Le président américain Joe Biden annonce une nouvelle aide militaire à l'Ukraine
- Le président américain Joe Biden a annoncé vendredi une nouvelle aide militaire à l'Ukraine pour combattre l'invasion russe, composée notamment de munitions d'artillerie et de radars.
- Près de 500 civils ont pu être évacués ces derniers jours de Marioupol, ont indiqué vendredi les autorités ukrainiennes, alors qu'une nouvelle opération est en cours pour tenter de porter secours aux civils réfugiés dans les abris souterrains de l'usine Azovstal. Le convoi est organisé par le CICR et l'ONU.
- Un nouvel échange de prisonniers a eu lieu vendredi entre la Russie et l'Ukraine. Un total de 41 personnes, dont onze femmes, ont été libérées par Moscou, a annoncé Kiev, sans révéler le nombre de Russes qui ont été libérés. Il s'agit de 28 militaires et 13 civils.
- Au moins 25% des habitations de Kharkiv ont été détruites par la guerre, selon son maire. L'ONU a dévoilé vendredi les efforts pour avancer vers le nouveau plan directeur pour relancer la seconde ville du pays.
- La Suisse applique toutes les sanctions internationales prises à la suite de l'agression russe contre l'Ukraine. Vendredi, le Conseil fédéral a rejeté fermement les accusations de "mollesse" d'une commission du Congrès et du gouvernement américains.
- Les dirigeants des grandes puissances du G7 vont tenir dimanche une réunion virtuelle consacrée à la guerre en Ukraine à laquelle participera aussi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé une porte-parole du chancelier allemand Olaf Scholz.
Volodymyr Zelensky annonce des efforts diplomatiques pour sauver les combattants d'Azovstal
L'Ukraine tente de trouver une solution diplomatique pour sauver les combattants qui défendent l'usine d'Azovstal dans le port de Marioupol, a déclaré vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il a indiqué que des intermédiaires et des Etats influents étaient impliqués dans ces efforts diplomatiques. Volodymyr Zelensky n'a donné aucun détail supplémentaire.
22h55
Nouvelle aide militaire des Etats-Unis à l'Ukraine
Joe Biden a annoncé vendredi une nouvelle aide militaire à l'Ukraine pour combattre l'invasion russe, composée notamment de munitions d'artillerie et de radars. Le président américain a toutefois prévenu que les fonds alloués aux armes pour Kiev étaient désormais "pratiquement épuisés".
Un responsable américain a précisé que cette aide représentait 150 millions de dollars, bien en-deçà des précédents envois d'armes américaines.
"Le Congrès doit rapidement débloquer l'enveloppe requise pour renforcer l'Ukraine sur le champ de bataille et à la table des négociations", a dit le président des Etats-Unis dans un communiqué au sujet de la colossale rallonge budgétaire de 33 milliards de dollars demandée au Parlement américain.
Plusieurs milliards déjà fournis
Depuis le début de l'invasion russe le 24 février, le gouvernement de Joe Biden a apporté une aide militaire de quelque 3,5 milliards de dollars à Kiev. La précédente tranche annoncée s'élevait à 800 millions.
"Les Etats-Unis fournissent à un rythme soutenu un montant historique d'assistance sécuritaire à l'Ukraine", a souligné le président démocrate, estimant que le soutien américain et des autres pays alliés avait été "critique" pour la victoire ukrainienne dans "la bataille de Kiev".
22h00
Le Kremlin dit que la Pologne pourrait "représenter une menace"
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré vendredi qu'une rhétorique hostile émanait de Pologne, et que Varsovie pourrait "représenter une menace".
La Pologne a appelé l'Union européenne à renforcer ses sanctions contre Moscou et a demandé à l'Otan de fournir des armes à l'Ukraine pour qu'elle puisse résister à l'invasion russe.
Stanislaw Zaryn, le porte-parole des services de sécurité polonais, a déclaré que la Russie menait depuis plusieurs jours une campagne de désinformation contre la Pologne, suggérant notamment que le pays pourrait représenter une menace pour l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
21h00
De plus en plus de civils et de soldats touchés par des souffrances psychologiques
Avec une guerre qui s'enlise, les souffrances psychologiques touchent désormais des milliers d'Ukrainiens, civils ou soldats. Les hôpitaux psychiatriques accueillent de plus en plus de patients, notamment des enfants très marqués par le conflit et l'abandon de leur maison.
Des centaines de personnes sont actuellement soignées à Dnipro, la troisième ville du pays, dans le plus grand hôpital psychiatrique de la région, a constaté la RTS sur place.
Boris Johnson appelle Emmanuel Macron à la prudence vis-à-vis de la Russie
Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est entretenu avec Emmanuel Macron, avec qui il a convenu de travailler plus étroitement sur les questions de sécurité. Il a appelé le président français à la prudence à l'égard de toute négociation avec la Russie, ce qui ferait le jeu du "faux récit" de Moscou.
Selon un compte rendu de l'appel publié par la Grande-Bretagne, les deux dirigeants, qui ont connu des relations tendues, se sont engagés à raviver la "relation franco-britannique".
