Le ministre de l'Intérieur ukrainien tué dans le crash d'un hélicoptère
- Le ministre de l'Intérieur ukrainien a été tué mercredi dans la chute d'un hélicoptère près de Kiev. Le drame a fait au moins 14 victimes dont un enfant, ont indiqué les autorités après avoir revu le bilan à la baisse. On ignore les causes du crash.
- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déploré mercredi une "terrible tragédie" et exprimé une "douleur indicible" à la suite du crash.
- "La Russie a déjà échoué" dans sa guerre en Ukraine, selon le chancelier allemand Olaf Scholz. Mercredi à Davos, il a promis que l'aide militaire à Kiev avec les partenaires de son pays allait se poursuivre.
- La ministre canadienne de la Défense, Anita Anand, a annoncé que son pays allait fournir 200 véhicules blindés de transport de troupes Senator aux forces ukrainiennes.
A Dnipro, la photo d'un appartement éventré a marqué les esprits
Le bombardement qui a touché samedi un immeuble résidentiel à Dnipro a causé une émotion planétaire. La frappe russe, parmi les plus meurtrières de la guerre, a fait 45 morts et une vingtaine de disparus selon un dernier bilan.
Une image a particulièrement choqué: celle d'une cuisine d'un appartement éventré par le missile. Sur la table, les pommes de la corbeille de fruits sont intactes.
L'Ukraine a arrêté mardi sa quête de survivants sous les décombres. Pendant près de quatre jours, les secours se sont efforcés de trouver des habitants, avec le renfort de grues et d'une brigade cynophile. Ils ont indiqué que 39 personnes avaient été sauvées.
18h50
Après le drame, l'heure du recueillement à Kiev
Le crash d'un hélicoptère sur une école maternelle à Kiev suscite une vive émotion. Les condoléances pleuvent de partout, de Paris à Berlin en passant par les participants au Forum de Davos en Suisse.
Le drame a fait au moins 14 victimes, dont le ministre de l'intérieur ukrainien Denys Monastyrsky, qui était à bord de l'engin.
Pour l'heure, le président ukrainien Volodymyr Zelensky ne donne aucun détail sur sa succession. Un ministre intérimaire a tout de même été nommé, mais l'heure est au recueillement.
18h20
Volodymyr Zelensky demande une aide plus rapide
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lancé à Davos un "appel à de la vitesse" dans la prise de décision pour l'aide à l'Ukraine, l'Allemagne hésitant par exemple à autoriser la livraison à son pays de chars Leopard.
"La tyrannie avance plus vite que les démocraties", a-t-il déploré au cours d'une intervention en visioconférence à la réunion du Forum économique mondial dans les Grisons.
"La mobilisation du monde doit aller plus vite que la prochaine mobilisation militaire de notre ennemi commun", a-t-il insisté.
"La Russie a eu besoin de moins d'une seconde pour commencer la guerre. Le monde a eu besoin de jours pour réagir avec les premières sanctions", a-t-il regretté, rappelant aussi les fois dans le passé où le monde avait été "hésitant" à réagir à des actions "sans hésitation" de Moscou, comme par exemple l'occupation de la Crimée.
La pression monte ces derniers jours sur le chancelier allemand Olaf Scholz pour qu'il autorise rapidement la livraison à l'Ukraine de Leopard, des chars de combat très puissants.
17h15
La présidente du CICR va se rendre à Moscou cette semaine
La nouvelle présidente du CICR, Mirjana Spoljaric, se rend cette semaine à Moscou pour rencontrer des représentants du gouvernement et discuter de l'accès aux soldats faits prisonniers depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a annoncé l'organisation mercredi.
Les besoins humanitaires urgents et les prisonniers de guerre seront "au coeur" de sa visite, qui fait suite à sa mission effectuée en Ukraine en décembre, a indiqué le Comité international de la Croix-Rouge.
A Moscou, Mirjana Spoljaric, qui a pris ses fonctions en octobre dernier, va "discuter de questions humanitaires pressantes avec des représentants du gouvernement et de la Société de la Croix-Rouge russe".
Le CICR n'a pas souhaité communiquer les dates précises de son déplacement, mais une porte-parole à Genève a précisé que ce serait "plus tard dans la semaine".
16h40
Le maire de Kiev confiant quant à de nouvelles livraisons d'armes
Le maire de Kiev Vitali Klitschko a affirmé avoir eu "des signaux très bons et positifs" quant à de potentielles annonces de livraisons d'armes à l'occasion de la réunion des alliés occidentaux de l'Ukraine vendredi à Ramstein, en Allemagne.
