Banner Ukraine du 6 février 2023.
Publié Modifié

Au moins 100 chars Leopard 1 seront bientôt livrés à l'Ukraine

- Les ministres de la Défense de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Danemark ont annoncé la livraison d'au moins cent chars Leopard 1 "dans les prochains mois" à l'Ukraine. Ils proviennent des stocks industriels et seront remis à neuf.

- La Russie a revendiqué le "succès" de sa récente offensive dans l'est de l'Ukraine, à l'heure où Kiev s'attend à une attaque russe d'ampleur et réclame que l'Occident décuple et accélère son aide militaire.

- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky pourrait se rendre à Bruxelles jeudi pour un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE et une intervention devant les eurodéputés, a-t-on appris de sources européennes.

- Alors que les "risques d'escalade" en Ukraine augmentent, le monde se dirige "les yeux grands ouverts" vers "une guerre plus large", s'est alarmé lundi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres devant l'Assemblée générale.

Suivi assuré par RTSinfo

08h00

Anna, jeune maman ukrainienne, craint que son mari soit envoyé dans les tranchées

En manque de soldats, le Parlement ukrainien a prolongé mardi la loi martiale de trois mois. De son côté, l’armée accélère les recrutements.

Anna, jeune maman, vient de recevoir une convocation du bureau du recrutement militaire. Elle craint que son mari, en proie à des problèmes de santé, ne soit envoyé dans les tranchées.

>> Ecouter son témoignage dans La Matinale :

Des soldats ukrainiens à la manoeuvre autour d'un canon français Caesar dans la région de Donetsk. [Keystone - Libkos]Keystone - Libkos
La loi martiale est prolongée en Ukraine / La Matinale / 1 min. / le 8 février 2023

07h00

Joe Biden promet de soutenir Kiev "aussi longtemps qu'il le faudra"

Le président américain Joe Biden a assuré mardi devant le congrès américain que les Etats-Unis soutiendront l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra" face à l'invasion russe. Il a fait applaudir l'ambassadrice de Kiev, présente en tribune.

"Elle ne représente pas seulement sa nation, mais le courage de son peuple", a déclaré le président américain. Avec l'Otan, les Etats-Unis "ont fait face à l'agression menée par [le président russe Vladimir] Poutine et se sont tenus au côté du peuple ukrainien", a-t-il encore dit devant les parlementaires près d'un an après le début de la guerre.

>> Lire aussi : Devant le Congrès, Joe Biden se veut porteur d'espoir dans une Amérique déprimée

06h45

Bruxelles espère accueillir Volodymyr Zelensky pour une visite à forte charge symbolique

Une semaine après avoir accueilli à Kiev les représentants des institutions européennes, le président Volodymyr Zelensky est espéré jeudi à Bruxelles pour un sommet avec les dirigeants de l'UE dont la portée serait essentiellement symbolique. Donnée par certains comme "probable", la venue du dirigeant ukrainien est loin d'être acquise.

Le président du Conseil européen Charles Michel a fait savoir lundi soir qu'il avait invité Volodymyr Zelensky "à participer en personne à un futur sommet". "Cela pourrait être ce jeudi", a-t-on expliqué au Conseil. Mais "rien n'est bouclé".

Pour son premier déplacement à l'étranger depuis le début de l'invasion de son pays par la Russie il y a près d'un an, Volodymyr Zelensky avait choisi Washington où il a été accueilli en héros en décembre.

00h10

Kiev s'attend à ce qu'une vaste offensive russe vise Kharkiv et Zaporijjia

L'Ukraine s'attend à ce que la Russie cible les régions de Kharkiv, dans le nord-est du pays, et de Zaporijjia, dans le sud du pays, dans le cadre de ce qu'elle anticipe comme une offensive d'ampleur de Moscou destinée à faire basculer le rapport de forces dans le conflit.

Le directeur du Conseil ukrainien de sécurité et de défense a déclaré dans un entretien à Reuters que les troupes russes évaluaient les capacités défensives ukrainiennes dans la région de Zaporijjia, partiellement occupée par la Russie pour former un pont terrestre entre l'Est ukrainien et la péninsule de Crimée annexée.