20h40
Cinquante civils évacués de l'usine Azovstal de Marioupol
Grâce à un nouveau convoi, cinquante civils ont été évacués vendredi de l'immense usine Azovstal, la dernière poche de résistance des forces ukrainiennes à Marioupol, a annoncé la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.
"Nous avons réussi aujourd'hui à faire sortir 50 femmes, enfants et personnes âgées d'Azovstal. Demain matin, nous poursuivrons l'opération d'évacuation", a annoncé Iryna Verechtchouk sur Telegram. Elle a accusé les forces russes d'avoir "violé constamment" le cessez-le-feu décrété par Moscou le temps des évacuations. "L'évacuation a donc été extrêmement lente", a-t-elle précisé.
Les évacuations, qui ont commencé le week-end dernier, se déroulent sous l'égide de l'ONU et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Elles ont permis à près de 500 civils de fuir, selon Kiev.
20h30
Les prix du transport aérien s'envolent
En moyenne, l’Office fédéral de la statistique note une augmentation de 54,8% du prix des vols sur les douze derniers mois. Le tarif de certains billets a même doublé depuis janvier. Deux raisons sont avancées: la levée des restrictions liées au Covid et la guerre en Ukraine.
Pour sa part, Easyjet attribue cette augmentation à l’explosion des déplacements vers l'Europe. Selon la compagnie aérienne, la levée des restrictions sanitaires en Grèce, en Espagne et en Italie suscite l’afflux massif de voyageurs et l’envolée des tarifs.
Interrogé dans le 19h30, Olivier Buchhofer, le directeur des opérations de Swiss, avance, lui, l’argument d’une hausse des coûts, notamment des carburants.
20h00
Le Programme alimentaire mondial demande la réouverture des ports d'Odessa
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a demandé la réouverture des ports de la région d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, afin que les denrées alimentaires produites dans ce pays puissent circuler librement vers le reste du monde.
"A l'heure actuelle, les silos à grains de l'Ukraine sont pleins. Dans le même temps, 44 millions de personnes dans le monde se dirigent vers la famine. Nous devons ouvrir ces ports pour que la nourriture puisse (...) sortir d'Ukraine", a déclaré le chef de cette agence onusienne, David Beasley.
"Le monde l'exige, car des centaines de millions de personnes dans le monde dépendent de ces approvisionnements", a-t-il assuré.
"Je demande à toutes les parties concernées de permettre à cette nourriture de quitter l'Ukraine pour être acheminée là où elle est désespérément nécessaire, afin que nous puissions éviter la menace imminente de la famine", a conclu le patron du PAM.
Les ports étant bloqués à cause de la guerre, des millions de tonnes de céréales sont stockées dans des silos à Odessa et dans d'autres ports ukrainiens de la mer Noire.
Selon l'agence, si les ports ne sont pas rouverts, les agriculteurs ukrainiens n'auront aucun endroit où stocker la prochaine récolte estivale, entraînant un important gaspillage de nourriture.
19h40
Joe Biden devrait autoriser de nouvelles livraisons d'armes à l'Ukraine
Le président américain Joe Biden devrait approuver dans les prochains jours un nouveau plan visant à fournir à l'Ukraine des armes pour un montant d'au moins 100 millions de dollars, ont déclaré vendredi à l'agence de presse Reuters trois responsables américains.
Ces responsables, qui préfèrent conserver l'anonymat, ont indiqué que ce nouveau plan prévoyait plus de munitions pour des armes comme les obusiers de type "howitzers".
19h10
500 civils évacués de Marioupol ces derniers jours
Alors qu'un nouveau convoi de l'ONU est attendu pour évacuer les derniers civils retranchés dans l'aciérie d'Azovstal à Marioupol, l'incertitude demeure autour de cette ultime poche de résistance ukrainienne dans ce port stratégique du Donbass.
"Nous avons réussi à évacuer presque 500 civils" ces derniers jours, a souligné le chef de l'administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak. "Aujourd'hui nous nous concentrons sur Azovstal", a précisé la vice-Première ministre Iryna Verechtchouk.
Les informations sur la situation dans cette aciérie, où vivent retranchés dans d'immenses galeries souterraines civils et combattants, restent néanmoins contradictoires.
Vendredi matin, le ministère ukrainien de la Défense a assuré que les forces russes avaient, "dans certaines zones, avec le soutien de l'aviation, repris les opérations visant à prendre le contrôle de l'usine".
Le régiment Azov, qui défend ces installations, a accusé le même jour les forces russes d'avoir visé "avec un missile guidé antichar" une de ses voitures impliquées dans l'opération d'évacuation de civils, tuant un soldat et faisant six blessés.
19h00
Les trolls, relais de la propagande du Kremlin, sont-ils rémunérés?
Certains trolls, qui propagent de fausses nouvelles, font partie de l’arsenal de propagande du Kremlin. Interrogée dans Forum, Cécile Vaissié, professeure en études russes à l'Université de Rennes, explique que, selon les enquêtes de chercheurs et des journalistes, des "fermes à trolls" ont été établies dans l’ex-Union soviétique et en Afrique.
