Deux territoires séparatistes prorusses bloquent Google, accusé de promouvoir la violence contre la Russie
- Les autorités des deux territoires séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont vendredi annoncé avoir bloqué le moteur de recherche Google, l'accusant de "promouvoir" la violence contre les Russes.
- La Russie et l'Ukraine vont signer vendredi après-midi à Istanbul un accord sur les exportations de céréales, a annoncé la présidence turque. Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres devrait participer à la cérémonie.
- L'armée russe se livre à la torture, aux détentions illégales et aux disparitions forcées de civils dans les zones sous leur contrôle dans le sud de l'Ukraine en guerre, accuse l'ONG Human Rights Watch.
Les territoires séparatistes prorusses bloquent Google
Les autorités des deux territoires séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont annoncé avoir bloqué le moteur de recherche Google, l'accusant de "promouvoir" la violence contre les Russes.
Google "fait la promotion du terrorisme et de la violence contre tous les Russes, en particulier la population du Donbass (...) Nous avons décidé de bloquer Google sur le territoire" de la région de Donetsk, a déclaré le dirigeant séparatiste Denis Pouchiline.
"Si Google cesse de poursuivre sa politique criminelle et se conforme de nouveau à la loi, à la morale et au bon sens, alors il n'y aura aucun obstacle à ses opérations", a-t-il ajouté.
La veille, le dirigeant de la région séparatiste de Lougansk, Leonid Passetchnik, avait annoncé avoir pris cette même mesure.
"La guerre, ce ne sont pas seulement des missiles qui pleuvent sur nos villes, mais aussi une nuée de fausses informations que l'Ukraine nous envoie. Hélas, Google est devenu leur arme principale", avait-il accusé.
"Nous pouvons nous passer de Google. S'ils s'améliorent, s'ils commencent à respecter les gens, alors nous envisagerons de rétablir" le moteur de recherche, avait-il ajouté.
10h05
HRW accuse Moscou de tortures dans le sud de l'Ukraine
L'armée russe se livre à la torture, aux détentions illégales et aux disparitions forcées de civils dans les zones sous leur contrôle dans le sud de l'Ukraine en guerre, accuse l'ONG Human Rights Watch.
"Les forces russes ont transformé les zones occupées du sud de l'Ukraine en un abîme de peur et d'anarchie sauvage", affirme Ioulia Gorbounova, citée dans un communiqué de l'organisation.
Cette chercheuse sur l'Ukraine chez HRW dénonce "la torture, les traitements inhumains, ainsi que les détentions arbitraires et la séquestration de civils" dans les régions de Kherson et de Zaporijjia, partiellement contrôlées par l'armée russe, tout en exhortant les autorités russes à "mettre fin immédiatement à ces abus".
L'ONG précise avoir interrogé plus de 70 Ukrainiens ayant décrit plus de 40 cas d'abus et documenté la torture de trois membres de la défense territoriale ukrainienne, qui ont été fait prisonniers de guerre et dont deux sont morts.
07h35
Espagne et Portugal vent debout contre les objectifs énergétiques de l'UE
L'Espagne, le Portugal et la Grèce s'opposent aux objectifs de réduction de la consommation de gaz de 15% annoncées mercredi par la Commission européenne.
Madrid et Lisbonne, qui dépendent très peu du gaz russe, estiment avoir déjà fait leur part. Les deux pays ont par ailleurs beaucoup investi dans les énergies renouvelables, qui produisent plus de 40% de leur électricité.
Et la ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera, n’a pas mâché ses mots: pas question que la population subisse des coupures de gaz ou d’électricité, a-t-elle dit. Le gouvernement espagnol estime que les mesures proposées ne sont ni justes ni efficaces.
06h50
Pourquoi l'UE va peiner à remplir ses cuves de gaz avant l'hiver
Alors que le gazoduc Nord Stream I a été remis en service, l'Union européenne envisage de remplir à ras bord les 170 cuves souterraines de gaz dont elle dispose avant l'hiver prochain.