Kiev n'"exclut pas" que Moscou tente une nouvelle fois de progresser dans la région de Kharkiv, d'où les forces russes ont été repoussées l'été dernier à la faveur d'une contre-offensive éclair de l'armée ukrainienne, a-t-il en outre dit.

S'exprimant depuis son bureau dans la capitale ukrainienne, il a encore estimé que le succès ou l'échec de ces opérations russes anticipées "dépend de nous".

21h40

Washington approuve la vente de lance-roquettes à la Pologne

Les Etats-Unis ont annoncé avoir approuvé la vente de 18 systèmes de lance-roquettes Himars à la Pologne, pays membre de l'OTAN frontalier de l'Ukraine, pour 10 milliards de dollars.

"La vente prévue améliorera les objectifs militaires de la Pologne en termes de renouvellement de ses capacités tout en renforçant l'interopérabilité avec les États-Unis et d'autres alliés", a déclaré l'Agence américaine de coopération pour la défense et la sécurité (DSCA) dans un communiqué.

18h25

Cent chars Leopard 1 attendus en Ukraine

L'Ukraine va recevoir "au moins 100 chars Leopard 1 A5 (...) dans les prochains mois", ont annoncé les ministres de la Défense de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Danemark, dans un communiqué commun.

Ces Leopard 1 sont plus vieux que les Leopard 2 dont Berlin a promis également à Kiev 14 exemplaires donnés par la Bundeswehr. Ils proviennent des stocks industriels et seront remis à neuf.

17h25

Le ministre allemand de la Défense en visite à Kiev

Le nouveau ministre allemand de la Défense Boris Pistorius, dont le pays a annoncé l'envoi prochain de chars lourds Leopard 2 à l'Ukraine, est arrivé à Kiev pour une visite surprise.

"Le premier Leopard 2 est arrivé à Kiev", a tweeté le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, en postant une photo le montrant en compagnie de Boris Pistorius en train de tenir un modèle réduit du char allemand.

16h50

Appel à renforcer l'aide militaire de la France à l'Ukraine

Le Sénat français a adopté très largement une résolution réaffirmant son soutien à l'Ukraine et appelant le gouvernement à renforcer l'aide fournie, "en particulier les livraisons d'armes".

"C'est maintenant qu'il faut livrer les chars, les missiles, les défenses sol-air et les avions", a affirmé dans l'hémicycle Claude Malhuret, président du groupe Les indépendants, qui a proposé le texte.

Le président du groupe écologiste Guillaume Gontard, lui, a demandé "solennellement au président de la République de livrer quelques chars Leclerc à l'Ukraine".

16h30

L'Ukraine envoie de l'aide à la Turquie

L'Ukraine a annoncé l'envoi d'un groupe de 87 secouristes en Turquie pour aider à faire face aux conséquences d'un séisme dévastateur.

"Le ministère de l'Intérieur et le service des Situations d'urgence envoient en Turquie une équipe combinée de recherche et de sauvetage composée de 87 personnes", dont 10 pilotes d'avions et de véhicules, a annoncé le gouvernement ukrainien sur son site internet.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué avoir parlé au téléphone avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan et lui avoir exprimé ses condoléances pour "l'horrible tragédie qui a frappé le peuple turc".

"Je l'ai informé de la décision d'envoyer un groupe de secouristes et d'équipements d'Ukraine en Turquie pour aider à surmonter les conséquences" du séisme, a-t-il ajouté sur Telegram. "Les spécialistes ukrainiens ont une expérience pertinente pour surmonter les conséquences des catastrophes naturelles et arriveront dans les régions touchées dès que possible", a-t-il poursuivi.

