Banner Ukraine du 8 juilllet 2022.
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L'armée russe continue de pilonner la région de Donetsk

- L'Indonésie, pays organisateur du G20 cette année, a appelé à la fin de la guerre en Ukraine vendredi à l'ouverture d'une réunion des chefs de la diplomatie du groupe qui se tient à Bali. Plusieurs dirigeants ont aussi critiqué l'attitude de Moscou durant ce sommet.

- De son côté, le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a boudé des réunions des ministres des Affaires étrangères du G20 après ce flot de déclarations occidentales condamnant l'invasion de l'Ukraine.

- L'armée russe continue de pilonner la région de Donetsk dans l'intention de s'emparer de l'ensemble du bassin du Donbass. Les frappes russes dans la région de Donetsk ont fait en 24 heures six morts et 21 blessés.

- Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde contre de possibles conséquences "catastrophiques" des sanctions occidentales pour le marché mondial de l'énergie.

- Les avoirs russes gelés en Suisse atteignent 6,7 milliards de francs, a fait savoir le département fédéral de l'Economie dans un tweet, précisant que s'y ajoutent quinze biens immobiliers qui ont été bloqués.

Suivi assuré par RTSinfo

00h00

Le suivi de la journée de samedi et dimanche

>> Le détail des événements de la journée de samedi et dimanche: La Russie assemblerait des forces de réserve près de l'Ukraine pour de futures offensives

20h50

Le pilonnage du Donbass continue

L'armée russe continuait vendredi soir de pilonner la région de Donetsk dans l'intention de s'emparer de l'ensemble du bassin du Donbass, son objectif stratégique depuis qu'elle s'est retirée des environs de Kiev fin mars. Les frappes russes ont fait six morts et 21 blessés en 24 heures, selon le gouverneur de la région.

Une femme devant les décombres d'une maison à Sloviansk, en Ukraine. [Keystone - AP Photo/Andriy Andriyenko]
Une femme devant les décombres d'une maison à Sloviansk, en Ukraine. [Keystone - AP Photo/Andriy Andriyenko]

L'armée ukrainienne a affirmé avoir repoussé une tentative d'avancée russe près de Sloviansk mais a reconnu une progression ennemie au sud de Siversk.

Dans la région de Kharkiv (nord-est), la deuxième ville du pays, les bombardements russes ont fait 4 morts et 9 blessés parmi les civils en 24 heures, a indiqué le gouverneur de la région.

Enfin, au sud, les autorités ont fait état d'explosions dans la région voisine de Mykolaïv, d'où partent les tentatives de contre-attaque vers Kherson, ville occupée depuis les premiers jours de la guerre.

20h00

Nouveaux prêts européens pour aider à l'accueil de réfugiés

La banque de développement du Conseil de l'Europe (CEB) a approuvé vendredi de nouveaux prêts à hauteur de 465 millions d'euros aux Etats membres de l'UE, en majorité pour contribuer à l'accueil des réfugiés ukrainiens.

"Les nouveaux prêts répondent aux besoins les plus pressants (...), l'accent étant clairement mis sur l'aide à la gestion de la crise des réfugiés", a expliqué le gouverneur de la CEB Carlo Monticelli.

Ces prêts sont accordés principalement à l'Allemagne (200 millions d'euros) mais aussi à la Lituanie, à l'Irlande et à l'Espagne.

En juin, la banque de développement du Conseil de l'Europe avait déjà accordé un prêt "record" de 450 millions d'euros à la Pologne, afin d'aider le pays à prendre en charge les personnes fuyant la guerre en Ukraine.

19h00

Rendre justice aux victimes de la guerre

La commissaire aux droits humains du Conseil de l'Europe a insisté sur "l'impératif de rendre justice" aux victimes de la guerre en Ukraine, alors que le conflit a des "effets désastreux" sur la population.

"L'attaque de la Fédération de Russie a donné lieu à des violations graves du droit international humanitaire, avec des effets désastreux sur l'exercice de pratiquement tous les droits humains par la population en Ukraine", résume gravement Dunja Mijatovic dans un mémorandum sur les conséquences de la guerre.

Elle cite notamment "des exécutions arbitraires", "des disparitions forcées", "des violations du droit à la propriété", "des cas de torture et de mauvais traitements", des "violences sexuelles" ou encore des détentions arbitraires. "Les énormes pertes en vies humaines et l'ampleur des destructions défient l'entendement", insiste celle qui s'était rendue en Ukraine en mai.

