Amnesty International dénonce des crimes de guerre russes en Ukraine
- L'ONG de défense des droits humains Amnesty International dit avoir des preuves de l'utilisation d'armes prohibées sur des quartiers résidentiels de Kharkiv, au nord-est de l'Ukraine. Elle accuse ainsi la Russie de crimes de guerre.
- Les troupes russes ont chassé l'armée ukrainienne du centre de Severodonetsk, ville-clé de l'est de l'Ukraine que les deux armées se disputent depuis des semaines, a annoncé lundi l'état-major ukrainien. Les assauts et les bombardements d'artillerie sont constants sur la ville, selon Kiev.
- L'Ukraine conserve le contrôle de l'usine chimique d'Azot à Severodonetsk, où des centaines de civils ont trouvé refuge au milieu d'âpres combats, selon le gouverneur de la région.
- La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en visite surprise à Kiev, a promis une réponse "la semaine prochaine" aux ambitions de l'Ukraine de se porter candidate à l'adhésion à l'UE.
Amnesty International dénonce à son tour des crimes de guerre en Ukraine
L'ONG de défense des droits humains Amnesty International dit avoir des preuves de l'utilisation d'armes prohibées sur des quartiers résidentiels de Kharkiv, au nord-est de l'Ukraine. Elle accuse ainsi la Russie de crimes de guerre.
Selon un rapport d'Amnesty, intitulé "Tout le monde peut mourir à tout moment", des centaines de civils ont péri dans des attaques incessantes sur la deuxième ville d'Ukraine, dont beaucoup ont été menées avec des bombes à fragmentation. Le rapport montre comment les forces russes ont tué et provoqué d'immenses dégâts en bombardant sans relâche des quartiers résidentiels depuis le 24 février.
Au cours d'une enquête approfondie, l'ONG affirme avoir trouvé des preuves montrant que, dans sept attaques sur cette ville, les forces russes ont utilisé des bombes à sous-munitions de type 9N210 et 9N235 ainsi que des mines à dispersion, deux catégories interdites par des traités internationaux.
"Mépris total pour la vie des civils"
"Des personnes ont été tuées chez elles et dans la rue, sur des terrains de jeu et dans des cimetières, alors qu'elles faisaient la queue pour obtenir de l'aide humanitaire ou des achats de nourriture et de médicaments", a déclaré Donatella Rovera, chercheuse auprès d'Amnesty sur les situations de crise et de conflit.
"L'utilisation répétée d'armes à sous-munitions largement interdites est choquante et témoigne d'un mépris total pour la vie des civils", a-t-elle ajouté.
19h00
La Russie détruit un pont près de Severodonetsk
Les forces russes ont fait sauter un pont reliant Severodonetsk, théâtre de combats acharnés dans l'est de l'Ukraine, à la ville jumelle de Lyssytchansk, rapportent dimanche les autorités locales ukrainiennes.
Il ne reste désormais qu'un seul pont encore debout, sur les trois qui reliaient les deux villes avant la guerre, ce qui réduit le nombre de routes qui pourraient être empruntées pour évacuer les civils ou permettre aux forces ukrainiennes de se replier sur la rive occidentale de la rivière Donets.
Le gouverneur de la province de Lougansk Serhiy Gaidai a déclaré que les forces ukrainiennes et russes s'opposaient toujours dans des combats de rue à Severodonetsk.
Il a ajouté que les forces russes avaient pris la majeure partie de la ville, mais que les troupes ukrainiennes contrôlaient toujours une zone industrielle et une usine chimique où des centaines de civils ont trouvé refuge.
15h30
Près de 60 pays, dont la Suisse, affichent leur solidarité avec Kiev à l'OMC
Près de 60 pays, dont la Suisse, ont affiché leur solidarité avec l'Ukraine en marge de la ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève. Ils se sont réunis dimanche avant le début de la rencontre pour éviter de prétériter les négociations.
"Nous ne pouvons pas, de manière réaliste, attendre que la situation soit reflétée de manière adaptée dans les documents" de la ministérielle, a affirmé à la presse le commissaire européen au commerce Valdis Dombrovskis, organisateur de cette discussion. Comme les décisions se prennent par consensus à l'OMC, la Russie pourrait bloquer tout accord si elle se sent trop marginalisée.
