Banniere ukraine 22 septembre
Publié Modifié

Joe Biden menace la Russie de nouvelles sanctions en cas d'annexion de territoires ukrainiens

- Le président américain Joe Biden a prévenu vendredi soir que les Etats-Unis allaient travailler, avec ses alliés et partenaires, à "infliger des mesures économiques supplémentaires rapides et sévères à la Russie" si celle-ci annexe des territoires en Ukraine.

- La commission d'enquête de l'ONU sur l'Ukraine a affirmé vendredi que "des crimes de guerre ont été commis" dans le pays depuis l'invasion par la Russie en février dernier. Elle dénonce notamment des exécutions, des actes de torture et des agressions sexuelles, notamment sur des enfants et des personnes âgées. A Izium, où un bilan définitif a été rendu, 447 cadavres ont été exhumés, et 30 présentaient des "signes de torture" selon les autorités locales.

- Les référendums d'annexion par la Russie ont débuté dans des régions d'Ukraine contrôlées entièrement ou en partie par Moscou, des scrutins qualifiés de simulacres par Kiev et les Occidentaux. Ces votes doivent se tenir jusqu'au 27 septembre dans les régions séparatistes prorusses de Donetsk et Lougansk (est), et dans des zones sous occupation russe dans les régions de Kherson et Zaporijjia (sud).

- La Suisse a condamné ces référendums organisés dans des régions ukrainiennes "au mépris du droit et contraires au droit international", a fait savoir le Département fédéral des affaires étrangères, dénonçant une nouvelle violation de la souveraineté ukrainienne par la Russie et assurant qu'il ne reconnaîtra pas les résultats.

- Le face-à-face attendu au Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas vraiment eu lieu jeudi entre l'Occident et la Russie. Les ministres des Affaires étrangères ont exigé que Moscou rende des comptes pour son invasion de l'Ukraine, devant leur homologue russe Sergueï Lavrov qui les a globalement snobés.

Suivi assuré par RTSinfo

00h00

Le suivi de la journée de samedi

00h30

Joe Biden menace la Russie de nouvelles sanctions en cas d'annexion de territoires ukrainiens

Le président américain Joe Biden a assuré que les Etats-Unis et leurs alliés allaient infliger de nouvelles sanctions économiques "rapides et sévères à la Russie", si elle annexe des territoires ukrainiens. Les référendums lancés vendredi doivent se poursuivre samedi.

"Les référendums de la Russie sont un simulacre, un prétexte fallacieux pour essayer d'annexer des parties de l'Ukraine par la force", a dénoncé vendredi soir le président américain.

Auparavant, dans un communiqué conjoint, les pays du G7 avaient appelé "tous les pays à rejeter sans équivoque ces référendums fictifs", des "simulacres" qui "n'ont ni effet juridique ni légitimité".

Vendredi soir, dans son adresse quotidienne à la nation, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé, lui aussi, des "pseudo-référendums".

22h55

L'Ukraine va rompre ses relations diplomatiques avec l'Iran

L'Ukraine a annoncé vendredi qu'elle allait rompre ses relations diplomatiques avec l'Iran et retirer à son ambassadeur son accréditation après la décision de Téhéran, que Kiev juge "inamicale", de fournir des drones aux forces armées russes.

Plus tôt dans la journée de vendredi, l'Ukraine a déclaré avoir abattu quatre drones de fabrication iranienne, poussant le président ukrainien Volodymyr Zelensky à regretter que Téhéran porte atteinte à la souveraineté de l'Ukraine et à ses citoyens.

L'Ukraine et les États-Unis ont déjà accusé l'Iran de fournir des drones à la Russie, ce que Téhéran dément.

21h15

La justice française "extrêmement décidée" à établir les responsabilités sur les cimes de guerre

De retour d'un déplacement de quelques jours en Ukraine, le procureur antiterroriste français Jean-François Ricard se dit "extrêmement décidé" à faire aboutir les sept enquêtes ouvertes en France depuis l'invasion russe pour des soupçons de crimes de guerre.

Depuis fin février, le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert sept enquêtes pour de possibles crimes de guerre commis, essentiellement en février et mars, à l'encontre de Français.

Parmi eux, Pierre Zakrzewski, caméraman franco-irlandais de Fox News tué le 14 mars à Horenka au nord-ouest de la capitale ukrainienne après l'attaque de son véhicule, et Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste pour BFMTV, tué le 30 mai alors qu'il suivait une mission humanitaire dans l'est du pays.

20h45

Après l'annonce de Vladimir Poutine, la mobilisation militaire bat son plein en Russie

En Russie, la mobilisation militaire partielle décrétée par Vladimir Poutine est un choc pour beaucoup de familles. Les témoignages de Russes qui ont reçu un ordre pour aller au front affluent.

