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Le Parlement ukrainien souhaite établir un contact avec les Chambres fédérales

- Les ministres des Affaires étrangères se réunissent à New Delhi dans un contexte de division du Groupe des Vingt à propos de l'Ukraine. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken et son homologue russe Sergueï Lavrov sont notamment attendus.

- Le Parlement ukrainien souhaite établir un contact avec les Chambres fédérales au niveau des commissions de politique extérieure. Une lettre en ce sens est parvenue à celle du Conseil national en fin de semaine dernière.

- L'Ukraine va devenir un membre de l'Otan, mais "à long terme", a affirmé mardi le secrétaire général de l'organisation Jens Stoltenberg, appelant à construire un "cadre" pour éviter toute nouvelle invasion à l'avenir, alors que Kiev demande son adhésion à l'alliance.

- La situation est "extrêmement tendue" autour de Bakhmout, ville de l'est de l'Ukraine dont les Russes cherchent à s'emparer depuis l'été et où ils ont avancé ces dernières semaines. C'est ce qu'a admis mardi le commandant des forces terrestres ukrainiennes.

- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait lui aussi reconnu lundi soir que la situation de ses troupes aux alentours de Bakhmout devenait très difficile.

- Le chef des services de renseignement ukrainiens, Kyrylo Boudanov, ne voit "aucun signe" lui faisant croire que la Chine va livrer des armes à la Russie, a-t-il affirmé dans une interview diffusée lundi par la radio Voice of America.

Suivi assuré par RTSinfo

22h30

"L'intensité des combats ne fait qu'augmenter" près de Bakhmout, dit Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré mardi que "l'intensité des combats ne fait qu'augmenter" autour de la ville de Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine, que ses forces et l'armée russe se disputent depuis des mois.

"Les plus grandes difficultés, comme auparavant, sont à Bakhmout (...) La Russie ne compte pas du tout ses hommes, les envoyant constamment à l'assaut de nos positions", a encore précisé Volodymyr Zelensky lors de son allocution du soir.

22h00

Dans les coulisses de la formation des soldats ukrainiens au Royaume-Uni

Le Royaume-Uni participe à la formation des soldats ukrainiens qui utiliseront les chars d'assaut Challenger 2, dont Londres livrera quatorze exemplaires à l'Ukraine fin mars. La RTS a pu assister à leur entraînement dans le sud de l'Angleterre.

Le terrain est boueux, perdu au milieu d'une forêt. Une façon de répliquer les conditions de combat des troupes ukrainiennes à l'est du pays, là où seront utilisés les chars d'assaut que Londres a promis à Kiev.

Ces 14 tanks de type Challenger 2 comptent parmi les plus sophistiqués et modernes que possède le Royaume-Uni. D'une valeur de 5 millions de francs par unité, ils peuvent rouler à 60 km/h et tirer des obus jusqu'à trois kilomètres. Mais pour les utiliser, une solide formation est nécessaire.

C'est pourquoi une centaine de soldats ukrainiens apprennent en ce moment à manier ces nouvelles machines de guerre dans le sud de l'Angleterre, avec le concours de l'armée britannique.

>> Lire en détail : Dans les coulisses de la formation des soldats ukrainiens au Royaume-Uni

>> Voir le reportage du 19h30 :

Des soldats ukrainiens sont formés au Royaume-Uni à la conduite des chars d'assaut promis par l'armée britannique
Des soldats ukrainiens sont formés au Royaume-Uni à la conduite des chars d'assaut promis par l'armée britannique / 19h30 / 2 min. / le 28 février 2023

21h10

Pas de signe de détournement de l'aide américaine par Kiev

Il n'y a "aucun élément" qui indiquerait que l'Ukraine a détourné une partie des dizaines de milliards de dollars d'aide militaire américaine qu'elle a reçus depuis l'invasion russe, a indiqué un haut responsable du Pentagone à des élus.

Des membres de la commission sur les forces armées de la Chambre des représentants ont interrogé Colin Kahl, sous-secrétaire à la Défense pour la stratégie, et deux autres responsables pendant près de deux heures et demie.