Or, des dizaines d'Etats ont ciblé Moscou ces derniers mois devant l'organisation. Ils ont annoncé ne pas appliquer les règles de l'institution à l'égard de la Russie en raison de son agression contre l'Ukraine.
La question ukrainienne devrait être abordée
De son côté, le vice-ministre ukrainien de l'Economie en charge des questions commerciales Taras Kachka a estimé que les acteurs économiques "ne peuvent être ambivalents" face à l'agression russe contre son pays. Valdis Dombrovkis a lui à nouveau ciblé la Russie qui bloque les ports ukrainiens et pourrait provoquer une famine de nombreux pays africains en raison du manque d'approvisionnement en céréales.
Les pertes atteignent déjà des "dizaines de milliards de dollars", a affirmé le vice-ministre ukrainien. Encore selon lui, la question ukrainienne va être abordée directement ou indirectement dans toutes celles qui seront discutées lors de la ministérielle, de la sécurité alimentaire à la réforme de l'organisation.
14h30
Bons offices helvétiques?
La Suisse souhaite offrir ses bons offices à la Russie et à l’Ukraine. Elle veut plus précisément endosser le rôle de puissance protectrice pour assurer les relations entre les deux pays, indique le SonntagsBlick.
14h15
Bombardements constants sur Severodonetsk
Dans l'est, sur la ligne de front où l'offensive russe s'intensifie depuis plusieurs jours, la présidence ukrainienne a fait état dans la matinée d'"assauts et de bombardements d'artillerie constants sur Severodonetsk et les villages alentours".
La prise de la cité ouvrirait à Moscou la route d'une autre grande ville, Kramatorsk, une étape pour conquérir l'intégralité du bassin du Donbass, région essentiellement russophone en partie tenue par des séparatistes prorusses depuis 2014.
"La situation à Sevorodonetsk est extrêmement difficile", a reconnu sur la messagerie Telegram Serguiï Gaïdaï, le gouverneur ukrainien de la région.
Samedi, Serguiï. Gaïdaï avait reconnu que les Russes contrôlaient "probablement" 70% de la ville, tandis que Leonid Passetchnik, dirigeant de la région séparatiste prorusse de Lougansk, reconnaissait buter sur le contrôle de "la zone industrielle".
A l'autre bout de la ligne de front, à Mikolaïv, grand port de l'estuaire du Dniepr, dans le sud, l'avancée russe a été stoppée aux abords de la ville, selon une équipe de journalistes de l'AFP sur place.
12h00
Frappe russe sur l'ouest de l'Ukraine: au moins 22 blessés
Moscou a affirmé dimanche avoir "détruit un grand entrepôt" d'armes fournies par les Occidentaux à Tchortkiv, à 140 km de la frontière avec la Roumanie, dans l'ouest de l'Ukraine.
L'armée russe n'a pas précisé quand a eu lieu cette frappe réalisée selon elle à l'aide de missiles de croisière tirés depuis la mer, mais selon les autorités ukrainiennes locales, cette petite ville de l'ouest du pays, une zone largement épargnée par la guerre, a été touchée samedi soir par "quatre missiles" ayant fait au moins 22 blessés, dont des civils, et partiellement détruit un site militaire.
10h00
Connexion rétablie entre la centrale nucléaire de Zaporijjia et l'AIEA, annonce Kiev
La connexion entre la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (sud), sous contrôle des Russes depuis début mars, et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), est rétablie, a annoncé l'opérateur ukrainien, Energoatom.
La connexion avait été perdue le 30 mai, "lorsque les Russes ont coupé l'opérateur de téléphonie mobile ukrainien Vodafone à Energodar", site de la centrale, "avec lequel l'AIEA a un contrat de transmission de données", a affirmé Energoatom dans un communiqué.
"Grâce aux efforts conjoints d'Energoatom et Vodafone, le vendredi 10 juin, la connexion entre les serveurs de surveillance des matières nucléaires du site et l'AIEA a été rétablie", a ajouté Energoatom dans ce communiqué publié samedi soir sur Telegram.
