La situation en Ukraine. [Keystone]
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Quatre explosions près d'une base militaire russe en Crimée

- Alors que l'Ukraine appelle les Européens à bannir les touristes russes pour punir Moscou de la guerre en Ukraine, cette mesure est loin de faire consensus au niveau des 27, qui vont tenter de trouver une ligne commune.

- Au moins quatre explosions ont secoué jeudi soir les abords de la base aérienne militaire russe de Belbek, près de Sébastopol, dans le sud de la Crimée. La semaine dernière, des explosions avaient touché une autre base de Crimée. Le Kremlin avait alors dénoncé un acte de sabotage.

- L'armée russe a continué jeudi à intensifier ses frappes sur Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine. Quatre personnes ont été tuées et 20 blessées dans la matinée lors de frappes dans la région, ont annoncé les autorités, au lendemain d'autres tirs ayant fait sept morts.

- Les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan et le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres se sont retrouvés jeudi à Lviv pour discuter du récent accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes et de la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dont le sort inquiète le monde.

- A cette occasion, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé le soutien d'Ankara à Kiev. Il s'est alarmé du risque d'une catastrophe dans la centrale. "Nous sommes inquiets. Nous ne voulons pas vivre un nouveau Tchernobyl", a entre autres déclaré le chef de l'Etat turc lors de sa première visite en Ukraine depuis le début du conflit.

Suivi assuré par RTSinfo

00h00

Le suivi de la journée de vendredi

22h20

Quatre explosions près de Sébastopol, en Crimée

Au moins quatre fortes explosions ont secoué jeudi soir les abords de la base aérienne militaire russe de Belbek, près de Sébastopol, quartier général de la flotte russe en mer Noire, rapportent des sources dans la péninsule de Crimée annexée par la Russie en 2014.

Le gouverneur de Sébastopol, Mikhaïl Razvojaïev, a écrit sur son compte Telegram que la défense antiaérienne russe avait abattu un drone ukrainien et assuré que la base n'avait subi aucun dégât.

Plusieurs dépôts de munitions russes en Crimée ont été dévastés par des explosions depuis la semaine dernière, un phénomène nouveau depuis le début du conflit en Ukraine.

Au moins quatre fortes explosions ont secoué jeudi soir les abords de la base aérienne militaire russe de Belbek, près de Sébastopol, dans le sud de la Crimée. [RTS - Google Map]
Au moins quatre fortes explosions ont secoué jeudi soir les abords de la base aérienne militaire russe de Belbek, près de Sébastopol, dans le sud de la Crimée. [RTS - Google Map]

Signe que la situation reste explosive, la défense antiaérienne russe a été activée près de la ville de Kertch, en Crimée, où se trouve un pont raccordant la péninsule à la Russie continentale, construit à grands frais après l'annexion.

"Les systèmes de défense antiaérienne ont été activés à Kertch. Il n'y a aucun danger pour la ville ou le pont", a affirmé un responsable régional cité par les agences de presse russes.

Ces systèmes visent à intercepter et détruire des projectiles ou des aéronefs ennemis qui entrent dans leur rayon d'action.

21h00

L'Estonie déjoue des cyberattaques revendiquées par des pirates russes

L'Estonie a annoncé jeudi avoir déjoué la veille une importante vague de cyberattaques contre des institutions publiques et privées, qui ont été revendiquées par des pirates russes.

"Hier, l'Estonie a subi les cyberattaques les plus importantes depuis 2007", a déclaré sur Twitter le sous-secrétaire estonien à la Transformation numérique, Luukas Ilves.

"Les tentatives d'attaques DDoS ont visé à la fois les institutions publiques et le secteur privé", a-t-il précisé.

Selon lui, ces attaques ont été inefficaces. "E-Estonia reste opérationnel. Les services n'ont pas été perturbés", s'est-il félicité.

Le chef de l'institution responsable de la gestion des incidents de sécurité dans les réseaux informatiques estoniens (CERT), Tonu Tammer, a déclaré à l'AFP que les attaques avaient notamment visé les sites web de la police, du gouvernement et d'une entreprise de logistique, mais n'avaient causé que très peu de perturbations.

Le groupe de pirates informatiques russe Killnet a revendiqué ces attaques, affirmant avoir agi en représailles au démantèlement cette semaine par l'Estonie d'un mémorial de la Deuxième Guerre mondiale datant de l'époque soviétique.