"Ce n'est pas étonnant, étant donné l'intensité des combats et le fait qu'ils utilisent clairement ce que nous leur fournissons et ce que nos alliés et partenaires fournissent pour une efficacité maximale", a expliqué le numéro trois du Pentagone.

19h45

Les députés ukrainiens veulent parler à leurs homologues suisses

Le Parlement ukrainien souhaite établir un contact avec les Chambres fédérales au niveau des commissions de politique extérieure. Une lettre en ce sens est parvenue à celle du Conseil national en fin de semaine dernière. Le président de la commission, Franz Grüter (UDC/LU), a confirmé l'information de médias auprès de l'agence Keystone-ATS.

Une rencontre n'est pas prévue, mais il pourrait s'agir d'un échange virtuel. Il serait question de discuter de la réexportation de matériel de guerre suisse vers l'Ukraine, selon le Wall Street Journal.

>> Voir le sujet du 12h45 :

L'Ukraine et le rapprochement avec l'OTAN au cœur des débats au Conseil des États
L'Ukraine et le rapprochement avec l'OTAN au cœur des débats au Conseil des États / 12h45 / 2 min. / le 1 mars 2023

18h10

La Finlande lance son "rideau de fer" avec la Russie

Frontière entre la Finlande et la Russie près d'Imatra. [AFP - Alessandro Rampazzo]
Frontière entre la Finlande et la Russie près d'Imatra. [AFP - Alessandro Rampazzo]

La Finlande a commencé mardi la construction de sa nouvelle clôture de 200 kilomètres de long sur une partie de sa frontière avec la Russie, décidée après l'invasion de l'Ukraine.

Les travaux concernent un projet pilote de trois kilomètres près de la ville d'Imatra, dans le sud-est de la Finlande, ont annoncé les gardes-frontières.

Le chantier a commencé "avec des coupes de forêt, et vont se poursuivre pour permettre la construction d'une route et l'installation d'une clôture", ont indiqué les gardes-frontières dans un communiqué.

La construction de 70 kilomètres supplémentaires est prévue entre 2023 et 2025, principalement dans le sud-est du pays nordique, sur la partie la plus dense de sa frontière de 1340 kilomètres avec la Russie. Au total, la Finlande prévoit d'ériger des clôtures de 200 kilomètres.

>> Lire en détail : La Finlande lance la construction de son "rideau de fer" avec la Russie

17h25

Boom des importations de gaz naturel liquéfié en Europe

Les importations européennes de gaz naturel liquéfié (GNL) ont bondi de 63% en 2022 pour compenser le tarissement des gazoducs russes, selon un rapport de l'Agence internationale de l'Energie (AIE).

Cette forte demande a tiré les prix vers le haut, conduisant le marché mondial du GNL à doubler de valeur pour atteindre un montant record de 450 milliards de dollars alors qu'en volume il n'a pourtant progressé que de 6%. Pour 2023, l'agence prévoit une nouvelle progression du marché mondial de 4,3%.

17h05

La Fédération russe des échecs se rattache à l'Asie

La Fédération russe des échecs a annoncé qu'elle allait quitter l'Europe pour être rattachée à l'Asie, à partir du mois de mai. Cette mesure, entérinée lors d'un sommet asiatique des échecs à Abou Dhabi, intervient au moment où plusieurs fédérations sportives russes, notamment celle de football, envisagent elles aussi de quitter l'Europe.

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a salué une "très bonne nouvelle pour nos joueurs d'échecs et pour notre fédération".

16h35

La Finlande fait un pas de plus pour adhérer à l'Otan sans la Suède

Sans attendre les derniers feux verts impératifs de la Turquie et de la Hongrie, la Finlande entame mardi son débat final au Parlement sur l'adhésion à l'Otan.

Avec des élections en vue le 2 avril pour le gouvernement de la Première ministre sortante Sanna Marin, Helsinki veut éviter tout vide politique pour pouvoir prendre le train en marche, une fois l'accord d'Ankara et de Budapest glané.

