Poutine ordonne la poursuite de l'offensive russe après la prise de la région de Lougansk
- Le président russe Vladimir Poutine a ordonné lundi à ses forces de poursuivre leur offensive dans l'est de l'Ukraine, après la conquête de l'intégralité de la région de Lougansk.
- Une série de "fortes explosions" a fait au moins trois morts dans la ville russe de Belgorod, a indiqué dimanche le gouverneur de cette région frontalière de l'Ukraine et déjà touchée précédemment par des tirs.
- Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a affirmé samedi que son armée avait abattu des missiles tirés depuis l'Ukraine sur la Biélorussie. Ces déclarations surviennent en pleine spéculation sur une implication croissante de Minsk dans la guerre entre Kiev et Moscou.
- Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal a atterri dimanche à Agno (TI), avant de participer lundi et mardi à la conférence de Lugano sur la reconstruction de l'Ukraine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky ne sera pas présent, car la situation sécuritaire ne lui permet pas de quitter son pays.
L'Ukraine tente d'obtenir des garanties concernant l'acheminement des céréales depuis les ports ukrainiens avec la Turquie et les Nations unies, a annoncé le président ukrainien.
"Des discussions sont actuellement en cours entre la Turquie, les Nations unies et nos représentants, qui sont responsables de la sécurité des céréales qui quittent nos ports", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse donnée aux côtés de la Première ministre suédoise Magdalena Andersson.
Il a indiqué que l'Ukraine travaillait "directement" avec le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres sur cette question, et que l'organisation "jouait un rôle majeur (dans ces discussions) et non pas de modérateur".
23h10
Emmanuel Macron et Olaf Scholz se coordonnent
Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont poursuivi leur "étroite coordination sur la réponse à la guerre en Ukraine" lors d'un dîner de travail lundi soir à Paris.
"Ce genre d'entretiens permet de bâtir de la confiance et d'approfondir cette confiance" en particulier après le sommet de l'Otan et le G7 d'Elmau, a relevé le porte-parole du chancelier, Steffen Hebetsreit.
Les deux dirigeants avaient déjà eu un dîner privé le 25 juin, à l'occasion du sommet du G7 dans les Alpes Bavaroises.
22h00
La solidarité pour les réfugiés ukrainiens s’effrite en Suisse
De nombreux Suisses et Suissesses ayant accueilli des réfugiés ukrainiens chez eux souhaitent désormais trouver une autre solution. Selon une estimation des cantons, au cours de chacun des trois mois à venir, jusqu'à 10% des réfugiés vont quitter les logements privés et auront besoin d'un nouveau toit. D'après les autorités fédérales, il faudra trouver 10'000 places par mois d'ici l'automne.
Selon Irène Herrmann, historienne et professeure à l'Université de Genève, l'essoufflement est naturel. "Cette solidarité est différente de celle qu'ont pu vivre la plupart des Suisses jusqu'à présent", a-t-elle expliqué lundi dans Forum. Dans le cas de l'Ukraine, la solidarité a des implications beaucoup plus importantes.
En se reposant sur la population, les autorités ont peut-être aussi accéléré cet essouflement. "Si on voulait que cette solidarité dure, il fallait l'institutionnaliser et reprendre en charge une partie de l'engagement que les citoyens ont manifesté au début des hostilités", a souligné l'historienne.
20h55
La reconstruction future de l'Ukraine se dessine à Lugano
Le Tessin accueille durant deux jours la première conférence internationale sur la reconstruction de l'Ukraine. A l'invitation de la suisse, les délégations occidentales et ukrainiennes ont établi les principes de la future renaissance d'un pays, aujourd'hui écrasé par l'invasion russe.
L’Ukraine compte beaucoup sur l’aide internationale pour financer sa reconstruction. Même si l’est du pays vit toujours sous les bombardements, les régions libérées ont déjà commencé à reconstruire. Mais l’improvisation est la règle et l’argent manque encore.
C'est le cas notamment, à Lukashivka, dans la région de Tchernihiv, où les bénévoles sont venus avec leurs pelles et surtout leur bonne volonté. Ils ont parcouru 150 km pour venir nettoyer les ruines d’un village qui a eu le malheur de se trouver sur la route des envahisseurs.
"La Russie ne cherche pas de négociations mais la capitulation de l'Ukraine"
Alors que l'Ukraine est sous les bombardements, les représentants de dizaines d'Etats sont réunis à Lugano, au Tessin, dans le but d'élaborer un plan de reconstruction pour le pays en guerre. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba a accordé une interview au 19h30 lundi, depuis Kiev.