Mais pour le géoéconomiste des énergies Laurent Horvath (fondateur du site 2000watts.org), c'est une fausse bonne idée.
"Il faut savoir que les cuves de gaz sont un peu comme un bidon avec un grand trou au fond: il faut sans arrêt le remplir sinon il se vide", a-t-il expliqué dans La Matinale de la RTS. "Et durant l'hiver, il se vide en deux ou trois mois. Cela veut dire que, même si les stocks sont pleins au mois de novembre, il faudra les remplir d'ici le mois de janvier".
06h30
Sergueï Lavrov attendu au Caire après le sommet de Téhéran
Le ministre russe des Affaires étrangères s'adressera dimanche à la Ligue arabe au Caire, a annoncé l'organisation. Cette visite fait suite à un sommet entre dirigeants russe, turc et iranien à Téhéran.
Dans la capitale égyptienne, Sergueï Lavrov rencontrera Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue arabe, ainsi que les représentants des 22 Etats membres.
20h00
Russes et Ukrainiens devraient signer un accord sur les exportations de céréales
Vendredi après-midi, la Russie et l'Ukraine vont signer à Istanbul un accord sur les exportations de céréales, a annoncé la présidence turque. Il devrait permettre une sortie par la Mer noire des céréales ukrainiennes bloquées par la guerre et un allégement des entraves à l'exportation de grains et engrais russes.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan et le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, ainsi que des représentants de la Russie et de l'Ukraine, participeront à la cérémonie de signature, a ajouté la présidence. L'événement est prévu à 13h30 au palais de Dolmabahçe à Istanbul.
Protection et surveillance
Des corridors sécurisés et des cessez-le-feu localisés sur les zones de passage devraient être instaurés. Une inspection des navires commerciaux, vraisemblablement par la Turquie, est prévue pour s'assurer que les navires allant à Odessa chercher des céréales ne contiennent pas d'armes.
La création d'un centre de coordination est prévue à Istanbul avec une participation d'experts onusiens spécialistes de la navigation maritime, selon des diplomates. L'accord attendu entre l'Ukraine et la Russie devrait avoir pour effet rapide de faire baisser les cours, en très forte croissance ces derniers mois.
Washington salue l'accord
"Nous saluons l'annonce de cet accord sur le principe, mais ce qui nous importe maintenant c'est de tenir la Russie pour responsable de la mise en oeuvre de cet accord et de permettre aux céréales ukrainiennes d'atteindre les marchés mondiaux", a déclaré Ned Price, le porte-parole du Département d'Etat.
"Nous n'aurions jamais dû être dans cette situation pour commencer. Cela a été une décision délibérée de la part de la Russie d'utiliser les denrées alimentaires comme une arme", a-t-il ajouté.
19h55
La Russie a perdu 15'000 soldats, selon le renseignement britannique
Richard Moore, le chef du renseignement extérieur britannique (MI6), a déclaré qu'un bilan de 15'000 morts russes était "probablement une estimation prudente" et un "vrai coup dur" pour le président russe Vladimir Poutine, qui espérait une victoire rapide contre Kiev sans des pertes aussi importantes.
"C'est environ le même bilan que lors des dix ans qu'ils ont passés en Afghanistan dans les années 1980", a-t-il ajouté depuis le Forum sur la sécurité d'Aspen, dans les montagnes Rocheuses américaines.
Mercredi, le patron de la CIA, l'équivalent américain du MI6, avait livré une estimation similaire.
18h55
Le ministère de la Justice russe demande la dissolution de l'Agence juive
Le ministère russe de la Justice a demandé la dissolution en Russie de l'Agence juive, qui s'occupe notamment de l'émigration vers Israël, a annoncé jeudi un tribunal moscovite, en pleines tensions autour du conflit en Ukraine.
