Attaque russe massive contre les infrastructures dans plusieurs régions d'Ukraine
- La Russie a lancé lundi matin une attaque massive contre les infrastructures dans plusieurs régions d'Ukraine, privant d'eau 80% des habitants de la capitale Kiev et laissant "des centaines de localités" sans électricité.
- Deux cargos chargés de céréales ont quitté lundi les ports ukrainiens et emprunté le corridor maritime humanitaire à destination de la Turquie, en dépit du retrait de la Russie, selon le site spécialisé Marine traffic.
- La Norvège, pays membre de l'Otan qui partage une frontière avec la Russie dans l'Arctique, va relever son niveau d'alerte militaire, a annoncé son Premier ministre lundi, tout en soulignant qu'aucune menace directe n'avait été détectée contre le royaume.
Suivi assuré par RTSinfo
01h00
L'Allemagne promet un soutien supplémentaire à l'Ukraine
Le chancelier allemand Olaf Scholz a assuré au président ukrainien Volodymyr Zelensky, lors d'un appel téléphonique, que Berlin continuerait à fournir à Kiev un soutien politique, financier, humanitaire et militaire, rapporte un communiqué du gouvernement.
Olaf Scholz a condamné les bombardements de Moscou sur les infrastructures civiles. Les accusations russes selon lesquelles l'Ukraine travaillerait sur une "bombe sale" sont sans fondement, a-t-il ajouté.
"Le chancelier et le président ukrainien sont convenus que l'enquête indépendante menée par l'Agence internationale de l'énergie atomique initiée par la partie ukrainienne permettra de lever tous les doutes à ce sujet", indique le communiqué.
21h45
Les inspections sur les accusations de "bombes sales" ont commencé
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé lundi soir avoir commencé ses inspections en Ukraine, demandées par ce pays après que le président russe Vladimir Poutine l'a accusé d'effacer les preuves de préparation d'une "bombe sale".
Les inspecteurs de l'AIEA ont "entamé et vont bientôt terminer la vérification des activités de deux sites en Ukraine", a indiqué l'agence de l'ONU, basée à Vienne, dans un communiqué.
Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, a déclaré qu'il communiquerait dans le courant de la semaine "ses premières conclusions sur les activités de vérification des deux sites", selon le communiqué.
20h00
La demande de démilitariser le couloir céréalier est une "extorsion" pour Washington
Les Etats-Unis ont qualifié d'"extorsion collective" les demandes formulées par Moscou envers l'Ukraine de ne pas utiliser le couloir destiné aux exportations de céréales à des fins militaires, après une attaque sur sa flotte en Crimée et la suspension de l'accord pour leur acheminement.
"Ce n'est pas une question qui concerne seulement deux pays sur Terre. C'est un impératif urgent" pour les pays en développement, a affirmé le porte-parole du département d'Etat américain Ned Price.
"La suspension de l'accord par Moscou représenterait une punition collective pour le reste du monde, mais particulièrement pour les pays à bas revenus et à revenus intermédiaires qui ont désespérément besoin de ces céréales", a-t-il ajouté.
19h40
L'Ukraine prête à "rester un garant de la sécurité alimentaire mondiale"
L'Ukraine est déterminée à "rester un garant de la sécurité alimentaire mondiale" et à poursuivre ses exportations de céréales, a assuré le président Volodymyr Zelensky lors d'un appel avec le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
"Je me suis entretenu avec le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. J'ai confirmé l'engagement de l'Ukraine à l'accord céréalier", a écrit le président ukrainien sur Twitter. Moscou a suspendu samedi sa participation à cet accord après une attaque.
08h00
L'eau et l'électricité rétablies à Kiev
L'approvisionnement en eau et en électricité a été entièrement "rétabli" dans l'ensemble de Kiev, la capitale de l'Ukraine, au lendemain d'attaques russes ayant provoqué des coupures massives, a indiqué le maire Vitali Klitschko sur Telegram.
Les frappes russes massives contre des infrastructures ukrainiennes lundi matin avaient privé d'eau 80% des habitants de la ville et coupé le courant à 350'000 foyers.
Des coupures d'électricité programmées vont toutefois continuer dans la capitale "car le déficit du système électrique, après les attaques barbares de l'agresseur, est important", a prévenu Vitali Klitschko alors que la sirène anti-aérienne a à nouveau retenti dans la ville mardi matin.