"Observons ce qui se passera dans deux jours" a affirmé l'ancien boxer dans les travées du Forum de Davos, en référence à cette réunion. "J'espère qu'elle sera très positive pour l'Ukraine."
Selon lui, "les soldats ukrainiens sont très motivés mais la motivation n'est pas suffisante. Nous avons besoin d'armes modernes pour défendre notre sol".
16h15
"La Russie a déjà échoué", selon Olaf Scholz
"La Russie a déjà échoué" dans sa guerre en Ukraine, selon le chancelier allemand Olaf Scholz. Mercredi à Davos, il a promis que l'aide militaire à Kiev avec les partenaires de son pays allait se poursuivre.
"Pour que la guerre se termine, il faut que la Russie échoue", a dit Olaf Scholz qui a brièvement discuté avec le président de la Confédération Alain Berset avant son discours. Devant le Forum économique mondial (WEF), il a rappelé que son pays avait déjà livré du matériel qui a changé l'approche allemande sur la sécurité internationale.
16h00
Alain Berset "profondément attristé"
Alain Berset a présenté ses condoléances au gouvernement et au peuple ukrainiens après la mort du ministre de l'intérieur Denys Monastyrsky dans un crash d'hélicoptère près de Kiev. Le président de la Confédération s'est dit "profondément attristé" par cet "événement tragique".
"Profondément attristé d'apprendre l'événement tragique survenu aujourd'hui à Brovary, qui a entraîné la mort du ministre Monastyrsky, de son équipe et des victimes sur le terrain. Mes sincères condoléances au gouvernement de l'Ukraine et à sa population. Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles", a écrit le président de la Confédération sur Twitter.
Les participants au Forum économique mondial (WEF) à Davos, parmi lesquels figure l'épouse du président ukrainien, Olena Zelenska, ont observé une minute de silence.
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15h20
Bilan revu à la baisse
Selon un dernier bilan du SES revu à la baisse en début d'après-midi, le crash de l'hélicoptère dans lequel est décédé le ministre ukrainien de l'Intérieur a fait 14 morts dont un enfant, et 25 blessés hospitalisés dont 11 enfants. Le déblaiement des décombres était toujours en cours.
Un précédent bilan avait fait état de 18 morts dont trois enfants.
15h00
Le Canada va fournir de 200 véhicules blindés à l'Ukraine
La ministre canadienne de la Défense, Anita Anand, a rencontré des responsables ukrainiens à Kiev mercredi et a annoncé que son pays allait fournir 200 véhicules blindés de transport de troupes Senator aux forces ukrainienne, dans le cadre d'un nouveau programme d'assistance militaire.
L'Ukraine a spécifiquement demandé ces véhicules. Anita Anand a rencontré des responsables dans la capitale ukrainienne, dont le ministre de la Défense Oleksii Reznikov, a indiqué le ministère canadien de la Défense dans un communiqué.
"Cette aide est évaluée à plus de 90 millions de dollars et est allouée dans le cadre de l'aide militaire supplémentaire de 500 millions de dollars pour l'Ukraine annoncée par le Premier ministre (Justin) Trudeau en novembre 2022", a précisé le ministère.
14h30
Washington a puisé dans ses stocks d'armes en Israël et en Corée
Les États-Unis ont puisé dans leur stock d'armes en Israël et en Corée du Sud pour approvisionner l'Ukraine en obus d'artillerie, rapporte le média américain The New York Times. L'armée ukrainienne utilise environ 90'000 obus par mois, ce qui représente près du double de la capacité de production mensuelle de l'Europe et des États-Unis, selon le NYT.
Plus de la moitié des 300'000 obus d'artillerie ont été acheminés en Europe et devraient être livrés à l'Ukraine via la Pologne, a confirmé un porte-parole de l'armée israélienne.
Selon le quotidien de référence américain, qui se base sur des sources israéliennes et américaines, Israël a, dans un premier temps, craint que la décision américaine n'entache ses relations avec la Russie. Le pays lui-même refuse de livrer des armes à l'Ukraine pour préserver ses intérêts géopolitiques.
Au total, les États-Unis ont déjà envoyé plus d'un million d'obus vers l'Europe. Un peu moins de la moitié proviendrait de stocks d'armes en Israël et en Corée du Sud.
