au 23e rang des partenaires commerciaux de la Suisse, pour un volume d'échanges de 4,7 milliards de francs.
La guerre en Ukraine génère néanmoins de nouvelles incertitudes aussi pour ce secteur, car "l'exacerbation de problèmes d'approvisionnement et les hausses de prix, en particulier, induisent certains effets indirects". Ses représentants ont réitéré l'importance de pouvoir compter sur un approvisionnement énergétique fiable.
18h35
44 corps retrouvés sous les décombres d'un immeuble détruit en mars
Les corps de 44 civils ont été retrouvés mardi dans les décombres d'un immeuble détruit en mars à Izioum, une ville sous contrôle russe de la région de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités ukrainiennes.
Le gouverneur de la région de Kharkiv a ajouté que les habitants de la ville déblayaient les décombres "quand il n'y a pas de bombardements", alors que la zone est encore le centre de nombreux combats.
Il n'a pas précisé dans quelles conditions les corps avaient été ramassés ni par qui, la ville d'Izioum et ses environs étant occupés par les troupes russes qui ont pris la ville le 1er avril, après plusieurs semaines de violents combats.
17h40
Washington veut débloquer 40 milliards supplémentaires pour l'Ukraine
Le Congrès américain suit Joe Biden dans son soutien indéfectible à Kiev, travaillant à débloquer une nouvelle enveloppe de près de 40 milliards de dollars pour l'Ukraine, avec un possible premier vote mardi.
Ces fonds doivent permettre à l'Ukraine de s'équiper en véhicules blindés, renforcer sa défense anti-aérienne et combattre les cyberattaques à l'heure où les combats font toujours rage dans l'est et le sud du pays.
Plusieurs milliards de dollars sont également prévus pour assurer "la continuité des institutions démocratiques ukrainiennes", ainsi qu'un large volet humanitaire.
17h25
L'adhésion de l'Ukraine à l'UE, une "question de guerre ou de paix" pour Kiev
L'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne, dans le contexte de l'invasion du pays par la Russie, est devenue une "question de guerre ou de paix", a estimé le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba, lors d'une conférence de presse avec son homologue allemande Annalena Baerbock.
Selon lui, "l'une des raisons pour lesquelles la guerre a commencé est que Poutine était convaincu que l'Europe n'avait pas besoin de l'Ukraine". Si les Européens mettent fin à leurs "ambiguïtés sur les perspectives de l'Ukraine" à intégrer l'UE, Moscou "abandonnera ses tentatives de reprendre" le contrôle du pays, a-t-il estimé.
Bruxelles compte donner son avis sur l'obtention par l'Ukraine du statut de candidat à l'UE au mois de juin.
16h35
Poutine ne se limitera pas au Donbass, selon le renseignement américain
Vladimir Poutine n'a pas l'intention de limiter sa volonté d'occupation à la seule région du Donbass en Ukraine, mais veut porter le conflit à la Transnistrie, région de Moldavie qui a fait sécession en 1990, a déclaré la cheffe du renseignement américain Avril Haines, lors d'une audition au Congrès.
S'il est "possible" que les forces russes réalisent cet objectif dans les mois qui viennent, "ils ne pourront atteindre la Transnistrie et inclure Odessa sans décréter une forme de mobilisation générale", a-t-elle ajouté.
Le président russe "compte probablement sur un affaiblissement de la détermination des Etats-Unis et de l'Union européenne lorsque les pénuries de biens alimentaires et la hausse des prix de l'énergie vont s'aggraver", a aussi prévenu Avril Haines.
Un conflit prolongé
Les ambitions de Vladimir Poutine dépassent selon elle les capacités de l'armée russe et cela "signifie probablement que nous allons évoluer dans les prochains mois selon une trajectoire plus imprévisible et potentiellement une escalade".
"La tendance actuelle augmente les chances que le président Poutine se tourne vers des mesures plus drastiques, y compris l'instauration de la loi martiale, la réorientation de la production industrielle ou une potentielle escalade militaire afin de libérer les ressources nécessaires pour atteindre ses objectifs", a-t-elle poursuivi.
Pas d'usage de l'arme nucléaire dans l'immédiat
"Nous continuons de penser que le président Poutine n'ordonnera l'usage de l'arme nucléaire que s'il perçoit une menace existentielle pour l'Etat ou le régime russe", a également noté la directrice du renseignement américain.
