Banner pour l'Ukraine du mardi 29 mars 2022. [Keystone]
Publié Modifié

La Russie annonce une trêve jeudi à Marioupol pour évacuer des civils

- La Russie a annoncé mercredi soir un cessez-le-feu provisoire jeudi dans la région de Marioupol. Il doit permettre d'évacuer des civils vers la ville de Zaporojie, avec des représentants de l'ONU et du CICR. L'Ukraine a envoyé 45 bus pour acheminer les habitants hors de la ville assiégée.

- Les forces russes commencent à se retirer du site nucléaire de Tchernobyl, selon un haut responsable du Pentagone. Elles auraient aussi entamé un retrait de l'aéroport de Gostomel, au nord-ouest de Kiev.

- Des pourparlers entre des délégations russe et ukrainienne à Istanbul mardi n'ont donné lieu à rien de "très prometteur" ni à aucune "percée", a déclaré mercredi le Kremlin, douchant les espoirs de progrès décisifs dans les négociations.

- La ville de Tcherniguiv, dans le nord de l'Ukraine, a été victime de bombardements "toute la nuit", a annoncé mercredi le gouverneur de la région, malgré l'annonce faite la veille par Moscou d'une réduction de son activité militaire dans cette zone.

Suivi assuré par la rédaction RTSinfo

00h00

Notre suivi continue

>> Retrouvez la suite de notre suivi de jeudi : Le CICR prêt à diriger les opérations d'évacuation à Marioupol

23h30

"Nous ne croyons personne", dit Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré mercredi qu'il ne croyait pas aux promesses russes de réduire l'activité militaire et que son armée se préparait à de nouveaux combats dans l'est du pays.

"Nous ne croyons personne, pas une seule belle phrase", a déclaré Volodymyr Zelensky dans une adresse vidéo à la nation, ajoutant que les forces russes se regroupaient pour attaquer la région du Donbass.

"Nous ne céderons rien. Nous nous battrons pour chaque mètre de notre territoire", a-t-il dit.

22h30

Washington affirme que les forces russes se retirent de Tchernobyl

Les forces russes commencent à se retirer du site nucléaire de Tchernobyl, a affirmé un haut responsable du Pentagone.

L'armée russe a commencé à se retirer de l'aéroport de Gostomel, au nord-ouest de Kiev, et "Tchernobyl est une autre zone où ils commencent à se repositionner, quittant Tchernobyl" pour aller en Biélorussie, a déclaré à la presse ce haut responsable ayant requis l'anonymat.

Les troupes russes avaient pris le contrôle de la zone de Tchernobyl dès le premier jour de l'invasion de l'Ukraine le 24 février.

La centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl. [KEYSTONE - EFREM LUKATSKY]
La centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl. [KEYSTONE - EFREM LUKATSKY]

22h20

Moscou annonce un cessez-le-feu jeudi à Marioupol

Le ministère russe de la Défense a annoncé mercredi soir l'instauration d'un "régime de silence", soit un cessez-le-feu local, à partir de 10h00 jeudi (09h00 suisse) dans le port assiégé ukrainien de Marioupol afin d'évacuer des civils.

Cette mesure doit permettre d'ouvrir un couloir humanitaire vers la ville ukrainienne de Zaporojie, avec une étape par le port de Berdiansk, sous contrôle russe, selon le ministère.

"Pour que cette opération humanitaire réussisse, nous proposons de la mener avec la participation directe de représentants du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés et du Comité international de la Croix-Rouge", a ajouté le ministère dans un communiqué.

21h50

Un juge norvégien pour piloter l'enquête de l'ONU

Les Nations Unies ont nommé un juge norvégien pour diriger leur enquête sur "les violations des droits de l'Homme et du droit international humanitaire" commises en Ukraine depuis le début de l'invasion russe.

Erik Mose, ancien magistrat à la Cour suprême de Norvège et à la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), qui a également présidé le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), a été nommé président de la commission d'enquête internationale indépendante nouvellement créée, a annoncé le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU.

Le conseil avait approuvé le 4 mars une résolution en faveur d'une commission d'enquête internationale.

La Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, enquête également sur des allégations de crimes de guerre en Ukraine.

21h35

Apaisement sur la question des paiements de gaz en roubles?

L'Allemagne va continuer de payer pour le gaz russe en euros ou dollars, a déclaré un porte-parole du gouvernement à Berlin suite à un entretien téléphonique entre Olaf Scholz et Vladimir Poutine. Le président russe aurait déclaré au chancelier allemand que rien ne changerait pour les partenaires européens.

Le porte-parole du Kremlin, de son côté, a précisé que le paiement en roubles du gaz russe livré à l'Europe se ferait progressivement. "On ne parle pas de livrer demain et être payé dans la soirée. Non, c'est un processus plus étendu dans le temps, sur le plan technique", a souligné Dimitri Peskov.