Les stocks d'armes en Israël sont destinés aux conflits dans le Moyen-Orient et s'y trouveraient depuis la guerre du Kippour en 1973, lorsque les États-Unis ont envoyé une aide militaire à Israël. En cas d'urgence, l'Etat hébreu a également accès au stock d'armes et de munitions, ce qu'Israël a notamment fait en 2006 lors d'une opération militaire contre le Hezbollah au Liban et en 2014 contre le Hamas dans la bande de Gaza.
Les États-Unis ont cette fois puisé dans le stock car les approvisionnements nationaux se retrouvent sous pression et les fabricants d'armes américains n'arrivent pas à suivre la demande.
14h20
Vladimir Poutine dit n'avoir "aucun doute" sur une victoire de la Russie
Vladimir Poutine a assuré mercredi n'avoir "aucun doute" sur une victoire de la Russie dans son offensive en Ukraine, près d'un an après le début de l'opération russe sur le territoire ukrainien, où Moscou a essuyé plusieurs importants revers militaires.
Une victoire "est garantie, je n'en ai aucun doute", a déclaré le président russe, lors d'un déplacement dans une usine d'armements à Saint-Pétersbourg. Selon Vladimir Poutine, ce qui pourrait aider la Russie, "c'est l'unité du peuple russe, le courage et l'héroïsme de nos soldats (...) et, bien évidemment, le travail de notre secteur militaire et industriel".
13h30
Aide allemande proposée pour l'enquête
La ministre allemande de l'Intérieur Nancy Faeser a annoncé mercredi avoir proposé à Kiev le "soutien" de l'Allemagne dans l'enquête visant à clarifier les causes du crash d'un hélicoptère qui a fait au moins 18 morts, dont son homologue ukrainien Denys Monastyrsky.
Le crash est "une nouvelle terrible", a-t-elle aussi indiqué dans un communiqué, se disant très "attristée" par la mort de son homologue et de ses collaborateurs et par le fait que des enfants aient également péri.
12h00
Une "terrible tragédie", selon Volodymyr Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déploré mercredi une "terrible tragédie" et exprimé une "douleur indicible" à la suite du crash d'un hélicoptère sur une école près de Kiev qui a fait 18 morts dont des enfants et son ministre de l'Intérieur.
"Tragédie à Brovary. (...) Une grande perte pour le gouvernement et tout l'Etat" ukrainien, a déclaré de son côté le Premier ministre ukrainien Denys Chmygalt. Il a appelé à la "création immédiate d'un groupe spécial pour une enquête détaillée sur les circonstances du drame".
10h30
Arrestations de contestataires à Moscou
La police de Moscou a interpellé mardi soir quatre personnes près d'un mémorial improvisé pour les victimes du bombardement d'un immeuble à Dnipro, en Ukraine, qui a fait au moins 45 morts, selon l'ONG OVD-Info, spécialisée dans le suivi des répressions politiques en Russie.
Ces derniers jours, des anonymes ont déposé des fleurs et une photographie de l'immeuble détruit au pied de la statue à Moscou d'une poétesse ukrainienne, Lessia Oukraïnka, aménageant ainsi un mémorial de fortune pour les victimes de Dnipro.
La frappe sur ce bâtiment résidentiel, qui a eu lieu samedi, a fait 45 morts et 79 blessés, selon le dernier bilan, ce qui en fait l'un des bombardements les plus meurtriers depuis le début de l'offensive russe.
Kiev a accusé l'armée russe d'avoir bombardé l'immeuble avec un missile anti-navire supersonique, des accusations rejetées par le Kremlin, qui évoque un missile de défense ukrainien qui serait tombé sur le bâtiment.
Selon l'ONG OVD-Info, près de 20'000 personnes ont été interpellées en Russie lors de rassemblements contre l'intervention en Ukraine, depuis son lancement le 24 février 2022.
Plusieurs personnes ont déjà été condamnées à de longues années de prison après avoir été reconnues coupables d'avoir publié de "fausses informations" sur l'armée russe. Des milliers d'autres ont reçu des amendes.
MERCREDI 18 JANVIER
Dix-huit morts, dont le ministre de l'Intérieur, dans un crash à Kiev
Au moins 18 personnes, dont le ministre ukrainien de l'Intérieur et trois enfants, ont été tuées dans la chute d'un hélicoptère mercredi près d'une école maternelle dans la région de Kiev, ont annoncé les autorités.
Le ministre de l'Intérieur Denys Monastyrsky, 42 ans, son premier adjoint Ievgueni Ienine, 42 ans, et un autre haut responsable du ministère se trouvant à bord de l'appareil ont péri. En outre, 29 personnes ont été blessées dont 15 enfants.