Le président russe pourrait néanmoins y recourir "s'il pense qu'il perd la guerre en Ukraine et que l'Otan est soit en train d'intervenir, soit se prépare à intervenir", a-t-elle précisé. Mais, même dans cette hypothèse, "il est probable qu'il enverrait des signaux" avant de le faire, a encore déclaré Avril Haines.
16h05
Discussions entre Macron et Orban sur l'embargo sur le pétrole russe
Le président français Emmanuel Macron s'est entretenu avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban, dans le but de parvenir au plus vite à un accord sur le projet d'embargo européen sur le pétrole russe, actuellement bloqué par Budapest, a annoncé le gouvernement hongrois.
"Les deux dirigeants ont discuté des questions de sécurité énergétique", a rapporté le porte-parole du Premier ministre hongrois. Ces entretiens visaient à "finaliser, dans un esprit de solidarité, les garanties [...] nécessaires pour les conditions d'approvisionnement pétrolier" de certains Etats membres, a de son côté expliqué l'Elysée.
"Des contacts à tous les niveaux se poursuivent dans l'objectif d'aboutir le plus rapidement possible à un accord complet sur ce sixième paquet", selon la même source.
15h50
L'Allemagne rouvre son ambassade à Kiev
La ministre allemande des Affaires étrangères a annoncé la réouverture de l'ambassade de son pays à Kiev, lors d'une visite dans la capitale ukrainienne.
L'ambassade, fermée peu après l'invasion russe, sera rouverte dans un premier temps "en présence minimale", a précisé Annalena Baerbock lors d'une conférence de presse avec son homologue ukrainien Dmytro Kuleba.
Peu avant, elle avait visité Boutcha et Iprin, des villes de la banlieue de Kiev, où les Ukrainiens accusent les Russes d'avoir massacré des civils pendant leur occupation de cette région en mars.
Kiev félicite Berlin sur son "changement de position"
Kiev s'est de son côté réjoui du "changement de position" de Berlin dans sa politique étrangère vis-à-vis de Moscou depuis le début de l'invasion russe en Ukraine.
"Je voudrais remercier l'Allemagne d'avoir modifié sa position sur un certain nombre de questions", dont sa "politique traditionnelle envers la Russie", a déclaré le chef de la diplomatie ukrainienne durant la conférence de presse.
15h30
Les réfugiés ukrainiens menacés par la traite d'êtres humains, alertent des ONG
Les personnes fuyant l'Ukraine sont de plus en plus vulnérables aux trafiquants d'êtres humains alors que la guerre fait rage, selon un nouveau rapport, qui appelle à l'enregistrement des victimes, en particulier des mineurs non accompagnés.
Plus de deux millions d'enfants ont fui l'Ukraine depuis l'invasion russe le 24 février, selon le rapport de 42 pages assemblé par l'organisation néerlandaise de lutte contre la traite La Strada, et commandé par le Freedom Fund britannique.
"Les personnes fuyant la guerre, principalement des femmes et des enfants, sont extrêmement vulnérables et font face à un risque accru d'exploitation sexuelle et de travail alors que des groupes criminels organisés et des individus sans scrupules profitent de la crise", ont déclaré les organisations dans un communiqué.
Il y a déjà des signes d'activité de traite des êtres humains depuis le début de la guerre "et il est probable que ces risques augmenteront dans la période à venir, alors que la guerre se poursuit", indique le rapport.
14h55
Une adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Otan serait un "échec majeur" pour Poutine
Suite à l'invasion russe de l'Ukraine, la Suède et la Finlande, deux pays historiquement neutres, sont proches d'adhérer à l'Otan. Ce renforcement de l'alliance influencerait les rapports de force mondiaux et serait un gros revers pour Vladimir Poutine, décrypte le géopolitologue Frédéric Encel.
L'UE accuse la Russie d'avoir paralysé des satellites pour préparer l'invasion
L'Union européenne a accusé les autorités russes d'avoir mené une cyberattaque contre un réseau de satellites une heure avant l'invasion de l'Ukraine pour préparer le terrain à son assaut.