20h45

Un dépôt de munitions en feu près de la frontière ukrainienne

Deux villages russes ont été évacués jeudi à cause d'un incendie qui s'est déclaré dans un dépôt de munitions situé près de la frontière avec l'Ukraine, ont annoncé les autorités locales.

Cet incendie intervient quelques jours après des explosions sur une base militaire et un dépôt de munitions situés en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou, la Russie reconnaissant dans ce dernier cas un acte de "sabotage" de Kiev.

Aucune victime n'était à déplorer, mais les habitants de Timonovo et du village voisin de Soloti ont été "déplacés à une distance sûre", a-t-il poursuivi, ajoutant que les autorités enquêtaient sur les raisons de ce feu.

19h25

Le président Erdogan affiche le soutien d'Ankara à Kiev

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé jeudi le soutien d'Ankara à Kiev. Il s'est alarmé du risque d'une catastrophe de centrale nucléaire lors sa première visite en Ukraine depuis l'invasion russe.

"Alors qu'on poursuit nos efforts pour une solution, nous avons été et continuons à être du côté de nos amis ukrainiens", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse commune avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres à Lviv, en Ukraine.

"Nous sommes inquiets. Nous ne voulons pas vivre un nouveau Tchernobyl", a aussi déclaré le chef de l'Etat turc en référence à la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie.

18h40

L'ONU veut "intensifier" les exportations de céréales ukrainiennes avant l'hiver

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a promis jeudi que son organisation allait s'efforcer "d'intensifier" les exportations de céréales ukrainiennes avant l'arrivée de l'hiver, celles-ci étant cruciales pour l'approvisionnement alimentaire de nombreux pays d'Afrique.

"Nous ferons de notre mieux pour intensifier nos opérations afin de faire face aux difficultés de l'hiver à venir", a déclaré Antonio Guterres à l'issue d'une rencontre trilatérale à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, avec les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan.

>> Les précisions dans le 19h30 sur la rencontre entre les présidents ukrainien et turc et le secrétaire général de l'ONU :

En Ukraine, trois hommes pour l'avenir : rencontre entre Volodymyr Zelensky, Recep Tayip Erdogan et Antonio Guterres
En Ukraine, trois hommes pour l'avenir : rencontre entre Volodymyr Zelensky, Recep Tayip Erdogan et Antonio Guterres / 19h30 / 1 min. / le 18 août 2022

Au total, 25 navires chargés de céréales ont jusqu'à présent quitté les ports ukrainiens depuis la signature d'un accord par Kiev et Moscou sous égide de l'ONU et de la Turquie.

Le blocus de ces exportations pendant des mois après l'invasion russe avait provoqué une flambée des prix alimentaires et fait craindre une famine dans certains pays.

>> Les explications dans le 19h30 sur l'accord céréalier :

Le didactique de Stephen Mossaz sur l'accord céréalier
Le didactique de Stephen Mossaz sur l'accord céréalier / 19h30 / 1 min. / le 18 août 2022

>> Réécouter également les explications de Forum :

Le président Ukrainien Volodymyr Zelensky rencontre son homologue turc Recep Tayyip Erdogan et le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres à Lviv en Ukraine. [AP Photo - Evgeniy Maloletka - Keystone]AP Photo - Evgeniy Maloletka - Keystone
Rencontre entre le chef de l’ONU et les présidents turc et ukrainien pour un accord sur les céréales / Forum / 2 min. / le 18 août 2022

17h00

Volodymyr Zelensky: la visite du président Erdogan est un "message puissant de soutien"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que la visite à Lviv de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan était un "message puissant de soutien" pour son pays, confronté à une invasion russe.

"La visite du président de la Turquie en Ukraine est un message puissant de soutien venant d'un pays aussi important", a indiqué sur Telegram Volodymyr Zelensky, disant avoir discuté avec son homologue des exportations de céréales et de la situation autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia.

16h25

Neuchâtel ouvre un 3e centre d'hébergement collectif

Le canton de Neuchâtel ouvre une 3e structure d'hébergement collectif pour répondre à l'afflux de réfugiés en lien avec la guerre en Ukraine. En plus de Tête de Ran et de Couvet, un centre sera ouvert à Perreux, sur la commune de Boudry, dans un bâtiment qui appartient à l'Etat.