Citée par l'agence Interfax, la porte-parole du tribunal Basmany de Moscou, Ekaterina Bouravtsova, a indiqué que cette demande était motivée par des infractions de la loi, sans plus de précisions. Selon elle, une "discussion demandée par le juge" doit avoir lieu le 28 juillet sur cette affaire.
A la suite de cette annonce, Israël a annoncé l'envoi d'une délégation en Russie la semaine prochaine "pour assurer la poursuite des activités de l'Agence juive en Russie", selon un communiqué du bureau du Premier ministre, Yaïr Lapid.
18h50
Moscou interdit son territoire à 39 Australiens en riposte aux sanctions
La Russie a interdit l'accès à son territoire à 39 citoyens australiens travaillant notamment dans les services de sécurité et la défense, en représailles aux sanctions prises par Canberra contre Moscou pour son offensive en Ukraine.
17h30
En cas d'accord, les exportations de céréales reprendront depuis trois ports ukrainiens
La Russie et l'Ukraine ont mené ces derniers jours des discussions sous médiation de la Turquie et de l'ONU sur le transport des céréales, sujet crucial pour la sécurité alimentaire mondiale, alors que les prix des denrées sont à la hausse.
"Les exportations auraient lieu depuis trois ports: Odessa, Pivdenny et Tchornomorsk. Nous espérons qu'à l'avenir, nous pourrons étendre" les livraisons depuis d'autres lieux, a déclaré aux journalistes le député ukrainien Roustem Oumerov.
Selon lui, la sécurité des convois sera assurée par un groupe de surveillance de l'ONU basé à Istanbul et les navires russes ne seront pas autorisés à pénétrer dans les eaux ukrainiennes, si cet accord venait à être confirmé.
L'accord est "possible dans les prochains jours" si les Occidentaux répondent aux demandes de la Russie, a de son côté affirmé le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu.
16h35
La Russie veut développer sa relation "stratégique" avec la Hongrie malgré les sanctions
La Russie entend développer sa relation "stratégique" avec la Hongrie malgré les sanctions prises contre Moscou par l'Union européenne, dont le pays est membre, a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
"J'apprécie réellement nos relations. Nos discussions aujourd'hui ont confirmé leur nature durable et stratégique. Et nous allons les développer de toutes les façons possibles", a déclaré Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse conjointe à Moscou avec son homologue hongrois Peter Szijjarto.
La Russie va également "étudier" la possibilité de livrer du gaz supplémentaire à la Hongrie cette année, a déclaré Sergueï Lavrov.
15h30
L'UE sanctionne 10 Syriens impliqués dans le recrutement de mercenaires
L'Union européenne (UE) a annoncé avoir sanctionné dix ressortissants syriens et deux sociétés de sécurité privées pour leur implication dans le recrutement de mercenaires syriens et palestiniens envoyés combattre en Ukraine pour le compte de la Russie.
Les sanctions consistent en un gel de leurs avoirs et l'interdiction de se rendre dans les pays de l'UE, précise l'exposé des motifs publié au Journal Officiel.
Le propriétaire de la compagnie aérienne syrienne "Cham Wings", Issam Shammout, un homme d'affaires lié au régime de Bachar al-Assad, figure parmi les nouveaux inscrits sur cette liste noire de l'UE.
15h25
Selon le président de la Biélorussie, la conflit doit s'arrêter pour éviter la "guerre nucléaire"
L'Occident, l'Ukraine et la Russie doivent s'entendre pour éviter le "précipice" de la "guerre nucléaire", a estimé jeudi dans un entretien exclusif à l'Agence France Presse le président biélorusse Alexandre Loukachenko, principal allié de la Russie.
"Il faut arrêter, s'entendre, arrêter ce chaos, l'opération et la guerre en Ukraine", a dit Alexandre Loukachenko.
Mais selon le président biélorusse, qui a prêté son territoire à l'armée russe pour attaquer l'Ukraine, c'est à Kiev d'accepter les concessions et d'aller aux négociations, seule issue au conflit.