Si toutes ces allégations d'atteinte aux droits humains "devraient faire l'objet d'une enquête approfondie", estime-t-elle. "La priorité doit être maintenant de créer des conditions sûres pour les survivants, de leur assurer un accès effectif aux voies de recours et à la justice, et de privilégier la protection de leur dignité et de leur bien-être", a-t-elle souligné en appelant à porter une "attention particulière et urgente" aux enfants et aux femmes.

Pour la commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, il est "impératif de rendre justice aux victimes d'atrocités". "La Fédération de Russie et l'Ukraine ont toutes deux l'obligation d'enquêter" et de poursuivre les coupables, a-t-elle rappelé.

18h15

L'inflation ralentit en Russie

L'inflation, qui a atteint des records en Russie, a continué de refluer au mois de juin, atteignant tout de même +15,9% par rapport à l'année dernière, selon les données de l'agence de statistiques Rosstat publiées vendredi.

Les prix de l'alimentaire étaient toujours les plus touchés par l'accélération des prix, augmentant de 19,1% sur un an en juin, notamment les produits de base comme le sucre (+48%), les céréales (+35%), les pâtes (+28%) et le beurre (+26%).

Par rapport au mois de mai, les prix ont toutefois globalement baissé de 0,35% en juin, et ceux de l'alimentaire de 1,25%.

17h55

Vladimir Poutine réitère ses mises en garde contre les boycotts énergétiques

Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde vendredi contre de possibles conséquences "catastrophiques" des sanctions occidentales pour le marché mondial de l'énergie. "Une utilisation plus poussée de la politique des sanctions peut entraîner des conséquences encore plus graves, voire catastrophiques, pour le marché mondial de l'énergie", a-t-il dit.

Il s'est également réjoui que les autres pays producteurs de pétrole résistent aux demandes occidentales d'augmenter leur production pour empêcher une hausse des prix.

"Les sanctions contre la Russie causent beaucoup plus de dommages précisément aux pays qui les imposent", a-t-il également répété.

Lourdes pertes de l'allemand Uniper

Comme pour illustrer ces allégations de Vladimir Poutine, le géant allemand de l'énergie Uniper a annoncé vendredi perdre "plusieurs dizaines de millions d'euros" par jour en raison de la réduction des livraisons de gaz russe. La situation n'est "plus tenable" et l'a contraint vendredi à officialiser une demande d'aide à l'Etat.

L'entreprise était, avant la guerre en Ukraine, le plus gros client du russe Gazprom. Si rien n'est fait, elle "pourrait perdre jusqu'à dix milliards d'euros" d'ici la fin de l'année, selon son PDG.

17h05

Les avoirs russes gelés en Suisse atteignent 6,7 milliards

Les avoirs russes gelés en Suisse atteignent 6,7 milliards de francs, a fait savoir le département fédéral de l'Economie dans un tweet, précisant que s'y ajoutent quinze biens immobiliers qui ont été bloqués.

Fin mars, l'ambassadeur Erwin Bollinger, haut responsable du secrétariat d'État à l'Économie (Seco), avait donné une première estimation des fonds bloqués depuis l'invasion de l'Ukraine, les évaluant alors à 5,75 milliards de francs, avant de la relever deux semaines plus tard à 7,5 milliards de francs.

Entre-temps, le montant des actifs gelés par les autorités suisses avaient été revu à la baisse à l'issue de clarifications sur les actifs concernés, avait expliqué le ministère de l'Économie. Mi-mai, ce chiffre avait été revu à 6,3 milliards de francs suisses.

En date du 7 juillet, la valeur des avoirs bloqués est remontée à 6,7 milliards de francs, précise le département.

16h45

L'Ukraine saisit des actifs de sociétés russes

L'Ukraine a saisi des actifs d'une valeur de plus de 2,1 milliards de hryvnias (70 millions d'euros environ) appartenant à la compagnie pétrolière nationale russe Rosneft, à la société gazière Gazprom et à la société d'énergie nucléaire Rosatom, a annoncé le service de sécurité de l'État ukrainien (SBU).

Le SBU a déclaré que la Russie avait utilisé une partie des bénéfices de ces actifs pour préparer son invasion de l'Ukraine et financer des activités de sabotage et de renseignement.

Rosneft et Gazprom n'ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires de Reuters. Rosatom s'est refusé à tout commentaire. Le Kremlin n'a pas commenté la déclaration du SBU.