Depuis fin mai toutefois, "toutes les données pour cette période avaient été stockées sur des serveurs sécurisés et transférées à l'AIEA immédiatement après le rétablissement de la connexion (vendredi)", précise le communiqué.
L'AIEA avait indiqué cette semaine "travailler activement" pour organiser une visite à la centrale de Zaporijjia, à laquelle l'Ukraine s'oppose tant que le site est occupé par les Russes.
09h45
Passés sous pavillon russe, les anciens restaurants McDo de Russie rebaptisés "Vkousno i totchka"
Les anciens restaurants en Russie du groupe McDonald's, qui avait annoncé son départ après plus de 30 ans de présence en réaction au conflit en Ukraine, ont été rebaptisés "Vkousno i tochka" (Délicieux. Point), a déclaré au cours d'une conférence de presse le directeur général du groupe russe Oleg Paroïev.
Son propriétaire Alexandre Govor a assuré que les 51'000 ex-employés de McDonald's à travers la Russie conserveraient leur travail.
"Je suis très fier que l'honneur de développer cette entreprise m'ait été donné. Je suis ambitieux et je prévois non seulement d'ouvrir les 850 restaurants, mais aussi d'en développer de nouveaux", a-t-il ajouté.
Alexandre Govor, 62 ans, était jusqu'à présent propriétaire de restaurants McDonald's sous franchise dans plusieurs villes de Sibérie.
Le restaurant "vitrine" sous pavillon russe ouvre à 12h00 locales (11h en Suisse) dimanche sur la place Pouchkine, à Moscou, mais quelques autres ont déjà ouverts, selon les agences russes. L'établissement place Pouchkine est le restaurant historique où le premier McDonald's avait ouvert en janvier 1990, un peu moins de deux ans avant l'effondrement de l'URSS.
Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a visité dimanche matin ce restaurant emblématique, assurant sur la messagerie Telegram que "la qualité de service resterait la même". Au total, quinze points de vente doivent ouvrir dimanche dans la capitale russe.
Oleg Paroïev a précisé que les prix des hamburgers seraient légèrement supérieurs à ceux pratiqués par la chaine américaine en raison de l'inflation en Russie, tout en assurant qu'ils resteraient "abordables".
McDonald's, qui avait fermé temporairement ses enseignes en Russie début mars, a annoncé mi-mai se retirer définitivement du pays et vendre toutes ses activités, justifiant cette décision par la nécessité de "rester inflexible" quant à ses "valeurs".
09h30
La Suisse enquête sur des crimes de guerre en Ukraine
L'Office fédéral de la police (fedpol) enquête sur des crimes de guerre commis en Ukraine. L'objectif est de rassembler des preuves afin de pouvoir réagir rapidement à d'éventuelles procédures pénales ultérieures ou à des demandes d'entraide judiciaire, notamment de la Cour pénale internationale (CPI) ou d'Etats.
Fedpol a développé, en collaboration avec le Ministère public de la Confédération (MPC) et le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM), une procédure permettant de collecter des informations sur d'éventuels crimes de guerre auprès des réfugiés ukrainiens, a indiqué dimanche l'office fédéral à l'agence de presse Keystone-ATS, reprenant les précisions du "Sonntagsblick".
Selon fedpol, la première collecte d'informations de réfugiés ukrainiens se fait par le biais d'un portail sur son site internet, premier contact entre les autorités de poursuite pénale et les victimes et témoins potentiels de crimes de guerre présumés.
Actuellement, fedpol analyse les informations reçues par le biais de ce portail et examine différents indices, ajoute l'office fédéral. Plusieurs auditions ont déjà eu lieu dans ce cadre
Fedpol a également identifié plusieurs témoins potentiels en Suisse et vérifie les informations disponibles. L'office n'a pas donné d'indications sur le contenu de ces auditions, ni sur les premiers résultats.