Cause du crash pas encore connue
Le crash a eu lieu à Brovary, une ville de quelque 100'000 habitants qui touche la banlieue est de la capitale, Kiev. Selon des images publiées sur les réseaux sociaux, un énorme incendie s'est déclaré après la chute de l'hélicoptère.
Aucune information sur la cause du drame n'a été dévoilée dans l'immédiat. L'appareil qui s'est écrasé appartenait au service d'Etat pour les situations d'urgence qui dépend du ministère de l'Intérieur, selon un porte-parole des forces aériennes ukrainiennes.
21h30
L'Ukraine veut gagner la bataille de la communication
La guerre en Ukraine s'est invitée en force au Forum de Davos. La Première Dame du pays Olena Zelenska était l'une des invitées star de cette première journée. Une délégation très importante est également présente dans la station grisonne. Objectif: gagner la bataille de la communication.
"Ce que vous avez tous en commun, c'est que vous êtes vraiment influents. Mais il y a quelque chose qui vous sépare, à savoir que vous n'utilisez pas tous cette influence ou parfois l'utilisez d'une manière qui vous sépare encore plus", a déploré Olena Zelenska à la tribune.
Des messages portés également au pays hôte, la Suisse. Dans les bagages d’Olena Zelenska, une lettre du président Volodymyr Zelensky demandant au Conseil fédéral de soutenir un plan de paix pour l'Ukraine. La question des livraisons d'armes ou de munitions d’origine suisse, elle, n'aurait pas été abordée.
"Contrer la propagande russe"
Communiquer sans polémiquer semble être le mot d’ordre, dans une bataille pour gagner les coeurs et les esprits. Cette mission a notamment été confiée à des soldats, dont certains ont vécu l'horreur de Marioupol et la captivité avant d'être libéré.
"Les gens doivent absolument s'informer sur la guerre russo-ukrainienne. Ils peuvent venir en Ukraine voir ce qu'il en est réellement, nous n'avons rien à cacher. Et nous devons absolument contrer la propagande russe qui est très efficace", a pour sa part déclaré mardi dans le 19h30 de la RTS une ancienne infirmière de l'armée ukrainienne qui soignait les blessés sur le front.
Loin des tranchées, dans le cadre très feutré de Davos, elle soigne désormais l'image de son pays. L’Ukraine tente de gagner une deuxième guerre, celle de l'information.
20h00
Henry Kissinger dit soutenir l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan
L'ancien chef de la diplomatie américaine Henry Kissinger a plaidé pour un soutien continu à l'Ukraine jusqu'à ce qu'un cessez-le-feu puisse être obtenu. Il dit soutenir l'adhésion de ce pays à l'Otan.
"Avant cette guerre, j'étais opposé à ce que l'Ukraine devienne membre de l'Otan parce que je craignais que cela ne provoque exactement le processus que l'on voit maintenant", a-t-il affirmé devant le Forum économique mondial à Davos.
"Mais maintenant que ce processus a atteint ce niveau, une Ukraine neutre dans ces conditions n'aurait plus de sens", a-t-il souligné par visioconférence, en ajoutant qu'une "adhésion de l'Ukraine à l'Otan serait une issue appropriée" une fois le conflit résolu.
Henry Kissinger, 99 ans, a cependant appelé à tout faire pour éviter que la guerre "ne se transforme en guerre contre la Russie", et à s'efforcer de maintenir un dialogue avec Moscou afin de lui donner "l'occasion de rejoindre le système international" une fois la paix conclue.
19h15
Alain Berset exclut clairement la réexportation d'armes suisses
Interrogé mardi dans Forum à l'issue de la première journée du WEF, Alain Berset est revenu sur son discours d'ouverture, en bonne partie consacré à la situation en Ukraine. "A Davos, on se demande tous comment ça va se poursuivre, comment est-ce qu'on peut sortir de cette situation dramatique pour l’Ukraine et extrêmement compliquée pour le continent européen et pour le monde entier", a développé le président de la Confédération.
Confronté une nouvelle fois à la demande d'un pays européen de pouvoir réexporter des armes suisses, en l'occurrence l'Espagne, il s'est montré très ferme. "Nous avons une position stable depuis longtemps. La Suisse est un pays neutre. C’est le pays des Conventions de Genève, un pays engagé dans des processus de négociations, de paix, un pays qui n’exporte pas d'armes vers des zones de conflits", a-t-il cadré. "Nous avons exporté ces armes vers des pays qui souhaitaient les acquérir, comme l’Allemagne et l’Espagne, avec des règles claires de non-réexportation."