Evgueni Prigojine, un proche de Poutine, serait à l’origine de la première "usine", située au départ à Saint-Pétersbourg. Il financerait également celles présentes sur le territoire africain, car il y a là "un combat pour la maîtrise du territoire". Toutefois, cet homme nie toute implication.
Mais tous les trolls ne sont pas rémunérés pour diffuser les fake news et semer la zizanie. "Il faut aussi se dire que certains - c’est ça la force de ce type de propagande - vont reprendre les arguments parce qu’ils en sont convaincus", souligne la chercheuse.
Ferme soutien du Conseil de sécurité pour une solution pacifique
Le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé une déclaration unanime apportant un "ferme soutien" au secrétaire général de l'organisation "dans la recherche d'une solution pacifique" à la guerre menée par la Russie en Ukraine, a-t-on appris de sources diplomatiques.
Rédigée par la Norvège et le Mexique, la déclaration ne va pas jusqu'à soutenir une médiation d'Antonio Guterres comme le prévoyait une première version du texte négocié depuis jeudi.
Cette déclaration approuvée représente la première manifestation d'unité du Conseil de sécurité depuis l'invasion du 24 février.
18h20
Des parlementaires réagissent aux accusations américaines
Les accusations d'une commission du Congrès américain, qui a jugé la Suisse laxiste et incompétente dans sa manière d'appliquer les sanctions contre la Russie, continuent de faire parler en Suisse. Après le Conseil fédéral, qui les a fermement rejetées, des parlementaires réagissent également.
D'un côté, certains élus, plutôt du camp bourgeois, se disent heurtés par ce qu'ils ont entendu et s'empressent de le relativiser, estimant qu'il ne faut pas donner trop d'importance à une commission qui n'en a pas forcément. Et d'un autre côté, à gauche, des parlementaires partagent certaines des critiques prononcées lors de ce briefing.
Pour la droite, les orateurs de cette séance ont volontairement passé sous silence les efforts de la Suisse dans la lutte contre le blanchiment d'argent et dans la mise en oeuvre des sanctions contre la Russie. Ce dernier point a même été salué par le président des Etats-Unis lui-même, rappelle un parlementaire PLR. La droite applaudit aussi la réaction ferme du Conseil fédéral, qui a protesté auprès des Etats-Unis.
Les propos tenus devant cette commission américaine sont en revanche pris très au sérieux par le camp rose-vert. Il faut tout d'abord rappeler que le conseiller aux Etats socialiste genevois Carlo Sommaruga était l'un des orateurs. Son parti a d'ailleurs publié vendredi un communiqué pour évoquer les pressions internationales contre le "laxisme persistant du SECO dans l'application des sanctions".
Le PS plaide ainsi pour retravailler la loi sur le blanchiment d'argent. Et un élu vert évoque lui l'idée d'une "task force sanctions" pour évaluer le travail du SECO, identifier les failles et les corriger.
17h45
Nouvel échange de prisonniers
Un total de 41 personnes, dont onze femmes, ont été libérées dans le cadre d'un nouvel échange de prisonniers avec la Russie, a annoncé Kiev, sans révéler le nombre de Russes remis à Moscou. Il s'agit de 28 militaires et 13 civils, dont un membre du clergé orthodoxe ukrainien.
Plusieurs échanges de prisonniers ont eu lieu entre Kiev et Moscou depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie lancée le 24 février. Le dernier en date avait eu lieu le 30 avril, concernant 14 Ukrainiens dont une femme enceinte.
17h15
Une commémoration annulée à Genève
Prévu samedi à Genève, le rassemblement du "Régiment immortel" a été annulé. Dans le contexte tendu de la guerre en Ukraine, les organisateurs de la manifestation, confrontés aux menaces et aux insultes, ont renoncé à appeler à se retrouver sur la place des Nations pour commémorer la victoire de l'Union soviétique sur l'Allemagne nazie et rendre hommage aux anciens combattants.
"Nous ne voulons pas que cet événement soit profané", explique Katia Toporkova, du comité d'organisation. La marche du "Régiment immortel" est une façon de ne pas oublier les victimes de la Deuxièmee Guerre mondiale. Ce rassemblement était "sans aucun rapport avec ce qui se passe aujourd'hui en Ukraine".
D'ailleurs, Katia Toporkova rappelle que l'hommage au "Régiment immortel", une "fête sacrée" en Russie, s'est déjà déroulé à Genève en 2016 et en 2018. En 2020, la manifestation n'avait pas eu lieu à cause de la crise sanitaire. Mais aujourd'hui, avec le conflit en Ukraine, la situation a changé du tout au tout.
Selon Katia Toporkova, des membres de la diaspora ukrainienne et plusieurs de leurs soutiens voulaient venir perturber le rassemblement, revêtus d'habits maculés de sang. Un tel comportement aurait été, à ses yeux, une insulte à la marche du "Régiment immortel" et une profanation de la mémoire des victimes de la guerre.