07h15
L'Ukraine affirme garder le contrôle de l'usine Azot de Severodonetsk
L'Ukraine conserve le contrôle de l'usine chimique d'Azot à Severodonetsk, où des centaines de civils ont trouvé refuge au milieu d'âpres combats, selon le gouverneur de la région, Sergueiï Gaïdaï.
Selon des informations ukrainiennes, environ 800 personnes ont fui dans plusieurs bunkers sous l'usine d'Azot, dont environ 200 employés de l'usine et 600 habitants de la ville industrielle.
DIMANCHE 12 JUIN
Vers une visite franco-italo-allemande en Ukraine?
Selon le journal allemand Bild am Sonntag, le chancelier allemand Olaf Scholz pourrait se rendre prochainement à Kiev en compagnie du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre italien Mario Draghi.
Aucun de ces trois dirigeants ne s'est rendu en Ukraine depuis le début de l'invasion russe, mais selon le journal allemand, qui cite des sources gouvernementales françaises et ukrainiennes, une telle visite pourrait survenir avant le sommet du G7 agendé à la fin du mois de juin.
"Nous ne sommes pas en mesure de le confirmer", a toutefois déclaré un porte-parole du gouvernement allemand à l'agence Reuters. Contacté, l'Elysée n'a pas souhaité confirmer l'information, tandis que le gouvernement italien n'a pas commenté.
Très actif sur le front diplomatique depuis le début de la guerre, Emmanuel Macron s'était attiré les foudres de l'Ukraine et de plusieurs pays d'Europe de l'Est après avoir appelé à ne pas "humilier" la Russie, "pour que le jour où les combats cesseront, nous puissions bâtir un chemin de sortie par les voies diplomatiques".
21h45
L'Ukraine réclame une aide humanitaire face au choléra
L'Ukraine a demandé samedi à la communauté internationale de lui fournir une aide humanitaire face à la propagation de maladies comme le choléra à Marioupol.
Le maire de la ville portuaire, réduite à l'état de ruines après un siège de plusieurs semaines par la Russie, a déclaré que les infrastructures sanitaires étaient détruites et que des cadavres pourrissaient dans les rues.
"Il y a une épidémie de dysenterie et de choléra", a rapporté Vadym Boïtchenko à la télévision ukrainienne. "La guerre qui a emporté 20'000 habitants [...] malheureusement avec ces infections, va coûter la vie à des milliers d'habitants supplémentaires."
Le maire a appelé les Nations unies et le Comité international de la Croix-Rouge à mettre en place un couloir humanitaire pour permettre aux habitants encore sur place de quitter la ville, désormais contrôlée par Moscou.
21h00
Bruxelles promet une prochaine réponse sur la candidature de l'Ukraine à l'UE
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en visite surprise à Kiev, a promis une réponse "la semaine prochaine" aux ambitions de l'Ukraine de se porter candidate à l'adhésion à l'UE.
"Nous voulons soutenir l'Ukraine dans son parcours européen", a déclaré la présidente lors d'une courte conférence de presse suivant son entretien avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Ursula von der Leyen a souligné que les autorités ukrainiennes ont "fait beaucoup" en vue d'une candidature, mais qu'il y a "encore beaucoup à faire", notamment dans la lutte anticorruption.
La cheffe de la Commission européenne doit encore s'entretenir avec le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal pour cette visite à Kiev, sa deuxième depuis le début de la guerre.
Un "engagement juridique" exigé
L'Ukraine réclame un "engagement juridique" concret d'ici fin juin de la part des Européens pour obtenir un statut de candidat officiel à l'entrée dans l'UE, mais les 27 restent à ce stade très divisés sur la question.
Si de nombreux pays, principalement en Europe de l'Est, soutiennent une adhésion de l'Ukraine, certains comme les Pays-Bas ou le Danemark, mais aussi l'Allemagne et la France, qui préside l'UE jusqu'à fin juin, sont plus réservés.
Et même si l'Ukraine obtient le "statut de candidat", cela lancera un processus de négociations et de réformes potentielles qui pourrait prendre des années, voire des décennies, avant qu'elle ne soit sur le point d'entrer dans l'UE. Plusieurs Etats de l'UE ont ainsi douché les espoirs de Kiev d'un processus "accéléré".