Un rôle "un peu différent" pour la Suisse
"Tous les pays n’ont pas le même rôle à jouer dans une situation pareille, avec des enjeux pareils", a poursuivi le ministre socialiste. "On doit pouvoir imaginer que le rôle de la Suisse puisse être un peu différent de celui d’autres pays. Pour nous, les processus de paix, les rencontres multilatérales ou bilatérales, le rôle de la Genève Internationale (…) tout ça c’est le rôle de la Suisse, et on souhaite continuer à le jouer de manière crédible", a-t-il plaidé.
La Suisse pourrait d'ailleurs jouer ce rôle, par exemple, dans le cadre de la lettre sur la paix qu'a apportée Olena Zelenska, suggère Alain Berset. Il a rencontré la Première Dame dans la matinée. "On va répondre. Nous sommes très intéressés de voir que des efforts et des réflexions commencent à aller dans cette direction".
18h45
L’Ukraine, inévitable invitée du Forum de Davos
Les tanks, c’est le sujet dont parlent les chefs d’Etat dans les couloirs de Davos. Le Forum économique grison devait parler d’inflation, de crise climatique, de pénuries d’énergie, mais c'est bien l’actualité urkainienne qui a pris la plus grande place durant la première journée.
La forte présence de proches alliés de l'Ukraine a bousculé l’agenda dès la matinée, avec la visite surprise de la Première Dame ukrainienne en invitée d’honneur de la cérémonie d'ouverture. La participation hors du commun de nombreux chefs d’Etat de pays d'Europe centrale et du nord, les plus fervents alliés de l’Ukraine, a renforcé sa position. Touchés de très près par la guerre, ces dirigeants font un intense lobbing en faveur d'un soutien inconditionnel à Kiev.
Fort soutien de la Pologne et de la Finlande
Au premier rang de ces soutiens figure le président polonais Andreji Duda, très présent, tout comme la Première ministre finlandaise Sanna Marin, dont le pays est candidat à l'Otan. Elle a rappelé en fin de journée que la Finlande avait déjà été en guerre avec la Russie et que la sécurité de son pays était sa priorité.
Interrogé par la RTS, le président de Macédoine du Nord Stevo Pendarovski s’est lui montré très inquiet. Il salue l’aide occidentale, mais évoque des points critiques dans le nord des Balkans, où le conflit pourrait s’étendre. "Espérons que nous pourrons terminer cette guerre le plus vite possible et que le régime de Vladimir Poutine mette fin aux hostilités", a conclu le président macédonien.
Réunion de l'Otan vendredi à Ramstein
Ces dirigeants des pays d’Europe de l’Est espèrent un soutien militaire accru à l’Ukraine, en particulier l'envoi de tanks. Ce vendredi, les alliés de l’Otan se réuniront à Ramstein, en Allemagne, et ils devraient annoncer une importante aide militaire supplémentaire.
18h20
Belgrade dénonce Wagner pour ses tentatives de recruter des Serbes
Le président serbe Aleksandar Vucic a condamné le groupe paramilitaire privé Wagner après la publication par l'unité de mercenaires de petites annonces dans les médias locaux tentant de recruter des Serbes pour combattre en Ukraine.
"Pourquoi faites-vous cela à la Serbie?", a lancé le chef de l'Etat serbe dans un entretien télévisé cité par l'agence locale Beta. "Pourquoi est-ce que vous, Wagner, lancez des appels alors que c'est contre les règles?", a-t-il ajouté.
De tels commentaires contre Moscou sont rares alors que la Russie est un proche allié du pays des Balkans. Les petites annonces controversées, appelant les Serbes à rejoindre les mercenaires de Wagner, ont été publiées au début du mois par la filiale serbe du média pro-Kremlin RT.
Quelques combattants serbes ont combattu avec des forces soutenues par la Russie en Ukraine depuis l'annexion de la Crimée en 2014. Mais le nombre exact de combattants serbes en Ukraine n'a jamais été dévoilé par les autorités.
18h05
Première rencontre entre le commandant de l'armée ukrainienne et le chef d'état-major américain
Le commandant en chef de l'armée ukrainienne Valery Zaloujny a annoncé avoir pour la première fois rencontré le chef d'état-major américain Mark Milley sur fond d'intenses négociations sur une augmentation des livraisons d'armes occidentales à Kiev.
"Ma première rencontre en personne avec le général Mark Milley a eu lieu aujourd'hui en Pologne", a déclaré Valery Zaloujny sur la messagerie Telegram, précisant avoir remercié l'Américain pour le soutien "inébranlable" de son pays et énuméré "les besoins urgents" de l'armée ukrainienne.