"Le décret du président disait qu'aucun étudiant ne serait recruté. Et puis c'est arrivé, ils l'ont recruté sans aucune explication. Ce n'est pas correct", confie un père de famille.

Le ministère russe de la Défense affirme que la mobilisation concerne 300'000 réservistes disposant d'une expérience militaire, mais le décret est en réalité formulé de manière plus générale. Et dans les régions les plus reculées du pays, on se pose des questions.

Dix mille "volontaires"

"Mon mari a 38 ans, il n'est pas réserviste, il n'a pas servi dans l'armée", s'inquiète Yanina Nimayeva, journaliste en Bouriatie qui a adressé ce message aux autorités après la mobilisation de son époux.

La Russie affirme avoir recruté 10'000 volontaires les premières vingt-quatre heures de la mobilisation partielle. Selon une ONG, des manifestants contre la guerre font partie des enrôlés. Ils ont dû choisir entre la prison et le front.

>> Les témoignages dans le 19h30 :

Après l'annonce de Vladimir Poutine, la mobilisation militaire bat son plein en Russie
Après l'annonce de Vladimir Poutine, la mobilisation militaire bat son plein en Russie / 19h30 / 2 min. / le 23 septembre 2022

20h30

Début des référendums d'annexion par la Russie dans les zones occupées

Des référendums d'annexion par la Russie ont débuté vendredi dans quatre régions d'Ukraine contrôlées entièrement ou en partie par Moscou.

Les votes, qui ont débuté à 05h00 GMT, s'achèveront le 27 septembre dans les régions séparatistes de Donetsk et Lougansk (est), et dans des zones sous occupation russe dans les régions de Kherson et Zaporijjia (sud).

Des centaines de bureaux de vote doivent être ouverts dans les quatre territoires, et d'autres en Russie pour faire voter les déplacés. Des groupes armés seraient envoyés à domicile pour forcer les habitants à voter, selon les autorités ukrainiennes.

Ces scrutins sont qualifiés de "simulacres" par Kiev et les Occidentaux et marquent une escalade majeure du conflit débuté le 24 février.

>> Le reportage du 19h30 à :

Tristan Dessert : "Ces référendums sont une manœuvre russe pour justifier la mobilisation et la poursuite de la guerre"
Tristan Dessert : "Ces référendums sont une manœuvre russe pour justifier la mobilisation et la poursuite de la guerre" / 19h30 / 1 min. / le 23 septembre 2022

>> Le décryptage de Tristan Dessert dans le 19h30:

19h30

La Suisse qualifie de "barbare" l'occupation d'Izioum

L'ambassade de Suisse en Ukraine a qualifié vendredi le passage de l'armée russe dans la ville d'Izioum en Ukraine de "régime d'occupation barbare". Son ambassadeur Claude Wild a pu se rendre dans cette ville récemment libérée par les forces armées ukrainiennes.

En compagnie de 15 autres ambassadeurs, Claude Wild a pu voir "la destruction massive de logements et d'infrastructures civiles, des victimes de torture ainsi que des exhumations de fosses communes", a tweeté vendredi l'ambassade de Suisse en Ukraine.

"De toute évidence, un régime d'occupation barbare a été installé après que l'armée a conquis la ville en mars par des bombardements lourds et aveugles", a ajouté l'ambassade dans un deuxième tweet, avant de demander que les crimes de guerre soient punis et leurs auteurs poursuivis.

Des centaines de corps enterrés sommairement ont été retrouvés vendredi dernier près d'Izioum, dans une région récemment reprise à Moscou.

19h20

Le G7 condamne les référendums d'annexion russes en Ukraine

Les dirigeants du G7 ont condamné les référendums "factices" organisés par la Russie en Ukraine, en accusant Moscou de chercher un prétexte pour annexer des territoires ukrainiens.

"Nous ne reconnaîtrons jamais ces référendums qui semblent être une étape supplémentaire vers une annexion, et nous ne reconnaîtrons jamais une annexion si elle se produit", disent les dirigeants des sept pays les plus industrialisés dans un communiqué transmis par le porte-parole du gouvernement allemand.

18h30

L'accueil des déserteurs russes, un dilemme pour l'UE

L'Allemagne est prête à les accueillir, les pays baltes y sont hostiles: le sort des Russes fuyant la mobilisation pour la guerre en Ukraine divise l'Union européenne, prise entre la volonté de soutenir les opposants à Vladimir Poutine et les craintes pour la sécurité du bloc.

Interrogé vendredi dans Forum, le directeur du centre des migrations globales à l'Institut des hautes études internationales et de développement à Genève, Vincent Chetail, estime que le droit européen est "très clair" sur cette question.