18h40
Moscou vise des infrastructures, 80% des habitants de Kiev sans eau
Une "attaque massive" russe a eu lieu lundi matin contre des installations énergétiques dans plusieurs régions d'Ukraine. Elle a privé d'eau 80% des consommateurs de la capitale Kiev et laissé "des centaines de localités" sans électricité.
L'armée ukrainienne a indiqué "que plus de 50" missiles de croisière s'étaient abattus sur l'Ukraine, deux jours après que Moscou a accusé Kiev d'avoir attaqué avec des drones sa flotte dans la mer Noire.
Selon le ministère russe de la Défense, "toutes les frappes ont atteint leur objectif".
A Kiev, où au moins cinq explosions ont été entendues tôt lundi par des journalistes de l'AFP, "80% des consommateurs de la capitale" sont privés d'eau, a affirmé sur Telegram le maire Vitaly Klitscho, précisant que "350'000 foyers étaient sans électricité".
Selon le premier ministre Denys Chmygal, "des missiles et des drones ont touché 10 régions, endommageant 18 installations, la plupart liées (au système) énergétique".
"Des centaines de localités" se trouvent sans électricité "dans sept régions" ukrainiennes, a-t-il ajouté.
18h10
L'ONU rejette toute implication d'un navire lié à l'accord de la mer Noire
Le chef de l'agence humanitaire de l'ONU Martin Griffiths a rejeté devant le Conseil de sécurité la possibilité qu'un navire participant aux exportations de céréales ukrainiennes ait pu être impliqué dans une attaque de drones contre la Russie.
"Concernant les allégations de détournement de navires de l'Initiative (de la mer Noire destinée aux exportations de céréales ukrainiennes, ndlr) pour des objectifs militaires, aucun d'entre eux n'était dans le corridor la nuit du 29 octobre au moment de l'attaque", a assuré Martin Griffiths.
La Russie veut des "engagements" de l'Ukraine
De son côté, la Russie a déclaré dimanche avoir récupéré des débris des drones utilisés pour attaquer sa flotte la veille à Sébastopol en Crimée, assurant que ces drones avaient utilisé le corridor sécurisé dévolu au transport de céréales et que l'un d'eux pouvait avoir été lancé depuis "un navire civil" affrété dans le cadre de l'Initiative de la mer Noire.
L'armée russe a dit lundi vouloir des "engagements" de l'Ukraine de ne pas utiliser le couloir destiné aux exportations de céréales à des fins militaires, après une attaque sur sa flotte en Crimée et la suspension de l'accord pour leur acheminement.
17h00
La Russie déclare la mobilisation partielle officiellement terminée
La Russie a terminé la mobilisation militaire partielle annoncée par le président Vladimir Poutine en septembre, a déclaré le ministère de la Défense.
"Toutes les activités liées à la conscription (...) des citoyens dans la réserve ont été arrêtées", a déclaré le ministère, ajoutant qu'aucun autre avis d'appel ne serait émis. Vladimir Poutine avait annoncé le 21 septembre la première mobilisation en Russie depuis la Seconde Guerre mondiale.
Mais l'opération s'est déroulée de manière chaotique, avec de nombreux cas très médiatisés d'avis de convocation adressés à des personnes non-mobilisables. Des centaines de milliers d'hommes ont par ailleurs fui le pays pour éviter d'être mobilisés.
Vladimir Poutine a reconnu publiquement que des erreurs avaient été commises et a mis en place un nouveau conseil de coordination chargé de veiller à ce que les hommes envoyés au front soient correctement armés et équipés. L'annonce du ministère de la Défense lundi, au 250e jour de la guerre, ne précise pas le nombre définitif d'hommes appelés.
16h45
Les ministres russe et turc de la Défense discutent de la suspension de l'accord céréalier
Le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, a déclaré à son homologue russe, Sergueï Choïgou, que Moscou devrait réévaluer la suspension de sa participation à l'accord conclu sous l'égide des Nations unies sur les exportations de céréales depuis l'Ukraine.
Selon un compte rendu d'un appel téléphonique entre les deux ministres publié par le ministère turc de la Défense, Hulusi Akar a déclaré à Sergueï Choïgou que "la poursuite de l'initiative sur les céréales, qui a grandement contribué à la résolution de la crise alimentaire mondiale (...) était d'une grande importance".
