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L'Ukraine assure avoir repris "plus de 20 localités" en 24 heures

- L'armée ukrainienne a annoncé lundi matin avoir repris "plus de 20 localités" en 24 heures dans le cadre de sa contre-offensive contre l'armée russe. Kiev avait déjà revendiqué dimanche de nouveaux succès militaires contre les Russes dans l'est et le sud de son territoire.

- La Russie a affirmé lundi avoir bombardé des zones dans la région de Kharkiv, à l'est de Ukraine, qui ont été reconquises ces derniers jours par les forces de Kiev au cours d'une contre-offensive éclair.

- Le commandement en chef de l'armée assure que ses troupes ont repris plus de 3000 kilomètres carrés de territoires en septembre aux forces russes lors de sa contre-offensive. La carte de la région ukrainienne de Kharkiv (nord-est), présentée dimanche par le ministère russe de la Défense lors de son briefing quotidien, confirme un retrait d'ampleur de l'armée russe de cette région.

- Interrogé dans l'émission Forum de la RTS, Alexandre Vautravers, rédacteur en chef de la Revue Militaire Suisse, constate que l'attaque ukrainienne près de Kharkiv "a débouché en 3 jours sur une débandade des forces russes". Les Ukrainiens ont réussi à démontrer que l'aide militaire reçue de plusieurs pays "est efficace" et "fait évoluer la situation".

- L'Ukraine a annoncé dimanche la mise à l'arrêt du sixième et dernier réacteur en fonctionnement de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe et occupée par les forces russes.

- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche soir que la Russie était responsable des coupures de courant qui touchent de larges territoires dans l'est de l'Ukraine et accusé Moscou de frapper délibérément des infrastructures civiles.

Suivi assuré par RTSinfo

07h00

L'Industrie de défense occidentale mobilisée à son tour

Les Occidentaux, qui ont puisé depuis six mois dans leurs arsenaux pour aider l'Ukraine à repousser les forces russes, mobilisent désormais leurs industrie de défense pour renflouer leurs stocks d'armement et continuer à soutenir Kiev.

Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a annoncé cette semaine la tenue prochaine d'une réunion spéciale des directeurs de l'armement du groupe de contact pour la défense de l'Ukraine qui compte près de 50 pays.

"Ils discuteront de la façon dont nos industries de défense peuvent équiper au mieux les futures forces armées de l'Ukraine", a-t-il indiqué à la presse à l'issue de la cinquième réunion du groupe de contact qui s'est tenue sur la base américaine de Ramstein, en Allemagne.

Vendredi, le directeur de l'armement du Pentagone, Bill LaPlante, a précisé que cette réunion, la première du genre, aurait lieu le 28 septembre à Bruxelles.

22h30

Volodymyr Zelensky annonce la reprise d'Izioum

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré dimanche soir que son armée avait repris aux forces russes la ville stratégique d'Izioum, dans l'est de l'Ukraine, où Kiev mène une contre-offensive qui a enfoncé les lignes russes.

Dans son allocution quotidienne au 200e jour du conflit, Volodymyr Zelensky a remercié les militaires ukrainiens qui "ont libéré des centaines de nos villes et villages (...) dont les plus récents sont Balakliïa, Izioum et Koupiansk".

00h15

Le résumé des succès ukrainiens dans l'Est

L'Ukraine a revendiqué dimanche de nouveaux succès militaires contre les Russes dans l'est et le sud de son territoire. Le Ministère russe de la défense reconnaît avoir perdu du terrain.

L'état-major des forces ukrainiennes revendique dans l'Est "la libération de portions de territoires dans les districts de Koupiansk et d'Izioum".

"Résultat du succès de la contre-offensive de nos troupes dans la région de Kharkiv, les troupes russes abandonnent rapidement leurs positions et s'enfuient", notamment "vers la Russie", a-t-il ensuite assuré dans la soirée.