Le Comité Ukraine Genève, qui appelle à manifester contre la guerre, dimanche, sur la place des Nations, dénonce de son côté, dans un communiqué diffusé vendredi, "l'utilisation d'anciens héros pour justifier les crimes de guerre commis aujourd'hui par la dictature de Poutine".
16h30
La Russie "pour toujours" dans le sud de l'Ukraine
La Russie restera "pour toujours" dans le sud de l'Ukraine, a affirmé un haut responsable parlementaire russe, Andreï Tourtchak, lors d'une visite à Kherson, la première et à ce jour la seule ville d'importance ukrainienne dont les Russes aient pris complètement le contrôle.
C'est la première fois qu'un haut responsable russe annonce l'intention de Moscou de rester dans les territoires pris par l'armée russe depuis le début de l'opération en Ukraine le 24 février.
La Russie a jusqu'ici soutenu que l'un de ses objectifs principaux était de "dénazifier" son voisin.
16h05
Moscou autorise des importations parallèles pour contourner les restrictions
La Russie a publié une liste d'une centaine de catégories de marchandises dont l'importation sans l'accord des détenteurs de la propriété intellectuelle est autorisée afin de contourner les restrictions décidées depuis son offensive en Ukraine.
Parmi ces produits, on retrouve les téléphones Apple ou Samsung, les grandes marques automobiles, des consoles de jeux ou encore des matières et pièces détachées utilisées dans l'industrie, selon un document publié par le ministère de l'Industrie et du Commerce.
Nombre de ces marchandises sont produites par des groupes qui ont décidé de se retirer du marché russe à la suite de l'offensive contre l'Ukraine. D'autres, comme les pièces détachées destinées à l'industrie automobile, tombent sous le coup des sanctions imposées par les Occidentaux.
Ce mécanisme d'importations parallèles doit permettre d'éviter les pénuries dans l'industrie comme dans le commerce de marchandises que la Russie est incapable à l'heure actuelle de produire elle-même.
15h45
La sécurité alimentaire malgré la guerre en Ukraine
La guerre en Ukraine fait peser la menace d'une crise alimentaire en Afrique et dans d'autres régions du monde dans les prochains mois. Vendredi à Genève, la Suisse et 50 autres membres de l'OMC ont promis d'oeuvrer à maintenir la sécurité alimentaire.
Selon l'ONU, certains pays africains dépendent de la Russie et de l'Ukraine à plus de trois quarts de leurs importations de blé.
Les 51 acteurs, dont l'UE ou les Etats-Unis, s'engagent à tout faire pour garantir que "des aliments nutritionnels suffisants, sûrs et abordables soient toujours accessibles". Notamment pour les plus pauvres, les plus vulnérables et les déplacés.
La Russie et l'Ukraine sont deux exportateurs majeurs de blé, maïs, colza et huile de tournesol. La Russie est en outre le premier fournisseur mondial d'engrais et de gaz.
L'offensive russe en Ukraine le 24 février et les sanctions économiques qui ont plu sur Moscou ont interrompu les livraisons de blé et autres denrées alimentaires provenant des deux pays, faisant s'envoler les prix des denrées alimentaires ainsi que ceux des carburants, en particulier dans les pays émergents.
15h30
Une technologie russe en piteux état
Le matériel russe récupéré par l'armée ukrainienne sur son sol révèle une technologie souvent défaillante, du matériel parfois bricolé et la présence de pièces occidentales malgré l'embargo. Les forces de Kiev récupèrent et réutilisent malgré tout ces armes de l'ennemi.
L'émission Tout un monde a rencontré une unité spécialisée de l'armée ukrainienne chargée d'armer les troupes sur le front avec des appareils de communication et des drones.
Ainsi, cette équipe a récupéré un drone de l'armée russe abattu quelque part au-dessus de Kiev. Sur le papier, ce modèle de drone russe coûte entre 80'000 et 120'000 francs l'unité. En le démontant, on voit que l'appareil est assemblé avec du ruban adhésif. Une simple bouteille en plastique sert de réservoir, le boîtier de la caméra destinée aux photos aériennes est également de mauvaise qualité.
Le prix du gaz importé de Russie flambe en Finlande
Le prix du gaz naturel importé par la Finlande en provenance de Russie a augmenté de 282% sur un an en mars, le mois après le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, selon les données des douanes finlandaises.
Le coût des importations finlandaises de gaz russe s'est élevé à 151 millions d'euros, contre 39,6 millions d'euros un an plus tôt, et reflétant une hausse d'environ 122% par rapport à février, selon les données.
Les membres de l'Union européenne, dont la Finlande, cherchent à réduire leur dépendance énergétique à l'égard de la Russie.
14h45
Près de 47'000 réfugiés d'Ukraine enregistrés en Suisse
Depuis le début de la guerre en Ukraine, 46'896 réfugiés de ce pays se sont enregistrés en Suisse. Ils sont 42'293 à avoir obtenu le statut de protection S, a indiqué sur Twitter le Secrétariat d'Etat aux migrations.