C'est la première fois que l'UE accuse ouvertement le pouvoir russe d'avoir mené une cyberattaque, a précisé le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
"L'Union européenne et ses États membres, ainsi que ses partenaires internationaux, condamnent fermement la cyberactivité malveillante menée par la Fédération de Russie contre l'Ukraine, qui a visé le réseau de satellites KA-SAT, exploité par Viasat", explique l'UE dans une déclaration au nom des 27 membres.
"L'attaque a causé des perturbations importantes dans les communications qui ont affecté les services publics, les entreprises et les citoyens utilisateurs en Ukraine, et elle a également touché plusieurs États membres de l'UE", rappelle-t-elle.
13h55
Plus de 8 millions de déplacés à l'intérieur de l'Ukraine
Plus de 8 millions de personnes étaient déplacées à l'intérieur de l'Ukraine à la date du 3 mai, plus de deux mois après l'invasion du pays par la Russie, annonce l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Au total, l'OIM estime que 13,686 millions de personnes ont été forcées de fuir leur lieu de résidence à cause de l'attaque ordonnée par Vladimir Poutine le 24 février, dont 8,029 millions ont été s'installer ailleurs en Ukraine, le restant ayant fui le pays.
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13h35
Le Conseil de l'Europe va soutenir Kiev dans ses enquêtes sur les exactions
Le Conseil de l'Europe va apporter son soutien à Kiev dans ses enquêtes sur "les violations flagrantes des droits de l'Homme" par l'armée russe en Ukraine, a fait savoir la secrétaire générale de l'organisation Marija Pejcinovic Buric.
"Les preuves des atrocités innommables qu'il m'a été donné de voir dans notre État membre - l'Ukraine - m'inquiètent profondément", s'est-elle émue dans un communiqué qui a achevé lundi une "visite de travail en Ukraine", où elle a rencontré plusieurs officiels, dont le président Volodymyr Zelensky. Elle s'est également rendue à Borodianka et Irpin, près de Kiev, où des dizaines de cadavres portant des vêtements civils ont été retrouvés dans ces localités occupées puis abandonnées par l'armée russe.
"J'ai renouvelé au président Zelensky et au peuple ukrainien le soutien et la solidarité indéfectibles du Conseil de l'Europe en ces temps éminemment difficiles", a-t-elle ajouté. "Nous sommes convenus avec les autorités ukrainiennes d'une série de mesures immédiates", dont une "assistance à la Procureure générale Iryna Venediktova et à son bureau aux fins de leurs enquêtes concernant les violations flagrantes des droits de l'homme et de leur coopération avec la Cour pénale internationale", a détaillé Marija Pejcinovic Buric.
13h20
Près de deux tiers des habitants de Kiev sont revenus
"Près des deux tiers" des 3,5 millions d'habitants de Kiev sont désormais revenus dans la capitale ukrainienne, qui s'était vidée de la majorité de ses habitants au début de l'invasion russe le 24 février, a indiqué mardi son maire Vitali Klitschko.
Même s'il y a encore un couvre-feu, des barrages routiers, "si ces limitations ne vous font pas peur, vous pouvez effectivement revenir", a ajouté l'édile, qui jusqu'ici appelait les habitants à patienter.
Moins de 2 millions d'habitants en mars
Vital Klitschko a souligné qu'il ne pouvait pas interdire aux habitants de Kiev de revenir dans la capitale, mais il a toutefois appelé à la prudence. "Si vous avez la possibilité d'être dans des endroits plus protégés, où il n'y a aucun risque pour votre vie et votre santé, veuillez rester", a-t-il demandé.
Le 10 mars, soit deux semaines après le début de l'invasion russe, le maire de Kiev avait indiqué que la moitié de la population de l'agglomération avait fui et qu'il y restait "un peu moins de deux millions d'habitants".
13h05
La cheffe de la diplomatie allemande à Boutcha
Le cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock et son homologue néerlandais Wopke Hoekstra se sont rendus à Boutcha et Irpin, dans la banlieue de Kiev, où des centaines de civils tués avaient été découverts après l'occupation russe au mois de mars.
Le ministre néerlandais a tweeté des photos de rues d'Irpin et écrit qu'il rencontrerait des membres du gouvernement ukrainien.