>> Le résumé des derniers événements dans le 19h30 :

L'offensive victorieuse de l'armée ukrainienne sur le front Nord-Est marque-t-elle un tournant dans le conflit?
L'offensive victorieuse de l'armée ukrainienne sur le front Nord-Est marque-t-elle un tournant dans le conflit? / 19h30 / 1 min. / le 11 septembre 2022

"Une grande partie des districts de Tchougouïv, Koupiansk et de Balakliïa a été libérée. Aujourd'hui, nous pouvons affirmer qu'une quarantaine de localités ont déjà été libérées, mais il y en a bien plus (...)", a renchéri le gouverneur de Kharkiv, Oleg Sinegoubov.

L'évolution de la situation dans le nord-est de l'Ukraine.
L'évolution de la situation dans le nord-est de l'Ukraine.

Dans le Sud, dans la région de Kherson, "les occupants se sont également retirés de leurs positions dans plusieurs localités", a également assuré dimanche l'armée ukrainienne.

Selon l'Institut pour l'étude de la guerre (ISW), qui a son siège à Washington, les unités ukrainiennes ont avancé par endroits sur une profondeur "de 70 km" et ont repris en cinq jours "plus de territoires que les Russes n'en ont conquis dans toutes leurs opérations depuis avril".

>> L'analyse de la situation dans le 19h30 :

Évolution de la guerre en Ukraine: l'éclairage de Tristan Dessert, journaliste RTS
Évolution de la guerre en Ukraine: l'éclairage de Tristan Dessert, journaliste RTS / 19h30 / 1 min. / le 11 septembre 2022

21h00

Evolution "très importante pour l'Ukraine"

Interrogé dans l'émission Forum, Alexandre Vautravers, rédacteur en chef de la Revue Militaire Suisse, constate que l'attaque ukrainienne près de Kharkiv (nord-est) "a débouché en 3 jours sur une débandade des forces russes".

"Pour l'Ukraine se joue ici quelque chose de très important", estime l'expert. Les Ukrainiens ont réussi à démontrer que l'aide militaire reçue de plusieurs pays "est efficace" et "fait évoluer la situation". Et ceci avant que l'hiver arrive et fige le front.

>> Ecouter l'interview d'Alexandre Vautravers :

Ukraine: une contre-offensive fructueuse? Interview d'Alexandre Vautravers
Ukraine: une contre-offensive fructueuse? Interview d'Alexandre Vautravers / Forum / 5 min. / le 11 septembre 2022

Les opérations lancées dans le Sud se heurtent à une plus forte résistance, car les Russes "ont mobilisé un certain nombre de réserves" pour les envoyer en Crimée. Tandis que dans le Nord-Est, "les forces qui sont restées sur place sont relativement faibles et probablement pas les plus aguerries", analyse Alexandre Vautravers.

"Retour 3 mois en arrière"

La Russie dit avoir retiré ses forces présentes dans les zones de Balakliïa et d'Izioum, dans l'Est ukrainien, afin de les "regrouper" près de Donetsk, l'une des capitales des séparatistes prorusses, plus au sud.

Mais "c'est une réorganisation qui ressemble beaucoup à un repli stratégique", pour Alexandre Vautravers. L'Ukraine dit avoir repris plus de 3000 km2 dans le nord-est du pays, mais "il y a probablement 1000 ou 2000 km2 qui vont tomber également parce que les Russes se replient à la prochaine ligne de défense. Donc on est revenu 3 mois en arrière".

20h30

Coupures d'électricité après des frappes russes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche que la Russie était responsable des coupures de courant qui touchent de larges territoires dans l'est de l'Ukraine et accusé Moscou de frapper délibérément des infrastructures civiles.

"Une coupure totale de courant dans les régions de Kharkiv et de Donetsk, une partielle dans les régions de Zaporijjia, Dnipropetrovsk et Soumy", a écrit Volodymyr Zelensky dans un communiqué sur les réseaux sociaux, blâmant les "terroristes russes".

"Aucune installation militaire" touchée, a-t-il ajouté. "Le but est de priver les gens de lumière et de chauffage".

Peu avant lui, les autorités locales avaient signalé des bombardements russes sur des infrastructures stratégiques qui ont entraîné des coupures de courant dans de vastes zones de l'est de l'Ukraine, où Kiev a lancé une contre-offensive qui a enfoncé les lignes russes.