>> Lire aussi : Plus de 6000 morts en Turquie et en Syrie, alors que les recherches de survivants continuent

14h15

Ces Russes qui aident discrètement des réfugiés ukrainiens

Parmi les pays qui comptent le plus grand nombre de réfugiés ukrainiens figure notamment la Russie. Plus de 4,5 millions de personnes y seraient arrivées depuis le début de la guerre, selon les chiffres du gouvernement russe datant d'octobre dernier, repris par l'ONU.

Une partie de ces déplacés ne veut pas rester en Russie et cherche à rejoindre l’Europe. Dans leur parcours du combattant, ils sont aidés par des citoyens russes opposés à la guerre en Ukraine.

>> Les précisions de Tout un monde :

Une jeune fille déplacée regarde à travers la fenêtre d'un train en direct de l'Est de l'Ukraine. Le problème des enfants déplacés est particulièrement aigu, en particuliers lorsqu'il s'agit d'enfants ukrainiens déplacés de force en Russie qui ont été victimes de kidnapping et parfois de transfert forcé pour les "assimiler" à la tentative d'annexion de l'Ukraine par la Russie, sans que ces enfants soient de réels orphelins (image d'illustration). [Keystone/AP Photo - Nariman El-Mofty]Keystone/AP Photo - Nariman El-Mofty
Ces Russes qui aident discrètement des réfugiés ukrainiens / Tout un monde / 7 min. / le 7 février 2023

14h00

Une fondation genevoise met en relation des jeunes chômeurs avec des réfugiés ukrainiens

A Genève, la Fondation Qualife a trouvé un moyen original d'occuper les 18-25 ans en recherche d'emploi.

L’organisation genevoise les met en relation avec de jeunes réfugiés ukrainiens pour leur apprendre le français et leur faire découvrir la vie locale.

>> Ecouter le reportage dans le 12h30 :

Des jeunes réfugiées et réfugiés venus d'Ukraine attendent de pouvoir prendre un repas à la cafétéria de l'EVAM, en 2022 à Gland (image d'illustration). [Keystone - Valentin Flauraud]Keystone - Valentin Flauraud
Une fondation genevoise met en relation des jeunes chômeurs avec des réfugiés ukrainiens / Le 12h30 / 2 min. / le 7 février 2023

11h45

Anne Hidalgo ne veut pas d'athlètes russes aux JO 2024

La maire de Paris Anne Hidalgo se dit désormais opposée à la présence de sportifs russes aux Jeux olympiques de 2024 "tant qu'il y a la guerre" en Ukraine, a précisé mardi son entourage après un entretien à France Info.

Lors d'un précédent entretien fin janvier, la maire de la ville-hôte s'était dite favorable à leur participation "sous une bannière neutre" afin de ne pas "priver les athlètes de leur compétition", un compromis qu'elle juge désormais "indécent".

11h30

L'offensive russe dans l'est de l'Ukraine se déroule "avec succès"

La Russie a revendiqué le "succès" de sa récente offensive dans l'est de l'Ukraine, à l'heure où Kiev s'attend à une attaque russe d'ampleur et réclame que l'Occident décuple et accélère son aide militaire.

"Actuellement, les combats évoluent avec succès dans les zones" de Bakhmout et Vougledar, a déclaré le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, mettant en outre en garde l'Occident contre un accroissement de son aide à l'Ukraine, qui pourrait "conduire à un niveau imprévisible d'escalade" du conflit.

Il a cité les récentes conquêtes de sept localités dont Soledar, ville voisine de Bakhmout et que les forces ukrainiennes ont cédée en janvier.

MARDI 07 FEVRIER

Sergueï Lavrov au Mali

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est arrivé tôt au Mali, en pleine idylle sécuritaire et politique entre Moscou et la junte au pouvoir à Bamako, a constaté un correspondant de l'AFP.

Sa visite "matérialise la volonté ferme" des présidents Assimi Goïta et Vladimir Poutine "d'impulser une nouvelle dynamique" à leur coopération dans les domaines de la défense et de la sécurité ainsi qu'au niveau économique, ont indiqué les Affaires étrangères maliennes.

Le Mali a fait de la Russie son principal allié contre les djihadistes. L'arrivée de combattants liés à la Russie sur le sol malien a été rapportée dès la fin 2021. Ils seraient des centaines à combattre aux côtés des soldats maliens.