16h20

L'Occident n'ont pas réussi à isoler la Russie au G20, estime le Kremlin

Les pays occidentaux ont "échoué" à imposer un boycott de la Russie à la réunion du G20 en Indonésie, a estimé Moscou en réponse à des critiques de la ministre allemande des Affaires étrangères.

"Le plan du G7 pour boycotter la Russie au G20 a échoué. Personne n'a appuyé les régimes occidentaux", a déclaré sur Telegram la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.

Elle a par ailleurs rejeté les accusations selon lesquelles la Russie ne cherchait pas le dialogue.

Pas de décisions concrètes

Cette réunion des chefs de la diplomatie des vingt premières économies mondiales était organisée en Indonésie, qui s'est efforcée de maintenir une position de neutralité. Elle n'a débouché sur aucune décision concrète.

Les participants y ont toutefois "exprimé leurs profondes inquiétudes à propos des conséquences humanitaires de la guerre" en Ukraine, a précisé la ministre indonésienne des Affaires étrangères en clôturant la réunion.

Le G20 n'a pas unanimement condamné l'invasion russe, seuls "certains membres" l'ayant fait, a-t-elle souligné.

16h00

Sergeï Lavrov boude le G20 après les critiques occidentales

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a boudé plusieurs réunions avec ses homologues au sommet du G20 en Indonésie. Il répondait ainsi au flot de déclarations occidentales condamnant l'invasion de l'Ukraine par Moscou.

Après diverses critiques et appels à la paix, Sergeï Lavrov a vivement réagi. Il a ainsi quitté une réunion durant laquelle la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock critiquait Moscou.

Le chef de la diplomatie russe n'a pas non plus participé à la session au cours de laquelle le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, s'est exprimé en ligne et le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a condamné la Russie.

Sergeï Lavrov et son homologue Antony Blinken étaient réunis pour la première fois depuis le début de la guerre en février à l'occasion de cette réunion des chefs de la diplomatie des 20 plus grandes économies mondiales.

Sergeï Lavrov face aux médias au sommet du G20 en Indonésie. [Keystone - David R. Brunnstrom/Pool Photo via AP]
Sergeï Lavrov face aux médias au sommet du G20 en Indonésie. [Keystone - David R. Brunnstrom/Pool Photo via AP]

Anthony Blinken avait refusé de rencontrer son homologue russe séparément, et a dénoncé la responsabilité de la Russie dans les crises alimentaires et énergétiques mondiales, en lui demandant notamment d'autoriser la sortie des céréales d'Ukraine.

Sergeï Lavrov a répondu que Moscou ne courrait pas après Washington pour des pourparlers.

Le chef de la diplomatie russe a aussi reproché aux pays occidentaux d'instrumentaliser l'arène du G20 plutôt que de discuter des grands problèmes mondiaux.

"Nos partenaires occidentaux cherchaient à éviter de parler des questions économiques mondiales. Dès qu'ils prenaient la parole, ils se lançaient presque tout de suite dans une critique effrénée de la Russie sur la situation en Ukraine, en nous qualifiant d'agresseurs", a-t-il regretté.

15h35

Pénurie de frites dans les fast food russes

La chaîne qui a repris les restaurants McDonald's en Russie fait face à une pénurie toujours plus importante de frites à cause des sanctions occidentales contre Moscou, rapporte le site d'information économique RBK. Les premiers restaurants "Vkousno i Totchka" avaient ouvert leurs portes le 12 juin, en attirant les nostalgiques du McDonald's qui a fermé ses 850 restaurants en mars.

Selon le groupe, la récolte 2021 de patates destinées à la fabrication de frites a été mauvaise, conduisant à une pénurie, alors que l'importation "est devenue impossible", a-t-il précisé.

Le porte-parole a indiqué que le groupe espérait un retour des frites au menu de tous les restaurants Vkousno i Totchka en automne, avec le début de la nouvelle récolte en Russie.

14h25

Le transit de gaz russe par l'Ukraine à son plus bas niveau

Le transit de gaz russe via l'Ukraine est tombé en juin à son plus bas niveau historique, soit à 334 millions de mètres cubes par jour, a annoncé vendredi l'opérateur des gazoducs ukrainiens OGTSOU, dénonçant le "chantage gazier" de Moscou.

Il reproche au groupe russe Gazprom "de n'exploiter qu'un septième des capacités des gazoducs ukrainiens, et de ne pas utiliser même les quotas réservés et payés en vertu de son contrat avec l'OGTSOU".