17h35
L'Espagne souhaite toujours réexporter du matériel de guerre suisse en Ukraine
L'Espagne aimerait réexporter vers l'Ukraine du matériel de guerre suisse. Elle a déposé lundi auprès du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) une demande officielle pour deux canons antiaériens de 35 mm.
Le Conseil fédéral a décidé en juin 2022 que les réexportations de matériel de guerre devaient être refusées si le pays de destination était impliqué dans un conflit armé international. C'est le cas pour l'Ukraine et la Russie, écrit le Seco. Celui-ci estime donc qu'il n'est probablement pas possible d'approuver la demande espagnole. Il va cependant l'examiner et y répondre officiellement.
Pour les mêmes raisons, la Confédération a déjà refusé deux demandes de l'Allemagne. L'une, datant du printemps 2022, visait notamment des munitions de 32 millimètres, utilisées notamment pour les canons des chars antiaériens Guépard, et de 12,7 millimètres.
16h40
Londres "soutiendra" Kiev jusqu'à "la victoire"
Le chef de la diplomatie britannique James Cleverly a justifié l'envoi de chars à l'Ukraine afin d'aider le pays "à repousser" les Russes dans l'est et le sud du pays, affirmant que Londres soutiendra les Ukrainiens jusqu'à "la victoire".
"Ce que Poutine doit comprendre, c'est que nous aurons l'endurance stratégique pour rester avec [les Ukrainiens] jusqu'à ce que la tâche soit accomplie et que la meilleure chose qu'il puisse faire pour préserver les vies de ses propres soldats, c'est de le reconnaître", a ajouté James Cleverly.
14 chars lourds Challenger 2
Le ministre britannique, qui doit rencontrer le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken dans la journée, a entamé une tournée aux Etats-Unis et au Canada, quelques jours après l'annonce du Premier ministre Rishi Sunak qui a promis 14 chars lourds Challenger 2 à l'Ukraine.
Les Occidentaux ont déjà envoyé des blindés légers à Kiev, mais le Royaume-Uni est devenu le premier pays à s'engager envers Kiev à envoyer ce type de blindés que réclament les forces ukrainiennes.
16h15
Washington annonce de nouvelles sanctions contre la Biélorussie
Les Etats-Unis ont annoncé de nouvelles sanctions à l'encontre de la Biélorussie. Washington critique la "répression constante" exercée par le régime du président Alexandre Loukachenko, au moment où s'ouvre à Minsk le procès par contumace de l'opposante en exil Svetlana Tikhanovskaïa.
"Le régime de Loukachenko continue de réprimer le peuple biélorusse et ses aspirations démocratiques, y compris à travers le procès aux motivations politiques et par contumace de la dirigeante de l'opposition démocratique Svetlana Tikhanovskaïa et d'autres militants démocratiques sur des accusations sans fondement", affirme le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken dans un communiqué.
Des parlementaires visés
"Pour répondre à ces violations des droits humains, le département d'Etat annonce prendre des mesures de restrictions de visa à l'encontre de 25 individus (...) pour leur implication dans la sape de la démocratie" en Biélorussie, précise le secrétaire d'Etat.
Sont notamment visés des membres de l'Assemblée nationale de Biélorussie, "pour leur rôle dans l'adoption d'une législation autorisant la peine capitale envers les personnes condamnées pour de supposés 'tentatives d'actes de terrorisme', une accusation utilisée pour réprimer et intimider l'opposition démocratique et la société civile", selon Antony Blinken.
16h00
L'Ukraine, la Russie et l'Europe s'arment toujours plus
Alors que l'Ukraine réclame davantage d'armes lourdes pour pouvoir "gagner la guerre", plusieurs alliés occidentaux lui ont promis des livraisons. Mais la capacité de l'Europe à soutenir Kiev sans se découvrir elle-même interroge. De son côté, Moscou cherche aussi à augmenter sa production d'armes.
Première tranche de 3 milliards d'euros d'aide de l'UE envoyée à l'Ukraine
L'Ukraine a reçu une première tranche de trois milliards d'euros d'une enveloppe de 18 milliards prévue par l'Union européenne pour 2023, a annoncé le président Volodymyr Zelensky.
Il a remercié la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et les Vingt-Sept pour leur "soutien solide" à Kiev, près de 11 mois après le début de l'invasion russe.