En réponse aux sanctions, Vladimir Poutine avait annoncé la semaine dernière que la Russie allait exiger des paiements en roubles pour ses livraisons de gaz aux pays "inamicaux", dont des membres de l'UE.

21h15

La moitié du territoire de l'Ukraine déjà pollué par la guerre?

Environ la moitié du territoire ukrainien aurait d'ores et déjà été "pollué" par les munitions utilisées par les forces russes depuis le début de l'invasion, selon les autorités ukrainiennes.

"La superficie totale des zones polluées par les engins explosifs dans le cadre de l'agression russe s'élève à 300'000 kilomètres carrés", a déclaré un haut responsable du ministère de l'Intérieur, Ievhen Ienine, qui n'a pas fourni d'autres précisions.

20h45

Le point de la situation mercredi soir

La réduction des activités militaires en Ukraine, annoncée mardi par le ministère russe de la Défense au terme d'un round de négociations en Turquie, n'est pour l'heure pas suivie d'effet sur le terrain.

Autour de Kiev, les bombardements et les combats se poursuivent. C'est maintenant la ville de Tcherniguiv, au nord de la capitale, qui est prise pour cible.

Côté occidental, on prend les ouvertures de Moscou avec circonspection. Cette attitude est confortée par les propos du porte-parole du Kremlin qui s'est attaché à doucher les espoirs suscités par les pourparlers d'Istanbul.

>> Retour sur les principales infos de la journée dans le 19h30 :

Guerre en Ukraine: Les bombardements se poursuivent autour de Kiev, malgré l’annonce russe de la réduction de ses activités militaires
Guerre en Ukraine: Les bombardements se poursuivent autour de Kiev, malgré l’annonce russe de la réduction de ses activités militaires / 19h30 / 1 min. / le 30 mars 2022

20h25

Six pays de l'UE et la Suisse unis pour l'approvisionnement en gaz

La Suisse et six autres pays européens ont signé une déclaration internationale afin d'assurer l'approvisionnement en gaz durant l'hiver. Elle prévoit que les installations de stockage doivent pouvoir être utilisées au-delà des frontières. C'est une aubaine pour la Suisse, qui ne dispose pas de grandes capacités de stockage.

La Suisse, l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, la France, le Luxembourg et les Pays-Bas, représentés au sein du Forum pentalatéral de l'énergie (Penta), ont décidé de coordonner leurs activités à l'échelle régionale.

Cette déclaration n'est pas contraignante juridiquement, mais elle souligne l'intention de la Suisse de contribuer aux efforts déployés dans toute l'Europe afin de renforcer la sécurité de l'approvisionnement en gaz, indique le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) dans un communiqué.

20h00

La France ne voit "pas de percée" dans les négociations russo-ukrainiennes

"La guerre continue. Pour l'instant il n'y a à ma connaissance ni percée ni nouveauté (dans les négociations russo-ukrainiennes, n.d.l.r.)", a souligné le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, mercredi soir sur la chaîne d'information en continu France 24.

Une déclaration qui intervient après les annonces russes de réduction de leur activité militaire dans les environs de Kiev et dans le nord de l'Ukraine.

19h50

La Première ministre suédoise dit "ne pas exclure" une candidature à l'Otan

La Première ministre suédoise a affirmé mercredi "ne pas exclure" une candidature d'adhésion à l'Otan en conséquence de l'invasion russe de l'Ukraine, après avoir exprimé jusqu'ici la préférence de voir la Suède rester hors des alliances militaires.

"Je n'exclus en aucune façon l'adhésion à l'Otan", a affirmé Magdalena Andersson dans une interview à la télévision publique SVT.

Magdalena Andersson, Première ministre de la Suède. [Reuters - TT News Agency]
En Suède, Magdalena Andersson a été réélue au poste de Première ministre. [Reuters - TT News Agency]

"Je veux que nous fassions une analyse approfondie des possibilités que nous avons dans cette situation, les menaces et les risques associés, pour prendre la meilleure décision pour la Suède", a déclaré la dirigeante social-démocrate.

La Suède n'est pas membre de l'Otan et est officiellement non alignée militairement, même si elle est partenaire de l'alliance atlantique et qu'elle a abandonné sa ligne de neutralité stricte après la fin de la guerre froide.

19h40

Première inculpation pour "collaboration" avec les forces russes

Le Parquet ukrainien a annoncé mercredi la première inculpation d'un citoyen pour "collaboration" avec les forces russes.

Selon le Parquet, cette inculpation vise un habitant de Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, accusé d'avoir, dans une vidéo diffusée sur TikTok le 25 mars, "nié l'agression armée de la Russie contre l'Ukraine et appelé publiquement à soutenir les décisions et les actions illégales" de Moscou.

"Il s'agit du premier acte d'accusation transmis au tribunal pour des actes de collaboration", un chef d'accusation introduit par une loi promulguée le 15 mars, a précisé le Parquet sur Telegram.