Il a ajouté que l'application de cet accord devait rester indépendante de l'évolution du conflit en Ukraine en raison de son caractère humanitaire, a précisé le ministère.
La Turquie, qui a des frontières maritimes avec la Russie comme avec l'Ukraine, n'applique pas les sanctions internationales visant Moscou, estimant que cela pénaliserait son économie, déjà en difficulté, et elle dit privilégier un rôle de médiateur entre les deux camps.
14h55
La Russie accuse les Pays-Bas de vouloir "recruter ses diplomates"
Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé avoir convoqué l'ambassadeur des Pays-Bas à Moscou pour "protester fermement" contre des tentatives de "recrutement" de diplomates russes aux Pays-Bas par les services de renseignement occidentaux.
Une telle tentative aurait eu lieu à la Haye le 20 octobre, par un représentant des services de renseignement britanniques, selon la diplomatie russe. "De telles actions provocatrices sont inacceptables (...) et entravent le fonctionnement normal des établissements russes à l'étranger", souligne le communiqué.
Selon la diplomatie russe, plusieurs "provocations" similaires de la part des services spéciaux occidentaux à l'égard des diplomates russes ont eu lieu ces dernières années aux Pays-Bas. La diplomatie russe accuse les Pays-Bas "non seulement de ne pas empêcher ces actes illégitimes, mais aussi d'y participer".
14h15
Menaces de la Russie quant à l'accord sur les céréales
Il serait "dangereux" et "difficile" de continuer la mise en oeuvre de l'accord sur les céréales ukrainiennes sans Moscou, a prévenu lundi le Kremlin alors que des navires continuent de quitter l'Ukraine.
Le porte-parole du Kremlin a déclaré que la Russie était "dans l'impossibilité de garantir la sûreté de la navigation dans ces zones". Le président turc Recep Tayyip Erdogan, l'un des garants de l'accord, a cependant assuré lundi qu'il allait continuer de le défendre.
Le trafic reprend malgré tout
Ces déclarations interviennent alors que plusieurs navires chargés de céréales ukrainiennes ont continué lundi à emprunter un couloir maritime sécurisé mis en place dans le cadre d'un accord conclu entre Kiev et Moscou sous l'égide des Nations unies et de la Turquie.
Au moins dix cargos étaient engagés les cales pleines dans le couloir maritime, dont le Ikaria Angel, affrété par le Programme alimentaire mondial avec 30'000 tonnes de blé destinées à Djibouti, selon le site Marine Traffic.
Le Centre de coordination conjointe (JCC), chargé de superviser l'accord international sur les exportations de céréales ukrainiennes via la mer Noire, a prévu une douzaine de cargos au départ des ports d'Ukraine sur la journée.
14h00
La Norvège relève son niveau d'alerte
La Norvège, pays membre de l'Otan qui partage près de 200km de frontière avec la Russie dans l'Arctique, va relever son niveau d'alerte militaire, a annoncé son Premier ministre Jonas Gahr Støre lundi. Il a toutefois précisé qu'aucune menace directe n'avait été détectée.
"Nous n'avons aujourd'hui aucune raison de croire que la Russie veuille entraîner la Norvège ou un autre pays directement dans la guerre, mais (...) il est nécessaire pour tous les pays de l'Otan d'être davantage sur leurs gardes", a-t-il estimé.
Surveillance renforcée
Devenu le principal fournisseur de gaz naturel de l'Europe après la réduction des livraisons russes, la Norvège a déjà accru la sécurité autour de ses sites stratégiques après l'observation de mystérieux vols de drones, notamment près de plateformes pétrolières offshore, et le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique.
La semaine dernière, le contre-espionnage norvégien a aussi arrêté un homme soupçonné d'être un "agent clandestin" des services russes, qui pourrait être un officier du renseignement militaire.
Concrètement, le relèvement du niveau d'alerte militaire se traduira par des mesures dans la logistique, la sécurité des communications et la sécurité autour des installations de l'armée.
13h00
Le point de situation en Ukraine à la mi-journée
Après une nouvelle salve de bombardements sur des infrastructures énergétiques ukrainiennes, des centaines de localités étaient privées d'électricité lundi dans sept régions du pays, en particulier autour de Kiev.
Dans la capitale, la population se préparait à ces tirs. "Ils vont utiliser l'attaque sur la Crimée ce week-end pour se venger", anticipait une habitante.