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Mi-décembre, l'UE avait voté en faveur de cette nouvelle aide financière à l'Ukraine, après d'âpres discussions entre ses Etats membres.
Concrètement, les Européens se sont engagés à fournir 1,5 milliard d'euros chaque mois à l'Ukraine pendant l'année 2023 pour financer les dépenses publiques. Le soutien prend la forme de prêts à taux zéro sur 35 ans, avec une possibilité d'annuler la dette.
15h00
Une formule de paix en dix points
Présente au Forum économique de Davos, la Première Dame ukrainienne a dévoilé une lettre de Volodymyr Zelensky appelant à soutenir une formule de paix en dix points. Celle-ci devrait arriver "par les canaux diplomatiques", a affirmé le conseiller fédéral Ignazio Cassis. Olena Zelenska avait affirmé un peu plus tôt avoir pris cette missive avec elle pour la relayer notamment auprès de la Chine.
Le plan n'est pas nouveau, mais l'offensive diplomatique se renforce. Dévoilé devant le G20 en novembre, il demande la sécurité nucléaire, alimentaire ou énergétique. Tous les prisonniers devraient être libérés, les troupes russes devraient se retirer, l'intégrité territoriale de l'Ukraine devrait être rétablie et un tribunal spécial pour juger les crimes russes devrait être lancé.
Une discussion a également eu lieu en marge du Forum de Davos entre Ignazio Cassis et la Première Dame, portant essentiellement sur les questions humanitaires et le financement d'une fondation pour les enfants. "Nous allons explorer" les possibilités de l'aider, a affirmé le chef de la diplomatie suisse.
14h30
Dmitri Medvedev juge "honteux de parler de blindés" à Davos
L'ancien président russe Dmitri Medvedev a dénoncé les discussions sur l'aide militaire à l'Ukraine menées au Forum économique mondial (WEF) à Davos (GR). C'est "une honte", a-t-il critiqué sur la messagerie Telegram.
"Le Forum de Davos discute de l'envoi de chars à l'Ukraine. Le type polonais (le président Andrzej Duda, ndlr) a annoncé qu'il était en train de réunir une coalition de pays occidentaux pour fournir des véhicules blindés à Kiev", a critiqué Dmitri Medvedev, numéro deux du puissant conseil de sécurité russe.
Lundi, lors d'une discussion sur la "défense de l'Europe", Andrzej Duda a appelé les alliés européens de l'Ukraine à envoyer encore plus d'armes à Kiev, y compris des blindés.
"Avant, à Davos, on discutait d'autre chose. Comme l'économie et tout le reste", a critiqué Dmitri Medvedev, jugeant "positif qu'il n'y ait pas de Russes ou de Chinois" dans la station grisonne.
14h05
L'Ukraine met fin aux recherches de survivants à Dnipro
L'Ukraine a mis fin mardi à la recherche de survivants dans les décombres de l'immeuble résidentiel de Dnipro frappé samedi selon Kiev par un missile russe Kh-22.
"À 13 heures (12h en Suisse), les opérations de recherche et de secours dans la ville de Dnipro, sur le site de l'attaque à la roquette, se sont achevées", a détaillé le service d'urgence sur l'application de messagerie Telegram.
Le bilan actuel fait état de 44 décès, dont 5 enfants. Trente-neuf personnes ont été extraites des décombres et 79 autres ont été blessées, dont 16 enfants. Selon les services d'urgences de l'État, 20 personnes sont toujours portées disparues.
La Russie continue de déclarer de son côté que ses tirs de missiles de samedi n'avaient pas visé de bâtiments résidentiels.
12h30
Le bilan de la frappe sur un immeuble grimpe à 44 morts
L'Ukraine a indiqué mardi que 22 personnes restent portées disparues, trois jours après la frappe de missile qui a éventré un immeuble résidentiel à Dnipro faisant au moins 44 morts.
La présidence ukrainienne a fait état notamment de la découverte mardi matin du corps d'un enfant dans les décombres.
Le maire de Dnipro Borys Filatov a lui aussi confirmé ce bilan de 44 morts sur Facebook.
Cette frappe est d'ores et déjà l'une des plus meurtrières pour des civils depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.
Le bilan pourrait encore s'alourdir, les équipes de secours s'affairant toujours mardi matin à retrouver sous les énormes pans de béton une vingtaine de personnes dont le sort reste inconnu.
12h05
La pression s'accentue sur Olaf Scholz pour l'envoi de chars en Ukraine
Les alliés de l'Allemagne ont accentué mardi la pression sur le chancelier Olaf Scholz pour qu'il autorise la livraison de chars Leopard de fabrication allemande à l'Ukraine, en amont d'une réunion cruciale des ministres de la Défense vendredi.