Les Occidentaux et des organisations de défense des droits disent, eux, qu'il s'agit de mercenaires de la société russe Wagner, aux agissements décriés ailleurs en Afrique ou en Ukraine.

>> Relire aussi : Le continent africain, nouveau débouché pour la chaîne de propagande russe RT?

22h10

Emmanuel Macron affiche son entente avec Giorgia Meloni sur les armes à l'Ukraine

Emmanuel Macron a affiché lundi son entente avec la Première ministre italienne Giorgia Meloni sur le soutien militaire à l'Ukraine, malgré des relations plutôt tendues entre les deux dirigeants notamment sur la question des migrants.

Le président français et la cheffe du gouvernement italien se sont entretenus par téléphone et ont "salué l'action conjointe de la France et de l'Italie pour soutenir l'Ukraine sur le plan militaire, avec notamment la décision prise conjointement en fin de semaine dernière de fournir un système de défense anti-aérienne SAMP/T - MAMBA, qui répondra pleinement aux besoins prioritaires exprimés par Kiev", a rapporté l'Elysée.

Avant le sommet européen de jeudi et vendredi à Bruxelles, "les deux dirigeants ont dit leur détermination à poursuivre ce soutien dans la durée", a ajouté la présidence française.

Les services de Giorgia Meloni ont confirmé qu'elle avait souligné "la priorité de voir le Conseil européen donner un signal concret du plein soutien à l'Ukraine à 360 degrés".

21h05

Possible visite de Zelensky à Bruxelles jeudi

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été invité à participer à "un futur sommet" des Vingt-Sept, a annoncé un porte-parole du président du Conseil européen Charles Michel, sans autres détails, alors que plusieurs sources font état de sa possible venue à Bruxelles jeudi.

Charles Michel "a invité (Volodymyr) Zelensky à participer en personne à un futur sommet (de l'UE). Pour des raisons de sécurité, aucune information supplémentaire ne sera divulguée", a indiqué sur Twitter un porte-parole du dirigeant européen, Barend Leyts.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky. [Reuters - Ukrainian Presidential Press Service]
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky. [Reuters - Ukrainian Presidential Press Service]

Or, plusieurs sources européennes ont fait état d'une possible visite du président ukrainien à Bruxelles jeudi, à l'occasion d'une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept.

Si elle était confirmée, il s'agirait de la première visite du président ukrainien dans la capitale de l'UE depuis le début de l'offensive militaire russe contre son pays le 24 février 2022.

Volodymyr Zelensky pourrait intervenir en personne devant les eurodéputés: une source au Parlement européen a fait part de "la probabilité que se tienne une session plénière extraordinaire jeudi 9 février en présence de Volodymyr Zelensky".

Deux autres sources parlementaires ont confirmé cette information, sous couvert de l'anonymat.

Le dirigeant ukrainien bénéficie d'une "invitation permanente" à Bruxelles, s'est contenté d'indiquer un porte-parole du président du Conseil européen Charles Michel.

Volodymyr Zelensky s'était rendu à Washington le 22 décembre dernier pour son premier voyage international depuis le début de la guerre. Il avait rencontré le président américain Joe Biden et s'était exprimé devant le Congrès.

19h40

La République tchèque opposée à une participation des sportifs russes aux JO

Le comité olympique et le gouvernement tchèques ont pris position contre l'idée d'une participation sous bannière neutre des sportifs russes et bélarusses aux Jeux olympiques de Paris-2024.

"Les sportifs russes et bélarusses ne peuvent pas participer aux Jeux olympiques", a jugé le Comité olympique tchèque (COV) dans un communiqué.

Il a ajouté ne voir "aucune raison" de revenir sur leur bannissement de la plupart des compétitions sportives décidé après l'entrée des forces russes sur le territoire ukrainien, le 24 février 2022.