Les coupures d'électricité touchent des territoires où des millions de personnes habitaient avant la guerre.

Le gouverneur de la région de Kharkiv (nord-est), où Kiev a revendiqué les plus grands gains territoriaux durant sa contre-offensive, a déclaré sur les réseaux sociaux que l'armée russe avait "frappé des infrastructures essentielles" dans la région et sa capitale éponyme. Selon Oleg Sinegoubov, "il n'y a plus d'eau ni d'électricité dans plusieurs agglomérations. Les services d'urgence tentent de contrôler les incendies sur les sites qui ont été frappés".

Des pompiers en action après qu'une roquette russe a touché une centrale électrique à Kharkiv, nord-est de l'Ukraine, le dimanche 11 septembre 2022. [Keystone - AP Photo/Kostiantyn Liberov]
Des pompiers en action après qu'une roquette russe a touché une centrale électrique à Kharkiv, nord-est de l'Ukraine, le dimanche 11 septembre 2022. [Keystone - AP Photo/Kostiantyn Liberov]

17h45

Entretien Macron-Poutine sur Zaporijjia

Le président français Emmanuel Macron a affirmé à son homologue Vladimir Poutine que c'était "l'occupation russe la cause des risques" pesant sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia" et il lui a demandé d'en retirer les "armes lourdes et légères", a annoncé l'Elysée.

Auparavant, le Kremlin avait indiqué que Vladimir Poutine avait mis en garde Emmanuel Macron, dans un appel téléphonique, contre des "conséquences catastrophiques" des "attaques régulières ukrainiennes" contre cette centrale, la plus grande d'Europe occupée par les forces russes.

16h30

Retrait russe confirmé

La carte de la région ukrainienne de Kharkiv, présentée dimanche par le ministère russe de la Défense lors de son briefing quotidien, a montré un retrait d'ampleur de l'armée russe de cette région. Celle-ci est le théâtre d'une vaste contre-offensive ukrainienne.

Selon cette carte présentée dans la vidéo du briefing, diffusée par le ministère, l'armée russe ne contrôlait plus dimanche qu'une petite partie du territoire dans l'est de la région de Kharkiv, derrière la rivière d'Oskol.

Lors du briefing précédent, samedi, la carte utilisée par le ministère montrait que l'armée russe occupait à ce moment-là des territoires bien plus vastes de cette région où le régime de Kiev a annoncé ces deux derniers jours d'importants gains territoriaux face aux forces russes.

Regroupement près de Donetsk

Samedi, l'armée russe a annoncé avoir "retiré" ses forces présentes dans les zones de Balakliïa et d'Izioum, dans l'Est ukrainien où Kiev fait état d'avancées dans sa contre-offensive, afin de les "regrouper" près de Donetsk, l'une des capitales des séparatistes prorusses, plus au sud.

Au début du mois, l'armée ukrainienne a d'abord annoncé une contre-offensive dans le sud, avant de réaliser au cours de la semaine écoulée une percée surprise et éclair des lignes russes dans le nord-est, dans la région de Kharkiv.

13h45

L'offensive ukrainienne se poursuit dans l'est

Les forces ukrainiennes poursuivaient dimanche leur offensive contre l'armée russe dans la région de Kharkiv, dans le nord-est du pays, après la chute annoncée d'Izioum, et progressaient vers le sud et l'est, a déclaré le commandant en chef de l'armée ukrainienne.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué une percée capitale, en six mois de conflit, après le retrait des forces russes de la ville d'Izioum, important noeud logistique.

Les troupes russes présentes autour d'Izioum ont reçu ordre de se redéployer dans la région du Donetsk, a annoncé samedi le ministère russe de la Défense.

Il s'agit de leur revers le plus sévère depuis l'offensive avortée contre la capitale, Kiev, en mars.

Le ministère britannique de la Défense a fait état dimanche de nouveaux gains pour l'armée ukrainienne ces dernières 24 heures.