Elle prévoit de 10 à 12 ans d'emprisonnement pour toute "coopération" avec "l'ennemi", son administration et ses forces armées ou formations paramilitaires. Selon le Parquet ukrainien, 151 procédures pénales pour cette accusation ont été enregistrées en deux semaines.

19h15

La Confédération appelle ses employés en renfort

Face au flot de réfugiés d'Ukraine, le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) manque de personnel et cherche à recruter des renforts au sein de la Confédération. Tous les fonctionnaires ont reçu la possibilité de s’engager temporairement dans un centre d'asile.

"Le nombre de personnes en provenance d'Ukraine qui demandent le statut de protection S en Suisse augmente chaque jour", a expliqué une porte-parole du SEM, confirmant une information de Léman Bleu. Il faut donc plus de personnel dans les six centres fédéraux d'asile qui procèdent à leur enregistrement.

C'est pourquoi le secrétariat, en collaboration avec l’Office fédéral du personnel, a créé l'équipe de soutien "Ukraine" de la Confédération, dans le but de recruter quelque 110 à 120 personnes en renfort, parmi les près de 40'000 fonctionnaires. Les collaborateurs de tous les départements et offices avaient la possibilité de s'inscrire volontairement sur une liste propre à leur département, en accord avec leurs supérieurs hiérarchiques, jusqu’à mercredi.

18h30

Washington envisage une aide militaire supplémentaire pour l'Ukraine

Joe Biden a discuté avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky des capacités militaires "supplémentaires" nécessaires pour aider l'armée ukrainienne à "défendre son pays", a déclaré la Maison Blanche.

"Les dirigeants ont évoqué la manière dont les Etats-Unis travaillent jour et nuit pour répondre aux principales demandes faites par l'Ukraine en matière d'aide sécuritaire" ainsi que "les efforts persistants fournis par les Etats-Unis avec leurs alliés et partenaires pour identifier les capacités supplémentaires pour aider l'armée ukrainienne à défendre son pays", a affirmé l'exécutif américain dans un communiqué après un appel entre les deux présidents.

17h45

L'Autriche active elle aussi son plan d'urgence pour le gaz

A l'instar de l'Allemagne, l'Autriche a activé elle aussi mercredi le premier niveau de son plan d'urgence pour garantir l'approvisionnement en gaz naturel face à la menace d'un arrêt des livraisons russes, a annoncé le chancelier.

"Le niveau d'alerte précoce garantit une réaction rapide" pour "assurer l'approvisionnement en gaz des ménages et des entreprises autrichiennes", a déclaré Karl Nehammer, cité dans un communiqué.

17h20

Boris Johnson appelle à "intensifier" les sanctions contre Moscou

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé à "continuer d'intensifier les sanctions" contre la Russie jusqu'au retrait de tous les soldats russes en Ukraine.

"On ne peut pas attendre du G7 [qu'il lève] les sanctions juste parce qu'il y a un cessez-le-feu", a-t-il déclaré devant une commission parlementaire, "nous devrions continuer d'intensifier les sanctions (...) jusqu'à ce que chacun" des soldats russes soit "hors d'Ukraine".

16h50

ONU: indications "crédibles" sur l'utilisation d'armes à sous-munitions par la Russie

Les Nations unies ont des indications crédibles d'utilisation d'armes à sous-munitions par la Russie à 24 reprises en Ukraine, a déclaré la Haute commissaire aux droits de l'Homme devant le Conseil des droits de l'Homme à Genève.

Moscou a recouru à cet armement dans des zones habitées, a déploré Michelle Bachelet. Elle a précisé qu'une investigation était menée également sur une accusation similaire contre l'armée ukrainienne.

Dans un long réquisitoire contre les violences commises sur des civils, la Haute commissaire a clairement montré du doigt la Russie. Les attaques indiscriminées et à grande échelle menées par les forces armées russes "pourraient être des crimes de guerre", a lancé Michelle Bachelet.

La Chilienne a de nouveau demandé à Moscou de mettre un terme aux violences et de retirer ses soldats.

16h30

Au moins 200 habitants d'Irpin tués depuis le 24 février

Selon le maire de la ville ukrainienne d'Irpin, au moins 200 habitants ont été tués depuis le début de l'invasion russe. Cette localité de la banlieue nord-ouest de Kiev a été le théâtre de féroces combats.

"Au moment le plus fort des hostilités, quand il y avait des bombardements toute la journée, les gens ont simplement été enterrés dans les jardins ou encore dans les parcs. Je pense qu'environ 200 ou 300 personnes sont mortes malheureusement", a affirmé Oleksandre Markouchine au cours d'une conférence de presse.

Les forces ukrainiennes ont annoncé lundi avoir repris le contrôle d'Irpin, qui était aux mains des Russes depuis fin février.

