Volodymyr Zelensky affirme que des localités ont été reprises aux Russes près de Kharkiv
- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé mercredi que les forces de Kiev avaient repris aux troupes russes plusieurs localités de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, sans toutefois donner aucun détail.
- Le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Valery Zaloujny, a pour la première fois reconnu mercredi avoir mené des frappes de missiles ayant visé en août des bases russes en Crimée annexée. Il menace de poursuivre ce type d'opérations.
- Le président russe Vladimir Poutine a déclaré mercredi que les sanctions occidentales visant son pays représentaient un danger pour le monde entier et démontraient leur absence de vision.
- Le parti de Vladimir Poutine, Russie Unie, a proposé mercredi d'organiser le 4 novembre des référendums dans les territoires sous contrôle russe en Ukraine. L'objectif est de les rattacher à la Russie.
- La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé mercredi que l'UE verse une aide financière de 5 milliards d'euros pour aider l'Ukraine à faire face aux conséquences de la guerre, deuxième tranche d'un paquet maximum de 9 milliards pour 2022 proposé le 18 mai.
- La Russie a demandé des "clarifications" à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur son rapport sur la situation à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, a indiqué mercredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
Des "accusations crédibles" d'enfants transférés de force en Russie, selon l'ONU
Il existe des "accusations crédibles" d'enfants seuls transférés de force d'Ukraine vers la Russie, a déclaré mercredi la sous-secrétaire générale des Nations unies pour les droits de l'Homme, s'inquiétant de leur possible adoption par des familles russes.
"Il y a des accusations crédibles de transferts forcés d'enfants non accompagnés vers le territoire occupé par la Russie ou vers la Fédération de Russie elle-même", a déclaré Ilze Brands Kehris lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur les déplacements forcés en Ukraine.
"Nous sommes inquiets du fait que les autorités russes aient adopté une procédure simplifiée pour accorder la nationalité russe aux enfants qui ne sont pas sous la garde de leurs parents, et que ces enfants soient éligibles à l'adoption par des familles russes", a-t-elle ajouté.
22h30
Washington accuse la Russie de "filtrer" des centaines de milliers d'Ukrainiens
Les Etats-Unis ont accusé mercredi le Kremlin de coordonner de vastes opérations de "triage" en Ukraine dans le but de faciliter à terme l'annexion de territoires sous son contrôle.
"Nous avons des informations selon lesquelles des responsables de l'administration présidentielle russe supervisent et coordonnent ces opérations de triage" de centaines de milliers de personnes, a déclaré le porte-parole adjoint de la diplomatie américaine, Vedant Patel.
Ces responsables au plus haut niveau "fournissent des listes d'Ukrainiens à cibler", a-t-il ajouté lors d'un point de presse, en accusant "la Russie de mener ces opérations dans le cadre de ses efforts visant à annexer des parties de territoires de l'Ukraine sous son contrôle".
21h45
L'Ukraine réfute les accusations de Poutine sur les exportations de céréales
L'Ukraine a réfuté mercredi les accusations du président russe Vladimir Poutine, qui a assuré que les exportations de céréales de Kiev allaient majoritairement vers les pays de l'UE, lui rétorquant que deux tiers des livraisons partaient vers des pays d'Afrique et d'Asie.
"Au total, les deux tiers des navires envoyés sont dirigés vers l'Asie, l'Afrique et le Moyen-Orient", a assuré le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba, cité dans un communiqué, insistant sur le fait que ces exportations de Kiev avaient "eu un effet positif sur la réduction des prix" alimentaires.
"Les mensonges des Russes sur l'envoi des céréales ukrainiennes uniquement en Europe ne correspondent tout simplement pas à la réalité", a-t-il affirmé.
21h30
L'Ukraine a repris plusieurs localités aux Russes près de Kharkiv, affirme Volodymyr Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé mercredi que les forces de Kiev avaient repris aux troupes russes plusieurs localités de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, sans toutefois donner aucun détail.
"Cette semaine, nous avons de bonnes nouvelles de la région de Kharkiv", a déclaré Volodymyr Zelensky dans son discours vidéo du soir diffusé sur les réseaux sociaux. Refusant de les nommer, il a évoqué des "localités où le drapeau ukrainien est revenu".
Des observateurs faisaient état ces derniers jours d'une percée supposée des forces ukrainiennes dans la région de Kharkiv, sans que ces informations ne soient toutefois vérifiables de source indépendante.