19h30
Le point sur la situation des villes ukrainiennes contrôlées par les Russes
En Ukraine, les forces russes progressent lentement dans leur conquête du Donbass, à l'est du pays. Après la chute de Marioupol, elles cherchent aujourd'hui à prendre la ville de Severodonetsk, épicentre de la confrontation.
Luc Lacroix, correspondant de France Télévision à Moscou, était l'invité de Forum samedi pour faire le point sur la situation des villes contrôlées intégralement ou partiellement par les forces russes.
"La mort est présente partout"
A Marioupol "la vie revient très progressivement", a rapporté le journaliste. Après plusieurs semaines sous les bombardements, les élèves ont pu reprendre le chemin de l'école. Mais ce sont désormais des programmes scolaires russes qui y sont enseignés. Dans le reste de la ville, il n'y a toujours pas d'électricité ni d'eau courante dans la plupart des maisons.
"La mort est très présente partout", a aussi souligné Luc Lacroix. Le déblaiement des immeubles est toujours en cours et prendra encore des semaines.
Ambiguïté sur les objectifs à Kherson
Selon le correspondant français, le dispositif militaire déployé par la Russie dans la région de Severodonetsk est "extrêmement conséquent". Les forces russes tentent de bloquer les accès à la ville pour pouvoir l'encercler, comme à Marioupol.
A Kherson, les autorités mises en place par la Russie distribuent des passeports russes, malgré une contre-offensive ukrainienne, a également rapporté Luc Lacroix. Elles souhaitent un rattachement à la Russie. "Il y a une ambiguïté par rapport aux objectifs initiaux affichés par la Russie", a ajouté le journaliste.
16h30
Les munitions viendraient à manquer
"Les militaires ukrainiens font tout pour arrêter les attaques des occupants, autant que possible avec autant d'armes lourdes et de l'artillerie moderne" que l'Ukraine possède, a souligné le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son message vidéo quotidien vendredi soir, réitérant sa demande de livraisons massives.
"Etant donnée l'actuelle prédominance de batailles de position, en particulier dans la zone de Severodonetsk-Lyssytchansk, les forces ukrainiennes ont d'urgence besoin de nouvelles fournitures de systèmes d'artillerie", confirme l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW).
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A mesure qu'elles épuisent leurs stocks d'armes et de munitions de l'époque soviétique, "elles devront compter sur un soutien occidental constant pour accomplir la transition vers de nouvelles chaînes d'approvisionnement de munitions et de systèmes d'artillerie cruciaux. Une artillerie efficace sera de plus en plus déterminante dans le combat largement statique pour l'est de l'Ukraine", explique l'ISW.
Quant à la Russie, depuis avril ses bombardiers moyens utilisent probablement contre des cibles terrestres des missiles air-mer de 5,5 tonnes des années 1960 normalement destinés à des cibles navales "sans doute parce qu'elle commence à manquer de missiles modernes plus précis", selon le ministère britannique de la Défense.
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16h20
Intenses combats dans le Donbass
Dans le bassin houiller du Donbass, limitrophe de la Russie et déjà en partie tenu par des séparatistes prorusses depuis 2014, "l'ennemi continue de mener des assauts dans la ville de Severodonetsk", a indiqué samedi le chef d'état-major des armées ukrainiennes.
Il a fait état de 14 attaques repoussées en 24 heures dans les régions de Donetsk et Lougansk, mais reconnu un "succès partiel" russe aux abords du village d'Orikhovo.
"Au 10 juin les forces russes autour de Severodonetsk n'avaient pas progressé vers le sud de la ville. D'intenses combats de rue se déroulent et les deux camps subissent probablement de lourdes pertes", a quant à lui indiqué le ministère britannique de la Défense.
14h00
Les premiers passeports russes remis aux habitants du sud de l'Ukraine
Selon l'agence officielle TASS, 23 habitants de Kherson - ville occupée par les troupes de Moscou dans le sud de l'Ukraine - ont reçu au cours d'une cérémonie un passeport russe. Une "procédure simplifiée" permise grâce à un décret signé fin mai par le président russe Vladimir Poutine.