Pour lui, cette conférence est nécessaire. "Nous sommes tous très confiants sur le fait que cette guerre prendra fin avec la victoire de l'Ukraine, malgré toutes les difficultés. Maintenant, nous devons nous préparer pour la reconstruction du pays, car la façon dont la Russie mène la guerre est basée sur la destruction de tout ce qui se trouve sur son passage", a-t-il déclaré. "Il y a beaucoup à reconstruire et cette planification commence maintenant."
Selon le ministre, l'Europe ne doit pas détourner son attention du conflit, car elle est, elle aussi, visée par la Russie. "Vladimir Poutine a planifié la crise du gaz bien avant d'avoir lancé l'invasion à grande échelle de l'Ukraine", a affirmé Dmytro Kuleba. "Il se bat avec différents moyens, mais c'est l'Europe entière qui est attaquée."
Des négociations qui semblent impossibles
En Ukraine, les forces russes avancent rapidement. Elles ont pris dimanche la ville de Lyssytchansk, dans la région de Lougansk, et contrôlent une majorité du Donbass. Le conflit n'est toutefois pas en passe d'être gagné par les Russes, selon le ministre ukrainien des Affaires étrangères.
La voie des négociations ne semble cependant pas convaincre Dmytro Kuleba, qui considère que Vladimir Poutine est fermé au dialogue.
"Il y a quelques jours, le porte-parole de Poutine, Dmitri Peskov, a dit publiquement que l'Ukraine pouvait mettre un terme à la guerre dans la journée si elle accédait aux demandes de la Russie. Le message est très clair: la Russie ne cherche pas de négociations, elle cherche la capitulation de l'Ukraine. Et cela ne va pas arriver", a conclu le ministre.
20h10
La Suède promet un soutien à Kiev et des sanctions à Moscou
En visite à Kiev et dans sa banlieue, la Première ministre suédoise Magdalena Andersson a appelé à accroître le soutien européen à l'Ukraine et à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie, dont l'armée progresse dans l'est du territoire ukrainien.
"On ne doit pas permettre à la Russie de réaliser des gains grâce à sa violation du droit international et des autres principes fondamentaux", a-t-elle déclaré au cours d'une conférence de presse commune avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Selon elle, "le meilleur moyen de gagner cette guerre est de renforcer le soutien à l'Ukraine et d'accroître la pression sur la Russie via de nouvelles sanctions". "Nos efforts doivent se poursuivre aussi longtemps qu'il le faudra", a plaidé la Première ministre, estimant que l'Ukraine défendait "nos valeurs européennes communes".
19h50
Moscou menace de s'attaquer à l'UE après l'expulsion de diplomates par la Bulgarie
La Russie pourrait s'en prendre à l'ensemble de l'Union européenne en réponse à l'expulsion par la Bulgarie de 70 membres du corps diplomatique russe.
"La décision politisée de Sofia de réduire de manière injustifiée notre personnel diplomatique ne restera certainement pas sans réponse bilatérale", a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe Maria Zakharova.
Estimant que l'expulsion par la Bulgarie allait "bien au-delà de la pratique diplomatique", elle a exhorté Sofia et l'UE à "réfléchir au principe de réciprocité qui sous-tend les relations diplomatiques".
La diplomatie européenne "devrait comprendre que le soutien irréfléchi aux actions anti-russes des différents États membres impose à l'ensemble de l'Union européenne la responsabilité de leurs conséquences, y compris du point de vue des mesures de rétorsion de notre part", a-t-elle encore ajouté.
18h30
La Russie déploie les drapeaux des régions séparatistes dans l'espace
Trois cosmonautes russes ont déployé les drapeaux des territoires séparatistes autoproclamés de Lougansk et de Donetsk, en Ukraine, à bord de la Station spatiale internationale (ISS), selon une publication sur la chaîne Telegram de l'Agence spatiale russe Roscosmos.
"Nous célébrons à la fois sur Terre et dans l'espace", disent dans un message assorti de photos les cosmonautes Oleg Artémiev, Denis Matvéïev et Sergueï Korsakov, brandissant les drapeaux de ces deux "républiques" de l'est de l'Ukraine à bord de l'ISS.
17h10
Pourvoi auprès de la Cour suprême des séparatistes de 3 condamnés à mort
Deux Britanniques et un Marocain ayant combattu dans l'armée ukrainienne et ayant été condamnés à mort par la justice des séparatistes prorusses ont introduit un pourvoi auprès de la Cour suprême de la République autoproclamée de Donetsk.
La peine capitale leur avait été infligée pour mercenariat dans cette région de l'est de l'Ukraine aux mains de rebelles prorusses depuis 2014. L'ONU avait exprimé son inquiétude après la condamnation de ces prisonniers de guerre.
15h10
L'Ukraine renouvelle son invitation au pape
"Il est temps de renforcer les liens avec ceux qui le souhaitent sincèrement. Nous renouvelons notre invitation au pape François à se rendre dans notre pays et nous l'exhortons à continuer de prier pour le peuple ukrainien", a déclaré le porte-parole ukrainien du ministère des Affaires étrangères.