Le vote, sur le projet de loi d'adhésion, est attendu d'ici mercredi. Mais l'issue du scrutin ne fait aucun doute, avec un soutien quasi unanime des partis.

15h15

Un drone s'écrase près de Moscou, trois autres appareils abattus

Un drone s'est écrasé à une centaine de kilomètres de Moscou, non loin d'une station de compression de gaz, ont annoncé les autorités. Selon elles, trois autres appareils de ce type ont été abattus ailleurs en Russie.

Plusieurs incidents ayant impliqué des drones se sont produits ces derniers mois sur le territoire russe, parfois très loin du front en Ukraine, mais c'est la première fois qu'un tel signalement a lieu dans la région de la capitale.

Le gouverneur de cette région a déclaré qu'un drone était tombé près de la localité de Goubastovo, à environ 100 kilomètres au sud-est de Moscou. "La cible était probablement une installation civile qui n'a pas été endommagée", a-t-il noté sur Telegram.

Par ailleurs, l'armée russe a affirmé avoir abattu pendant la nuit deux drones ukrainiens qui visaient des infrastructures civiles dans le sud-ouest de la Russie. Les autorités de la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine, ont quant à elles annoncé dans la matinée qu'un drone ukrainien y avait été détruit, sans faire "ni victimes, ni dégâts".

11h50

L'Ukraine sera membre de l'Otan "à long terme", affirme Jens Stoltenberg

L'Ukraine va devenir un membre de l'Otan mais "à long terme", a affirmé le secrétaire général de l'organisation Jens Stoltenberg, alors que Kiev demande son adhésion face à l'invasion de la Russie.

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg lors de la réunion annuelle du comité de coopération des partis et syndicats sociaux-démocrates nordiques, à Helsinki, en Finlande, le 28 février 2023. [AFP - Heikki Saukkomaa / Lehtikuva]
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg lors de la réunion annuelle du comité de coopération des partis et syndicats sociaux-démocrates nordiques, à Helsinki, en Finlande, le 28 février 2023. [AFP - Heikki Saukkomaa / Lehtikuva]

"Les pays de l'Otan sont d'accord pour que l'Ukraine devienne membre de l'alliance, mais c'est une perspective de long terme", a déclaré le responsable lors d'une visite en Finlande, appelant à construire un "cadre" pour éviter toute nouvelle invasion à l'avenir.

L'entrée de l'Ukraine dans l'Otan est une ligne rouge absolue pour Moscou qui a invoqué le risque qu'une telle intégration ne se produise pour expliquer son offensive.

"La question actuellement, c'est de s'assurer que l'Ukraine reste une nation indépendante et souveraine. Pour cela nous devons soutenir l'Ukraine", a lancé Jens Stoltenberg.

09h45

L'armée ukrainienne fait état d'une situation très tendue autour de Bakhmout

La situation est "extrêmement tendue" autour de Bakhmout, une ville de l'est de l'Ukraine dont les Russes cherchent à s'emparer depuis l'été et où ils ont avancé ces dernières semaines, a admis le commandant des forces terrestres ukrainiennes.

"L'ennemi a envoyé à l'attaque les unités les mieux préparées (du groupe paramilitaire) Wagner qui tentent de percer la défense de nos troupes et d'encercler la ville", a déclaré Oleksandre Syrsky, cité par le centre de presse officiel de l'armée.

Bakhmout, dont l'importance stratégique est contestée, est devenue un symbole de la lutte pour le contrôle de la région du Donbass. Ces dernières semaines, les Russes ont lentement progressé vers cette cité industrielle qui comptait quelque 70'000 habitants avant l'invasion de l'Ukraine déclenchée par Moscou.

08h20

Une stratégie chinoise basée sur sa rivalité politique avec Washington

La ville de Harbin, au nord-est de la Chine, a été construite par les Russes au 19e siècle, au moment de l’extension du transsibérien. Malgré une histoire chaotique traversée par l’invasion japonaise, la guerre civile et l’expulsion des Russes en 1949 par Mao Zedong, Harbin revendique aujourd’hui fièrement son héritage.