Or, souligne l'opérateur ukrainien, des "voies alternatives" permettraient d'envoyer vers l'Europe occidentale des volumes bien plus importants et de remplacer complètement le transit par le gazoduc Nord Stream 1, utilisé actuellement à 40% de sa capacité par la Russie.

13h45

La branche suisse de Gazprombank en quête d'un repreneur

La branche suisse de Gazprombank, le bras financier du géant gazier russe Gazprom, mise au ban du secteur bancaire helvétique depuis l'invasion de l'Ukraine, est en quête d'un éventuel repreneur à la suite d'un examen stratégique lancé par sa maison-mère, annonce-t-elle vendredi.

Gazprombank a décidé "d'explorer les potentielles options stratégiques" pour sa filiale suisse, indique cette dernière dans un communiqué, précisant que ces options "incluent mais ne se limitent pas" à une éventuelle cession.

La vente pourrait concerner aussi bien une partie que l'ensemble de ses activités en Suisse.

12h15

L'Allemagne critique la Russie "pas intéressée" par le dialogue avec le G20

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a critiqué vendredi la Russie qui n'est "pas intéressée", selon elle, par un dialogue avec le G20 après le départ du chef de la diplomatie russe lors d'une réunion à Bali (Indonésie).

Le départ de Sergueï Lavrov "souligne d'autant plus clairement qu'il n'est pas intéressé par la coopération internationale ni par les échanges avec les autres partenaires" au sein du G20, a-t-elle jugé dans une déclaration depuis Bali et retransmise par la télévision allemande.

Le chef de la diplomatie russe avait auparavant quitté la salle de réunion au moment où Annalena Baerbock critiquait Moscou au sujet de la guerre en Ukraine.

11h50

Un opposant russe condamné à 7 ans de prison pour avoir dénoncé l'offensive contre l'Ukraine

Un élu municipal moscovite, Alexeï Gorinov a été condamné à 7 ans de prison vendredi pour avoir dénoncé l'assaut russe contre l'Ukraine, en pleine vague répressive pour faire taire toute critique sur l'offensive décidée par Vladimir Poutine.

La juge Olessia Mendeleïeva a reconnu le prévenu de 60 ans coupable d'avoir "disséminé des informations clairement mensongères" sur l'armée russe en usant de "ses fonctions officielles" et de l'avoir fait dans le cadre d'un groupe organisé motivé par la "haine politique".

00h00

Le déroulé de la journée de vendredi

>> Le détail des événements de la journée de vendredi: Le G20 appelle à la fin de la guerre en Ukraine, la Russie boude certains diplomates

09h30

Sergueï Lavrov absent lors du discours de Dmytro Kuleba au G20

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s'est absenté quand son homologue ukrainien s'est adressé en ligne vendredi aux chefs de la diplomatie du G20 réunis en Indonésie, ont indiqué des sources diplomatiques à l'AFP.

Le ministre russe a assisté aux sessions du matin à Bali mais n'était pas présent quand Dmytro Kuleba s'est exprimé l'après-midi lors de la réunion dominée par l'invasion russe en Ukraine, ont indiqué plusieurs diplomates sous couvert de l'anonymat.

09h00

En Allemagne, l'entreprise chimique BASF envisage la sortie du gaz russe

A Ludwigshafen, dans le sud-ouest de l'Allemagne, le géant chimique BASF, qui a réalisé l’an passé 78 milliards d’euros de chiffre d’affaires et dégagé 7,8 milliards d’euros de bénéfices, s'inquiète pour son avenir. Il faut dire que son modèle économique est basé sur le gaz russe bon marché.

Si pour l'heure ses turbines tournent encore à plein régime, cela pourrait ne plus durer. 50% de gaz en moins obligerait par exemple à fermer l’ensemble du site. A noter qu'au premier trimestre de cette année, le bénéfice net a déjà chuté de 30%.

Pour l'heure, le groupe se veut toutefois encore rassurant, soulignant que les livraisons de gaz de tous ses sites européens sont assurées par les fournisseurs. Aucun détail, toutefois, ne filtre sur les conditions d’achat, les contrats ou les tarifs autour du gaz.