Dans un entretien à Reuters, le pape a dit espérer pouvoir se rendre à Moscou et à Kiev après un voyage au Canada dans le cadre des efforts visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.
14h00
Poutine ordonne la poursuite de l'offensive russe à l'est
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné lundi à ses forces de poursuivre leur offensive dans l'est de l'Ukraine, après la conquête de l'intégralité de la région de Lougansk.
Les forces russes "doivent mener à bien leurs missions selon les plans déjà approuvés", a déclaré Vladimir Poutine lors d'un entretien avec son ministre de la Défense Sergueï Choïgou, retransmis à la télévision.
"J'espère que dans leurs secteurs tout se passera comme cela s'est passé à Lougansk", a-t-il ajouté.
Bassin minier
Ces déclarations interviennent au lendemain de l'annonce du retrait des forces ukrainiennes de la ville stratégique de Lyssytchansk, une prise qui parachève le contrôle de la région de Lougansk par les forces russes et les séparatistes mis en place par Moscou.
La région de Lougansk et celle, voisine, de Donetsk forment le Donbass, bassin minier de l'est de l'Ukraine que les forces de Moscou entendent conquérir dans son intégralité.
13h00
Le drapeau ukrainien reflotte sur l'Ile aux Serpents
Le drapeau ukrainien flotte à nouveau sur l'Ile aux Serpents, a annoncé lundi une porte-parole militaire confirmant sa reprise par les forces ukrainiennes.
Cette petite île dans le nord-ouest de la mer Noire est devenue emblématique dès le premier jour de l'invasion russe lorsqu'un membre de la petite garnison ukrainienne la défendant a intimé au navire russe réclamant sa reddition d'aller "se faire foutre".
Passée sous contrôle russe, elle a été reprise par les Ukrainiens la semaine dernière, à la suite de violents bombardements.
11h15
Un futur gardien de NHL arrêté pour faire son service
Le gardien de but national russe Ivan Fedotov, arrêté pour avoir prétendument refusé de faire son service militaire, sera transféré dans une base militaire sur l'île arctique de Nouvelle-Zemble. C'est ce qu'a annoncé l'agence de presse Tass en se référant à des informations provenant des organes de sécurité russes.
Ivan Fedotov voulait quitter cet été son club actuel, le CSKA Moscou, pour jouer en NHL avec les Philadelphia Flyers.
Le jeune homme de 25 ans a été arrêté vendredi à St-Pétersbourg après l'entraînement. Après être resté plusieurs heures dans un centre de l'armée, le portier s'est senti mal et a dû être transporté en ambulance dans une clinique. Dimanche, Fedotov a ensuite été conduit à la base navale de Severomorsk, au nord de Mourmansk. L'île de Nouvelle-Zemble, dans l'océan Arctique, où Fedotov devrait effectuer son service, est également connue pour être un ancien site d'essais nucléaires soviétique.
La reconstruction de l'Ukraine éclipsée dans les journaux russes
Pour Moscou, le temps de la reconstruction de l’Ukraine n’est visiblement pas à l’ordre du jour. Aucun article de presse n’évoque en détails la rencontre qui doit se tenir lundi et mardi à Lugano et l’éventuelle contribution que la Russie pourrait y apporter.
En lieu et place, les journaux télévisés du matin reviennent sur la chute de Lyssitchansk et la prise de contrôle de l’ensemble du territoire de la République autoproclamée de Lougansk.
06h00
Les Russes peuvent s'informer sur l'Ukraine dit un diplomate suisse
Les Russes peuvent s'informer par eux-mêmes sur l'invasion de l'armée russe en Ukraine, malgré la propagande du Kremlin, affirme l'ancien ambassadeur suisse à Moscou Yves Rossier, qui s'est rendu à Moscou au début juin. L'ambiance y est "pesante, sombre", selon lui.
"On m'a dit que nous ne devions pas croire tout ce qui se raconte en Occident. Et je pense que c'est vrai", déclare Yves Rossier dans un entretien diffusé lundi par les journaux du groupe de presse CH-Media. Il dit ne pas avoir ressenti un patriotisme de guerre lors de sa dernière visite dans la capitale russe. "Je n'ai pas vu un seul 'Z'", la lettre utilisée par les soldats russes sur leur véhicule en Ukraine.
01h15
Le Royaume-Uni annonce des mesures de soutien pour la reconstruction de l'Ukraine
La ministre des Affaires étrangères britannique Liz Truss présentera lundi un vaste plan de soutien pour aider l'Ukraine à long terme et participer à la reconstruction du pays une fois la guerre avec la Russie terminée.