Juridiquement possible

Dès qu'il y a des persécutions, ainsi que des poursuites ou des sanctions pour refuser de prendre les armes dans un conflit - qui comporte le risque de commettre des crimes de guerre - il est possible d'obtenir le statut de réfugié.

"D'un point de vue juridique, les déserteurs russes ont donc le droit à ce statut dans les pays membres de l'Union européenne", note-t-il.

>> Voir l'interview intégrale de Vincent Chetail dans Forum :

La question sur l’accueil des déserteurs russes divise en Suisse: interview de Vincent Chetail
La question de l’accueil des déserteurs russes compliquée en Suisse: interview de Vincent Chetail / Forum / 9 min. / le 23 septembre 2022

"Plus difficile" en Suisse

La situation est "plus difficile" en Suisse, parce que depuis une loi de 2012 - introduite à l'initiative de l'UDC - la loi sur l'asile est "plus équivoque".

"Elle pose comme principe que le refus du service militaire ou la désertion ne donne pas, en lui-même, le droit au statut de réfugié", explique Vincent Chetail.

En revanche, dès lors qu'il y a un risque de sanctions disproportionnées - et les déserteurs russes sont concernés - ces personnes sont éligibles.

En l'état, ils n'auraient toutefois pas droit au statut S, réservé aux réfugiés ukrainiens. "Les déserteurs russes devraient ainsi suivre la procédure d'asile habituelle, qui permet un examen plus approfondi des cas individuels."

L'accueil éventuel de déserteurs russes ne remettrait pas en cause la neutralité de la Suisse, selon Vincent Chetail. "Juridiquement, l'asile est considéré comme une tradition humanitaire et de neutralité."

18h00

L'Ukraine fustige l'Iran pour ses livraisons d'armes à la Russie

L'Ukraine a fustigé vendredi l'Iran pour ses livraisons d'armes à la Russie, dénonçant des mesures allant à l'encontre de l'intégrité territoriale du pays, le jour d'une frappe russe de drone iranien sur la ville d'Odessa (sud), qui a fait un mort.

"Il s'agit de mesures de l'Iran allant à l'encontre de la souveraineté, de l'intégrité territoriale de notre Etat, ainsi qu'à l'encontre de la vie et de la santé des citoyens ukrainiens", a déploré sur Facebook le porte-parole du président Volodymyr Zelensky.

17h30

Tombes à Izioum en Ukraine: 436 corps exhumés, 30 avec des "signes de torture"

Les autorités ukrainiennes ont exhumé 447 cadavres qui étaient enterrés dans une forêt près de la ville d'Izioum reprise aux Russes, 30 d'entre eux présentant des "signes de torture", a annoncé vendredi les autorités de la région de Kharkiv (nord-est). Ils ont précisé qu'il s'agissait de 425 civils, dont 5 enfants, et 22 militaires ukrainiens.

"Il y a des corps avec une corde autour du cou, avec les mains liées, avec des membres cassés ou des blessures par balle. Plusieurs hommes ont leur organes génitaux amputés", a-t-il poursuivi, évoquant "la preuve des terribles tortures" subies par la population selon lui.

Découverte faite mi-septembre

Plusieurs centaines de tombes surmontées d'une croix et une fosse commune avaient été découvertes mi-septembre dans une forêt proche de la ville d'Izioum, qui a été sous occupation russe pendant plusieurs mois avant d'être reprise par les forces ukrainiennes.

Le police ukrainienne avait également affirmé avoir découvert des "salles de torture" dans la région, y compris à Izioum.

Moscou nie avoir commis ces crimes et a qualifié la découverte des tombes à Izioum de "mensonge".

Les équipes s'attellent à exhumer les cadavres, dont la plupart sont habillés en civil. [RTS - Maurine Mercier]
Les équipes s'attellent à exhumer les cadavres, dont la plupart sont habillés en civil. [RTS - Maurine Mercier]

17h20

Rassemblements à Moscou et Saint-Pétersbourg en soutien aux "référendums" d'annexion

A Moscou, un rassemblement a commencé en fin d'après-midi à deux pas de la Place rouge, selon des images diffusées par la télévision russe.

Sur la place du Manège, une foule compacte faisait face à la statue du maréchal Joukov, l'un des grands chefs militaires soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale.

Sur une scène installée pour l'occasion, des représentants de plusieurs partis politiques russes étaient présents, prenant tour à tour la parole pour défendre les "référendums" soutenus par Moscou.

>> En lire plus : Référendums d'annexion annoncés dans l'est et le sud de l'Ukraine

A Saint-Pétersbourg, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés en début d'après-midi autour de la forteresse Pierre-et-Paul, coeur historique de la deuxième ville de Russie.