Selon lui, le terme de "dénazification" employé par la Russie au sujet de ses objectifs militaires en Ukraine, "c'est de la philosophie. Le plus important, c'est la sécurité de la Russie".
14h45
Berlin accuse Moscou d'être un "facteur d'incertitude croissant"
Le gouvernement allemand accuse la Russie d'être un "facteur d'incertitude croissant" sur le marché énergétique en Europe. Il réagit ainsi à la reprise partielle, suite à des travaux de maintenance, des envois de gaz russe sur le pipeline Nord Stream I.
"La Russie se révèle de plus en plus être un facteur d'incertitude dans le système énergétique", a déclaré le ministre de l'Economie et du Climat.
Robert Habeck a ajouté que "rien ne s'opposait techniquement à ce que Nord Stream revienne à une exploitation de plein régime après son entretien".
13h20
Le Kremlin écarte les rumeurs sur la santé de Poutine
Le Kremlin a assuré que le président russe Vladimir Poutine était en bonne santé, écartant les rumeurs sur le fait qu'il serait souffrant.
Alors que la santé de Vladimir Poutine a fait l'objet de nombreuses spéculations ces derniers mois côté occidental, le porte-parole du Kremlin a déclaré que les articles de presse suggérant qu'il serait malade n'étaient "rien d'autre que des impostures".
Vladimir Poutine a été pris d'une quinte de toux mercredi lors d'une apparition publique, qu'il aurait expliquée par un léger rhume contracté lors de sa visite à Téhéran la veille, selon des propos rapportés par l'agence de presse Interfax.
"Il faisait très chaud à Téhéran, plus de 38 degrés et la climatisation était très forte là-bas, donc je vous prie de m'excuser", a déclaré le président russe.
L'attention portée à l'état de santé de Vladimir Poutine, 69 ans, s'est accentuée ces derniers mois, des observateurs relevant par exemple les changements de son apparence physique ou sa démarche raide lors de certaines apparitions publiques, ainsi que les longues tables utilisées au Kremlin pour maintenir à distance ses interlocuteurs russes ou étrangers (dont Emmanuel Macron), à titre de précaution face au coronavirus.
Des rumeurs ont émergé selon lesquelles le président russe souffrirait d'un cancer ou d'une maladie grave mais la culture du secret caractéristique du pouvoir à Moscou ne permet ni de les confirmer, ni de les infirmer.
13h00
Les "problèmes techniques" du gaz causés par les Occidentaux, selon Moscou
Le Kremlin assure que des restrictions occidentales causent tous les problèmes techniques de livraison de gaz russe vers l'Europe, au moment où le gazoduc Nord Stream a redémarré après une période de maintenance.
"Ce sont ces restrictions qui empêchent d'effectuer les réparations d'équipements, notamment des turbines dans les stations de compression", a affirmé le porte-parole de la présidence, Dmitri Peskov, qui a rejeté les accusations contre Moscou de "chantage" au gaz.
12h45
Les incertitudes demeurent autour du gazoduc Nord Stream
Après dix jours de maintenance, le gazoduc Nord Stream I, qui relie la Russie à l'Allemagne, a repris du service. Mais la nouvelle n'avait encore suscité aucune réaction de la part du gouvernement allemand jeudi matin.
La presse, elle, s'interroge: "Ca remarche, mais est-ce que ça va suffire?, se demande par exemple le Bild. Pour le quotidien populaire, "la crise est loin d'être terminée". "Cela repart mais en quelle quantité?", écrit de son côté le journal Süddeutsche Zeitung.
Beaucoup de questions restent donc en suspens en Allemagne, à propos de ce gazoduc vital pour l'économie. L'organisation écologique Greenpeace estime du reste qu'il ne faut pas se tranquilliser avec cette annonce. Elle appelle à sortir au plus vite de la dépendance aux énergies fossiles.
12h05
Moscou accuse Kiev de frappes sur le site d'une centrale nucléaire
La diplomatie russe accuse Kiev d'avoir effectué cette semaine des frappes de drone sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, sous contrôle des forces du Kremlin depuis mars dernier.