Lors de la conférence sur la reconstruction de l'Ukraine à Lugano, Liz Truss exposera les projets du Royaume-Uni pour soutenir le pays à court terme, à travers l'aide humanitaire, mais aussi à plus long terme pour relancer l'économie ukrainienne en apportant l'expertise financière et économique britannique, a indiqué son ministère dans un communiqué dimanche.
Londres soutiendra notamment la reconstruction de la ville et de la région de Kiev, à la demande du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le Royaume-Uni compte également travailler avec Kiev et ses alliés pour accueillir la conférence sur la relance de l'Ukraine en 2023 et établira un bureau à Londres pour aider à coordonner ces efforts.
00h45
Le CIO va tripler son aide aux sportifs ukrainiens, annonce Thomas Bach
Le Comité international olympique (CIO) va tripler, à 7,5 millions de dollars, son aide financière directe aux sportifs ukrainiens pour qu'ils puissent "hisser haut" leur drapeau lors des JO de Paris 2024, puis en 2026 à Cortina-Milan, a annoncé dimanche le président du CIO Thomas Bach.
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En déplacement à Kiev, Thomas Bach, qui s'exprimait au côté du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a également indiqué que "le moment n'était pas venu" de modifier la position du CIO, qui a recommandé une exclusion des sportifs russes et biélorusses de toutes les manifestations sportives internationales.
Le président ukrainien a salué ce soutien supplémentaire. "L'invasion russe est devenue un choc cruel pour les sports ukrainiens", a-t-il dit.
Et d'ajouter: "Beaucoup de sportifs ukrainiens ont rejoint les forces armées ukrainiennes pour défendre notre pays, pour le défendre sur le champ de bataille. Huitante-neuf sportifs et entraîneurs ont péri au combat. Treize sont capturés."
23h10
Volodymyr Zelensky affirme que l'armée ukrainienne reviendra à Lyssytchansk
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a admis dimanche que les forces ukrainiennes avaient dû se retirer de la ville de Lyssytchansk, dans le Donbass, mais a promis de reprendre le contrôle de la zone grâce à la livraison de nouvelles armes.
"Si les commandants de nos armées ont décidé de retirer des soldats de certaines positions au front où l'ennemi a l'avantage, et cela s'applique aussi à Lyssytchansk, cela ne signifie qu'une chose: nous reviendrons grâce à nos tactiques et de nouvelles livraisons d'armes plus modernes", a déclaré Volodymyr Zelenskiy dans une vidéo diffusée dans la soirée.
21h50
Six morts à Sloviansk dans des bombardements
Six personnes ont été tuées à Sloviansk dimanche, ville située à l'est de l'Ukraine, dans des bombardements causés par des missiles tirés de lance-roquettes multiples (LRM) russes, selon des responsables locaux.
La ville, qui est située sur la ligne de front, se trouve dans la région industrielle de Donetsk, dans le Donbass, à l'est de l'Ukraine, où la Russie concentre ses opérations.
Selon la porte-parole de l'administration régionale de Donetsk, Tetiana Ihnatchenko, qui s'est exprimée sur la chaîne d'information publique ukrainienne, quinze personnes ont aussi été blessées dans l'attaque.
Tetiana Ihnatchenko a également déclaré que la ville voisine de Kramatorsk avait été touchée par des tirs de LRM, détruisant un hôtel.
21h10
Une ligne de front longue de 2500 kilomètres en Ukraine
Dans l’est de l’Ukraine, le front des combats entre forces ukrainiennes et russes s’étend sur près de 2500 kilomètres. Si le plus gros des affrontements a lieu en ce moment dans le Donbass, des batailles et des bombardements ont lieu sur toute la ligne de contact.
Nos envoyés spéciaux se sont rendus dans la région de Zaporijia, dans une ville sur la ligne de front, à la rencontre des civils et des militaires qui vivent la guerre au quotidien.
21h00
L'économie ukrainienne presque entièrement tournée vers la guerre
L'Ukraine a besoin d'argent pour sa reconstruction, et surtout pour maintenir son économie à bout de bras. Cette dernière, actuellement presque entièrement tournée vers la guerre, ne rapporte plus grand-chose.
Privées ou publiques, une grande partie des entreprises ukrainiennes participent à l’effort de guerre. C’est le cas notamment du premier employeur du pays, la société des chemins de fer. Lors des premiers jours de la guerre, les trains ont permis l’évacuation de près de 4 millions de civils.
19h15
L'armée ukrainienne annonce son retrait de Lyssytchansk
L'armée ukrainienne a annoncé dimanche que ses soldats s'étaient retirées de Lyssytchansk, ville-clé de l'est de l'Ukraine faisant face à un violent assaut des troupes russes depuis des semaines.