Les combats ont ravagé la localité d'Irpin, au nord-ouest de Kiev (image du 10 mars 2022). [Keystone - Roman Pilipey]
Les combats ont ravagé la localité d'Irpin, au nord-ouest de Kiev (image du 10 mars 2022). [Keystone - Roman Pilipey]

16h20

Le Conseil fédéral veut mieux assurer l'approvisionnement du pays

Face à la vulnérabilité des systèmes d'approvisionnement de la Suisse mis en lumière par la guerre en Ukraine et la pandémie, la structure actuelle et les ressources en personnel ne sont plus adaptées et doivent être renforcées, estime le Conseil fédéral.

L'approvisionnement du pays doit être réformé, a dit le chef du département de l'Economie Guy Parmelin devant la presse. "Les événements des dernières semaines confortent cette nécessité. Il est indispensable de rendre l'organisation plus 'fit' pour aborder les défis à venir."

16h05

Pékin et Moscou vont encore renforcer leurs relations

La Chine et la Russie sont "plus résolues à développer des relations bilatérales" et "plus confiantes de promouvoir leur coopération dans différents domaines", a déclaré mercredi le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, après un entretien avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

Les deux hommes se sont rencontrés à Tunxi, dans la province chinoise d'Anhui (est), où sont organisées pendant deux jours des rencontres multilatérales sur l'Afghanistan.

Les deux ministres sont convenus que la Russie et la Chine allaient continuer à renforcer leur partenariat stratégique et à parler "d'une même voix" des affaires mondiales.

Selon le ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, qui avait qualifié début mars l'amitié sino-russe de "solide comme un roc", a estimé que les relations entre les deux pays avaient "passé l'épreuve des turbulences internationales".

15h40

Sécurité des centrales nucléaires: visite de l'AIEA en Ukraine

Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a visité mercredi la centrale nucléaire de Konstantinovka, dans le sud de l'Ukraine. L'objectif était de mettre en place une "assistance technique" sur fond de craintes d'un accident.

"Je me trouve dans la centrale d'Ukraine du Sud pour rencontrer des responsables gouvernementaux et le personnel ukrainien", a écrit Rafael Grossi dans un tweet accompagné de photos le montrant serrant la main d'employés du site dont il a salué "l'endurance".

L'Agence espère désormais pouvoir rapidement envoyer des experts sur place et livrer les équipements nécessaires pour garantir la sécurité des installations.

15h20

Optimisme ukrainien réaffirmé sur les négociations

Contrairement à la prudence exprimée dans la matinée par la Russie, le négociateur ukrainien Mykhaïlo Podolyak s'est montré optimiste au lendemain des discussions avec la Russie.

"J'éprouve un sentiment d'optimisme sur le cycle de négociations d'Istanbul", a-t-il dit lors d'un point de presse en ligne.

Il a ajouté que la proposition de créer un système de garanties de sécurité pour l'Ukraine en échange de sa neutralité ne ferait l'objet d'un référendum national qu'une fois achevé le retrait des troupes russes sur les positions qu'elles détenaient avant l'invasion de l'Ukraine le 24 février.

14h25

Près de 20'000 réfugiés ukrainiens enregistrés en Suisse

Jusqu'à présent, 19'289 personnes ayant fui l'Ukraine ont été enregistrées en Suisse. Parmi elles, 11'912 ont obtenu le statut de protection "S", a indiqué mercredi le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM).

Le nombre de réfugiés a ainsi augmenté de 948 par rapport à la veille. Le SEM précise que 731 personnes supplémentaires ont obtenu le statut de protection "S" par rapport à la veille.

13h50

Un vaisseau Soyouz ramène deux Russes et un Américain sur Terre

Un vaisseau Soyouz a ramené sur Terre mercredi deux cosmonautes russes et un astronaute américain qui se trouvaient sur la Station spatiale internationale, un rare exemple de coopération entre Washington et Moscou en pleines tensions autour de l'Ukraine.

La capsule, à bord de laquelle se trouvent les Russes Anton Chkaplérov et Piotr Doubrov, ainsi que l'Américain Mark Vande Hei, a atterri dans le sud-est du Kazakhstan à 11H28 GMT comme prévu, selon les images retransmises par l'agence spatiale russe Roscosmos.

13h30

Un bâtiment de la Croix-Rouge bombardé à Marioupol, selon Kiev

Un bâtiment du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été la cible de bombardements russes à Marioupol, port stratégique assiégé du sud-est de l'Ukraine, a affirmé mercredi une responsable ukrainienne.

"Les occupants ont bombardé délibérément un bâtiment du CICR à Marioupol", a écrit sur Telegram Lioudmyla Denissova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien.

"Les avions et l'artillerie ennemis ont bombardé le bâtiment, marqué d'une croix rouge sur fond blanc, ce qui équivaut à la présence de blessés, de matériel civil ou humanitaire", a-t-elle poursuivi, en ajoutant une image aérienne d'un bâtiment marqué d'une croix rouge sur le toit.