"Avant, je parlais russe. Il me reste quelques rudiments, mais j’ai beaucoup oublié. Il n’y a pas de Russes avec qui le pratiquer ici", raconte Wang Rensheng, un natif de la ville et ancien cadre du Parti communiste, qui effectuait des séjours réguliers en URSS dans les années 1950. L’homme s’informe quotidiennement à la télévision sur le déroulement du conflit en Ukraine.

>> Le reportage de La Matinale à Harbin :

Quel jeu joue la Chine dans la guerre en Ukraine?
Quel jeu joue la Chine dans la guerre en Ukraine? / La Matinale / 4 min. / le 28 février 2023

"La Chine s’entend avec la Russie et avec l’Ukraine. L’Ukraine nous a aidé autrefois, mais la relation avec la Russie est bien meilleure, nous sommes plus proches. C’est difficile de prendre parti", admet-il aussi, mardi dans La Matinale de la RTS.

Comme beaucoup, Wang Rensheng s’accorde sur le fait que la Russie est victime des Etats-Unis, qui représentent l’ennemi et alimentent la guerre. Cet adversaire commun soude les relations sino-russes. "La Russie nous soutient beaucoup. Sur tous les dossiers, elle fait contrepoids à l’Occident", avance-t-il.

07h40

Washington soutient l'indépendance du Kazakhstan, allié de Moscou

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a affiché son soutien à l'intégrité territoriale et l'indépendance du Kazakhstan lors de sa première visite dans ce gigantesque pays d'Asie centrale allié de la Russie et proche de la Chine, quelques jours après le premier anniversaire de l'invasion russe de Ukraine.

Lors de sa visite, le chef de la diplomatie américaine doit rencontrer ses homologues des cinq républiques ex-soviétiques d'Asie centrale dans la capitale kazakhe, Astana. Antony Blinken aura également un entretien dans la journée avec le président Kassym-Jomart Tokaïev, puis se rendra en Ouzbékistan.

Sa tournée a pour but de renforcer l'empreinte des Etats-Unis dans cette région prise en étau entre le puissant voisin russe et l'influence grandissante de la Chine.

00h00

Le suivi de la journée de mardi

>> Retrouvez dans le détail les événements de la journée de mardi : Situation "extrêmement tendue" autour de Bakhmout, selon le commandant des forces terrestres ukrainiennes

07h00

Un long travail pour déminer les champs des zones libérées de Kherson

En Ukraine, là où les troupes russes se sont retirées, la population fait désormais face aux mines. Dans la région de Kherson, au sud-est du pays, en plus des bombardements fréquents, les civils doivent composer avec les mines que l'armée russe a semées un peu partout avant de se retrancher.

"Les deux tiers de mes champs sont minés, je peux voir les mines dans la terre", se désole Igor, un agriculteur qui possède 1,5 hectare de terres devenues quasiment incultivables, mardi dans La Matinale de la RTS. Il affirme ne plus se rendre sur certains de ses champs par peur de mourir. "Cette année, je ne vais pas pouvoir semer", ajoute-t-il.

>> Le reportage dans La Matinale de Yann Gallic à Kherson :

Des experts d'une unité du service d'urgence de l'État ukrainien effectuent une mission de déminage dans la partie de la région de Kherson libérée des envahisseurs russes, dans le sud de l'Ukraine. [AFP - Nina Liashonok / NurPhoto]AFP - Nina Liashonok / NurPhoto
Dans la région de Kherson, où les troupes russes se sont retirées, les habitants font désormais face aux mines / La Matinale / 1 min. / le 28 février 2023

Un travail de longue haleine

Les démineurs ukrainiens sillonnent la région. Avec leurs détecteurs de métaux, ils examinent le moindre centimètre carré de terre. Un travail de fourmi qui ne fait que commencer. "Il reste encore beaucoup de champs et de maisons minées. Chaque journée de guerre est une année de déminage, cela prendra du temps", lance Serguii, chef d'une unité de déminage.