"Afin de préserver les vies des défenseurs ukrainiens, la décision a été prise de se retirer" de la ville, a indiqué l'état-major des forces armées ukrainiennes dans un communiqué, pointant la "supériorité multiple" de l'armée russe sur le plan matériel.
19h00
La rencontre de Lugano, une première pierre suisse à la reconstruction de l'Ukraine?
L’Ukraine un pays toujours en guerre. Faut-il déjà penser à sa reconstruction, et si oui, comment? Les discussions étaient déjà amorcées à Paris, Berlin, Washington, mais prendront une nouvelle tournure dès lundi à Lugano, avec la conférence internationale sur le sujet.
Le sommet hébergé par la Suisse sera-t-il en mesure de poser la première brique de la reconstruction? Nicole Lamon, rédactrice en chef adjointe au Matin Dimanche, Stéphane Bussard, journaliste responsable de la Genève internationale au Temps, et Alain Franco, correspondant de la RTS à Bruxelles, en discutent dans l'émission Forum.
18h40
L'Allemagne, "un des pays qui en font le plus pour l'Ukraine", selon Olaf Scholz
L'Allemagne est "l'un des pays qui en font le plus" pour aider militairement l'Ukraine, a affirmé le chancelier Olaf Scholz, en défendant les délais allemands de livraison d'armes à Kiev, dans une interview diffusée dimanche par CBS.
Ces longs délais pour les armes allemandes, comparés à la rapidité d'envoi de celles fournies par Washington, s'expliquent par la nécessité de former à leur utilisation les soldats ukrainiens, en Allemagne, a-t-il justifié, dans cet entretien donné jeudi à la chaîne américaine en marge d'un sommet de l'Otan à Madrid.
"Et si vous prenez cela en compte, (ainsi que) ce que nous envoyons dans une perspective de deux, trois, quatre semaines à partir de maintenant, vous verrez que l'Allemagne est l'un des pays qui en font le plus pour l'Ukraine, car ce que nous envoyons est la technologie la plus avancée disponible", a affirmé le chancelier.
18h30
Pour le président Zelensky, "impossible de dire que Lyssytchansk est sous contrôle" russe
Il est "impossible de dire que Lyssytchansk est sous contrôle" russe, a affirmé dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky, assurant que les combats continuaient dans la périphérie de cette ville dont la prise a été revendiquée plus tôt par Moscou.
"Il y a des combats dans les faubourgs" de cette ville, sous pression des troupes russes depuis plusieurs semaines, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à Kiev avec le Premier ministre australien Anthony Albanese.
"Il y a des risques"
La prise de Lyssytchansk, dans l'est de l'Ukraine, permettrait à Moscou de contrôler l'intégralité de la région de Lougansk et aux troupes russes de menacer Sloviansk et Kramatorsk, deux villes majeures de la région industrielle du Donbass sous contrôle ukrainien.
"Il y a des risques que la région de Lougansk soit complètement occupée. Il y a des risques et nous le comprenons", a ajouté Volodymyr Zelensky, estimant que Lyssytchansk représente "la situation la plus difficile et la plus dangereuse" pour l'Ukraine.
"Nous n'avons pas l'avantage là-bas, c'est vrai. C'est notre point faible mais en d'autres points, nous avançons", a-t-il affirmé.
18h00
Un cargo russe transportant des céréales ukrainiennes retenu en Turquie
Les autorités douanières turques retiennent en ce moment un cargo russe transportant des céréales qui auraient été volées, a déclaré dimanche l'ambassadeur d'Ukraine en Turquie.
L'Ukraine avait demandé vendredi à la Turquie de retenir le cargo Zhibek Zholy, battant pavillon russe, selon un représentant ukrainien et des documents consultés par Reuters.
Le navire était ancré à environ un kilomètre de la côte et à l'extérieur du port de Karasu dimanche, selon des journalistes de Reuters sur place, sans aucun signe évident de mouvement à bord, ou d'autres navires à proximité.
17h30
Le Premier ministre australien promet plus d'aide militaire à Kiev
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a promis dimanche d'augmenter le soutien militaire à l'Ukraine, avec notamment la livraison de nouveaux véhicules blindés, lors du premier déplacement à Kiev d'un chef de gouvernement australien.
"L'Australie va annoncer aujourd'hui un soutien militaire supplémentaire de 100 millions de dollars, portant notre soutien global à presque 390 millions de dollars", a-t-il déclaré lors d'un point presse avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev. Il n'a pas confirmé s'il s'agissait de 100 millions de dollars australiens (64 millions de francs suisses), ou de 100 millions de dollars américains, soit quelque 96 millions de francs.