La Russie a visé des installations hydroélectriques, notamment le barrage de Novo Dnistrovsk (sud-ouest), avec le risque de noyer des zones et des populations entières. C'est ce missile, abattu par l'Ukraine, qui est tombé en Moldavie.
"Au lieu de se battre sur le champ de bataille, la Russie attaque les civils", a dénoncé de son côté le ministre ukrainien des Affaires étrangères, alors que la Russie semble plus que jamais déterminée à imposer aux Ukrainiens un hiver glacial et pénible.
12h00
Moscou revendique avoir bombardé des installations énergétiques
Le ministère russe de la Défense a confirmé que la Russie a frappé des installations énergétiques en Ukraine avec des "armes de haute précision et de longue portée".
Moscou affirme ainsi viser "le commandement militaire et les systèmes énergétiques de l'Ukraine". Toutes les frappes ont atteint leur objectif, toutes les cibles désignées ont été touchées", a affirmé le ministère dans un communiqué.
10h55
La Moldavie touchée par un missile russe
L'un des missiles tiré par la Russie lundi matin a été abattu par les systèmes ukrainiens de défense et s'est écrasé en Moldavie. Le ministère moldave de l'Intérieur a fait état de dégâts matériels mais pas de victime dans l'immédiat.
Le projectile est "tombé à l'extrémité nord de la localité de Naslavcea, près de la frontière avec l'Ukraine", explique le ministère, précisant que "les fenêtres de plusieurs habitations ont été détruites".
09h40
Plus de 50 missiles lancés lundi matin
La Russie a lancé "plus de 50 missiles de croisière" dans une nouvelle attaque massive sur des infrastructures énergétiques de l'Ukraine lundi matin, a indiqué l'armée de l'air ukrainienne sur Telegram.
Il s'agit de "missiles de croisière de type X-101/X-555" de type Tu-95 et Tu-160, lancés par des avions depuis le nord de la mer Caspienne et de la région russe de Rostov.
La capitale Kiev a notamment été touchée. Au moins cinq explosions ont été entendues par des journalistes. "Une partie de Kiev est sans électricité et dans certaines zones sans eau", a rapidement indiqué le maire de la ville Vitaly Klitschko.
D'après les autorités, 350'000 logements seraient privés d'électricité, tandis que 80% de la population serait privée d'eau dans la ville.
09h20
Les céréales, une "nouvelle arme alimentaire" pour la Russie?
La situation redevient complexe pour de nombreux pays après la décision samedi de la Russie de suspendre sa participation à l'accord d'exportations de blé ukrainien, après une attaque sur des navires stationnés en Crimée.
Pour Thierry Pouch, responsable des études économiques du réseau Chambres d'agriculture France, ce retrait russe était déjà "probable". "Il a fallu cette attaque de drone sur Sebastopol pour que la décision devienne effective, mais la Russie avait quand même en tête de gêner son adversaire ukrainien", dit-il.
Selon lui, le prix des céréales pourrait augmenter dans les prochaines heures, en raison du comportement des acteurs financiers et de leur aversion à la perte. "D'une certaine manière, ça pourrait préfigurer le fait que la Russie détienne une arme alimentaire", déclare-t-il.
Par ailleurs, il rappelle que de nombreux pays seront très directement affectés par l'arrêt des exportations. Et que la posture de la Turquie devient d'autant plus complexe que, au-delà de son rôle de médiateur, elle est elle-même un gros importateur de céréales, et qu'une augmentation des prix alimentaires dans la situation économique actuelle pourrait mettre à mal la stabilité du pays.
08h45
La Turquie sous pression après la rupture de l'accord céréalier
La Russie a annoncé samedi suspendre sa participation à l'accord assurant la reprise des exportations de céréales ukrainiennes, pourtant vitales pour l'approvisionnement alimentaire mondial.
L'accord avait été signé le 22 juillet à Istanbul sous l'égide des Nations unies, grâce notamment à une médiation turque. Sa suspension met donc Ankara sous pression, et le ministre turc de la Défense a annoncé dimanche qu'il allait chercher à obtenir la poursuite de l'accord, au risque de créer des tensions entre Ankara et Moscou.
Il en va de la crédibilité de son rôle de médiateur, et de sa prétention à être aujourd'hui le "seul pays en mesure de parler avec Poutine (…) et d’obtenir des résultats".