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L'Ukraine mène depuis la semaine dernière une contre-offensive dans le sud de son territoire, pour laquelle elle revendique également des succès, tandis que Moscou assure infliger de lourdes pertes à son adversaire.
La région de Kharkiv est en partie occupée par l'armée russe depuis le début de l'invasion russe, le 24 février. La ville du même nom, la deuxième plus grande d'Ukraine, est régulièrement visée par des bombardements meurtriers, mais les forces de Moscou n'ont jamais réussi à s'en emparer.
19h30
Malgré la guerre, la ville d'Odessa tente de reprendre une "vie normale"
Alors que les combats font rage dans la région de Kherson, Odessa, ville portuaire de la mer Noire située au sud de l'Ukraine, vit presque dans l’insouciance. Mais la réalité de la guerre n’est jamais loin.
Au sud de la ville, des Ukrainiens profitent des derniers jours de l’été pour aller se baigner à la plage. Mais ils sont vite chassés par la police. Interrogée par la RTS, cette dernière explique que des mines sous marines peuvent dériver jusqu'au bord de la mer. L'accès à la plage est donc interdit.
19h00
Kiev reconnaît avoir frappé des bases russes en Crimée
Le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Valery Zaloujny, a pour la première fois reconnu mercredi avoir mené des frappes de missiles ayant visé en août des bases russes en Crimée annexée. Il menace de poursuivre ce type d'opérations.
L'Ukraine a "effectué avec succès des frappes de missiles sur des bases militaires de l'ennemi, notamment sur l'aérodrome de Saki", a-t-il écrit dans un article publié par l'agence de presse publique Ukrinform.
Explosions début août
Des explosions avaient retenti début août sur cet aérodrome russe. Elles avaient fait un mort et plusieurs blessés et détruit notamment des munitions destinées à l'aviation militaire. Kiev n'avait jusque là pas reconnu officiellement de responsabilité dans cette attaque, ni dans une autre qui avait touché quelques jours plus tard un dépôt de munitions dans le nord de la Crimée.
"La tâche des forces armées ukrainiennes pour 2023" est de continuer à "déplacer les hostilités" vers cette péninsule, où Moscou dispose "de groupements importants de troupes" pour son invasion, a ajouté Valery Zaloujny.
18h00
Files d'attente géantes de camions à la frontière polonaise
Des files d'attente géantes de camions se sont formées en Ukraine à la frontière polonaise, les routiers mettant en cause la lenteur des contrôles, en pleine invasion russe de ce pays, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Cela fait trois jours qu'on attend. La file d'attente n'a pas avancé d'un seul mètre de toute la nuit. Personne ne fait attention à nous", témoigne Mykola, un routier de 65 ans, qui refuse de donner son nom de famille.
"Je suis debout depuis lundi, ça fait huit heures sans mouvement. Et après avoir atteint la frontière, nous aurons à y rester pendant une journée ou une journée et demie", raconte Pavlo Ponomarenko, 47 ans, qui a peur que sa cargaison d'huile ne se gâte du fait de cette attente.
16h30
Le parti de Vladimir Poutine propose des référendums d'annexion de territoires ukrainiens le 4 novembre
Le parti de Vladimir Poutine, Russie Unie, a proposé mercredi d'organiser le 4 novembre des référendums dans les territoires sous contrôle russe en Ukraine. L'objectif est de les rattacher à la Russie.
Référendum le 4 novembre
"Donetsk, Lougansk et de nombreuses autres villes russes vont enfin retrouver leur port d'attache. Et le monde russe, aujourd'hui divisé par des frontières formelles, retrouvera son intégrité", a déclaré le secrétaire du Conseil général de Russie Unie, Andreï Tourtchak, cité par le parti.
"Il serait opportun d'organiser ces référendums dans le Donbass et les territoires libérés le 4 novembre", a ajouté Andreï Tourtchak, cité par l'agence de presse Ria Novosti.
Le responsable fait référence aux régions de Donetsk et Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, dont Moscou a reconnu l'indépendance juste avant son offensive du 24 février, ainsi que celles de Kherson et Zaporijjia que l'armée russe occupe en bonne partie.