16h10
A Sempach (LU), Irène Kälin appelle à la solidarité avec l'Ukraine
Près de 1300 personnes ont assisté dimanche à la commémoration de la bataille de Sempach (LU) de 1386. Dans son discours, la présidente du Conseil national Irène Kälin a appelé à la solidarité avec l'Ukraine et les personnes touchées par la guerre.
La première citoyenne de Suisse Irène Kälin (Verts/AG) a rappelé son voyage en Ukraine. Elle a répété avoir été profondément impressionnée par l'optimisme des gens: "Malgré toutes les atrocités de la guerre, ils sont pleins d'espoir et de confiance dans le fait que la situation va s'améliorer", selon le discours écrit de la politicienne.
Irène Kälin s'est dite tout aussi impressionnée par le bon accueil que les Suisses ont réservé aux réfugiés d'Ukraine, ajoutant: "Veillons tous ensemble à ce que notre solidarité demeure et survive à cette guerre".
16h00
Lugano se prépare à la conférence historique sur la reconstruction de l'Ukraine
Plus de quatre mois après l'invasion russe de l'Ukraine et alors que les combats font toujours rage, notamment dans le Donbass et le sud du pays, la Suisse coprésidera dès lundi à Lugano une conférence sur la reconstruction du pays.
Barrières de sécurité, barbelés, bateaux de surveillance, camions de transports et militaires: la ville de Lugano et ses environs ont pris depuis quelques jours l'allure d'un camp retranché, qui rappelle un peu ce à quoi avait ressemblé Genève lorsqu'elle avait organisé une rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Joe Biden en juin 2021.
Comme son nom l'indique, la conférence internationale sur la reconstruction de l'Ukraine, qui débutera lundi et se terminera mardi, a pour ambition de réussir à coordonner l'aide envers le pays attaqué le 24 février dernier par les forces russes.
Plus d'un millier de participants
Au total, ce sont plus d'un millier de participants de haut niveau qui sont attendus à Lugano, dont le président de la Confédération Ignazio Cassis, la conseillère fédérale Sommaruga ou encore la présidente du Conseil national Irène Kälin (Verts/AG).
Aucun chef d'Etat étranger ne sera cependant présent. Plusieurs chefs de gouvernement, dont ceux de la République tchèque, qui assure la présidence de l'UE, de la Lituanie ou de la Pologne feront par contre le déplacement. Au total, ce sont 15 ministres de différents pays qui prendront la direction du Tessin et plusieurs vice-ministres des grandes puissances.
La conférence internationale devrait aussi accueillir la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ainsi que 18 organisations internationales, des acteurs du secteur privé et des ONG. Un temps annoncé, le président ukrainien Volodymyr Zelensky ne fera quant à lui pas le voyage, remplacé par le Premier ministre Denys Chmygal, arrivé dimanche au Tessin.
15h15
Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal est arrivé au Tessin
Le Premier ministre ukrainien est au Tessin. Pour l'une de ses premières sorties depuis le début de la guerre, Denys Chmygal a atterri dimanche à la mi-journée à Agno (TI), avant de participer lundi et mardi à la conférence sur la reconstruction de l'Ukraine.
Le président de la Confédération l'a accueilli à l'aéroport, a constaté Keystone-ATS. Ignazio Cassis était également accompagné du président du gouvernement tessinois et du maire de Lugano.
Contrairement au président ukrainien Volodymyr Zelensky qui n'a toujours pas quitté son pays depuis le début de l'offensive russe, Denys Chmygal s'était rendu notamment en avril aux Etats-Unis. Lui non plus ne franchit toutefois presque plus les frontières ukrainiennes, alors que le conflit se poursuit.
Importante délégation
En présentant la conférence il y a un mois, Ignazio Cassis avait affirmé que Volodymyr Zelensky ou Denys Chmygal viendrait au Tessin, mais que la décision serait prise au dernier moment. La situation sécuritaire n'a pas permis au président ukrainien de quitter son pays.
Denys Chmygal dirige une délégation officielle de plus de 60 personnes, dont sept ministres parmi lesquels le chef de la diplomatie Dmitro Kuleba. S'ajoutent aussi une quinzaine de parlementaires qui rencontreront une délégation de leurs homologues suisses ainsi que des représentants de la société civile et du secteur privé.
15h00
"De nombreux morts" après des frappes sur Sloviansk, dans l'est de l'Ukraine
Des tirs au lance-roquettes multiple sur Sloviansk ont fait dimanche "de nombreux morts et blessés", a annoncé le maire de cette ville de l'est de l'Ukraine sous pression de l'armée russe.
"Des tirs au lance-roquettes multiple sur Sloviansk, les plus importants depuis longtemps. Il y a quinze incendies. De nombreux morts et blessés", a déclaré dans une vidéo publiée sur Facebook le maire de la ville, Vadim Liakh.