Des combats se poursuivaient autour d'Izioum et Koupiansk, un carrefour ferroviaire essentiel à l'approvisionnement des forces russes reconquis par les Ukrainiens.

>> Le point dans le 12h45 :

Selon Kiev, la reconquête d'Izioum, ville stratégique dans l'Est, est en cours face aux forces russes
Selon Kiev, la reconquête d'Izioum, ville stratégique dans l'Est, est en cours face aux forces russes / 12h45 / 1 min. / le 11 septembre 2022

13h15

Des civils quittent Kharkiv

Des "milliers" de personnes ont fui la région ukrainienne de Kharkiv, théâtre de la contre-offensive ukrainienne, vers la Russie en 24 heures, a indiqué dimanche le gouverneur de la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine.

"Ce n'était pas la nuit la plus facile, ce n'était pas la matinée la plus facile. Au cours des dernières 24 heures, des milliers de personnes ont traversé la frontière", a déclaré Viatcheslav Gladkov dans une adresse vidéo, publiée sur sa chaîne Telegram.

11h40

Kiev annonce plus de 3000 km2 repris

L'Ukraine a annoncé dimanche que ses troupes avaient repris plus de 3000 kilomètres carrés de territoires en septembre aux forces russes lors d'une contre-offensive dans le nord-est du pays.

"Depuis début septembre, plus de 3000 kilomètres carrés sont revenus sous contrôle ukrainien", a déclaré dans un communiqué Valeri Zaloujny, le commandant en chef de l'armée ukrainienne.

"Autour de Kharkiv, nous avons commencé à avancer non seulement au sud et à l'est mais également vers le nord. Nous sommes à 50 kilomètres de la frontière".

09h50

La reconquête d'Izioum est "en cours", selon Kiev

Les forces ukrainiennes sont en train de reprendre le contrôle de villes et de villages autour de la ville stratégique d'Izioum à la faveur de leur contre-offensive contre les forces russes dans l'Est de l'Ukraine, a annoncé Kiev dimanche

"La libération de portions de territoire dans les districts de Koupiansk et Izioum dans la région de Kharkiv est en cours", a annoncé l'état-major ukrainien au 200e jour du conflit. Kiev avait annoncé plus tôt que ses troupes étaient entrées dans Koupiansk.

Après avoir annoncé vendredi la libération d'une trentaine de localités, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit samedi que l'armée ukrainienne avait repris quelque "2000 kilomètres de territoires" en septembre.

09h00

Le dernier réacteur de Zaporijjia arrêté

L'Ukraine a annoncé dimanche la mise à l'arrêt du sixième et dernier réacteur en fonctionnement de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe et occupée par les forces russes.

"Aujourd'hui, l'unité numéro 6 de la (centrale) a été déconnectée du réseau électrique", selon un communiqué de l'opérateur ukrainien Energoatom. "Des préparatifs sont en cours pour son refroidissement", ajoute l'opérateur.

Un véhicule militaire russe parqué devant la centrale de Zaporijjia. [Reuters - Alexander Ermochenko]
Un véhicule militaire russe parqué devant la centrale de Zaporijjia. [Reuters - Alexander Ermochenko]

Selon Energoatom, un arrêt à froid constitue "l'état le plus sûr" pour le réacteur, qui restait depuis trois jours le seul à produire l'électricité nécessaire au refroidissement du combustible nucléaire et à la sécurité du site.

La décision de le mettre à l'arrêt a été prise quand l'approvisionnement électrique extérieur du site a été rétabli "hier soir" avec l'une des lignes de transmission.

"En cas de nouveau dommage pour les lignes de transmission reliant le site au système électrique, dont le risque reste élevé, les besoins internes (du site) devront être assuré par des générateurs fonctionnant avec du diesel", avertit Energoatom.

>> Ecouter le suje du 12h30 :

La centrale nucléaire de Zaporijia, le 1er septembre 2022. [EPA/Keystone - Yuri Kochetkov]EPA/Keystone - Yuri Kochetkov
Ukraine: le dernier réacteur de la centrale nucléaire de Zaporijia a l'arrêt / Le 12h30 / 2 min. / le 11 septembre 2022

01h20

"Inutile" de parler à Poutine, qui est "un menteur"

Il est "inutile" de parler à Vladimir Poutine, car "c'est un menteur", déclare le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba à l'adresse d'Emmanuel Macron, tout en saluant les efforts diplomatiques du président français, dans Le Journal du Dimanche.