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Accompagnée de la procureure générale d'Ukraine, Annalena Baerbock a elle commencé sa visite surprise à Boutcha en s'entretenant avec des résidents. Elle a ensuite réclamé que les responsables des atrocités présumées commises dans la ville soient traduits en justice. "C'est ce que nous devons aux victimes, et ces victimes, on peut le ressentir ici avec beaucoup de force, auraient pu être nous", a-t-elle déploré.
Tensions Allemagne-Ukraine apaisées
Cette visite de la cheffe de la diplomatie allemande survient dans un contexte d'apaisement des tensions entre Berlin et Kiev, suscitées par les déclarations passées du gouvernement allemand en faveur d'un dialogue avec la Russie ou le refus initial de l'Allemagne de fournir des armes lourdes à l'Ukraine.
Depuis, l'Allemagne est devenue l'un des principaux fournisseurs d'armes à l'Ukraine et défend l'application de lourdes sanctions contre la Russie, y compris l'hypothèse d'un embargo sur le pétrole russe.
12h30
L'UE travaille sur une proposition d'emprunt commun pour soutenir l'Ukraine
La Commission européenne envisage une nouvelle émission conjointe de titres de créance par le bloc des Vingt-Sept afin de combler le déficit de liquidités de l'Ukraine, qui s'élève à 15 milliards d'euros (15,9 milliards de dollars), au cours des trois prochains mois, selon deux responsables de l'UE.
Une proposition de la Commission doit être publiée le 18 mai, a déclaré un fonctionnaire européen. Le nouvel emprunt commun de l'UE, s'il est approuvé, pourrait être basé sur le système SURE de l'UE pour le financement des allocations de chômage pendant la pandémie de Covid-19, ont déclaré les responsables.
Cela signifierait que l'Ukraine obtiendrait des prêts très bon marché de l'Union européenne, et que les gouvernements de l'UE devraient garantir que les emprunts communs seront remboursés.
12h00
Près de 48'000 réfugiés en Suisse
Depuis le début de la guerre en Ukraine, 47'980 réfugiés de ce pays se sont enregistrés en Suisse. Ils sont 44'936 à avoir obtenu le statut de protection S, a indiqué mardi sur Twitter le Secrétariat d'Etat aux migrations.
Depuis lundi, 542 personnes supplémentaires ayant fui l'Ukraine ont été enregistrées dans les centres d'asile fédéraux. Et dans le même temps 1057 personnes ont obtenu le statut S.
11h35
Moscou ne participera pas à la réunion spéciale du Conseil des droits de l'Homme
La Russie ne va pas participer à la session extraordinaire du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU sur "la détérioration de la situation des droits humains en Ukraine", a annoncé mardi la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.
"La délégation russe ne va pas légitimer par sa présence ce nouveau show politique organisé sous forme d'une session extraordinaire", a-t-elle ajouté dans un communiqué.
"Malheureusement, nos arguments et éclaircissements sur les vrais objectifs de cette opération militaire spéciale et la situation réelle sur le terrain sont totalement ignorés", a-t-elle encore déploré.
11h30
Dans l'aciérie Azovstal, encore plus d'un millier de soldats ukrainiens
"Plus d'un millier" de militaires ukrainiens dont "des centaines de blessés" se trouvent toujours dans l'aciérie Azovstal assiégée par les troupes russes à Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, a indiqué mardi la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.
"Il y a des blessés graves qui nécessitent une évacuation urgente", a-t-elle précisé.
11h20
300 exécutions illégales, selon l'ONU
Plus de 300 exécutions illégales au nord de Kiev ont été perpétrées par les forces russes en Ukraine depuis le début de l'offensive dans ce pays, notamment à Boutcha, selon l'ONU. Elle a dénoncé mardi à Genève de nombreux actes équivalant à des crimes de guerre. Plus de 200 cas de disparition forcée ont été observés, dont plus de 160 dus aux forces russes.
Au moins 50 lieux de culte ont été endommagés ou en partie détruits, a affirmé à la presse la cheffe de la mission de surveillance du Haut-Commissariat aux droits de l'Homme en Ukraine, Matilda Bogner. "Nous continuons à recevoir des accusations de viols collectifs", dit-elle.