13h15
Le canton de Neuchâtel à la recherche d'appartements pour les réfugiés ukrainiens
Les demandes d'asile d'Ukrainiens sont en baisse en Suisse. Une centaine de requêtes sont traitées chaque jour, contre 1800 il y a encore quelque temps. Dimanche matin, la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a néanmoins estimé dans la presse alémanique ne pas s'attendre à une fin rapide du conflit et se demande combien de temps la solidarité va tenir.
C'est dans ce contexte que les cantons affinent leur dispositif pour accueillir ces familles sur le plus long terme, comme à Neuchâtel, où les autorités ont décidé de renforcer leur recherche d'appartements pour que ces personnes puissent profiter de leur propre logement.
Actuellement, le canton compte plus de 1000 bénéficiaires du statut S. Trois quart de ces réfugiés logent chez des particuliers. Plus de 4 mois après le début du conflit, les autorités veulent donc trouver des solutions pérennes.
13h05
La Russie dit avoir conquis Lyssytchansk et la région de Lougansk
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a affirmé dimanche que les forces du Kremlin contrôlaient toute la région de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, après avoir conquis la ville-clé de Lyssytchansk, au coeur d'intenses combats.
"Sergueï Choïgou a informé le commandant en chef des forces armées russes, Vladimir Vladimirovitch Poutine, de la libération de la république populaire de Lougansk", a indiqué un communiqué du ministère de la Défense.
Les forces russes et leurs alliés séparatistes ont pris "le contrôle complet de Lyssytchansk et d'autres villes proches dont les plus notables sont Belogorovka, Novodroujesk, Maloriazantsevo et Belaïa Gora", ajoute ce communiqué. Ces affirmations n'ont pour l'instant pas pu être vérifiées de source indépendance.
Quelques minutes avant cette annonce, le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, avait indiqué de son côté que des combats se poursuivaient dans Lyssytchansk et que les forces ukrainiennes y étaient "totalement" encerclées.
13h00
Les volontaires géorgiens qui se battent pour l’Ukraine
Alors que la guerre se poursuit en Ukraine, le 12h30 s’arrête dimanche sur des combattants bien particuliers qui combattent aux côtés de Kiev: les volontaires géorgiens.
Ils sont des centaines et se sont rendus en Ukraine pour s’opposer à l’envahisseur russe avec une idée bien précise en tête, participer à la défaite du Kremlin pour l’empêcher de s’en prendre ensuite à la Géorgie.
En 2008, la Russie s’était en effet déjà attaquée à la Géorgie en annexant 20% de son territoire. Depuis, l’opposition à Moscou a tout naturellement rapproché Tbilissi de Kiev.
11h35
L'armée ukrainienne dit avoir mis hors de service une base russe à Melitopol
L'armée ukrainienne a "mis hors service" dans la nuit de samedi à dimanche une base militaire russe à Melitopol, a annoncé son maire en exil. Cette ville du sud de l'Ukraine est contrôlée par les forces de Moscou.
"A 03h00 et à 05h00, 30 frappes ont visé exclusivement la base militaire", a-t-il ajouté, précisant que "la ville de Melitopol est couverte de fumée" et que "cela dure depuis plusieurs heures car un dépôt de carburant qui se trouvait sur la base brûle".
Un porte-parole de l'état-major ukrainien avait annoncé dimanche matin que l'aviation ukrainienne avait effectué une quinzaine de sorties, notamment dans la région de Zaporijjia à laquelle appartient Melitopol, et "qu'une vingtaine d'unités d'équipement ennemi et deux dépôts de munitions" avaient été détruits.
08h55
Des explosions dans la ville russe de Belgorod
Une série de "fortes explosions" a fait au moins trois morts dans la ville russe de Belgorod, a indiqué dimanche le gouverneur de cette région frontalière de l'Ukraine et déjà touchée précédemment par des tirs.
Sur Telegram, le gouverneur Viatcheslav Gladkov a indiqué que les explosions avaient eu lieu très tôt dimanche et que onze immeubles résidentiels et 39 maisons avaient été endommagés. "Les circonstances de l'incident sont en train d'être établies, visiblement les défenses antiaériennes ont été activées", a-t-il affirmé, sans plus de précisions.
08h00
Pour Karin Keller-Sutter, l'Ukraine est face à une guerre d'usure
Les fronts vont continuer à se durcir en Ukraine, estime la conseillère fédérale en charge de la justice Karin Keller-Sutter. Une guerre d'usure entre armées ukrainienne et russe est en train de se mettre en place dans l'est et le sud de l'Ukraine, selon elle.
"C'est le scénario le plus probable pour le moment", déclare Karin Keller-Sutter dans un entretien diffusé dimanche par le SonntagsBlick. Mais un autre scénario l'inquiète. "La situation en Ukraine pourrait se dégrader considérablement en hiver, si l'approvisionnement en énergie et en denrées alimentaires n'était plus garanti", met-elle en garde.