Outre Saint-Pétersbourg et Moscou, plus de 50'000 personnes se sont réunies vendredi à Grozny en Tchétchénie, dans le Caucase, selon les autorités locales. Plusieurs rassemblements ont également eu lieu en Sibérie et dans l'Extrême-Orient russe.

16h50

La Finlande va "significativement" limiter l'entrée des Russes sur son sol

La Finlande a décidé de prendre des mesures pour limiter "significativement" l'entrée des citoyens russes sur son sol, a annoncé le gouvernement vendredi, après avoir déjà divisé par dix les visas de tourisme accordés.

Le pays nordique voit augmenter les entrées de Russes à sa frontière terrestre depuis l'annonce par Moscou d'une mobilisation de réservistes (lire aussi l'entrée de 15h15) pour la guerre en Ukraine.

16h15

Un civil tué dans une attaque russe au drone iranien sur la ville d'Odessa

Un civil a été tué vendredi dans une attaque russe réalisée à l'aide de drones iraniens sur la ville portuaire d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, a annoncé l'armée ukrainienne.

"Odessa a été attaquée par des drones kamikazes depuis la mer. Deux drones ont détruit le bâtiment de l'administration dans le port", a indiqué sur Telegram le commandement sud de l'armée, précisant qu'un drone avait été abattu au-dessus de la mer.

16h00

Plus d'un million d'Ukrainiens pourraient avoir été déportés

La Russie a déporté entre 900'000 et 1,6 million d'Ukrainiens, a affirmé vendredi la représentante des Etats-Unis au Conseil des droits de l'homme des Nations unies Michele Taylor, à Genève.

"Nous demandons instamment aux membres de la commission de continuer à examiner les preuves croissantes des opérations de filtrage, des déportations forcées et des disparitions (provoquées par) la Russie", a-t-elle déclaré, en référence à la commission d'enquête sur l'Ukraine mandatée par l'Onu.

La Russie nie cibler les populations civiles.

15h35

L'Ukraine revendique de nouveaux gains dans l'est

"L'armée ukrainienne a repris Iatskivka (localité dans la région de Donetsk, n.d.l.r.)", a annoncé à la télévision un responsable de l'état-major militaire ukrainien.

La prise de cette localité sur la rive orientale de la rivière Oskil semble confirmer la poursuite d'une contre-offensive qui a déjà permis à Kiev de reprendre plusieurs milliers de kilomètres carrés dans la région voisine de Kharkiv.

Contrôle restauré au sud de Bakhmout

"Les Ukrainiens ont également restauré leur contrôle sur des positions au sud de Bakhmout", ville clé dans la région de Donetsk visée depuis des semaines par des attaques russes, a précisé le responsable militaire.

15h15

Doublement des entrées de citoyens russes à la frontière finlandaise

La Finlande, qui s'apprête à durcir encore les conditions d'entrées des Russes munis de visas dans le pays nordique, a vu entrer "6470 Russes par la frontière terrestre jeudi", a dit à l'AFP un porte-parole de l'autorité.

Au début de la semaine, le niveau avoisinait les 3100, et le nombre d'entrées jeudi est similaire à celui d'un jour de week-end, traditionnellement plus chargé.

Le nombre de passages vers la Finlande dépasse nettement celui vers la Russie, mais reste toutefois relativement faible par rapport, par exemple, aux niveaux pré-pandémie de Covid-19, selon les gardes-frontières.

L'ordre de mobilisation partielle annoncé par le président Vladimir Poutine semble avoir amplifié les départs de Russes à l'étranger, inquiets de pouvoir devoir servir durant la guerre en Ukraine.

>> En lire plus : La mobilisation en Russie pourrait prolonger la guerre, mais pas changer son issue

14h10

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko ne prévoit pas de mobilisation

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a déclaré qu'il ne prévoyait pas de mobilisation après que son proche allié, la Russie, a annoncé enrôler 300'000 réservistes pour la guerre en Ukraine.

"La mobilisation se fait en Russie. (...) Il n'y aura pas de mobilisation (ici)", a-t-il dit, cité par l'agence de presse d'Etat Belta.

Le président réagissait à des rumeurs selon lesquelles il prévoyait d'annoncer de nouvelles mesures dans son pays pour soutenir l'invasion de l'Ukraine par Moscou.

"Nous ne nous battrons que lorsque nous devrons défendre notre foyer, notre terre", a souligné Alexandre Loukachenko.

13h45

Les ministres chinois et ukrainien des Affaires étrangères se rencontrent à New York

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi s'est entretenu avec son homologue ukrainien Dmytro Kouleba, l'assurant que Pékin appelait à respecter "l'intégrité territoriale de tous les pays".

Les deux hommes se sont rencontrés en marge de l'assemblée générale de l'ONU à New York. Il s'agit de leur première rencontre publique en face-à-face depuis le début de l'intervention militaire russe en Ukraine fin février.

