Banner Ukraine du 19 septembre 2022.
Publié Modifié

Kiev et Moscou prêtes à échanger 200 prisonniers, selon le président turc

- La Russie et l'Ukraine seraient prêtes à "échanger 200 prisonniers", a affirmé lundi soir le président turc Recep Tayyip Erdogan à la télévision américaine PBS.

- L'armée russe a bombardé le site de la centrale nucléaire de Pivdennooukraïnsk dans le région de Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, mais les réacteurs n'ont pas été touchés et fonctionnent normalement, selon la compagnie publique ukrainienne Energoatom.

- Une frappe "punitive" ukrainienne sur Donetsk, capitale de la zone séparatiste éponyme, a tué 13 civils, a accusé lundi le maire prorusse de la ville.

- Le Kremlin a de son côté qualifié de "mensonges" les informations sur la découverte de centaines de corps et d'une fosse commune à Izioum, dans l'est de l'Ukraine, après le retrait des forces russes de la région.

Suivi assuré par RTSinfo

06h00

Le suivi de la journée de mardi

05h00

Russie et Ukraine prêtes à "échanger 200 prisonniers", selon Erdogan

La Russie et l'Ukraine en guerre se sont accordées pour procéder à "l'échange de 200 prisonniers", a affirmé le président turc Recep Tayyip Erdogan à la télévision américaine PBS.

"200 prisonniers seront bientôt échangés suite à un accord entre les parties", a affirmé le chef de l'Etat turc, estimant qu'il s'agit d'une avancée "significative" dans ce conflit. Il n'a pas donné d'autres détails sur cet accord, ni sur les personnes concernées, civiles ou militaires, lors de cet entretien donné en turc.

Le président turc, qui est parvenu à maintenir ses liens avec Moscou et Kiev depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février, a régulièrement offert sa médiation dans ce conflit et répète qu'"il faut trouver un accord qui satisfasse tout le monde".

20h00

Une poche de résistance russe à Koupiansk

Dans la région de Kharkiv (nord-est), les forces ukrainiennes disent avoir repris ce mois-ci des milliers de kilomètres carrés aux forces russes. Mais dans la ville de Koupiansk, séparée en deux par la rivière Oskil, leur ennemi s'accroche.

Sur la rive ouest, reconquise par l'armée ukrainienne, des panneaux de propagande accrochés par le parti de Vladimir Poutine, Russie Unie, sont encore visibles au-dessus de magasins à la vitrine éventrée, tandis que les tirs d'artillerie se font régulièrement entendre, ont constaté des journalistes de l'AFP.

La région de Kharkiv, frontalière de la Russie, a été partiellement occupée par Moscou dès le début de l'invasion lancée le 24 février. Mais début septembre, les Ukrainiens y ont repoussé les Russes à la faveur d'une contre-offensive.

Des experts militaires estiment qu'une reconquête ukrainienne de Koupiansk, qui comptait quelque 58'000 habitants avant la guerre, rendrait plus difficile le ravitaillement des forces russes déployées plus au sud pour protéger leurs gains dans le bassin industriel du Donbass, objectif stratégique prioritaire du président russe Vladimir Poutine.

16h20

Les pays baltes et la Pologne ferment leurs portes aux touristes russes

Quatre des cinq pays de l'Union européenne (UE) limitrophes de la Russie refusent à compter de lundi l'entrée de touristes russes, estimant qu'ils ne devraient pas voyager tant que Moscou est en guerre avec l'Ukraine.

La Pologne, l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie ont ainsi imposé de nouvelles restrictions tandis que la Finlande, qui reste ouverte aux touristes russes, a réduit le nombre de rendez-vous consulaires disponibles pour les demandes de visa.

L'UE a interdit tous les vols en provenance de Russie, n'autorisant que les liaisons ferroviaires et routières. Elle a accepté ce mois-ci de suspendre l’accord en vigueur entre Bruxelles et Moscou facilitant l’attribution de visas aux ressortissants russes.