15h45
Poutine s'en prend au rédacteur en chef du média Novaïa Gazeta
Le président russe Vladimir Poutine a critiqué mercredi Dmitri Mouratov, co-lauréat du prix Nobel de la Paix 2021 et rédacteur en chef de Novaïa Gazeta, l'un des derniers médias indépendants en Russie, désormais menacé de disparition.
"A mon avis, le comité Nobel a en grande partie dévoyé et dévalorisé la signification des prix Nobel dans le domaine humanitaire", a affirmé Vladimir Poutine pendant un forum économique à Vladivostok (Extrême-Orient russe).
Plus de parution du journal depuis fin mars
Il répondait à une question concernant la révocation, lundi, de l'autorisation de diffusion en Russie de la version papier de Novaïa Gazeta. De facto, le journal ne paraissait plus depuis fin mars, quand il avait décidé de suspendre sa publication pour éviter une fermeture, en pleine répression des critiques du conflit en Ukraine.
"Nous connaissons beaucoup de ces cas, quand les décisions (d'attribuer un prix Nobel) sont prises exclusivement sous l'influence de la conjoncture politique actuelle. Cela ne fait pas honneur à ceux qui prennent de telles décisions", a estimé Vladimir Poutine, citant l'exemple du prix Nobel de la paix 2009 décerné à l'ex-président américain Barack Obama (2009-2017).
15h30
Les céréales ukrainiennes vont aux pays de l'UE, pas aux pays pauvres, affirme Vladimir Poutine
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé mercredi que les exportations de céréales ukrainiennes allaient majoritairement vers les pays européens et non pas vers les pays pauvres, ce qui pose selon lui un risque de "catastrophe humanitaire".
Des affirmations pas totalement confirmées par les chiffres fournis à l'AFP par le centre de coordination en Turquie, selon lesquels 36% seulement des céréales ukrainiennes sont allées à des pays de l'Union européenne.
"Presque toutes les céréales exportées d'Ukraine sont envoyées non pas aux pays en développement et aux pays les plus pauvres, mais aux pays de l'Union européenne", a affirmé Vladimir Poutine lors d'un forum économique à Vladivostok (Extrême-Orient russe).
15h00
La neutralité suisse garde sa validité, estime le Conseil fédéral
Les sanctions prises contre la Russie ne sont pas incompatibles avec la neutralité suisse. Le Conseil fédéral a discuté mercredi d'un très attendu rapport sur la question. Il doit être présenté à l'automne.
Le Conseil fédéral estime que la politique de neutralité, telle qu’elle a été définie et pratiquée depuis le rapport sur la neutralité de 1993, garde sa validité. Elle laisse suffisamment de marge de manœuvre à la Suisse pour réagir aux événements que traverse le continent européen depuis le début de la guerre en Ukraine, lit-on dans un communiqué.
Sanctions compatibles avec la politique de neutralité
En réponse à un postulat des commissions de politique extérieure du Parlement, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a élaboré un rapport sur la neutralité. Attendu initialement pour la fin de l'été, ce rapport devrait être adapté et adopté par le collège durant l'automne, précise le communiqué.
Les décisions prises par le Conseil fédéral depuis le début du conflit en Ukraine, comme la reprise des sanctions de l’Union européenne envers la Russie, sont compatibles avec la politique de neutralité de la Suisse, souligne le gouvernement.
L'Occident coupable de "provocation" envers la Russie, selon Erdogan
Les pays occidentaux se rendent coupables de "provocation" envers la Russie. C'est ce qu'a déclaré mercredi à Belgrade le président turc Recep Tayyip Erdogan.
"Je peux dire très ouvertement que je ne trouve pas que l'attitude actuelle de l'Occident (...) soit la bonne. L'Occident mène une politique basée sur la provocation", a déclaré le chef de l'Etat turc lors d'une conférence de presse avec son homologue serbe Aleksandar Vucic, en réponse à une question sur la crise énergétique en Europe.
"Tant que vous essaierez de mener une telle guerre de provocation, vous ne pourrez pas obtenir les résultats escomptés", a-t-il ajouté. "Nous, Turquie, avons toujours maintenu une politique d'équilibre entre la Russie et l'Ukraine", a-t-il ajouté.
Si elle a fourni à Kiev des drones militaires, la Turquie a refusé de se joindre aux sanctions occidentales décrétées contre la Russie après le déclenchement de son offensive en Ukraine.