"Les préoccupations légitimes de toutes les parties en matière de sécurité doivent être prises au sérieux", a également déclaré Wang Yi, dans une apparente référence aux inquiétudes russes vis-à-vis de l'expansion de l'Otan.

Des propos similaires avaient déjà été tenus par les porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Mais c'est la première fois qu'ils sont prononcés de vive voix face à un haut responsable ukrainien.

"Mon homologue a réaffirmé le respect de la Chine pour la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, ainsi que son rejet du recours à la force comme moyen de résoudre les différends", s'est félicité le ministre ukrainien dans un tweet.

12h40

"Voulez-vous faire sécession de l'Ukraine et faire partie de la Russie?"

Les référendums d’annexion par la Russie dans des zones contrôlées par des forces prorusses en Ukraine ont débuté en matinée et doivent durer cinq jours. La question posées aux habitants de ces régions occupées par l’armée russe est: "Voulez-vous faire sécession de l’Ukraine et faire partie de la Russie?"

Le résultat ne fait aucun doute et tant Kiev que les Occidentaux condamnent déjà l'annexion de 15% du territoire ukrainien par Moscou.

Ce "scrutin d'annexion" se déroule dans des conditions de sécurité très compliquées. Il se tient en effet sous les bombes dans plusieurs régions. Côté ukrainien, l'inquiétude est profonde, car nombre de personnes ont une partie de leur famille dans ces territoires occupés.

>> Le reportage du 12h30 en Ukraine :

Un panneau avec l'inscription "Avec la Russie pour toujours" installé avant la tenue du référendum d'annexion à Lougansk. [Keystone - AP Photo]Keystone - AP Photo
Début des référendums d’annexion par la Russie en Ukraine / Le 12h30 / 1 min. / le 23 septembre 2022

>> Les précisions du 12h45 :

Début des référendums d'annexion par la Russie dans les zones occupées en Ukraine
Début des référendums d'annexion par la Russie dans les zones occupées en Ukraine / 12h45 / 2 min. / le 23 septembre 2022

12h20

La Suisse condamne les référendums organisés dans des régions ukrainiennes

Les "référendums" organisés dans les régions partiellement occupées par la Russie ont lieu "au mépris du droit et sont contraires au droit international", a fait savoir le Département fédéral des affaires étrangères, ajoutant que le Conseil fédéral condamne cette nouvelle violation de la souveraineté ukrainienne par la Russie et ne reconnaîtra pas les résultats.

Le DFAE précise que le président de la Confédération Ignazio Cassis a clairement exposé cette position au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov mercredi à New York. Le DFAE a également convoqué l'ambassadeur russe jeudi et lui a fait part de la position de la Suisse.

>> Relire : La poignée de main entre Ignazio Cassis et Sergueï Lavrov suscite la polémique

Des régions ukrainiennes

Les autorités suisses jugent que, au regard du droit international, ces régions font partie intégrante de l'Ukraine, tout comme la Crimée et que la Russie "est tenue, en tant que puissance occupante, de respecter le droit international humanitaire, les droits de l’homme et l’ordre juridique ukrainien".

"Après l'annexion de la Crimée en 2014, la Russie enfreint une nouvelle fois le droit international en organisant ces référendums, contrevenant ainsi en particulier aux principes de l'intégrité territoriale et de la souveraineté des Etats", poursuit le DFAE, qui note encore que la Suisse n'a jamais reconnu l'indépendance des "républiques populaires" de Lougansk et de Donetsk.

"Une grande inquiétude"

Le Conseil fédéral demande enfin à la Russie de mettre fin à la tenue de ces référendums, de ne pas donner suite aux demandes prévisibles de rattachement de ces régions à la Fédération de Russie et de s'abstenir de toute nouvelle démarche allant dans le sens d’une occupation et d’une annexion.

Il dit observer "avec une grande inquiétude" la mobilisation partielle russe et appelle la Russie à la désescalade et au retrait complet de ses forces des régions ukrainiennes concernées.

12h00

Pour Berlusconi, Poutine a été "poussé" à envahir l'Ukraine

Pour Silvio Berlusconi, ancien chef du gouvernement italien qui s'était rendu avec Vladimir Poutine en Crimée après l'annexion de la province russe par Moscou en 2014, le maître du Kremlin a été "poussé" par sa population et son entourage à envahir l'Ukraine.

"Poutine s'est retrouvé dans une situation vraiment difficile et dramatique", a expliqué dans une émission politique de la télévision publique Rai le patron de Forza Italia (droite) qui se présente dimanche aux législatives.