"Pour l'instant, nous n'avons pas d'informations concernant les victimes", a-t-elle indiqué, sans préciser combien de personnes auraient pu se trouver dans le bâtiment au moment des tirs.

Ces informations sont invérifiables de source indépendante, Marioupol étant assiégée par l'armée russe depuis fin février avec des communications défaillantes.

12h55

Plan d'urgence allemand pour garantir l'approvisionnement en gaz

L'Allemagne a activé mercredi le premier niveau de son plan d'urgence pour garantir l'approvisionnement en gaz naturel face à la menace d'un arrêt des livraisons russes, a annoncé le ministre de l'Economie.

"Une cellule de crise est maintenant mise en place au sein du ministère", alors que les pays du G7 ont officiellement rejeté la demande russe d'un paiement en roubles des contrats gaziers, a expliqué Robert Habeck lors d'une conférence de presse.

>> Lire également : L'Allemagne veut garantir son approvisionnement en gaz naturel

Ce plan d'urgence comprend trois niveaux d'alerte et à ce stade, "la sécurité de l'approvisionnement" en gaz est garantie en Allemagne et les réserves remplies à 25%, a-t-il précisé.

"Le gaz et le pétrole arrivent actuellement conformément aux commandes" et "la mesure prise aujourd'hui relève de la prévention", a détaillé Robert Habeck, observant que l'Allemagne "pourra faire face" aux "graves conséquences" d'un arrêt des livraisons.

>> Les précisions dans le 12h30 :

La Russie va arrêter d'approvisionner la Pologne en gaz. [Reuters - Wojciech Kardas]Reuters - Wojciech Kardas
L'Allemagne déclenche le premier niveau de son plan d'urgence pour son approvisionnement en gaz / Le 12h30 / 1 min. / le 30 mars 2022

12h15

Moscou réfute une "percée" dans les négociations

Le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov. [Keystone/AP - Alexander Zemlianichenko]
Le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov. [Keystone/AP - Alexander Zemlianichenko]

Des pourparlers entre des délégations russe et ukrainienne à Istanbul mardi n'ont donné lieu à rien de "très prometteur" ni à aucune "percée", a déclaré mercredi le Kremlin, douchant les espoirs de progrès décisifs dans les négociations.

"Pour l'instant, nous ne pouvons pas faire état de quoi que ce soit de très prometteur ou d'une percée quelconque. Il y a beaucoup de travail à accomplir", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.

Il a néanmoins qualifié de "positif" le fait que la partie ukrainienne ait "enfin commencé à formuler de façon concrète ses propositions et à les mettre par écrit".

Ces déclarations tranchent avec celles, beaucoup plus positives, des responsables russes ayant pris part aux discussions qui se sont déroulées mardi à Istanbul.

A l'issue de ces pourparlers, le chef de la délégation russe et représentant du Kremlin, Vladimir Medinski, avait fait état de "discussions substantielles" et dit que les propositions "claires" de l'Ukraine en vue d'un accord allaient être "étudiées très prochainement et soumises au président" Vladimir Poutine.

Le vice-ministre russe de la Défense avait aussi affirmé que Moscou allait "réduire radicalement (son) activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv", dans le nord du pays.

>> Plus de précisions dans l'émission Forum :

Moscou dément toute avancée des négociations avec l'Ukraine
Moscou dément toute avancée des négociations avec l'Ukraine / Forum / 1 min. / le 30 mars 2022

11h30

Kiev reprend le contrôle d'une autoroute stratégique

L'armée ukrainienne a repris le contrôle d'une autoroute stratégique reliant Kharkiv à Tchougouïv, dans l'est de l'Ukraine, ont constaté mercredi des journalistes de l'AFP.

"La route était sous le feu des forces russes qui y ont tué des civils. Nous les avons repoussées à une dizaine de kilomètres plus au nord", a affirmé sur place à l'AFP un commandant de la 92e brigade de l'armée ukrainienne.

Cette autoroute stratégique relie Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, à Tchougouïv, une ville de 30'000 habitants située à 50 kilomètres au sud-est.

Les deux villes ont été intensément bombardées par l'armée russe depuis plus d'un mois, sans pour autant tomber aux mains des forces de Moscou.

A quelques kilomètres de la périphérie est de Kharkiv, des carcasses de véhicules criblés de balle jonchaient cette autoroute sur quatre voies, et un cadavre de soldat russe gisait sur le bas-côté.

La situation était calme mercredi matin, ont constaté des journalistes de l'AFP. Une pelleteuse entamait des travaux de déblaiement, tandis qu'un homme du village voisin venait récupérer sa voiture sur laquelle on apercevait les impacts de balles.

11h00

Plus de 4 millions d'Ukrainiens ont fui le pays

Le nombre de réfugiés ukrainiens qui ont fui leur pays depuis l'invasion par l'armée russe le 24 février a franchi mercredi la barre des 4 millions de personnes, selon les chiffres du Haut commissariat aux réfugiés.