12h45
Bruxelles prépare une nouvelle aide financière de cinq milliards d'euros
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé mercredi que l'UE verse une aide financière de 5 milliards d'euros pour aider l'Ukraine à faire face aux conséquences de la guerre, deuxième tranche d'un paquet maximum de 9 milliards pour 2022 proposé le 18 mai.
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"Aujourd'hui, la Commission propose une assistance macro-financière supplémentaire de 5 milliards d'euros pour l'Ukraine", a-t-elle annoncé sur Twitter. Cette aide, sous forme de prêts, devra encore être approuvée par les 27 pays membres de l'UE qui ont prévu d'en discuter vendredi lors d'une réunion des ministres des Finances à Prague.
12h30
Un accident nucléaire à Zaporijjia affecterait l'Ukraine et ses voisins
Un accident nucléaire à la centrale de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, qui est occupée par les Russes, risque d'affecter non seulement l'Ukraine mais aussi des pays voisins, a averti mercredi l'agence d'inspection chargée de la sécurité nucléaire en Ukraine.
En cas de dommages au coeur du réacteur, "il y aura des conséquences non seulement pour l'Ukraine, mais aussi, clairement, des conséquences au-delà des frontières", a prévenu Oleg Korikov, le chef par intérim de cette structure, lors d'une conférence de presse en ligne.
Selon lui, cette centrale située dans le sud du pays et actuellement débranchée du réseau électrique risque de se retrouver dans une situation où ses systèmes de sécurité seront alimentés grâce à des puissance de réserve fonctionnant avec du diesel.
"Mais en temps de guerre il est très difficile de refaire le plein des réserves du diesel" dont il faut quatre citernes par jour, a expliqué Oleg Korikov.
12h15
Les pays baltes vont restreindre l'entrée des Russes
La Lituanie, la Lettonie et l'Estonie, membres de l'Union européenne (UE), sont parvenues à un accord pour restreindre l'entrée sur leur territoire des ressortissants russes, ont annoncé leurs ministres des Affaires étrangères mercredi.
Les trois républiques baltes comptent mettre en place cette interdiction d'ici la mi-septembre.
Elle comportera des exceptions, notamment pour des raisons humanitaires et familiales, pour les chauffeurs routiers et pour les diplomates, a déclaré le ministre letton des Affaires étrangères, Edgars Rinkevics.
12h00
La Russie ne livrera plus ni pétrole ni gaz si les prix sont plafonnés, prévient Poutine
La Russie ne livrera plus de pétrole ou de gaz aux pays qui plafonneraient les prix des hydrocarbures vendus par Moscou, a prévenu mercredi le président Vladimir Poutine, au moment où les Occidentaux travaillent à une telle mesure.
Plafonner les prix "serait une décision absolument stupide", a-t-il lancé. "Nous ne livrerons rien du tout si c'est contraire à nos intérêts, en l'occurrence économiques. Ni gaz, ni pétrole, ni charbon (...). Rien", a-t-il ajouté.
"Nous ne fournirons rien en dehors du cadre des contrats" signés avec les pays importateurs, a encore affirmé Vladimir Poutine devant des dirigeants économiques russes et asiatiques. "Mais ceux qui essaient de nous imposer quelque chose ne sont pas en mesure aujourd'hui de nous dicter leur volonté", a-t-il lancé.
11h00
L'opérateur nucléaire ukrainien favorable à l'envoi de casques bleus à Zaporijjia
L'Ukraine est favorable à l'envoi de casques bleus de l'ONU à sa centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe et occupée par les troupes russes, a déclaré mercredi le chef de l'opérateur public Energoatom.
"Déployer le contingent du maintien de la paix et sortir les militaires russes peut être un des moyens pour créer la zone de sécurité à la centrale nucléaire de Zaporijjia", a déclaré à la télévision Petro Kotine cité par l'agence Interfax-Ukraine, au lendemain de l'appel par l'Agence internationale de l'énergie atomique à la création d'une "zone de sécurité" autour du site.
10h00
La Suisse accueille les premières personnes civiles malades
Les premières personnes civiles ukrainiennes gravement malades arrivent mercredi en Suisse. Elles seront traitées au CHUV, à l'Hôpital de l'Île à Berne et à l'Hôpital universitaire de Zurich.
L'ambassade ukrainienne avait demandé en juillet à la Suisse d'accueillir des civils nécessitant protection et traitement, a rappelé la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS) dans un communiqué. Berne avait accédé à cette requête dans un esprit de tradition humanitaire.