Depuis jeudi, 528 personnes supplémentaires ayant fui l'Ukraine ont été enregistrées dans les centres d'asile fédéraux. Le nombre de personnes ayant obtenu le statut S a augmenté de 1095 dans le même intervalle.
Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés s'attend à ce que 8,3 millions de personnes au total fuient l'Ukraine cette année. Actuellement, environ 5,7 millions ont franchi les frontières des pays voisins. Il y a également 7,7 millions de déplacés à l'intérieur de l'Ukraine.
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14h35
Rumeurs autour d’un défilé militaire à Marioupol le 9 mai
Les Russes ont pris le contrôle d'une large partie de Marioupol et de ses habitants. Selon des témoignages, ces derniers seraient réquisitionnés pour déblayer les décombres, y compris les cadavres et les munitions non explosées.
Les Ukrainiens ont indiqué ces derniers jours qu'ils soupçonnaient Moscou de vouloir organiser un défilé militaire à Marioupol le 9 mai, jour où les Russes célébrent l'anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie en 1945 avec un grand défilé sur la place Rouge.
La Russie ne prévoit pas de célébrations dans la ville ukrainienne de Marioupol à l'occasion du 9 mai, a affirmé vendredi le Kremlin. "Cette année, bien entendu, c'est impossible pour des raisons évidentes. Mais l'heure viendra où une grande célébration aura lieu là-bas", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. "Il y aura certainement des Russes, de nombreux Russes le 9 mai (à Marioupol)", a-t-il ajouté.
Les autorités séparatistes prorusses de la région ont de leur côté indiqué que des panneaux de signalisation routière en russe avaient été installés aux alentours de la ville, remplaçant ceux en ukrainien et en anglais.
14h20
Les Ukrainiens accusent les Russes de tirer durant l'évacuation de civils à Azovstal
Le régiment Azov, qui défend l'immense aciérie Azovstal où sont retranchés les derniers combattants ukrainiens de Marioupol, a accusé les forces russes d'avoir visé une de ses voitures participant à l'opération d'évacuation de civils, tuant un soldat.
"Durant le cessez-le-feu sur le territoire de l'usine Azovstal, une voiture a été visée par les Russes avec un missile guidé antichar. Cette voiture se dirigeait vers des civils pour les évacuer de l'usine", a indiqué le régiment sur la messagerie Telegram. "Un combattant a été tué et six blessés", a-t-il ajouté.
14h00
Vers une perte d'un tiers des récoltes de blé en Ukraine
Le rendement de la prochaine moisson de blé en Ukraine devrait chuter d'au moins 35% comparé à 2021 en raison de l'invasion russe, selon des images satellites analysées par la société de géolocalisation Kayrros.
Le conflit a lourdement perturbé la saison des semis, qui est en cours, et obligé les agriculteurs à travailler sous les bombes, avec du carburant difficile à trouver. A hauteur de satellites, la différence par rapport aux saisons habituelles est déjà visible, corroborant les prédictions des analystes.
A ce stade, l'Ukraine serait en capacité de produire 21 millions de tonnes de blé en 2022, soit 12 millions de moins qu'en 2021 estime Kayrros, avec une baisse de rendement des moissons de 23% sous la moyenne des cinq dernières années.
12h50
Quel rôle des renseignements américains?
Des informations communiquées par les Etats-Unis ont aidé l'Ukraine à couler le croiseur russe Moskva, a affirmé jeudi la chaîne américaine NBC.
Selon des responsables anonymes cités par la chaîne, les forces ukrainiennes ont demandé aux Américains des renseignements concernant un navire croisant en mer Noire. Les Américains auraient alors identifié le bâtiment comme étant le Moskva et auraient précisé sa position.
Le Moskva, navire amiral de la flotte russe en mer Noire pouvant officiellement compter jusqu'à 680 membres d'équipage, a coulé le 14 avril.
Un haut responsable américain, sous couvert de l'anonymat, a démenti auprès de l'AFP que les Etats-Unis avaient fourni des renseignements permettant d'identifier le Moskva.
Le rôle des services de renseignements américains reste très ambigu en Ukraine. De nombreux généraux russes ont été tués sur le champ de bataille. Selon le New York Times, les renseignements fournis par les Etats-Unis n'y sont pas étrangers.
12h30
Volodymyr Zelensky assistera dimanche à une réunion virtuelle du G7
Les dirigeants des grandes puissances du G7 vont tenir dimanche une réunion virtuelle consacrée à la guerre en Ukraine à laquelle participera aussi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé une porte-parole du chancelier allemand Olaf Scholz.
"Le 8 mai est une date historique marquant la fin de la deuxième guerre mondiale en Europe qui a occasionné la terreur, la destruction et la mort en Europe", a déclaré la porte-parole lors d'une conférence de presse régulière, estimant qu'avec l'actuelle guerre en Ukraine "la cohésion du G7 est plus importante que jamais". L'Allemagne assure la présidence du G7 cette année.