"Tous nos habitants veulent obtenir un passeport et la citoyenneté (russe) le plus rapidement possible", a assuré durant cette cérémonie le chef de l'administration pro-russe de la région, cité par TASS.
"C'est une nouvelle époque qui s'ouvre pour nous (...) C'est le document le plus important qu'une personne possède dans sa vie", a-t-il précisé ensuite à l'agence Ria Novosti.
Selon les autorités prorusses de Kherson, la date de la délivrance de ces premiers passeports russes a été choisie pour coïncider avec la fête du Jour de la Russie, le 12 juin, un jour férié célébrant l'indépendance du pays.
13h45
Volodymyr Zelensky demande la fin du blocus russe des ports de la mer Noire
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lancé un nouvel appel samedi à une pression internationale pour obtenir que la Russie mette fin au blocus des ports ukrainiens de la mer Noire.
S'adressant, par vidéo, au forum sur la sécurité en Asie-Pacifique, le Shangri-La Dialogue, il a prévenu que, faute d'une reprise des exportations ukrainiennes, "le monde devra faire face à une sévère crise alimentaire, et même des famines, dans de nombreux pays en Asie et en Afrique".
L'Ukraine était, avant l'invasion russe, le plus important producteur mondial d'huile de tournesol et l'un des principaux exportateurs de blé, et des millions de tonnes de céréales sont actuellement bloquées, faute de pouvoir les exporter en raison du blocus russe.
Les Nations unies et certains pays poussent pour que soit ouvert un corridor maritime permettant aux exportations ukrainiennes de reprendre.
11h00
Ursula von der Leyen à Kiev pour parler intégration européenne
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est arrivée samedi à Kiev pour une nouvelle visite consacrée aux ambitions de l'Ukraine de rejoindre l'UE et à la reconstruction.
"Je suis de retour à Kiev pour rencontrer le président (Volodymyr) Zelensky et le Premier ministre (Denys) Chmygal. Nous ferons le point sur le travail commun nécessaire à la reconstruction et sur les progrès accomplis par l'Ukraine sur la voie de l'Europe", a-t-elle indiqué aux journalistes, dont l'AFP, l'accompagnant dans sa visite.
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"Cela alimentera notre évaluation, que nous présenterons prochainement", a-t-elle ajouté. Les responsables de l'UE doivent se prononcer sur la question des ambitions européennes de l'Ukraine la semaine prochaine, avant un sommet les 23 et 24 juin qui devrait également aborder ce dossier.
Pays européens divisés
L'Ukraine réclame un "engagement juridique" concret d'ici fin juin de la part des Européens pour obtenir un statut de candidat officiel à l'entrée dans l'UE, mais les 27 sont très divisés sur la question.
Si de nombreux pays, principalement en Europe de l'Est, soutiennent une adhésion de l'Ukraine, certains comme les Pays-Bas ou le Danemark, mais aussi l'Allemagne et la France, qui préside l'UE jusqu'à fin juin, sont très réservés.
Il s'agit de la deuxième visite en Ukraine de la cheffe de l'Union européenne depuis le début l'invasion russe le 24 février. Lors de sa précédente visite le 8 avril, Ursula von der Leyen avait assuré que l'Ukraine avait un "avenir européen".
04h30
Zelensky "ne voulait pas entendre" les avertissements, estime Joe Biden
Joe Biden a assuré que le président ukrainien Volodymyr Zelensky "ne voulait pas entendre" les mises en garde américaines sur une potentielle invasion de son pays par la Russie.
"Beaucoup de gens pensaient que j'exagérais", a déclaré le président américain lors d'une réception destinée à lever des fonds pour le parti démocrate vendredi à Los Angeles. D'après lui, il n'y avait pourtant "aucun doute" que Vladimir Poutine allait traverser la frontière. "Je savais que nous avions des informations en ce sens."
Les Etats-Unis avaient commencé à alerter sur les préparatifs d'une invasion bien avant le 24 février. Mais ces avertissements avaient effectivement suscité l'incrédulité, voire des critiques de certains alliés européens, qui jugeaient à l'époque les Etats-Unis trop alarmistes.