Actuellement, 1041 réfugiés ukrainiens sont actuellement accueillis dans le canton de Neuchâtel. Sur ce nombre, 11% sont hébergés dans les centres d’hébergement collectifs, 31% dans des appartements gérés par l'office social de l'asile en second accueil et 58% en familles d’accueil, a indiqué jeudi le canton.

Même si le nombre d’arrivées a ralenti ces dernières semaines, un afflux supplémentaire est attendu à l'automne. Neuchâtel pourrait alors accueillir un total de 1700 à 2400 personnes, a précisé le canton.

16h20

Le Danemark va investir plus de 5 milliards d'euros dans sa marine

Le Danemark va investir 40 milliards de couronnes danoises (5,38 milliards d'euros) dans sa marine au cours des 20 prochaines années afin de renforcer et de renouveler sa flotte dans le nouveau contexte consécutif à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a annoncé jeudi le ministre danois de la Défense Morten Bodskov.

Le pays scandinave compte construire ses propres navires, a déclaré le ministre à la presse en présentant un partenariat avec des acteurs de l'industrie.

"Nous sommes confrontés à une situation grave en Europe. Il y a la guerre en Europe. Nous sortons à peine d'une pandémie de coronavirus, et le point commun des deux crises est d'avoir suscité des problèmes pour notre sécurité d'approvisionnement",  a-t-il dit.

15h50

Les employeurs suisses veulent plus de soutien pour recruter des "permis S"

Près d'une entreprise sur dix en Suisse a déjà recruté des réfugiés ukrainiens et s'en déclare satisfaite. Mais les employeurs veulent des perspectives à plus long terme en ce qui concerne le statut de protection S et un rôle plus actif des offices régionaux de placement (ORP).

Le droit de séjour des personnes au bénéfice du statut de protection S est actuellement limité à un an: les premiers permis vont donc expirer dans environ six mois, s'inquiète l'Union patronale suisse (UPS). Pour la faîtière, l'incertitude quant à la suite de la procédure préoccupe de nombreuses entreprises, souligne-t-elle jeudi devant les médias à Berne.

>> Lire à ce sujet : Les employeurs veulent plus de soutien pour recruter des "permis S"

Six mois après le début de l'agression russe, sur les quelque 60'000 Ukrainiens enregistrés en Suisse, 33'000 sont en âge de travailler. Selon le Secrétariat d'Etat aux migrations, environ 10% de ces derniers exercent désormais une activité professionnelle.

Les employeurs veulent plus de soutien pour recruter des réfugiés disposant du "permis S". [Keystone - Urs Flueeler]
Les employeurs veulent plus de soutien pour recruter des réfugiés disposant du "permis S". [Keystone - Urs Flueeler]

15h45

Volodymyr Zelensky appelle l'ONU à sécuriser Zaporijjia

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi l'ONU à "assurer la sécurité" de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie et visée par plusieurs bombardements, en recevant le secrétaire général Antonio Guterres.

Volodymyr Zelensky a dénoncé sur Telegram la "terreur délibérée" provoquée par la Russie, qui "peut avoir des conséquences catastrophiques majeures pour le monde entier". "L'ONU doit donc assurer la sécurité de ce site stratégique, sa démilitarisation et sa libération complète des troupes russes", a-t-il ajouté.

Antonio Guterres avait déjà rencontré Volodymyr Zelensky en avril. [Keystone/EPA - Sergey Dolzhenko]
Le Secrétraire général de l'ONU Antonio Guterres avait rencontré Volodymyr Zelensky en avril. [Keystone/EPA - Sergey Dolzhenko]

15h40

Moscou se dit engagé diplomatiquement pour l'échange de Brittney Griner

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré jeudi qu'il était engagé dans une "diplomatie discrète" avec les États-Unis concernant un éventuel échange de prisonniers qui inclurait la star américaine de basket-ball Brittney Griner.

Le 4 août dernier, Brittney Griner a été condamnée à neuf ans de prison en Russie pour possession et trafic de stupéfiants, un verdict que le président américain Joe Biden a qualifié d'"inacceptable".