"Une mission des deux républiques pro-russes du Donbass est allée à Moscou, a parlé avec tout le monde, les radios, la presse, la télévision, avec les gens du parti (de Poutine), les ministres du parti, et puis est allée le voir en délégation pour lui dire: Zelensky a intensifié les attaques des forces ukrainiennes contre nos forces sur nos frontières. Nous sommes maintenant à 16'000 morts. S'il vous plaît défendez-nous parce que si vous ne le faites pas, nous ne savons pas ce qui va se passer", a-t-il développé.

Poutine s'est retrouvé dans une situation vraiment difficile et dramatique

Silvio Berlusconi, ancien chef du gouvernement italien

Selon lui, Poutine a ensuite été "poussé par la population russe, par son parti, par ses ministres, à engager cette opération spéciale, c'est comme ça qu'elle a été appelée au départ, selon laquelle les troupes russes devaient entrer et en une semaine rallier Kiev, remplacer le gouvernement Zelensky par un gouvernement de personnes décentes et en une semaine repartir".

Ses propos ont déclenché un tollé et Silvio Berlusconi a ensuite estimé qu'ils avaient été "extrapolés et simplifiés", évoquant une guerre "injustifiable" et réaffirmant son soutien à l'Otan, à l'UE et aux Etats-Unis.

11h20

Des "crimes de guerre ont été commis" en Ukraine, selon les enquêteurs de l'ONU

Les enquêteurs indépendants mandatés par l'ONU sur l'Ukraine ont dévoilé à Genève leur première évaluation des violations dans ce pays depuis le début de l'offensive russe. "Des crimes de guerre ont été perpétrés", a affirmé leur président Erik Møse.

Devant le Conseil des droits de l'homme, le juge norvégien a révélé les enseignements de l'investigation menée par la commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU à Kiev, Tcherniguiv, Kharkiv et Soumy. Des dizaines de sites ont été visités et plus de 150 victimes et témoins ont été entendus. En revanche, malgré son souhait, la commission d'enquête n'a pu dialoguer avec les autorités russes.

Un établissement pour personnes âgées en ruines dans la région de Kharkiv. [Keystone - EPA/Maria Senovilla]
Un établissement pour personnes âgées en ruines dans la région de Kharkiv. [Keystone - EPA/Maria Senovilla]

Les trois enquêteurs dénoncent le recours russe à des "armes explosives de large portée" qui a provoqué "d'immenses dommages et souffrances pour les civils". Autre reproche aussi, des attaques indiscriminées ont été lancées, soit lors de bombardements, soit par des armes à sous-munitions.

La commission relève aussi le nombre important d'exécutions dans les régions dans lesquelles elle s'est rendue. Elle dit mener des investigations sur 16 différents sites. De même, elle a reçu des témoignages "cohérents" de torture pendant des détentions illégales par l'armée russe. Coups, chocs électriques ou nudité contrainte sont notamment dénoncés. Certaines personnes ont été acheminées dans des prisons russes où elles ont été retenues pendant des semaines. D'autres sont portées disparues.

Violences sexuelles

Les militaires russes ont également perpétré des violences sexuelles, sur des personnes âgées de 4 ans comme des personnes âgées. Des enfants ont aussi été torturés et détenus illégalement. La commission a aussi relevé quelques cas d'abus par l'armée ukrainienne contre des militaires russes.

L'ONU avait dénoncé de son côté depuis des mois des actes équivalant à des crimes de guerre. Elle a notamment pu vérifier des milliers de victimes civiles, des centaines d'exécutions illégales ou encore des centaines de disparitions forcées. La Commission rendra elle un rapport à l'Assemblée générale de l'ONU en octobre, avant d'en relayer un cinq mois plus tard environ au Conseil des droits de l'homme à Genève.

10h40

L'oligarque Abramovitch aux côtés des Britanniques durant leur retour de Russie

L'oligarque russe Roman Abramovitch, sous sanction du Royaume-Uni et de l'UE, était dans l'avion qui ramenait cinq Britanniques capturés en Ukraine et aurait joué un "rôle clé" dans leur libération, selon le témoignage de l'un d'entre eux au quotidien The Sun.

Roman Abramovitch à Stamford Bridge, alors qu'il était propriétaire du club de Chelsea. [Keystone - AP Photo/Alastair Grant]
Roman Abramovitch à Stamford Bridge, alors qu'il était propriétaire du club de Chelsea. [Keystone - AP Photo/Alastair Grant]

John Harding, un des cinq Britanniques libérés par Moscou lors d'un échange de prisonniers avec Kiev, raconte que le milliardaire russe, ancien propriétaire du club de football londonien de Chelsea, s'est présenté de lui-même à un des ex-prisonniers, Shaun Pinner, dans l'avion qui les emmenait de Russie jusqu'en Arabie saoudite.

Selon l'assistante de l'oligarque, ce dernier avait joué un "rôle clé" dans la libération des cinq prisonniers.