Au total, 4'019'287 Ukrainiens -essentiellement des femmes et des enfants- ont quitté le pays pour fuir la guerre déclenchée par la Russie, selon le chiffre actualisé du site dédié du HCR. Plus de 2,3 millions de ces personnes sont passées par la Pologne.

10h25

Les députés neuchâtelois demandent davantage de capacités d'accueil

Les députés neuchâtelois ont accepté mercredi une recommandation de plusieurs groupes demandant de mettre sans délai les capacités d’accueil du canton pour les personnes fuyant les combats en Ukraine. Ils ont approuvé un amendement socialiste qui veut étendre cela à toutes les personnes fuyant des zones de conflit.

Même si le canton s'est montré réactif, "notre recommandation est un signal clair qui donne toute légitimité au Conseil d'Etat pour ouvrir largement les portes" aux personnes fuyant la guerre en Ukraine, a déclaré la Verte Christine Ammann Tschopp. Le texte demande au gouvernement de prendre des initiatives pour mettre largement les infrastructures d’accueil à disposition des populations déplacées et en fuite.

La conseillère d'Etat Florence Nater, en charge de la cohésion sociale, a rappelé que le canton de Neuchâtel a "une tradition d'accueil et un esprit d'ouverture". Cela se manifeste d'ailleurs avec deux centres fédéraux sur son territoire, l'un à Perreux et l'autre aux Verrières pour les requérants dits récalcitrants.

Florence Nater a précisé que 220 personnes fuyant la guerre en Ukraine avaient déjà été attribuées au canton de Neuchâtel et que 10 à 15 personnes s'y ajoutent chaque jour. Une trentaine d'enfants sont déjà scolarisés. Une cellule de crise a été mise en place pour gérer la situation.

10h15

La ville de Tcherniguiv "bombardée toute la nuit"

La ville de Tcherniguiv, dans le nord de l'Ukraine, a été victime de bombardements "toute la nuit", a annoncé mercredi le gouverneur de la région, malgré l'annonce faite la veille par Moscou d'une réduction de son activité militaire dans cette zone.

"Tcherniguiv a été bombardée toute la nuit" avec de l'artillerie et des avions, a annoncé sur Telegram le gouverneur Viatcheslav Tchaous, précisant que des infrastructures civiles avaient été détruites et que la ville se trouvait toujours sans eau ni électricité.

Cette ville, qui comptait 280'000 habitants avant la guerre, est "sans communications et on ne peut plus les réparer", a-t-il ajouté à la télévision, évoquant également des frappes sur Nijyne, dans la même région.

La Russie avait promis mardi de réduire "radicalement" ses opérations militaires en direction de Kiev et Tcherniguiv, après des pourparlers russo-ukrainiens "substantiels" à Istanbul.

Au moins 350 victimes

"La situation ne change pas, Tcherniguiv fait l'objet de bombardements d'artillerie et aériens", a indiqué Viatcheslav Tchaous.

Après Marioupol dans le sud, Tcherniguiv est la ville la plus durement frappée par les bombardements depuis le début de la guerre lancée par Moscou le 24 février.

Le maire de la ville, Vladyslav Atrochenko, a indiqué mardi que 350 personnes avaient été tuées à Tcherniguiv depuis plus d'un mois et plus de 400 autres blessées, la plupart d'entre eux étant des civils.

Les dégâts sur un marché après un bombardement à Tcherniguiv, le 20 mars. [Reuters - Press service of the National Police of Ukraine]
Les dégâts sur un marché après un bombardement à Tcherniguiv, le 20 mars. [Reuters - Press service of the National Police of Ukraine]

09h15

Une maternité de Marioupol évacuée de force vers la Russie, selon l'Ukraine

La mairie de Marioupol a dénoncé mercredi l'évacuation forcée vers la Russie d'une maternité de cette ville assiégée dans le sud-est de l'Ukraine.

"Plus de 70 personnes, des femmes et du personnel médical ont été emmenées de force par les occupants de la maternité N°2 du district de la rive gauche", a affirmé la mairie sur Telegram.

Au total, plus de 20'000 habitants de Marioupol ont été évacués "contre leur gré" en Russie, selon la municipalité, qui affirme que les Russes leur ont confisqué leurs papiers et les ont redirigés "vers des villes russes éloignées".

Ces informations sont invérifiables de source indépendante, Marioupol étant assiégée depuis fin février avec des communications défaillantes.

Une autre maternité et un hôpital pédiatrique de Marioupol avaient été touchés par un bombardement le 9 mars suscitant l'indignation de la communauté internationale. Au moins trois personnes dont un enfant ont péri dans cette frappe.

08h30

Après plus d'un mois de guerre, quels sont les gains pour Moscou?