Au total, près de 3400 décès de civils ont pu être authentifiés par le Haut-Commissariat. Mais des milliers supplémentaires ont probablement eu lieu. Matilda Bogner et sa mission ont visité une quinzaine de villes de la région de Kiev la semaine dernière d'où les forces russes se sont retirées.
L'armée ukrainienne aussi responsable
Les forces ukrainiennes ne sont pas épargnées, même si la plupart des accusations portent contre Moscou. "Des allégations crédibles de torture et d'abus contre des prisonniers de guerre" ont été identifiées des deux côtés, de même que des exécutions. L'ONU est également inquiète de procès inéquitables contre des individus en Ukraine et d'assauts contre des civils par des forces de police et des milices dans certaines régions.
Une session spéciale du Conseil des droits de l'Homme est prévue jeudi à Genève. Une première déclaration de la Commission d'enquête internationale est attendue lors de cette réunion.
10h20
L'Ukraine, première préoccupation des Suisses
La guerre en Ukraine arrive en tête des préoccupations de la population suisse, selon le baromètre du service de comparaison en ligne Moneyland.ch. Viennent ensuite le changement climatique, la peur de la Russie et la situation générale de l'environnement. Les primes d'assurance maladie arrivent en 5e position.
Selon le sondage publié mardi, 62% des 1500 personnes interrogées en avril en Suisse alémanique et en Suisse romande ont cité la guerre en Ukraine comme leur plus grande préoccupation. Lors du précédent sondage réalisé l'année dernière, les primes d'assurance maladie arrivaient en tête.
L'éventualité de conflits militaires arrive en 6e position dans les préoccupations des Suisses. Puis viennent l'AVS, une guerre nucléaire, la prévoyance vieillesse en général et une troisième guerre mondiale. La crainte du chômage a fortement diminué et ne figure plus parmi les dix premières préoccupations.
10h00
Le site russe Rutube inaccessible après une cyberattaque
La plateforme russe de vidéos Rutube, qui se veut un concurrent du géant américain YouTube, était inaccessible mardi, victime de "la plus grande cyberattaque de son histoire", a annoncé la compagnie dans un communiqué.
Un écran noir apparaissait sur le site Rutube.ru mardi matin, accompagné du descriptif en caractères blancs: "Les travaux de maintenance sont en cours. Le site a été attaqué. Actuellement, la situation est sous contrôle. Les données des utilisateurs sont sauvegardées".
Selon Rutube, le site est inaccessible depuis lundi, jour où la Russie a célébré en grande pompe le 9 mai marquant la victoire de 1945 sur les nazis, en justifiant notamment son invasion de l'Ukraine.
Rutube impute l'attaque aux mêmes hackeurs qui ont "attaqué constamment les sites des institutions publiques russes ces deux derniers mois", après le déclenchement de l'offensive russe le 24 février.
09h40
Onze biens immobiliers russes bloqués dans 4 cantons
Onze biens immobiliers sont actuellement bloqués en Suisse, dans quatre cantons différents, en vertu des sanctions prises à l'encontre de la Russie dans le contexte de la guerre en Ukraine. Selon des chiffres d'avril communiqués par le Seco, un total de 7,5 milliards de francs d'avoirs sont gelés.
Un des biens immobiliers serait la villa de 1000 m2 du sénateur russe Andrei Klishas à Brione sopra Minusio (TI), près du Lac Majeur, selon une information diffusée lundi soir par la télévision RSI. L'homme politique de 49 ans, membre du parti Russie unie du président russe Vladimir Poutine, aurait acquis cette propriété, déclarée "inhabitée", en 2008.
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Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) reçoit en permanence des annonces concernant les avoirs des personnes sanctionnées, indique-t-il mardi à Keystone-ATS. Comme le processus est encore en cours, les annonces déjà reçues ne représentent qu'un "état intermédiaire incomplet et changeant".
09h15
La France croit à un accord cette semaine sur le pétrole russe
Les pays de l'Union européenne (UE) devraient parvenir "dans la semaine" à un accord sur un projet d'embargo sur le pétrole russe, a déclaré mardi le secrétaire d'Etat français aux affaires européennes, Clément Beaune.
"Je pense qu'on peut avoir un accord dans la semaine, c'est en tout cas le but de la présidence française" du Conseil de l'Union européenne, a-t-il dit sur LCI, en ajoutant qu'"il y aura un sixième paquet de sanctions européennes".