11h50
Opération "extrêmement compliquée" du CICR à Azovstal
Une nouvelle opération était en cours vendredi matin pour tenter d'évacuer des civils réfugiés dans les abris souterrains de l'usine Azovstal de Marioupol, dernier bastion de résistance des forces ukrainiennes dans cette ville portuaire du sud-est de l'Ukraine, a annoncé un haut responsable ukrainien.
"Je peux vous confirmer qu'effectivement il y a un convoi en cours (...) c'est un convoi du Comité international de la Croix-Rouge avec l'ONU", a déclaré vendredi sur BFMTV Pascal Hundt, chef de la délégation du CICR en Ukraine.
"C'est une opération extrêmement compliquée, nous sommes en négociations constantes avec la Fédération de Russie et avec le gouvernement ukrainien et on espère que tout va se passer bien", a-t-il ajouté.
Selon les autorités ukrainiennes, des affrontements entre combattants ukrainiens et forces russes - en dépit d'une promesse de cessez-le-feu - ont empêché une précédente tentative d'évacuation jeudi. Environ 200 civils seraient encore terrés dans cet immense complexe industriel.
11h30
Berne rejette les accusations d'une commission du Congrès américain
La Suisse applique toutes les sanctions internationales prises à la suite de l'agression russe contre l'Ukraine. Vendredi, le Conseil fédéral a rejeté fermement les accusations de "mollesse" d'une commission du Congrès et du gouvernement américains.
Jeudi, cette instance, appelée commission Helsinki, a tenu une audition en ligne lors de laquelle plusieurs experts ont vertement critiqué la Suisse. Bill Browder, très critique envers le Kremlin, accuse notamment la justice suisse d'avoir une approche molle sur la criminalité financière russe.
Il s'étonne que la Confédération n'ait bloqué que 7,5 milliards de francs alors que les banques suisses abritent entre 150 et 200 milliards de fonds russes, selon une estimation de l'Association suisse des banquiers (ASB). Il appelle les Etats-Unis à revoir le cadre de leur coopération avec la Suisse.
Le Conseil fédéral rejette ces reproches avec la plus grande fermeté, a-t-il indiqué dans une prise de position écrite. Informé à l'avance de ce briefing et des accusations qui y étaient formulées, le président de la Confédération Ignazio Cassis en a parlé avec le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken mardi dernier.
11h10
Un journaliste russe poursuivi pour avoir "discrédité" l'armée
Un journaliste et opposant russe de renom, Ilia Azar, a annoncé vendredi qu'il était poursuivi pour avoir critiqué l'offensive de Moscou en Ukraine, nouvel exemple de la répression visant les détracteurs de cette intervention militaire.
Ilia Azar a indiqué sur sa chaîne Telegram qu'il faisait l'objet de poursuites administratives pour avoir "discrédité le recours aux forces armées russes pour protéger les intérêts de la Russie et de ses citoyens, et maintenir la paix internationale", ajoutant que cette accusation se basait sur un message qu'il avait publié sur Facebook.
Les autorités "ne précisent pas lequel, mais je commençais à penser avec inquiétude qu'on m'avait oublié ou alors que je ne m'opposais pas assez clairement à la guerre", a-t-il ironisé.
Ilia Azar, qui ne se trouve actuellement pas en Russie, risque selon lui jusqu'à 100'000 roubles d'amende (1400 euros au taux actuel).
10h45
Près d'un quart des habitations de Kharkiv auraient été détruites
Au moins 25% des habitations de Kharkiv ont été détruites par la guerre en Ukraine, selon son maire. L'ONU a dévoilé vendredi les efforts pour avancer vers le nouveau plan directeur pour relancer la seconde ville du pays.
"Les bombardements ne sont pas terminés" mais "la situation est bien meilleure qu'il y a quelques jours", a dit à la presse à Genève le maire Igor Terekhov depuis sa ville. "Beaucoup de personnes ont commencé à revenir et les autorités les aident, notamment pour l'accès à l'eau."
"La ville de Kharkiv aura besoin à la fois de rétablir des infrastructures et des habitations", a-t-il ajouté, remerciant la communauté internationale pour son soutien. Tout dépendra de la poursuite des bombardements et des efforts, mais le maire estime qu'après les hostilités, il faudra jusqu'à trois ans pour faire de Kharkiv "encore une meilleure municipalité".
Le gouvernement à Kiev a établi en avril des projets de recommandations qui doivent être appliqués par les collectivités locales lorsque la situation sécuritaire le permettra. Il a demandé à la Commission économique de l'ONU en Europe (CEE-ONU) de le soutenir dans ces efforts.
09h50
La Hongrie ne peut pas accepter les nouvelles sanctions européennes
La Hongrie ne peut pas accepter en l'état le nouveau train de sanctions européennes contre la Russie proposé mercredi par la Commission européenne (CE), qui prévoit la mise en place progressive d'un embargo sur le pétrole russe, a prévenu vendredi le Premier ministre hongrois Viktor Orban.