L'invasion russe en Ukraine est-elle un échec cuisant pour le Kremlin? Alors que la guerre dure depuis un mois, Moscou fait face à des sanctions sans précédents. Militairement, elle a annoncé mardi réduire "radicalement" son activité  aux abords de Kiev. Pour autant, la Russie ne tire pas qu'un bilan négatif de ses opérations.

A long terme, cette guerre aura de lourdes conséquences: politiques, humaines et économiques pour la population russe et ses élites. Peut-être même sur la durée de vie du régime. Mais à court terme, le pouvoir russe estime avoir obtenu certaines choses, affirme Tatiana Stanovaya, politologue et fondatrice du bulletin d'information R.Politik.

>> Lire également : Après plus d'un mois de guerre en Ukraine, quels gains pour Moscou?

"Vladimir Poutine est convaincu que cette guerre a permis d'arrêter l'expansion de l'Otan. Tout pays de l'ex-URSS qui ferait une demande d'adhésion à l'avenir sait désormais qu'il pourrait se retrouver dans la même situation que l'Ukraine. Il n'y aura pas non plus de bases américaines en Ukraine, qui deviendra un pays neutre. Et le Donbass sera probablement russe", anticipe la spécialiste.

Aux yeux du président russe, les réussites sont donc nombreuses, selon elle. "Mais à quel prix, et comment la population et les élites voient tout cela, c'est une autre question, difficile. Vladimir Poutine voulait mettre fin à l'Ukraine sous sa forme étatique, telle qu'elle existait jusqu'au début de la guerre. Il estime y être parvenu."

>> L'éclairage de La Matinale :

Le président russe Vladimir Poutine participe à une réunion par vidéoconférence avec des membres du gouvernement au Kremlin à Moscou, en Russie, le 10 mars 2022. [EPA - MIKHAIL KLIMENTYEV]EPA - MIKHAIL KLIMENTYEV
Après plus d'un mois de guerre en Ukraine, qu'y gagne Moscou? / La Matinale / 3 min. / le 30 mars 2022

08h15

L'Ukraine vend des NFT pour soutenir son armée

Le ministère ukrainien de la Transformation numérique a trouvé un moyen original de lever des fonds. Il vient de créer un Musée de la guerre en ligne. Sur le site, n'importe qui peut acquérir des NFT créés par des artistes, ukrainiens ou non.

Les fonds issus de ces ventes serviront à soutenir l'armée ukrainienne et les civils. Les 54 oeuvres numériques qui composent pour l'instant la collection explorent l'invasion russe de manière chronologique.

Chaque NFT réalisé par un artiste s'inspire d'un titre d'actualité ou d'un message posté sur les réseaux sociaux. Selon Yosra Jarraya, spécialiste du numérique et co-fondatrice de la société Astrachain, le projet est avant-gardiste.

"Cet usage des NFT montre que l'Ukraine est suffisamment à la pointe sur le plan numérique pour envisager des nouveaux usages sur des technologies très innovantes, dans un objectif politique et financier. Cela démontre une volonté de faire entrer dans l'histoire, de manière forte et définitive, ce qui est en train de se passer. L'une des principales caractéristiques de la blockchain, c'est l'aspect immuable", déclare la spécialiste.

>> Les explications dans La Matinale :

Soldat ukrainien en faction devant l'opéra. [RTS - Maurine Mercier]RTS - Maurine Mercier
L'Ukraine vend des NFT pour soutenir son armée / La Matinale / 1 min. / le 30 mars 2022

07h50

Des quartiers résidentiels de Lyssytchansk bombardés

Des quartiers résidentiels de la ville de Lyssytchansk, située dans l'est de l'Ukraine, ont été bombardés mercredi matin, a annoncé le gouverneur de la région de Louhansk, Serhi Gaidai, sur Telegram.

"Un certain nombre d'immeubles ont été endommagés. Des informations concernant d'éventuelles victimes sont en train d'être confirmées", a-t-il écrit. "Plusieurs bâtiments se sont effondrés. Les secours essaient de sauver les survivants."

07h40

Des habitants de Kiev se terrent toujours dans leurs abris

A Kiev, bon nombre d'habitants ne s’abritent plus lorsque les sirènes retentissent ou que les bruits d'artillerie se font entendre. Mais il y a aussi celles et ceux qui ne s'habituent pas, qui se terrent et qui n’osent plus sortir du tout de leur abri. Pour ces Ukrainiens et Ukrainiennes, la guerre est particulièrement difficile d’un point de vue psychologique.

Une journaliste de la RTS s'est rendue dans un abri du quartier exposé et sensible d'Oberon. "Je suis là depuis 23 jours", raconte Andrii, un jeune homme de 20 ans. Il s'est réfugié dans un abri à 8 mètres sous terre, sans accès à la lumière. Ils sont quelques dizaines comme lui, parmi lesquels plusieurs enfants.