L'interdiction ne vise pas les dissidents russes cherchant refuge dans l'UE, ainsi que les chauffeurs routiers, les réfugiés, les résidents permanents des pays de l'UE et les personnes rendant visite à des membres de leur famille.

15h50

Sept personnes sanctionnées au bénéfice d'un titre de séjour en Suisse

Dans le cadre des sanctions décidées à la suite de la guerre en Ukraine, sept personnes sanctionnées sont actuellement toujours au bénéfice d'une autorisation de séjour en Suisse. La Confédération est en train d'examiner les mesures à prendre à leur égard, selon la conseillère fédérale en charge de la justice Karin Keller-Sutter.

En cas de sanctions, ces autorisations ne sont pas automatiquement retirées, a-t-elle précisé lors de l'heure des questions au National, répondant à Laurent Wehrli (PLR/VD).

Mais elles peuvent être révoquées dans des situations spécifiques, notamment si le pays d'origine des personnes concernées représente un danger pour la Suisse. Fedpol peut aussi prononcer des expulsions pour préserver la sécurité intérieure et extérieure.

14h15

Un employé de l'OSCE condamné à 13 ans de prison par les séparatistes prorusses

Les séparatistes prorusses de Lougasnk, dans l'est de l'Ukraine, ont condamné lundi à 13 ans de prison un employé de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) accusé de "haute trahison", ont rapporté les agences russes.

Emprisonné depuis avril, Dmitri Chabanov était accusé par les autorités prorusses d'avoir fourni des "informations confidentielles" à des services de renseignement étrangers, dont la CIA américaine.

Selon les autorités séparatistes, Dmitri Chabanov a commis ces actes de "haute trahison" entre août 2021 et avril 2022 lorsqu'il travaillait comme assistant à la sécurité de l'OSCE sur la base de patrouille avancée de Stakhanavoskaïa.

12h45

Une frappe "punitive" ukrainienne tue 13 civils à Donetsk, selon le maire pro-russe

Une frappe "punitive" ukrainienne sur Donetsk, capitale de la zone séparatiste éponyme, a tué 13 civils, a accusé lundi le maire prorusse de la ville, Alexeï Kemzouline.

"Selon des données préliminaires, 13 civils ont été tués à la suite d'un bombardement punitif sur la place des Commissaires de Bakou" dans l'ouest de Donetsk, a indiqué sur Telegram Alexeï Kemzouline, précisant que "le nombre de blessés (était) toujours en train d'être établi".

11h15

Le Kremlin qualifie de "mensonge" la découverte de centaines de corps à Izioum

Le Kremlin a qualifié lundi de "mensonges" les informations sur la découverte de centaines de corps et d'une fosse commune à Izioum, dans l'est de l'Ukraine, après le retrait des forces russes de la région.

"C'est un mensonge. Nous allons bien sûr défendre la vérité dans cette affaire", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "C'est le même scénario qu'à Boutcha", a-t-il encore affirmé, en référence à une autre ville d'Ukraine où les forces russes ont été accusées d'avoir commis des exactions, ce que nie Moscou.

08h30

L'Ukraine accuse la Russie de bombarder la centrale nucléaire de Pivdennooukraïnsk

L'armée russe a bombardé le site de la centrale nucléaire de Pivdennooukraïnsk dans le région de Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, mais les réacteurs n'ont pas été touchés et fonctionnent normalement, a déclaré lundi la compagnie publique ukrainienne Energoatom.

Une explosion s'est produite à 300 mètres des réacteurs et a endommagé des bâtiments de la centrale, a précisé l'exploitant dans un communiqué.

Le bombardement a aussi endommagé une centrale hydroélectrique proche et des lignes électriques.

00h00

Le suivi de la journée de lundi

Retrouvez dans le détail les événements de la journée de lundi: L'armée russe aurait bombardé le site de la centrale nucléaire de Pivdennoukrainsk

00h00

Le déroulé de la journée de vendredi

>> Le détail des événements lors de la journée de mardi : Le naufrage du Moskva a fait un mort et 27 disparus, annonce la Russie