En parallèle, l'Union européenne, l'ONU et Otan exhortent la Russie à rétablir l'accord, qui avait permis de débloquer des millions de tonnes de produits agricoles coincés depuis des mois dans les ports ukrainiens.
Côté ukrainien, la décision russe n’est pas une surprise. Le président Volodymyr Zelensky a affirmé ce week-end que la Russie avait commencé déjà depuis début septembre à ralentir les mouvements des navires de transport. Il estime que la Russie souhaite intentionnellement faire peser la menace d'une famine à grande échelle sur l'Afrique et l'Asie.
08h20
Deux cargos de céréales quittent l'Ukraine
Deux cargos chargés de céréales ont quitté lundi les ports ukrainiens et emprunté le corridor maritime humanitaire à destination de la Turquie, en dépit du retrait de la Russie, selon le site spécialisé Marine traffic.
Douze cargos doivent quitter lundi les ports d'Ukraine et quatre autres se diriger vers eux, dont l'un, sous pavillon turc, a déjà pris la mer, a précisé le Centre de coordination conjointe (JCC), chargé de superviser l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes via la Mer Noire.
Sur Twitter, lundi matin, le Coordinateur des Nations unies pour l'Initiative sur les céréales ukrainiennes Amir Abdulla a prévenu: "Aucun cargo civil ne doit devenir une cible militaire, ni être retenu en otage. L'alimentation doit passer".
Le cargo Admiral de Ribas battant pavillon de Palau a quitté le port de Chornomorsk autour de 5h30, suivi moins d'une heure plus tard du Mount Baker, sous pavillon de Hong-Kong, au départ du même port proche d'Odessa.
Simultanénent, le cargo turc Ocean Legend a quitté Istanbul pour s'engager, via le Bosphore, dans le couloir maritime humanitaire à destination de l'Ukraine.
08h00
Plusieurs explosions entendues à Kiev
Au moins cinq explosions ont été entendues dans la capitale ukrainienne entre 8h00 et 8h20 lundi matin.
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Coupures d'électricité et d'eau
Des quartiers de Kiev étaient privés d'électricité et d'eau, "à la suite de frappes russes" sur la capitale ukrainienne, a indiqué le maire de la ville Vitaly Klitschko sur la messagerie Telegram.
Selon des témoins cités par l'agence Reuters, on pouvait voir de la fumée s'élever au-dessus de Kiev après plus d'une dizaine d'explosions, tandis que l'électricité et les réseaux de téléphonie mobile ont été coupés dans certaines parties de la ville.
Le maire de Kharkiv, Ihor Terekhov, a déclaré que la ville avait été frappée par deux missiles qui visaient "une installation d'infrastructure critique".
Kiev déjà frappée à mi-octobre
La capitale avait déjà été frappée les 10 et 17 octobre notamment par des drones russes de fabrication iranienne.
Ces frappes avaient touché des infrastructures énergétiques de la capitale, entraînant des coupures d'électricité ces derniers jours.
00h15
Accord sur les exportations de céréales suspendu par la Russie
La Russie a suspendu samedi l'accord sur les exportations de céréales des ports ukrainiens, vitales pour l'approvisionnement alimentaire mondial, après une attaque de drones ayant visé ses navires en Crimée annexée, que Moscou a imputé à l'Ukraine et à la Grande-Bretagne.
L'accord céréalier, conclu en juillet sous égide de l'ONU et de la Turquie, avait permis l'exportation de plusieurs millions de tonnes de céréales coincées dans les ports ukrainiens depuis le début du conflit en février. Ce blocage avait provoqué une flambée des prix alimentaires, faisant craindre des famines.
Attaque de drones invoquée
Le président russe Vladimir Poutine a multiplié les critiques envers cet accord ces dernières semaines, soulignant que les exportations de la Russie, autre producteur céréalier majeur, souffraient à cause des sanctions.
Moscou a justifié cette suspension par une attaque de drones massive qui a visé samedi matin des navires militaires et civils de la flotte russe de la mer Noire stationnés dans la baie de Sébastopol, en Crimée annexée.
"Compte tenu de l'acte terroriste réalisé par le régime de Kiev avec la participation d'experts britanniques contre des navires de la flotte de la mer Noire et des navires civils impliqués dans la sécurité des couloirs céréaliers, la Russie suspend sa participation à la mise en oeuvre de l'accord sur les exportations des produits agricoles des ports ukrainiens", a annoncé le ministère russe de la Défense sur Telegram.