Il y a déjà 6,3 millions de personnes déplacées en Ukraine, qui vivent, selon elle, dans des conditions très difficiles. "S'ils ne peuvent pas se chauffer en hiver et que la nourriture vient à manquer, ces personnes pourraient se réfugier dans un pays d'Europe occidentale".
Et si les combats s'étendent à toute l'Ukraine, "cela pourrait entraîner des flux de réfugiés encore plus importants", note la conseillère fédérale. Elle juge cependant ce scénario actuellement peu probable.
Superposition des crises
L'invasion russe de l'Ukraine n'est cependant pas le seul défi, poursuit la libérale-radicale saint-galloise. "Nous vivons une époque où les crises ne se succèdent pas, mais se superposent". La pandémie de Covid-19 pourrait faire un retour marqué en automne en Suisse, avec, en parallèle, une crise énergétique qui menace, souligne-t-elle.
A cela, il faut ajouter des chaînes d'approvisionnement interrompues qui raréfient des biens importants et l'inflation, énumère-t-elle. "La situation économique mondiale n'a jamais été si fragile depuis longtemps".
07h50
Moins de demandes d'asile en Suisse
Les demandes d'asile d'Ukrainiens sont en baisse en Suisse, déclare dans le SonntagsBlick la conseillère fédérale en charge de la justice Karin Keller-Sutter.
Quelque 100 requêtes sont actuellement traitées par jour, contre 1800 il y a encore quelque temps. Jusqu'à aujourd'hui, 58'391 personnes ayant fui la guerre en Ukraine ont obtenu le statut de protection S en Suisse.
02h20
La conférence de Lugano va donner l'image d'une Suisse "capable de vision"
La conférence de Lugano sur la reconstruction de l'Ukraine, qui a lieu lundi et mardi, va donner une très bonne image de la Suisse à l'étranger, estime dans Le Matin Dimanche le directeur de Présence Suisse Nicolas Bideau.
De plus, ajoute-t-il, "cette visibilité n'offre pas seulement un capital sympathie à notre pays", elle permet aussi d'expliquer le point de vue de la Suisse sur des sujets, "tels que sa politique étrangère, sa neutralité et sa politique des sanctions".
Si la Suisse a pris fait et cause pour l'Ukraine après l'attaque de la Russie, la conférence de Lugano est "compatible" avec la neutralité, car elle porte sur l'avenir du pays, estime Nicolas Bideau. "Il ne s'agit pas de discuter de questions militaires, mais de soutien à l'Ukraine dans la reconstruction civile et le processus de réforme", dit-il.
Image de "leader mondial"
Quant au fait que la Suisse applique les sanctions contre la Russie, cette décision, si elle "la rend crédible et respectable auprès des pays qui partagent des valeurs similaires [...] il faudra voir ce qui se passe pour la Suisse après le conflit ou lors d'un cessez-le-feu", remarque le directeur de Présence Suisse.
Il se dit toutefois "convaincu" que la Suisse va garder son image de "leader mondial" pour la promotion de la paix et les bons offices. "Nous en avons les moyens et les compétences."
00h05
Le président Loukachenko affirme que la Biélorussie a déjoué une attaque ukrainienne
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a affirmé samedi que son armée avait abattu des missiles tirés depuis l'Ukraine sur la Biélorusse. Ces déclarations surviennent en pleine spéculation sur une implication croissante de Minsk dans la guerre entre Kiev et Moscou.
"On nous provoque. Je dois vous dire qu'il y a environ trois jours, peut-être plus, on a essayé depuis l'Ukraine de frapper des cibles militaires au Bélarus. Dieu soit loué, nos systèmes anti-aériens Pantsir ont intercepté tous les missiles tirés par les forces ukrainiennes", a-t-il affirmé, cité par l'agence d'Etat Belta.
"Je vous le répète, comme je l'ai dit il y a plus d'un an, nous n'avons pas l'intention de combattre en Ukraine", a-t-il toutefois assuré.
Base arrière aux forces russes
Depuis l'attaque du Kremlin contre l'Ukraine, le 24 février, la Biélorussie, alliée de Moscou, a servi de base arrière aux forces russes. Celles-ci s'étaient notamment élancées de Biélorussie pour tenter de prendre Kiev, avant de renoncer fin mars face à la résistance ukrainienne et de se retirer.
Le régime d'Alexandre Loukachenko, sous lourdes sanctions occidentales, est très dépendant militairement et économiquement de la Russie. La semaine dernière, le président russe Vladimir Poutine a annoncé que Moscou allait livrer "dans les prochains mois" à la Biélorussie des missiles Iskander-M capables de transporter des charges nucléaires.