Emmanuel Macron a appelé le 1er septembre à poursuivre le dialogue avec la Russie pour bâtir une solution de paix dans le conflit ukrainien, une approche décriée, y compris par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

DIMANCHE 11 SEPTEMBRE

Moscou espère "casser" la résistance de l'Ukraine cet hiver, dit Zelensky

"La Russie fait tout pour casser la résistance de l'Ukraine, de l'Europe et du monde pendant les 90 jours de cet hiver", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, vendredi au forum international annuel Yalta European Strategy (YES) à Kiev. "C'est son dernier argument", a-t-il ajouté.

"La brutalité de l'hiver est censée aider quand la brutalité de l'homme ne suffit plus", a-t-il poursuivi. L'armée russe pourrait ainsi frapper "entreprises et infrastructures qui assurent le chauffage" en Ukraine, a-t-il souligné, appelant dans ce contexte les Occidentaux à fournir à Kiev davantage de systèmes de défense antiaérienne.

Pour Volodymyr Zelensky, la Russie pourrait également "réduire à zéro" ses livraisons de gaz à l'Europe afin de contraindre les capitales occidentales à chercher des compromis avec elle.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au forum international annuel Yalta European Strategy (YES) à Kiev, le 9 septembre 2022. [AFP - YALTA EUROPEAN STRATEGY (YES)]
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au forum international annuel Yalta European Strategy (YES) à Kiev, le 9 septembre 2022. [AFP - YALTA EUROPEAN STRATEGY (YES)]

23h30

Le chef de la diplomatie ukrainienne critique la neutralité de l'Inde

Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a critiqué samedi la neutralité de l'Inde face à l'invasion russe de l'Ukraine accusant ce pays de "bénéficier" des "sacrifices" ukrainiens et occidentaux.

"Tu ne peux pas être neutre et prétendre que rien ne s'est passé quand en gros tu tires des bénéfices de nos sacrifices", a-t-il estimé lors du forum international Yalta European Strategy (YES) à Kiev.

Depuis le début de son invasion de l'Ukraine qui lui a ont valu une série de sanctions occidentales dont des embargos sur le pétrole russe, Moscou est devenu le premier fournisseur de brut de New Delhi. Les raffineurs indiens bénéficient de rabais importants sur fond de l'envolée de prix de l'essence en Europe.

Interrogé sur les relations de Kiev avec la Chine, qui n'a non plus condamné l'invasion russe, le ministre a dit souhaiter un dialogue plus actif avec Pékin.

21h40

Reportage près de la ligne de front Sud

Outre le front Est, l'Ukraine a annoncé samedi une avancée sur "plusieurs dizaines de kilomètres" dans plusieurs zones du front Sud, dans des territoires capturés par l'armée russe au début de l'invasion en février.

Dans cette zone, la contre-attaque ukrainienne vise pour l'essentiel à reprendre Kherson - une ville de 280'000 habitants avant le conflit - prise par les Russes dès le début de la guerre le 24 février.

La RTS a pu se rendre à Mikolaïv, point de départ de cette contre-offensive lancée le 30 août.

Les armées de Volodymir Zelensky avancent aussi au Sud. Reportage près de la ligne de front
Les armées de Volodymir Zelensky avancent aussi au Sud. Reportage près de la ligne de front / 19h30 / 3 min. / le 10 septembre 2022

21h20

Plusieurs gains importants pour l'Ukraine

Au terme de la journée de samedi, les forces ukrainiennes ont annoncé "achever" la libération de Balakliia, mais ont aussi pénétré dans Koupiansk, une localité clé aux mains de l'armée russe depuis plusieurs mois.

Sa prise de contrôle par les forces ukrainiennes pourrait poser un sérieux problème à Moscou, la ville se trouvant sur des routes d'approvisionnement vers d'autres positions russes sur la ligne de front.