Les services concernés de la Confédération et des cantons se sont ensuite mis d'accord sur un dispositif d'accueil. Les dossiers des patients sont réceptionnés par la cellule nationale de coordination. Puis il est notamment vérifié que ces personnes puissent être transportées et ont de bonnes chances d'être soignées.
Unités de soins intensifs
Si ces conditions sont remplies, la cellule nationale de coordination soumet les propositions d'admission à un comité médical composé de spécialistes de différents hôpitaux et institutions. Les dossiers sont classés par ordre de priorité puis les admissions proposées aux hôpitaux participants.
Ceux-ci doivent disposer d'une unité de soins intensifs, car il se peut à tout moment qu'un des patients doive y être transféré, précise la CDS. Une fois l'admission confirmée, la Rega va chercher la personne concernée ainsi qu'un accompagnant depuis un aéroport en Pologne, en Roumanie ou en Moldavie.
La demande de l'Ukraine ne comprend pas de nombre minimal ou maximal de personnes à accueillir. La CDS estime que 20 patients maximum pourraient être admis chaque mois. Elle n'a par ailleurs pas donné d'indications sur la nature des maladies.
08h45
Vladimir Poutine dénonce des sanctions occidentales dangereuses pour le monde entier
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré mercredi que les sanctions occidentales visant son pays représentaient un danger pour le monde entier et démontraient leur absence de vision.
Dans un discours prononcé lors du Forum économique oriental, à Vladivostok, dans le sud-est de la Russie, sur la côte Pacifique, Vladimir Poutine a estimé que l'Occident avait miné l'économie mondiale par ses tentatives "agressives" d'imposer sa domination sur le monde, sans parvenir à enrayer l'ascension de la région Asie-Pacifique.
Il a salué le "rôle croissant" de la région Asie-Pacifique dans les affaires du monde, à l'opposé d'un Occident qu'il a dépeint comme sur le déclin.
Concernant l'impact de ces sanctions sur son pays, Vladimir Poutine a dit que l'économie russe faisait face à ce qu'il a décrit comme une agression financière et technologique de la part de l'Occident, même s'il a reconnu que certains secteurs industriels et certaines régions rencontraient des difficultés.
"Peu importe combien certains voudraient isoler la Russie, il est impossible de le faire", a-t-il martelé.
Les Occidentaux "disent que la Russie utilise l'énergie comme une arme. Encore un non-sens! Quelle arme utilisons-nous? Nous fournissons autant que nécessaire selon les demandes faites" par les pays importateurs, a encore déclaré Vladimir Poutine. "Donnez-nous une turbine et demain nous relancerons Nord Stream", a-t-il continué.
Le président russe a également affirmé que les exportations de céréales ukrainiennes allaient majoritairement vers les pays européens et non pas vers les pays pauvres, ce qui pose un risque de "catastrophe humanitaire".
08h15
Poutine fait l'éloge des relations "positives" avec la Birmanie
"La Birmanie est notre partenaire fiable et de longue date en Asie du Sud-Est (...) Nos relations se développent de manière positive", a déclaré Vladimir Poutine en accueillant le chef de la junte birmane à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe, en marge du Forum économique oriental russe.
"On dirait que vous n'êtes pas le leader de la Russie, mais le leader du monde, parce que vous contrôlez et organisez la stabilité dans le monde entier", a dit pour sa part Min Aung Hlaing, selon ses propos traduits en russe et publiés dans un communiqué du Kremlin.
Depuis février, les généraux au pouvoir en Birmanie ont cherché à renforcer leurs liens avec Moscou, leur principal allié et fournisseur d'armes, déclarant que les opérations militaires russes en Ukraine étaient "justifiées".
07h30
La Russie a demandé des "clarifications" à l'AIEA sur son rapport sur Zaporijjia
"Il y a un besoin d'obtenir des clarifications supplémentaires, parce que le rapport contient un certain nombre de points d'interrogation (...) Nous avons demandé ces clarifications au directeur général de l'AIEA", a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à l'agence russe Interfax, en évoquant le rapport sur la situation à la centrale nucléaire de Zaporijjia rendu mardi.
Mardi, l'ambassadeur russe à l'ONU avait notamment déploré que l'AIEA ne désigne pas les forces de Kiev comme étant celles qui bombardent la centrale de Zaporijjia.