>> Lire à ce sujet : La star américaine du basket Brittney Griner condamnée à 9 ans de prison en Russie

La star américaine Brittney Griner a été condamné à neuf ans de prison. [AFP - EVGENIA NOVOZHENINA]
La star américaine Brittney Griner a été condamné à neuf ans de prison. [AFP - EVGENIA NOVOZHENINA]

Washington, qui a fait valoir que Brittney Griner était détenue à tort, a proposé de l'échanger contre Viktor Bout, un marchand d'armes russe purgeant une peine de 25 ans de prison aux États-Unis.

15h35

La Russie n'envisage le recours à l'arme nucléaire qu'en cas d'"urgence"

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré jeudi que la Russie n'utiliserait son arsenal nucléaire que dans "des circonstances d'urgence" et qu'elle n'avait aucun intérêt à entrer en confrontation directe avec l'Otan et les Etats-Unis.

S'exprimant lors d'un point de presse, Ivan Netchaïev, porte-parole du ministère, a déclaré que l'arme nucléaire ne serait utilisée que comme mesure de "riposte".

Mardi, le ministre russe de la Défense avait assuré que Moscou n'avait "pas besoin" d'utiliser l'arme nucléaire dans le cadre de ses opérations militaires en Ukraine, qualifiant de "mensonges absolus" les informations de presse selon lesquelles son pays pourrait déployer des armes nucléaires ou chimiques dans le conflit en cours.

15h05

Un 25e navire chargé de céréales a quitté l'Ukraine

Un 25e navire chargé de céréales a quitté jeudi l'Ukraine depuis la signature d'un accord avec les Nations Unies et la Turquie ayant permis de lever le blocus de la Russie, ont annoncé jeudi les autorités ukrainiennes, un signe que ce "corridor sécurisé" semble fonctionner.

"Le cargo I MARIA est parti du port de Tchornomorsk, 33'000 tonnes de maïs étaient chargées à bord. Le cargo est en route pour l'Afrique du Nord, il arrivera en Egypte dans quelques jours", ont indiqué sur Facebook les autorités portuaires ukrainiennes.

Plus de 600'000 tonnes exportées

"Plus de 600'000 tonnes de produits agricoles ukrainiens ont transité par le 'corridor céréalier' (...). 25 navires transportant des produits ukrainiens ont quitté les ports d'Odessa, de Pivdenny et de Tchornomorsk", ont-elles ajouté.

Les exportations de céréales d'Ukraine, un des principaux producteurs et exportateurs au monde, ont été bloquées pendant plusieurs mois en raison de l'invasion russe, faisant craindre une crise alimentaire mondiale.

En juillet, un accord signé par la Russie et l'Ukraine, et validé par les Nations Unies et la Turquie, a permis la reprise des exportations.

15h00

La Russie déploie des missiles hypersoniques à Kaliningrad

La Russie a annoncé avoir déployé jeudi des avions équipés de missiles hypersoniques dernier cri à Kaliningrad, dans un contexte de vives tensions autour de cette enclave russe entourée de pays de l'Otan, en plein conflit en Ukraine.

"Dans le cadre de la mise en place de mesures stratégiques de dissuasion supplémentaire, trois MiG-31 avec des missiles hypersoniques Kinjal ont été redéployés sur l'aérodrome de Tchkalovsk dans la région de Kaliningrad", a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Les trois appareils formeront une unité de combat "opérationnelle 24h sur 24", a-t-il ajouté.

Les missiles balistiques hypersoniques "Kinjal" ("poignard", en russe) et ceux de croisière "Zircon" appartiennent à une famille de nouvelles armes mises au point par la Russie et que son président, Vladimir Poutine, qualifie d'"invincibles", car censées pouvoir échapper aux systèmes de défense adverses.

La Russie a plusieurs fois annoncé avoir utilisé des missiles hypersoniques en conditions réelles dans le cadre de l'offensive en Ukraine.

13h30

Deux avions de chasse russes "soupçonnés" d'avoir violé l'espace aérien finlandais

Deux avions de chasse russes sont soupçonnés d'avoir violé l'espace aérien finlandais jeudi, a déclaré le ministère de la Défense finlandais, alors que le pays nordique est en pleine candidature conjointe avec la Suède pour adhérer à l'Otan.

L'armée de l'air finlandaise a fait décoller un appareil pour identifier les avions, a précisé le ministère, ajoutant que les gardes-frontières finlandais ont entamé "une enquête préliminaire".