"Cela confirme la volonté des autorités ukrainiennes de créer les conditions d'une catastrophe nucléaire non seulement sur leur territoire, mais dans toute l'Europe", a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Maria Zakharova a ajouté que Kiev avait frappé à nouveau le site mercredi. Elle n'a pas fait état de dégâts mettant en danger la sécurité nucléaire.
11h20
Trois morts et des blessés dans un bombardement russe à Kharkiv
Trois personnes ont été tuées et 23 autres blessées jeudi matin dans un bombardement russe sur Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine située dans le nord-est, a annoncé le gouverneur régional.
Quatre des blessés sont dans un état grave à la suite de ce bombardement au lance-roquettes multiple, a ajouté sur Telegram le gouverneur Oleg Synegoubov.
11h00
L'Ukraine dévalue sa monnaie de 25%
La Banque centrale d'Ukraine a annoncé la dévaluation de 25% de la monnaie nationale, la hryvnia, face au dollar en raison de l'impact de l'invasion russe sur l'économie nationale.
"Une telle mesure renforcera la compétitivité des producteurs ukrainiens" et "soutiendra la stabilité de l'économie dans les conditions de guerre", a déclaré la banque centrale dans un communiqué.
Celle-ci a établi le taux d'échange à 36,57 hryvnias pour un dollar contre 29,25 hryvnias pour un dollar auparavant, cours qui était en vigueur depuis le début de l'invasion russe en février.
10h40
Adhésion à l'Otan: réunion entre Turquie, Finlande et Suède en août
Une réunion entre la Turquie, la Finlande et la Suède au sujet du processus d'adhésion à l'Otan des deux pays nordiques aura lieu en août, a annoncé le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu.
Selon le chef de la diplomatie turque, un "comité permanent" réunissant des représentants turcs, suédois et finlandais évaluera la mise en oeuvre ou non des promesses formulées dans un mémorandum signé par les trois pays, fin juin, lors du sommet de l'Otan à Madrid.
09h45
Les civils "inutilement" mis en danger par les deux camps
Aussi bien l'armée russe que les forces ukrainiennes mettent "inutilement" en danger des civils en basant des troupes au coeur de zones habitées, comme un sous-sol d'école ou un dispensaire, accuse Human Rights Watch (HRW).
"Alors que la guerre en Ukraine fait rage, des civils ont été inutilement pris dans des combats", constate Belkis Wille, une chercheuse de l'ONG citée dans un communiqué.
"Les forces russes et ukrainiennes doivent toutes deux éviter de baser leurs troupes parmi les civils et faire tout leur possible pour éloigner les civils des environs", a-t-elle exhorté.
HRW précise avoir documenté quatre cas de bases militaires russes et trois ukrainiennes établies dans des zones résidentielles.
06h55
Le gaz russe circule à nouveau vers l'Europe à travers Nord Stream I
Le gazoduc Nord Stream I, qui relie la Russie à l'Allemagne, a redémarré comme prévu jeudi matin après dix jours de maintenance, a indiqué la société éponyme qui gère l'équipement. "Il fonctionne", a déclaré un porte-parole de la société Nord Stream.
Selon des données transmises par Gazprom à Gascade (opérateur allemand du réseau), le pipeline devrait livrer 530 GWh durant la journée. C'est seulement 30% de ses capacités, a fait remarquer sur Twitter le président de l'agence fédérale allemande des réseaux, Klaus Müller.
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Cela représenterait 10% de moins qu'avant les travaux. Arguant de l'absence d'une turbine en maintenance au Canada, Gazprom avait déjà réduit à 40% des capacités les livraisons via Nord Stream depuis mi-juin.
Cette conduite relie directement les champs gaziers sibériens au nord de l'Allemagne, d'où le gaz est ensuite exporté vers d'autres pays européens.
Le gouvernement allemand craignait qu'elle ne soit pas rouverte par Moscou après les travaux de maintenance.