Pour sa part, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a dénoncé mercredi des "pressions" de l'Occident sur l'AIEA.
"Il est évident que l'Occident a tout le temps mis des pressions (sur l'AIEA, ndlr) et qu'il n'arrête pas de le faire", a-t-elle déclaré, citée par l'agence publique Ria-Novosti.
Le directeur du géant russe du nucléaire Rosatom, Alexeï Likhatchev, a déclaré mercredi que Moscou ferait "de son mieux pour assurer le fonctionnement en toute sécurité de la centrale en contact exclusif avec l'AIEA".
07h00
La reconquête ukrainienne prendra du temps
La contre-offensive de l'armée ukrainienne, lancée depuis une semaine, a permis la reconquête de trois villages aux forces russes dans le sud du pays. Le gouverneur de Mykolaïev annonce qu'il "faudra du temps", afin d'"éviter de sacrifier trop de combattants".
La ville, considérée comme l'une des plus "stratégiques" de la région, continue d'être bombardée presque quotidiennement par l'armée russe et la moitié de ses habitants ont déjà fui.
06h30
La guerre entre dans une nouvelle phase tactique
Deux armées figées dans un face-à-face improductif, l'Ukraine déterminée à reprendre aux Russes le sud du pays et l'hiver qui approche: la guerre en Ukraine est entrée dans une phase tactique complexe mais fondamentale pour la suite.
L'armée ukrainienne a lancé fin août une contre-offensive d'ampleur pour reprendre la ville de Kherson (sud), occupée depuis mi-mars par l'armée du Kremlin, moins d'un mois après le début de l'invasion.
La ville est proche de la mer Noire et de la Crimée, occupée par les Russes depuis 2014. En cas de succès, "on va commencer à voir des missiles à moyenne portée tomber régulièrement sur Sébastopol et toute la Crimée", assurait en fin de semaine dernière le général à la retraite Ben Hodges, ex-commandant des forces américaines en Europe, lors d'un forum sécuritaire du New Strategy Center à Bucarest.
Aussi à Bucarest, Mykhailo Samus, directeur du New Geopolitics Research Network ukrainien, évoquait la nécessité de détruire les "postes de commandement et de contrôle russes, les lignes logistiques, les entrepôts de munitions, les capacités de guerre électronique et les infrastructures militaires majeures".
L'approche de l'hiver
Le contexte climatique va jouer un rôle à l'avenir. L'hiver va maltraiter hommes et matériel, neige et verglas compliquer les déplacements.
"L'hiver s'avère une pierre d'achoppement pour tout le monde", résume pour l'AFP Alexander Grinberg, de l'Institut pour la sécurité et la stratégie de Jérusalem (JISS), relevant que les attaquants - les Ukrainiens - ne disposent déjà pas de la supériorité numérique nécessaire pour déloger leur adversaire.
Les analystes russes jugent leur succès impensable. "Ils ont percé la défense russe par endroits et s'y sont enlisés (...). Il est fort peu probable qu'ils parviennent à avancer jusqu'à Kherson", assure à l'AFP Vassily Kachine, chercheur à l'université HSE de Moscou.
Alexandre Khramtchikhine, expert militaire russe indépendant, ne voit pas "où ils trouveront les ressources techniques", encore moins rapidement. "Ce qu'on voit maintenant c'est une guerre d'usure tout à fait classique. Et c'est plutôt l'Ukraine qui sera épuisée la première".
La valeur symbolique de Kherson
Plus personne n'en doute depuis longtemps, ce conflit sera long. "Et si la guerre durait au delà de 2023? C'est plus facile de prédire la situation jusqu'à cet hiver que si elle dure jusqu'au suivant", prévient Michael Kofman, du centre de réflexion américain CNA.
Entrent alors en considération la situation économique des belligérants, une Ukraine sous les bombes et une Russie sous sanctions occidentales. La crise économique en Occident finira aussi par peser sur les opinions publiques et le soutien à Kiev.
De ce point de vue, la bataille de Kherson aura une valeur symbolique importante, soutient Ivan Klyszcz, chercheur à l'université estonienne de Tartu. "La chose la plus importante que (Kiev) peut obtenir est de démontrer qu'elle peut gagner du terrain au combat", dit-il. "Avec des conséquences sur comment l'effort de guerre est perçu sur le plan domestique comme à l'étranger".