Pour autant, le COV précise qu'il ne poussera pas les athlètes tchèques à boycotter les Jeux si la voie d'une réintégration sous bannière neutre des sportifs russes et bélarusses est choisie par le mouvement olympique.

18h30

La Russie évoque un possible usage d'armes chimiques par l'Ukraine

La Russie a déclaré enquêter sur des soupçons d'emploi d'armes chimiques par les forces ukrainiennes près des villes de Soledar et Bakhmout.

Le ministère ukrainien de la Défense n'a pas répondu dans l'immédiat à des demandes de commentaires au sujet de ces soupçons pour lesquels les autorités russes n'ont fourni aucune preuve.

Le Comité d'enquête russe a déclaré que les autorités de la République populaire de Donetsk, à la tête d'une administration prorusse de territoires annexés par la Russie dans l'est de l'Ukraine, avaient fait état de l'utilisation d'armes chimiques par des drones ukrainiens près des deux localités.

"En conséquence, les soldats des Forces armées russes connaissent une détérioration de leur état de santé et des symptômes caractéristiques d'empoisonnement", a dit le Comité d'enquête russe sans fournir de détails, notamment sur la nature des produits soupçonnés d'avoir été utilisés.

Depuis le début de son invasion de l'Ukraine, la Russie a régulièrement dit craindre un usage imminent d'armes non conventionnelles, notamment des armes biologiques ou une "bombe sale" radioactive, par l'Ukraine. Aucune attaque de ce type n'a jusqu'à présent été observée.

L'Ukraine et ses alliés occidentaux rejettent ces accusations et soupçonnent à leur tour la Russie de vouloir s'en servir comme prétexte pour pouvoir elle-même avoir recours à ce type d'armes. Moscou rejette cette thèse.

17h00

Le patron de Wagner s'affiche dans un bombardier dans l'est de l'Ukraine

Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner Evguéni Prigojine s'est affiché lundi à bord de ce qu'il a présenté comme un bombardier Su-24 revenant d'un bombardement sur Bakhmout, l'épicentre des combats dans l'est de l'Ukraine.

"On a atterri, on a bombardé Bakhmout", a lancé Evguéni Prigojine dans cette courte vidéo diffusée sur Telegram par son service de presse.

Evguéni Prigojine sur le front

Evguéni Prigojine a également lancé un défi au président ukrainien Volodymyr Zelensky, assurant qu'il embarquerait mardi sur un chasseur MiG-29. "Si vous voulez, nous nous rencontrerons dans le ciel. Si votre appareil prend le dessus, vous récupérez (Bakhmout), sinon on ira jusqu'au (fleuve) Dniepr", assure-t-il.

Cette vidéo est diffusée le jour où le Parlement ukrainien a voté une résolution qualifiant d'"organisation terroriste" le groupe Wagner, dont les mercenaires combattent en première ligne aux côtés de l'armée russe.

16h15

Le chef de l'ONU craint "une guerre plus large"

Alors que les "risques d'escalade" en Ukraine augmentent, le monde se dirige "les yeux grands ouverts" vers "une guerre plus large", s'est alarmé le secrétaire général de l'ONU devant l'Assemblée générale.

Guerre en Ukraine, crise climatique, pauvreté extrême... "Nous avons commencé l'année 2023 avec dans notre ligne de mire une convergence de défis jamais vus de notre vivant", a déclaré Antonio Guterres.

Le groupe de scientifiques gérant l'horloge de l'apocalypse a d'ailleurs estimé récemment que l'humanité n'a jamais été aussi proche de la fin du monde, désormais à 90 secondes avant minuit, a-t-il rappelé, y voyant un signal d'alarme.

>> En lire plus : L'horloge de l'apocalypse n'a jamais été aussi proche de minuit, l'heure de la fin des temps

"Nous devons nous réveiller"

"Nous devons nous réveiller et nous mettre au travail", a-t-il insisté, dressant une liste des questions urgentes pour 2023 avec tout en haut, la guerre en Ukraine.

"Les perspectives de paix ne cessent de se réduire. Les risques d'une escalade et d'un carnage supplémentaires ne cessent d'augmenter."