Dans cette région rurale où l'agriculture reste l'un des principaux secteurs d'activité, de nombreux fermiers risquent de perdre une grande partie de leurs revenus cette année, faute de pouvoir cultiver leurs terres. Selon les autorités locales, il faudra au moins 60 ans pour déminer entièrement la région, alors que plusieurs agriculteurs sont déjà morts à cause des mines.

>> Ecouter aussi l'interview dans La Matinale de Frédéric Guerne, directeur de la fondation Digger, qui a lancé la construction de machines de déminage en Ukraine :

L’Ukraine aura besoin d’être déminée: interview de Frédéric Guerne
Déminage en Ukraine: interview de Frédéric Guerne, directeur de la fondation Digger / La Matinale / 1 min. / le 28 février 2023

05h30

Le renseignement ukrainien ne voit pas la Chine livrer des armes à la Russie

Pour le chef des services de renseignement ukrainiens Kyrylo Boudanov, aucun élément ne lui fait croire que la Chine va livrer des armes à la Russie, a-t-il affirmé dans une interview diffusée lundi par la radio Voice of America.

"Je ne partage pas cette opinion", a déclaré Kyrylo Boudanov, en se référant aux accusations des Etats-Unis - fermement démenties par Pékin - selon qui la Chine envisage de livrer des armes à la Russie pour l'aider dans son offensive contre l'Ukraine. "A l'heure actuelle, je ne pense pas que la Chine acceptera de transférer des armes à la Russie... Je ne vois aucun signe que de telles choses soient même discutées", a-t-il dit.

Relancé par Voice of America sur les accusations américaines, le responsable a répondu: "Je suis le chef des services de renseignement et je me base, avec tout le respect que je vous dois, non pas sur les opinions de personnes individuelles, mais uniquement sur des faits. Je ne vois pas de tels faits".

LUNDI 20 FEVRIER

L’alliance Chine-Russie pourrait être en train de se renforcer

Alors que Washington accuse Pékin de livrer des armes à la Russie pour appuyer son offensive en Ukraine, le ministre chinois des Affaires étrangères est actuellement en visite à Moscou, où il pourrait s’entretenir avec Vladimir Poutine.

Si Pékin a démenti les accusations américaines, le Kremlin, n’a pas fait de commentaires. On ne sait donc pas dans quelle mesure la Chine fournit ou non des armes à la Russie.

Officiellement, Pékin ne veut toutefois pas voir l’opération en Ukraine se prolonger ni s’étendre. La Chine se dit par ailleurs prête à travailler avec la communauté internationale pour parvenir à la paix.

>> Les explications de Forum :

L’alliance Chine-Russie pourrait être en train de se renforcer
L’alliance Chine-Russie pourrait être en train de se renforcer / Forum / 2 min. / le 20 février 2023

21h30

Situation autour de Bakhmout "de plus en plus compliquée", selon Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu lundi soir que la situation de ses troupes aux alentours de Bakhmout, dans l'est du pays, devenait très difficile.

"La situation devient de plus en plus compliquée", a-t-il déclaré dans son message quotidien. "L'ennemi détruit systématiquement tout ce qui peut être utilisé pour protéger nos positions", a-t-il ajouté, qualifiant de "vrais héros" les soldats ukrainiens engagés dans cette bataille.

Volodymyr Zelensky admet que la situation est "de plus en plus compliquée" autour de Bakhmout.S [EPA - Sergey Dolzhenko]
Volodymyr Zelensky admet que la situation est "de plus en plus compliquée" autour de Bakhmout. [EPA - Sergey Dolzhenko]

Depuis l'été, les troupes de Moscou tentent de prendre la ville de Bakhmout, à l'importance stratégique contestée mais devenue un symbole de la lutte pour le contrôle de la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine.

Dans des propos diffusés lundi par la télévision russe, le chef de la région de Donetsk (Ukraine orientale) nommé par Moscou, Denis Pushilin, a assuré que toutes les voies d'accès à la ville-forteresse de Bakhmout sont "à portée d'armes" des forces prorusses.