Roman Abramovitch est sous sanction du gouvernement britannique depuis le 10 mars, Downing Street affirmant avoir des preuves de ses liens avec le président russe Vladimir Poutine, qui a ordonné le 24 février à son armée d'envahir l'Ukraine. Il figure également sur la liste des personnalités sanctionnées par l'Union européenne.

10h00

L'influence russe en déclin dans le Caucase et en Asie centrale

Alors que les tensions se sont multipliées ces derniers jours dans le Caucase et en Asie centrale, la puissance tutélaire de Moscou apparaît affaiblie par les difficultés militaires qu'elle rencontre en Ukraine.

"Tout le pourtour de la Russie est en train de craquer, on sent bien qu'elle est en incapacité de contrôler ses marches", assène une source diplomatique européenne sous couvert d'anonymat. "Le pouvoir russe s'affaiblit dans les régions frontalières", abonde Ben Dubow, chercheur associé au centre de réflexion américain CEPA.

Moscou joue gros dans ces terres qui bordent le sud de la Russie de part et d'autre de la Caspienne, entre la Chine à l'est et la Turquie à l'ouest, deux autres acteurs clé dans la zone.

Lors du récent sommet de l'Organisation de la coopération de Shanghai (OCS) à Samarcande, en Ouzbékistan, le président russe Vladimir Poutine s'est retrouvé sous la pression de ses partenaires, notamment chinois et indien, qui ont fait part de leurs inquiétudes ou de leurs doutes sur la guerre en Ukraine. Plusieurs pays d'Asie centrale ont du reste autorisé des manifestations de soutien à l'Ukraine.

Avant la guerre, dans ces régions, "l'idée était fortement ancrée que la Russie ne pouvait être défaite", relève Murat Aslan, chercheur au centre d'études turc Seta, basé à Ankara. "Si la Russie perd, tout va changer (...) Nous devrions nous attendre à voir éclore plusieurs conflits de petite échelle", estime-t-il, prévoyant un déclin progressif de l'influence russe.

Deux conflits non réglés se sont réveillés ces dernières semaines dans les anciennes républiques soviétiques, celui entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et celui entre le Kirghizstan et le Tadjikistan, faisant des centaines de morts.

Dans cet espace post-soviétique, "ces frontières qui n'étaient pas censées être internationales, mais des séparations administratives s'inscrivant dans un seul ensemble, sont devenues des frontières internationales", souligne Isabella Damiani, géographe spécialiste de l'Asie centrale à l'université de Versailles (France).

08h45

Poutine "satisfait" après un échange de prisonniers

Le président russe Vladimir Poutine et le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane ont exprimé leur "satisfaction" après un échange de prisonniers avec l'Ukraine impliquant des combattants étrangers, avec la médiation de Ryad.

Kiev avait annoncé mercredi avoir récupéré 215 combattants ukrainiens et étrangers lors d'un échange avec Moscou, qui de son côté a récupéré 55 prisonniers russes, dont l'ex-député Viktor Medvedtchouk, un proche de Vladimir Poutine, accusé de haute trahison en Ukraine.

Peu avant, Ryad avait annoncé le transfert en Arabie saoudite de cinq Britanniques, deux Américains, un Marocain, un Suédois et un Croate dans le cadre de cet échange. Les cinq Britanniques libérés sont rentrés jeudi au Royaume-Uni.

07h00

Début des référendums d'annexion par la Russie dans les zones occupées en Ukraine

Les référendums d'annexion par la Russie ont débuté dans des régions d'Ukraine contrôlées entièrement ou en partie par Moscou, ont rapporté les agences de presse russes, des scrutins qualifiés de simulacres par Kiev et les Occidentaux.

Ces votes doivent se tenir jusqu'au 27 septembre dans les régions séparatistes prorusses de Donetsk et Lougansk (est), et dans des zones sous occupation russe dans les régions de Kherson et Zaporijjia (sud), en pleine offensive militaire de Moscou contre l'Ukraine.

L'idée de ces référendums est évoquée depuis des mois par Moscou mais les récentes victoires militaires de l'Ukraine ont incité les autorités pro-russes à les organiser plus tôt que prévu.

Le scénario de ces cinq prochains jours est écrit: un copier-coller de ce que la Russie a fait en 2014 en Crimée. L'objectif est d'annexer les régions conquises et, dans cinq jours, 15% du territoire ukrainien fera partie de la Russie, selon Moscou. Vladimir Poutine invoque pour ce faire "le droit à l’autodétermination".

L'Ukraine et ses alliés ont prévenu qu'ils ne reconnaîtraient pas le résultat de ces référendums et l''Otan a dénoncé une "parodie de vote". Après ces votes, si Kiev voudra toujours récupérer ces territoires, Moscou les défendra comme des parties intégrantes de son propre territoire.