"Je crains que le monde ne soit pas en train d'avancer en dormant comme un somnambule vers une guerre plus large mais je crains qu'il le fasse en fait les yeux grands ouverts", a-t-il lancé, avant de s'inquiéter d'autres menaces à la paix, du conflit israélo-palestinien à l'Afghanistan en passant par la Birmanie, le Sahel ou Haïti.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. [Keystone - Cyril Zingaro]
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. [Keystone - Cyril Zingaro]

12h45

La Norvège envisage une aide à l'Ukraine de 6,8 milliards d'euros sur cinq ans

Le gouvernement norvégien a proposé lundi de verser, sur cinq ans, une aide de 75 milliards de couronnes (6,8 milliards d'euros) à l'Ukraine ainsi qu'une assistance supplémentaire aux autres pays victimes des retombées du conflit.

"Nous proposons que la Norvège s'engage à donner une contribution de long terme à l'Ukraine", a déclaré le Premier ministre Jonas Gahr Støre, lors d'une conférence de presse.

Montant susceptible d'être modifié

"Nous proposons que 15 milliards de couronnes soient consacrées chaque année à l'Ukraine sur cinq ans, soit 75 milliards de couronnes", a-t-il ajouté après avoir rencontré les dirigeants de l'opposition pour leur présenter les détails du projet.

Cette enveloppe est censée couvrir l'aide humanitaire et militaire à l'Ukraine et sera répartie à égalité 50-50 entre ces deux finalités cette année.

Son montant est encore susceptible d'être modifié au Parlement où le gouvernement de centre-gauche est minoritaire et a besoin de l'appui d'autres formations pour faire adopter ses propositions.

12h15

Le remplacement du ministre de la Défense n'aura pas lieu cette semaine

Le remplacement du ministre ukrainien de la Défense, annoncé dimanche dans le sillage de scandales de corruption, n'aura finalement pas lieu cette semaine, ont indiqué lundi des députés.

"En attente de la nomination des dirigeants du ministère de l'Intérieur et des Services de sécurité de l'Ukraine. Les changements de personnel dans le secteur de la défense n'auront pas lieu cette semaine", a déclaré sur Telegram le député David Arakhamia, chef du groupe parlementaire Serviteur du peuple du président Volodymyr Zelensky.

Dimanche soir, David Arakhamia avait annoncé que le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov allait remplacer Oleksiï Reznikov au poste de ministre de la Défense.

L'annonce de ce changement est intervenue sur fond d'attentes d'une éventuelle nouvelle offensive russe et après des scandales de corruption qui ont secoué, entre autres, le ministère de la Défense, même si Oleksiï Reznikov n'a pas personnellement été mis en cause.

Ni le président Zelensky, ni Oleksiï Reznikov ni Kyrylo Boudanov n'ont confirmé ce remaniement ministériel.

10h30

Le chef de l'AIEA en visite à Moscou cette semaine

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a déclaré lundi que le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, se rendra à Moscou cette semaine, rapporte la presse officielle russe.

La rencontre portera sur la création d'une zone de sécurité autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, a-t-il déclaré, ajoutant que Moscou comptait sur une discussion approfondie et professionnelle.

L'AIEA, l'organisme de surveillance nucléaire des Nations unies, a exprimé à plusieurs reprises ses inquiétudes concernant la centrale, visée par des bombardements répétés depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie l'année dernière.

00h00

Le suivi des événements de lundi

15h50

Kiev critique la "réticence" occidentale à lui livrer des avions de combat

Le ministre ukrainien de la Défense critique dimanche la "réticence" des Occidentaux à livrer des avions de combat à son pays, de peur d'une escalade du conflit avec la Russie.

Oleksiï Reznikov a assuré, lors d'une conférence de presse, que Kiev l'emporterait de toute façon mais que "cela (…) coûtera plus de vies".

Le ministre a promis par ailleurs des audits internes au sein de son ministère, à la suite du scandale de corruption lié à l'approvisionnement de l'armée.