Mais ceci n'a pas empêché le groupe d'anticiper, à la fin du mois de mai, plusieurs scénarios plus ou moins dramatiques, parmi lesquels l'arrêt complet des livraisons de gaz russe. Dans ce cas, des pans entiers de l’économie allemande seraient à l’arrêt, le PIB chuterait de 12,7%, 5 millions et demi de salariés se retrouveraient sur le carreau, selon une étude que vient de publier l’institut Prognos.

>> Ecouter le sujet complet de La Matinale :

Des réservoirs sont fixés sur un bâtiment au sol de l'usine chimique BASF à Ludwigshafen, en Allemagne, lundi 4 juillet 2022. [AP Photo/KEYSTONE - Michael Probst]AP Photo/KEYSTONE - Michael Probst
L'entreprise BASF en Allemagne envisage la sortie du gaz russe / La Matinale / 5 min. / le 8 juillet 2022

08h50

Anthony Blinken: la Russie a entendu au G20 "un choeur" d'appels à la fin de la guerre

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a souligné vendredi que la Russie avait entendu un "choeur" d'appels à mettre fin à la guerre en Ukraine grâce à la participation de Sergueï Lavrov à la réunion.

"Ce que nous avons déjà entendu aujourd'hui est un important choeur du monde entier, pas seulement des Etats-Unis pour (...) que l'agression cesse", a indiqué le responsable américain à des journalistes.

08h40

Certains fournisseurs de gaz voudraient des garanties financières de la Confédération

Face à la hausse des prix de l’énergie, la Confédération a engagé 10 milliards pour appuyer le secteur de l’électricité. Le président de la faîtière des fournisseurs de gaz a appelé jeudi dans la presse alémanique à un mécanisme similaire. Avec la hausse des prix, certains fournisseurs pourraient en effet manquer de fonds pour faire leurs achats.

Mais si la Confédération n’est pas intervenue jusqu’à présent, c’est en vertu du principe de subsidiarité prévu dans la loi. Concrètement, c'est au secteur du gaz de se préparer à la pénurie et d'invoquer l’aide de l’Etat s'il en a besoin.

Pour l'instant, il ne l'a pas fait, comme l'indique dans La Matinale Karim Mhedbi, collaborateur scientifique à l’Office fédéral pour l’approvisionnement économique du pays.

"La branche a jusqu'à maintenant confirmé qu'elle était apte à financer ces mesures elle-même. Mais la Confédération a rappelé à la branche, par le biais d'une lettre signée par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga et le conseiller fédéral Guy Parmelin, qu'elle était prête à étudier toute demande de financement pour répondre à la problématique financière qui pourrait se poser."

>> Ecouter le sujet complet dans La Matinale :

Si les prix flambent trop sur le marché international, les fournisseurs de gaz suisses devront peut-être engager des garanties financières importantes. [Reuters - Maxim Shemetov]Reuters - Maxim Shemetov
Les fournisseurs de gaz veulent aussi des garanties financières de la Confédération / La Matinale / 1 min. / le 8 juillet 2022

07h50

Sergeï Lavrov: la Russie "ne courra pas" après les USA pour une rencontre au G20

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé vendredi qu'il "ne courra pas" après Washington  pour des pourparlers après que son homologue américain Antony Blinken a refusé de le rencontrer en marge d'une réunion du G20.

"Ce n'est pas nous qui avons abandonné les contacts, ce sont les Etats-Unis (...) Nous n'allons pas courrir après n'importe qui suggérant une rencontre", a indiqué Sergueï Lavrov à des journalistes à Bali où se tient la réunion des chefs de la diplomatie du groupe.

07h00

L'Indonésie ouvre une réunion du G20 en appelant à la fin de la guerre en Ukraine

L'Indonésie, pays organisateur du G20 cette année, a appelé à la fin de la guerre en Ukraine vendredi à l'ouverture d'une réunion des chefs de la diplomatie du groupe qui se tient à Bali.

"Il est de notre responsabilité de terminer la guerre au plus tôt et de régler nos différends à la table de négociation, pas sur le champ de bataille", a déclaré la ministre indonésienne des Affaires étrangères, Retno Marsudi, en présence de son homologue russe Sergueï Lavrov.

L'effet de la guerre "se fait sentir dans le monde entier, sur l'alimentation, l'énergie et le les budgets", a-t-elle souligné. "Et comme toujours, les pays pauvres et en développement sont les plus touchés".

00h00

Le déroulé de la journée de vendredi

>> Le détail des événements lors de la journée de mardi : Le naufrage du Moskva a fait un mort et 27 disparus, annonce la Russie