Cette nouvelle série de sanctions contre la Russie proposée la semaine dernière par la Commission européenne en réponse à l'offensive russe en Ukraine lancée le 24 février se heurte aux réticences de plusieurs pays du bloc, en particulier de la Hongrie, fortement dépendants des importations de pétrole russe.
08h20
Les deux temps de la justice face aux crimes de guerre en Ukraine
La justice internationale a déployé très vite ses enquêteurs en Ukraine, malgré la guerre qui se poursuit sur le terrain.
Pour Florence Hartmann, ancienne porte-parole de la procureure du Tribunal Pénal international pour l’ex-Yougoslavie et membre du parquet du Tribunal pour le Rwanda, cette rapidité est le fruit de l’expérience.
Invitée de La Matinale de la RTS, elle a rappelé que la justice est menée en deux temps. "On n'a pas besoin d'attendre pour rassembler les éléments de preuve, et sur le terrain en Ukraine on voit que des techniciens travaillent (…) Mais la justice elle-même, celle des inculpations, du procès, prendra beaucoup plus de temps que cette première phase de collecte des preuves".
"On a compris qu'il ne fallait pas attendre la fin des hostilités pour aller sur le terrain recueillir les témoignages et les éléments de preuve", poursuit la journaliste et écrivaine. Il faut commencer cette phase-là tout de suite, "pour essayer d'entendre le plus possible de témoins, ceux qui permettent de reconstituer les chaînes de commandement et d'attribuer à des individus et à de hauts responsables militaires ou civils, la responsabilité de ces crimes".
Difficile d'atteindre les hauts responsables
La question, aussi, est de savoir si la Cour pénale internationale sera capable de juger des responsables. Mais "le problème est de faire venir les inculpés", souligne cette spécialiste. "Dans le cas de crimes de masse comme ceux auxquels on assiste en Ukraine, vous avez les hauts responsables militaires ou civils et vous avez l'inculpation des participants directs aux crimes comme l'unité qui a participé au massacre de Boutcha par exemple".
Mais tous ne se retrouveront pas sur le banc des accusés. "Certains peuvent être accessibles parce qu'ils seront faits prisonniers en Ukraine, d'autres le seront sans doute plus difficilement parce qu'ils ne sortiront pas de Russie".
08h00
Quel sort pour les Russes d'Ukraine?
De nombreux Russes étaient établis en Ukraine avant le début du conflit. Pour ceux d'entre eux qui condamnent l'intervention de Moscou, c'est souvent la double peine.
Victimes de la guerre comme les autres, on leur reproche en plus de parler russe ou doute tout simplement de leur allégeance à l'Etat ukrainien.
06h00
Les combats s'intensifient dans le sud et l'est de l'Ukraine
Les combats s'intensifient dans le sud et l'est de l'Ukraine. "Des batailles très intenses se déroulent autour de Roubijné et de Bilogorivka" dans la région de Lougansk (est), a indiqué le gouverneur Serguiï Gaïdaï.
Des missiles ont aussi visé lundi la région d'Odessa (sud), l'armée ukrainienne décomptant sept frappes et déplorant un mort et cinq blessés. Le président du Conseil européen Charles Michel, en visite surprise dans cette grande ville du sud, a été obligé de se mettre à l'abri.
02h00
Nouvelle réunion publique du Conseil de sécurité de l'ONU demandée
Le Conseil de sécurité de l'ONU devrait tenir jeudi une nouvelle réunion publique sur la guerre livrée par la Russie à l'Ukraine, au vu de "la dégradation continue de la situation humanitaire", ont indiqué lundi des diplomates.
Demandée par la France et le Mexique, cette session sera la 16e du Conseil de sécurité depuis l'invasion russe du 24 février.
Pour jeudi, la France et le Mexique ont demandé des exposés du département des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) et du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef), a précisé un diplomate.
Cette réunion surviendra après le bombardement ce week-end d'une école dans l'est de l'Ukraine, dans lequel 60 civils ont été tués, selon Kiev.
Elle se tiendra le même jour qu'une session extraordinaire à Genève du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, réclamée par l'Ukraine, sur "la détérioration de la situation des droits humains en Ukraine".