Dans sa forme actuelle, la proposition établie par l'exécutif européen reviendrait à larguer une "bombe atomique" sur l'économie hongroise, a-t-il souligné lors d'un entretien accordé à la radio publique hongroise.
Il a cependant ajouté que la Hongrie était prête à négocier une proposition qui préserverait ses intérêts.
Selon Viktor Orban, la Hongrie aurait besoin d'un délai de cinq ans et de lourds investissements dans ses raffineries et ses oléoducs pour être en mesure de transformer son système énergétique, qui dépend aujourd'hui à 65% du pétrole russe.
09h15
De retour de Boutcha, le caméraman Jon Björgvinsson raconte l'horreur de la guerre
Le caméraman Jon Björgvinsson était à Boutcha au début du mois d'avril. Avec le journaliste de la RTS Sébastien Faure, il a découvert l'horreur de la guerre et les nombreux cadavres laissés par les soldats russes après leur départ de cette ville proche de Kiev.
"Ça me touche encore de revoir ces images. Je me rappelle notamment d'une grand-mère qui avait enterré de ses propres mains sa fille et ses deux petits-enfants", livre l'Islando-Suisse vendredi dans Médialogues.
"J'ai filmé tellement de cadavres dans ma vie. Ce n'est finalement pas ce qui me touche le plus. C'est plutôt ce que ces cadavres représentent, cette douleur, ces pleurs, les effets de la guerre", ajoute Jon Björgvinsson.
08h30
"Près de 500 civils" déjà évacués de Marioupol
"Près de 500 civils" au total ont pu être évacués de la ville de Marioupol ces derniers jours, assiégée et bombardée par les Russes, ont indiqué vendredi les autorités ukrainiennes, précisant que les évacuations se poursuivaient ce vendredi.
"Nous avons réussi à évacuer presque 500 civils", a indiqué sur Telegram le chef de l'administration présidentielle Andriï Iermak. "Aujourd'hui nous nous concentrons sur Azovstal", a précisé de son côté à l'AFP la vice-Première ministre Iryna Verechtchouk, alors que l'ONU a annoncé jeudi avoir envoyé un nouveau convoi à l'aciérie, où resteraient encore quelque 200 civils.
08h15
Prélèvements ADN à Boutcha
A Boutcha, le parquet ukrainien a organisé pour la première fois cette semaine des prélèvements ADN sur les familles de victimes. De nombreux corps ont été retrouvés après le départ des troupes russes de cette ville aux abords de Kiev.
D'autres continuent de l'être. Un très long travail d'identification doit avoir lieu. Pour ces prélèvements, les familles sont épaulées par des gendarmes légistes français.
07h30
Vaste réseau d'entraide dans le canton de Neuchâtel
L’accueil des personnes qui fuient la guerre en Ukraine repose majoritairement sur les privés en Suisse. Cet immense élan de solidarité n’est pas toujours facile à tenir dans la pratique et la durée. Un groupe de bénévoles de la Grande Béroche (NE) a développé un impressionnant réseau d’entraide pour tenir le coup.
L'association "La Grande Béroche - Terre d'accueil" compte sur une centaine de bénévoles et plus de 70 réfugiés sont placés sous son aile. Ils trouvent bien plus qu'un lit à leur arrivée.
"L'accueil, au sens large, ce n'est pas quelque chose de facile. Ça demande des qualités professionnelles. On a réussi à s'entourer de compétences larges, avec notamment une psychologue et des gens pour la traduction", indique Laurent Affolter, président de l’association.
Le réseau dispose aussi d’un pédiatre, qui fait même des visites à domicile. Des coiffeurs, des clubs de sports et d’autres bénévoles sont aussi à l'oeuvre pour créer un vestiaire et une épicerie. Ce mouvement citoyen spontané est vite devenu très efficace et réactif.
06h00
Nouveau convoi de l'ONU attendu pour évacuer les civils d'Azovstal
Un nouveau convoi de l'ONU est attendu vendredi pour évacuer les derniers civils retranchés dans l'aciérie d'Azovstal à Marioupol, dernière poche de résistance ukrainienne dans ce port stratégique du Donbass, sans assurance toutefois d'une trêve des combats.
Malgré cette incertitude, le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des questions humanitaires, Martin Griffiths, a annoncé jeudi que ce nouveau convoi se dirigeait vers la ville martyre, devenue un des symboles de l'invasion russe débutée le 24 février.
"A l'heure où nous parlons, un convoi est en route pour arriver à Azovstal d'ici demain matin avec l'espoir de récupérer les civils restants dans ce sombre enfer, qu'ils habitent depuis tant de semaines et de mois, et de les ramener en sécurité", a déclaré Martin Griffiths à Varsovie. Le Comité international de la Croix-rouge (CICR) a confirmé y être associé.
Une centaine de civils avaient déjà pu quitter ce complexe le week-end dernier, à l'occasion d'une évacuation organisée avec l'ONU et le CICR.