>> Les précisions de La Matinale :

Un panneau avec l'inscription "Avec la Russie pour toujours" installé avant la tenue du référendum d'annexion à Lougansk. [Keystone - AP Photo]Keystone - AP Photo
Les référendums d'annexion à la Russie débutent dans quatre régions ukrainiennes / La Matinale / 57 sec. / le 23 septembre 2022

>> Lire aussi : Référendums d'annexion annoncés dans l'est et le sud de l'Ukraine

03h00

La Russie mise au banc des accusés au Conseil de sécurité

Le face-à-face attendu au Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas vraiment eu lieu jeudi entre l'Occident et la Russie. Les ministres des Affaires étrangères ont exigé que Moscou rende des comptes pour son invasion de l'Ukraine, devant leur homologue russe Sergueï Lavrov qui les a globalement snobés.

"Je ne crois pas que quiconque dans la salle du Conseil de sécurité, de Wang Yi [le chef de la diplomatie chinoise, ndlr] à Tony Blinken [le chef de la diplomatie américaine, ndlr], n'ait un tant soit peu ménagé [le président russe] Vladimir Poutine ou Lavrov", a commenté un haut responsable américain à l'issue de la réunion, sous couvert de l'anonymat.

Présent dans la salle pour prononcer son discours, Sergueï Lavrov, le visage fermé, n'a pas assisté aux discours des autres ministres. Cédant sa place à la table du conseil à son adjoint, il a quitté la salle après son discours.

>> Le compte rendu de La Matinale :

Sergei Lavrov lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU à New York en septembre 2022. [Keystone - EPA/Justin Lane]Keystone - EPA/Justin Lane
Un face-à-face Blinken-Lavrov qui ne donne rien à l'ONU / La Matinale / 1 min. / le 23 septembre 2022

"Il ne souhaite pas entendre", a lancé le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly, tandis que son homologue ukrainien Dmytro Kouleba, invité, jugeait qu'"à l'image des soldats russes sur le champ de bataille, les diplomates russes fuient, eux aussi".

Convoquée par la présidence française du Conseil de sécurité, la réunion avait pour thème la situation en Ukraine et l'"impunité" des crimes commis depuis l'invasion du pays par la Russie en février dernier.

Prenant tour à tour la parole, les ministres des Affaires étrangères, à commencer par la Française Catherine Colonna, ont pris à partie la Russie, dénonçant son agression de l'Ukraine et la récente escalade, dont la prochaine tenue de référendums d'annexion dans les territoires ukrainiens sous contrôle russe. "Il n'y a pas de paix sans justice", a-t-elle assuré, notant que les responsables devraient "répondre" de leurs crimes.

"On ne peut pas laisser le président Poutine s'en tirer comme cela", a affirmé pour sa part le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken. "Cet ordre international qui nous réunit ici aujourd'hui et que l'on s'efforce de sauvegarder est mis en pièces devant nos yeux", a-t-il affirmé en accusant le président russe d'avoir "mis de l'huile sur le feu qu'il a allumé", démontrant "son mépris total pour la charte des Nations unies".

01h00

Zelensky exhorte les Russes à "protester"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté jeudi les Russes à "protester" contre la mobilisation sur le front ukrainien annoncée par le Kremlin ou à "se rendre" aux forces de Kiev.

"55'000 soldats russes ont été tués dans cette guerre en six mois (...) Vous en voulez davantage? Non? Alors protestez! Luttez! Fuyez! Ou rendez-vous" à l'armée ukrainienne, a-t-il lancé en russe dans son adresse vidéo traditionnelle. "Ce sont vos options pour survivre".

"Vous êtes déjà complices de tous les crimes (de l'armée russe), des meurtres et de tortures dont les Ukrainiens sont victimes. Parce que vous vous êtes tus. Parce que vous vous taisez toujours", a accusé Volodymyr Zelensky.

"Jusqu'à un million d'hommes"

Et d'affirmer que les autorités russes s'apprêtent à mobiliser "jusqu'à un million d'hommes". Officiellement, Moscou a annoncé la veille la mobilisation dès mercredi de 300'000 réservistes.

"C'est l'heure du choix pour vous. Pour les hommes en Russie, c'est le choix de mourir ou vivre, devenir invalide ou préserver sa santé. Pour les femmes en Russie, le choix consiste à perdre à jamais leurs maris, fils, petits-fils ou à tenter quand même de les protéger contre la mort, contre la guerre, contre le seul homme", Vladimir Poutine, a encore lancé Volodymyr Zelensky.

00h00

Le déroulé de la journée de vendredi

>> Le détail des événements lors de la journée de mardi : Le naufrage du Moskva a fait un mort et 27 disparus, annonce la Russie