>> Le reportage de La Matinale :

Des Ukrainiens se terrent toujours dans leurs abris (ici à Kharkiv). [Keystone/AP - Efrem Lukatsky]Keystone/AP - Efrem Lukatsky
Des habitants de Kiev se terrent toujours dans leurs abris / La Matinale / 1 min. / le 30 mars 2022

07h30

La politique suisse des bons offices freinée par les sanctions

Alors que la Turquie joue les facilitateurs entre l'Ukraine et la Russie, qu'en est-il du rôle de la Suisse? Peut-elle aider à la résolution du conflit? La politique des bons offices semble freinée par la reprise des sanctions européennes. Pour l'instant, l'aide de la Suisse n'est pas la bienvenue.

Le temps des poignées de mains entre Vladimir Poutine et Joe Biden sous le soleil genevois semble bien loin. Désormais, la Suisse ne joue pas les médiateurs, ni même les hôteliers. Le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov l'a dit: pour l'heure, il n'examine que les offres de médiation de pays qui n'ont pas pris de sanctions.

La Suisse a-t-elle sabordé sa crédibilité? L'UDC le dénonce. Quelques diplomates s'inquiètent aussi sous couvert d'anonymat. D'autres relativisent. Pour l'ex-ambassadeur et ancien parlementaire socialiste Tim Guldimann, les bons offices ne nécessitent pas une neutralité totale.

"C'est intéressant que la Turquie, en tant que membre de l'Otan, joue ce rôle. Ça ne dépend pas nécessairement de la neutralité", déclare-t-il. Tim Guldimann rajoute que les bons offices ne doivent pas être une obsession. "On pense toujours que c'est le rôle central de la Suisse au niveau international. Le rôle central de la Suisse, c'est de défendre nos intérêts. Si par hasard il y a des possibilités pour les bons offices, tant mieux. Mais la géographie européenne est totalement redéfinie depuis cette agression."

>> Les précisions dans La Matinale :

Un drapeau suisse accroché au Palais fédéral. [Keystone - Alessandro della Valle]Keystone - Alessandro della Valle
La politique suisse des bons offices freinée par les sanctions / La Matinale / 1 min. / le 30 mars 2022

06h30

La prudence reste de mise après les progrès annoncés mardi

L'Ukraine et ses alliés occidentaux attendaient mercredi avec scepticisme la "réduction de l'activité militaire" autour de Kiev et d'une autre grande ville annoncée par Moscou à l'issue de pourparlers de paix, dans lesquels le président ukrainien Volodymyr Zelensky a vu des signes "positifs".

"Nous pouvons dire que les signaux que nous entendons dans les négociations sont positifs, mais ils ne font pas oublier les explosions ou les obus russes", a affirmé mardi Volodymyr Zelensky dans un message-vidéo.

Et après environ cinq semaines de guerre, des milliers de victimes et des millions de réfugiés, la prudence était également de mise au sein de l'état-major ukrainien.

"Le soi-disant +retrait des troupes+, est probablement une rotation d'unités individuelles, qui vise à tromper le commandement militaire des Forces armées ukrainiennes", a-t-il jugé dans un communiqué mardi soir.

Les sirènes d'alerte ont été entendues à plusieurs reprises dans la nuit de mardi à mercredi à Kiev mais aussi autour de la ville, signe de l'inquiétude qui règne toujours dans la capitale ukrainienne après les annonces des forces russes.

>> Lire également : Percée dans les négociations russo-ukrainiennes, mais Washington reste prudent

06h00

La Russie accusée d'avoir provoqué une "crise alimentaire mondiale"

Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie a été accusée mardi d'avoir provoqué une "crise alimentaire mondiale", voire de faire courir un risque de "famine" en ayant déclenché une guerre contre l'Ukraine, le "grenier à blé de l'Europe".

Le Conseil de sécurité de l'ONU. [Keystone - EPA/Jason Szenes]
Le Conseil de sécurité de l'ONU. [Keystone - EPA/Jason Szenes]

Le président russe "Vladimir Poutine a commencé cette guerre. Il a créé cette crise alimentaire mondiale. Et il est celui qui peut l'arrêter", a martelé la numéro deux de la diplomatie américaine Wendy Sherman lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation humanitaire en Ukraine.

L'ambassadeur de France à l'ONU Nicolas de Rivière a enfoncé le clou: "L'agression de la Russie contre l'Ukraine accroît le risque de famine à travers le monde. Les populations des pays en voie de développement sont les premières touchées".

La faute aux sanctions, dit Moscou

De fait, a rétorqué son homologue russe Vassily Nebenzia, "les véritables raisons des graves turbulences sur les marchés mondiaux de l'alimentation ne sont en aucun cas dues aux agissements de la Russie, mais plutôt à l'hystérie incontrôlée des sanctions lancées par l'Occident contre" Moscou.

00h00

Retour sur la journée de mardi