L'incident s'est déroulé à 9h40 du matin et a duré environ deux minutes alors que les chasseurs volaient vers l'ouest sur environ un kilomètre, a précisé un porte-parole du ministère de la Défense.

11h30

L'Allemagne va abaisser la TVA sur le gaz à 7% pour aider les consommateurs

Le gouvernement allemand a décidé d'abaisser temporairement la TVA sur le gaz, de 19% à 7%, pour aider les consommateurs face à la flambée des prix déclenchée par la guerre en Ukraine, a annoncé le chancelier Olaf Scholz.

Le taux réduit restera en vigueur au moins jusqu'à fin mars 2024 et "nous nous attendons à ce que les entreprises répercutent à 100% cette baisse sur les  clients", a ajouté Olaf Scholz devant la presse.

09h10

La Russie dit n'avoir pas déployé "d'armes lourdes" à Zaporijjia

L'armée russe a assuré n'avoir pas déployé "d'armes lourdes" dans et autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle de Moscou dans le sud de l'Ukraine et touchée récemment par des frappes.

"Nous soulignons que les troupes russes n'ont pas d'armes lourdes dans l'enceinte de la centrale et dans les zones avoisinantes. Seules des unités assurant la sécurité se trouvent là-bas", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

"Les forces armées russes prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia", a poursuivi le ministère.

Il accuse également Kiev de vouloir préparer jeudi "une provocation retentissante" sur place à l'occasion de la visite en Ukraine du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Selon Moscou, des unités d'artillerie ukrainiennes prévoient de tirer sur la centrale pour ensuite accuser la Russie d'avoir causé un accident nucléaire.

08h10

Cinq morts et 20 blessés dans un bombardement sur Kharkiv et sa région

Quatre personnes ont été tuées et 20 blessées dans des frappes russes ayant touché Kharkiv et une autre ville proche, dans le nord-est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités régionales, au lendemain de frappes ayant fait sept morts.

"L'ennemi a lancé huit missiles de la ville de Belgorod (en Russie) vers Kharkiv", a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région, Oleg Sinegoubov, indiquant que ces missiles s'étaient abattus sur plusieurs quartiers de la ville.

Des secouristes cherchent des survivants dans un immeuble détruit à Kharkiv. [afp - Sergey Bobok]
Des secouristes cherchent des survivants dans un immeuble détruit à Kharkiv. [afp - Sergey Bobok]

"Dans le quartier de Slobidsky, un des missiles a touché un immeuble résidentiel. Le bâtiment est partiellement détruit. Selon les données préliminaires, deux personnes sont mortes, 18 ont été blessées dont deux enfants", a-t-il indiqué.

Il a ajouté qu'une attaque de missiles avait aussi touché la ville de Krasnograd, environ 80 kilomètres au sud de Kharkiv, faisant deux autres morts.

Mercredi soir, sept personnes avaient déjà été tuées dans un bombardement russe sur Kharkiv. Située à 40 kilomètres de la frontière avec la Russie, la deuxième ville d'Ukraine est régulièrement pilonnée par l'armée russe, mais les troupes de Moscou n'ont jamais réussi à prendre la ville. Des centaines de civils y ont été tués depuis le début de la guerre.

07h30

Des soldats chinois vont s'exercer en Russie

Pékin va envoyer des troupes en Russie pour participer à des exercices militaires conjoints à la fin du mois, afin d'"approfondir la coopération" entre les deux armées, a annoncé le ministère chinois de la Défense.

La Chine et la Russie entretiennent des liens étroits en matière de défense et Pékin a indiqué vouloir porter les relations bilatérales "à un niveau plus élevé", malgré les condamnations internationales suscitées par la guerre en Ukraine.

Selon un communiqué diffusé mercredi, la Chine va participer aux exercices annuels "Vostok" - prévus du 30 août au 5 septembre selon Moscou - dans le cadre de sa coopération avec la Russie.

L'Inde, la Biélorussie, la Mongolie, le Tadjikistan, entre autres, participeront aussi à ces exercices.

Pékin assure que sa participation aux exercices militaires est "sans aucun rapport avec la situation actuelle au niveau régional et international".

00h00

Le suivi de la journée de jeudi

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Le déroulé de la journée de vendredi

>> Le détail des événements lors de la journée de mardi : Le naufrage du Moskva a fait un mort et 27 disparus, annonce la Russie