La reprise d'une autre ville stratégique, Izioum, semblait-elle aussi imminente, l'armée russe ayant annoncé qu'elle en retirait ses troupes pour défendre la zone séparatiste de Donetsk, plus au sud.

Moscou avait conquis cette ville après des semaines de combats au printemps.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Ukraine: la contre-offensive avance dans l'Est
Ukraine: la contre-offensive avance dans l'Est / 19h30 / 1 min. / le 10 septembre 2022

21h00

"2000 kilomètres de territoire" repris

L'armée ukrainienne a repris quelque "2000 kilomètres de territoire" en septembre, a annoncé le président ukrainien samedi. Il a assuré que l'armée russe faisait le "bon choix" en fuyant face à la contre-offensive de l'Ukraine dans le nord-est et le sud du pays.

"Pour l'instant, depuis début septembre, quelque 2000 km de territoire ont été libérés", a dit Volodymyr Zelensky. "Ces derniers jours, l'armée russe nous montre ce qu'elle a de mieux: son dos. Après tout, c'est un bon choix pour eux que de fuir", a-t-il ajouté. Il n'a pas précisé s'il s'agissait de km2.

Jeudi, le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Valery Zaloujny, avait affirmé que ses troupes avaient repris 1000 km2.

Début septembre, l'armée ukrainienne a d'abord annoncé une contre-offensive dans le Sud, avant de réaliser cette semaine une percée surprise et éclair des lignes russes dans le nord-est, dans la région de Kharkiv.

16h45

Situation "difficile", selon un dirigeant prorusse

La situation est "difficile" dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, a reconnu samedi un dirigeant séparatiste prorusse, Denis Pouchiline, après l'annonce par Kiev de plusieurs avancées dans sa contre-offensive.

A Lyman, tombée fin mai aux mains des forces de Moscou, "la situation reste assez difficile, tout comme dans un nombre d'autres localités dans le nord de la République" populaire de Donetsk (DNR), a déclaré M. Pouchiline, dirigeant de la DNR, dans une vidéo sur Telegram.

16h40

L'armée russe se retire et se regroupe

L'armée russe a annoncé samedi avoir "retiré" ses forces présentes dans les zones de Balakliïa et d'Izioum, dans l'est ukrainien où Kiev fait état d'avancées dans sa contre-offensive, afin de les "regrouper" près de Donetsk, plus au sud.

"Il a été décidé de regrouper les forces russes déployées dans les régions de Balakliïa et d'Izioum", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué, en assurant y avoir procédé "afin de renforcer les efforts" autour de Donetsk, l'une des capitales des séparatistes prorusses.

Cette annonce intervient quelques heures à peine après celle de la capture de la ville de Koupiansk par l'armée ukrainienne, un carrefour ferroviaire essentiel à l'approvisionnement des forces russes déployées dans l'est de l'Ukraine.

15h30

Nouvel appel entre Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky

Le président français Emmanuel Macron a de nouveau échangé par téléphone samedi avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à propos de la situation toujours "très préoccupante" autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, a indiqué l'Elysée.

Le chef de l'Etat français a aussi "interrogé le président Zelensky sur les développements du conflit sur le terrain, et sur les besoins de l'Ukraine auxquels la France pourrait contribuer à répondre", ajoute l'Elysée, alors que les Etats-Unis ont déjà annoncé une nouvelle aide militaire de 2,8 milliards de dollars pour Kiev et des pays de la région.

14h10

Avancée significative annoncée dans le Sud

L'Ukraine a annoncé samedi une avancée militaire sur "plusieurs dizaines de kilomètres" dans plusieurs zones du front Sud, dans des territoires capturés par l'armée russe au début de l'invasion en février.

"Nos soldats avancent sur les lignes de front dans le Sud dans plusieurs zones allant de deux à plusieurs dizaines de kilomètres", a déclaré à des médias locaux la porte-parole du commandement militaire du sud de l'Ukraine, Natalia Goumeniouk.