Informations contradictoires
Les informations sur la situation dans l'aciérie de Marioupol, où vivent retranchés dans d'immenses galeries souterraines civils et combattants, restaient néanmoins contradictoires.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré jeudi soir dans son message vidéo quotidien que les forces russes continuaient à pilonner l'aciérie en dépit de la promesse russe d'une trêve de trois jours débutée jeudi matin.
Les bombardements russes continuent à faire rage "alors que des civils doivent encore être évacués, des femmes, des enfants", a-t-il dit dans ce message diffusé sur sa page Facebook.
Le président russe Vladimir Poutine a de son côté affirmé jeudi soir que "l'armée russe était toujours prête à assurer l'évacuation des civils" d'Azovstal, qui pourraient être encore au nombre de 200, piégés avec les combattants ukrainiens dans ce complexe.
Doutes sur le cessez-le-feu
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a quant à lui assuré que l'armée russe respectait le cessez-le-feu autour de l'usine, et que des couloirs humanitaires autour d'Azovstal "fonctionnaient".
Ce que les combattants ukrainiens sur place ont démenti. Le commandant-adjoint du régiment Azov, qui défend ces installations, Sviatoslav Palamar, a assuré dans une vidéo que des "combats sanglants" se déroulaient à l'intérieur même du site et que les Russes "ne tenaient pas leur promesse" de trêve.
Objectif stratégique pour Moscou
La prise totale de Marioupol, une cité portuaire de près de 500'000 habitants avant-guerre dévastée par deux mois de siège et de bombardements russes, serait une victoire importante pour la Russie à l'approche du 9 mai, jour où elle célèbre avec un grand défilé militaire sur la Place Rouge sa victoire sur l'Allemagne nazie en 1945.
Les Ukrainiens ont affirmé que les forces russes se préparaient elles aussi à défiler à Marioupol ce jour-là.
04h00
Le yacht d'un oligarque russe saisi aux îles Fidji
Les autorités des îles Fidji ont saisi, à la demande des Etats-Unis, un yacht soupçonné d'appartenir à un oligarque russe visé par des sanctions liées à la guerre en Ukraine. Le navire Amadea, estimé à 325 millions de dollars, appartient, selon Washington, à l'homme d'affaires et député Suleiman Kerimov.
Suleiman Kerimov a fait fortune grâce à ses participations dans de grandes entreprises énergétiques et financières russes, dont Gazprom et Sberbank.
Amarré à Lautoka, dans l'ouest des Fidji, depuis la mi-avril, l'Amadea avait été immobilisé par les autorités fidjiennes depuis l'émission d'un mandat américain de saisie. Mardi, un tribunal local avait ordonné sa saisie, qui a eu lieu dans la foulée.
02h30
La Russie a détruit des centaines d'hôpitaux, accuse l'Ukraine
Des centaines d'institutions et d'hôpitaux ont été détruits depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, laissant les médecins sans médicaments pour le traitement de maladies comme les cancers, ou incapables de pratiquer des interventions chirurgicales, a déclaré jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Volodymyr Zelensky a déclaré dans une vidéo adressée à un groupe médical caritatif que de nombreux établissements de l'est et du sud de l'Ukraine, où se déroulent les combats, manquaient notamment d'antibiotiques.
"Si l'on ne tient compte que des infrastructures médicales, les troupes russes ont, à ce jour, détruit ou endommagé près de 400 d'entre elles: hôpitaux, maternités, centres de traitement ambulatoire", a-t-il expliqué.
Le Kremlin indique ne cibler que des sites militaires ou stratégiques.
00h30
Le Pentagone dément toute aide à l'Ukraine pour cibler des généraux russes
Le ministère américain de la Défense a démenti jeudi fournir des renseignements permettant aux forces ukrainiennes de viser des hauts gradés russes près du front, ainsi que l'a affirmé le New York Times.
Il est exact que les Etats-Unis transmettent à Kiev des éléments des renseignements "afin d'aider les Ukrainiens à défendre leur pays", a déclaré John Kirby, le porte-parole du Pentagone.
Mais, a-t-il ajouté, "nous ne fournissons pas d'informations sur la localisation de hauts commandants militaires sur le champ de bataille, pas plus que nous ne participons aux décisions de ciblage prises par les militaires ukrainiens".
Contrairement aux affirmations du Pentagone, le New York Times a affirmé mercredi, citant des sources anonymes au sein des services américains, que les renseignements fournis par les Etats-Unis à l'armée ukrainienne avaient permis de cibler plusieurs généraux russes près du front.
Aide pour cibler le Moskva?
Des informations communiquées par les Etats-Unis ont aidé l'Ukraine à couler le croiseur russe Moskva, a par ailleurs affirmé jeudi la chaîne américaine NBC.
Selon des responsables anonymes cités par la chaîne, les forces ukrainiennes ont demandé aux Américains des renseignements concernant un navire croisant en mer Noire. Les Américains auraient alors identifié le bâtiment comme étant le Moskva et auraient précisé sa position.
Le Moskva, navire amiral de la flotte russe en mer Noire pouvant officiellement compter jusqu'à 680 membres d'équipage, a coulé le 14 avril.