14h00

Kiev annonce avoir repris la ville de Koupiansk

Les forces ukrainiennes ont annoncé samedi être entrées dans la ville de Koupiansk (27'000 habitants), dans le nord-est du pays, une localité clé aux mains de l'armée russe depuis plusieurs mois.

Cette nouvelle avancée importante revendiquée par les forces ukrainiennes intervient après que Kiev dit avoir repris ces derniers jours le contrôle de 30 localités dans la zone de Kharkiv, frontalière de la Russie.

La ville de Koupiansk, située à quelque 120 km au sud-est de Kharkiv, était tombée aux mains des Russes moins d'une semaine après le début de l'offensive de Moscou en Ukraine, le 24 février.

Sa prise de contrôle par les forces ukrainiennes pourrait poser un sérieux problème à Moscou, la ville se trouvant sur des routes d'approvisionnement vers d'autres positions russes sur la ligne de front.

Kiev pourrait prochainement, selon des observateurs du conflit, accroître sa pression sur d'autres villes contrôlées par les Russes, notamment Izioum, qui avait une population d'environ 45'000 habitants avant la guerre et qui a une grande importance pour les opérations militaires de Moscou.

>> Une carte de la situation en Ukraine au 9 septembre élaborée par le ministère français des armées : Une carte de la situation en Ukraine au 9 septembre élaborée par le ministère français des armées. [Ministère français des armées]
Une carte de la situation en Ukraine au 9 septembre élaborée par le ministère français des armées. [Ministère français des armées]

13h00

Nouvelles tensions à la centrale nucléaire de Zaporijjia

L'Agence internationale de l'énergie atomique a déclaré vendredi que des menaces croissantes pesaient sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, en Ukraine, à la suite de bombardements sur les infrastructures électriques de la ville voisine d'Enerhodar.

Les lignes électriques hors site de la centrale ont déjà été coupées et les bombardements sur Enerhodar ont provoqué une panne durable.

Cette situation a forcé l'Ukraine à déclarer qu'elle pourrait être amenée à fermer le dernier réacteur en activité qui alimente Zaporijjia, y compris les systèmes de refroidissement du combustible nucléaire de la centrale.

>> Voir le reportage du 12h45 :

Des menaces croissantes pèsent sur les installations de la centrale nucléaire de Zaporijia selon l'AIEA
Des menaces croissantes pèsent sur les installations de la centrale nucléaire de Zaporijia selon l'AIEA / 12h45 / 1 min. / le 10 septembre 2022

"C'est totalement inacceptable. Cela ne peut pas durer", a déclaré Rafael Grossi, chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique, dans un communiqué.

"Je demande donc de toute urgence l'arrêt immédiat de tout bombardement dans ce périmètre. C'est la seule façon d'assurer la sécurité du personnel d'exploitation et de permettre le rétablissement durable du courant à Enerhodar et à la centrale."

L'Ukraine et la Russie s'accusent mutuellement de tirs d'obus près de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, et dans le périmètre de la plus grande centrale nucléaire d'Europe, qui compte six réacteurs.

09h30

Visite surprise à Kiev de la cheffe de la diplomatie allemande

La cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, est arrivée samedi à Kiev pour une visite surprise destinée à "montrer" que l'Ukraine "peut compter" sur le soutien de Berlin, a annoncé le ministère des Affaires étrangères allemand.

"Je me suis rendue à Kiev aujourd'hui pour montrer qu'ils peuvent continuer à compter sur nous. Que nous continuerons à soutenir l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra, par la livraison d'armes, par un soutien humanitaire et financier", indique Annalena Baerbock, citée dans un communiqué de ses services.

Il s'agit de sa deuxième visite à Kiev depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février.

Outre des aides financières et militaires, l'Allemagne entend aider Kiev à mener des opérations de déminage et à "faire la lumière sur les crimes de guerre commis, notamment en envoyant des experts, dont un procureur", précise la ministre.

00h00

Le déroulé de la journée de vendredi

>> Le détail des événements lors de la journée de mardi : Le naufrage du Moskva a fait un mort et 27 disparus, annonce la Russie