Berlin a jusqu'à présent refusé de fournir des chars ou d'autoriser les alliés qui en disposent à le faire, affirmant que les tanks occidentaux ne devraient être fournis à l'Ukraine que s'il existe un accord entre les principaux alliés de Kiev, notamment les États-Unis. Olaf Scholz doit par ailleurs se rendre mercredi au Forum économique mondial de Davos.
Pression polonaise et lituanienne
"Nous espérons et essayons d'organiser un plus grand soutien à l'Ukraine. Nous espérons que quelques partenaires, alliés, donneront des chars à l'Ukraine", a déclaré le président polonais Andrzej Duda à Davos.
De son côté, le président lituanien Gitanas Nausėda a indiqué qu'il était "fermement convaincu" que l'Allemagne fournirait à l'Ukraine des chars Leopard. "Nous n'avons pas le luxe de tels délais. Cela doit être fait rapidement", a-t-il dit, ajoutant que les livraisons de chars seraient un élément stratégique de la prochaine phase du conflit.
12h00
L'Europe soutiendra l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra", déclare Ursula von der Leyen
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen promet qu'"aucune impunité" ne sera tolérée pour la Russie. Elle a réitéré à Davos (GR) un soutien ferme à l'Ukraine.
"Nous sommes avec vous aussi longtemps qu'il le faudra", a-t-elle lancé à l'adresse de la Première Dame ukrainienne Olena Zelenska, mentionnant, applaudie, l'aide militaire apportée à Kiev. Devant le Forum économique mondial (WEF), elle a rappelé que l'UE avait décidé lundi d'une nouvelle aide de trois milliards d'euros pour l'Ukraine.
11h40
Alain Berset ouvre le WEF à Davos devant la Première Dame ukrainienne
Le président de la Confédération Alain Berset estime que les démocraties sont à "un tournant", déplorant plus d'inégalités. En ouvrant mardi le WEF à Davos devant la Première Dame ukrainienne Olena Zelenska, il a répété la condamnation suisse de l'offensive russe.
"Les institutions démocratiques sont fragilisées", a mis en garde le président de la Confédération devant les participants au Forum économique mondial (WEF). "L'Etat de droit est menacé", a-t-il ajouté, relevant que la part de la population vivant en démocratie a reculé de plus de moitié en quelques années.
Devant Olena Zelenska, il a à nouveau dénoncé l'"attaque brutale" de la Russie contre l'Ukraine, mais aussi contre le droit international et le multilatéralisme. La Suisse fera "tout son possible" pour renforcer ces deux valeurs au Conseil de sécurité de l'ONU.
Et avec l'Ukraine, les gouvernements doivent faire preuve de solidarité avec la population restée dans le pays, mais aussi avec les réfugiés, insiste le président.
Un "monde qui s'écroule"
De son côté, la Première Dame ukrainienne a brandi la menace d'un "monde qui s'écroule" en raison de l'offensive russe contre son pays. Elle a souhaité que 2023 soit "l'année de la formule de paix ukrainienne", appelant la Chine à la soutenir.
Un conseiller de Volodymyr Zelensky démissionne après des propos sur Dnipro
Oleksi Arestovitch, conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a démissionné après l'indignation suscitée en Ukraine par ses déclarations suggérant que le missile russe ayant tué au moins 41 personnes à Dnipro avait été abattu par la défense anti-aérienne ukrainienne.
Oleksi Arestovitch a annoncé sa démission sur Facebook après avoir présenté publiquement des excuses et être revenu sur ses propos dans un message sur Telegram.
L'armée de l'air ukrainienne affirme que l'immeuble résidentiel touché à Dnipro a été frappé par un missile russe Kh-22, type d'armement que l'Ukraine est dans l'incapacité d'abattre.
"Je présente mes sincères excuses aux victimes et à leurs proches, aux habitants de Dnipro et à quiconque a été profondément blessé par ma version préliminaire erronée au sujet de la raison de la frappe de missile russe sur un immeuble résidentiel", a écrit Oleksi Arestovitch.
10h30
Le ministre russe de la Défense inspecte les troupes impliquées dans l'offensive en Ukraine
Le ministre russe de la Défense a inspecté les troupes participant à l'offensive en Ukraine, lors d'un déplacement dans la zone de l'opération militaire lancée fin février dans ce pays voisin de la Russie, a indiqué l'armée russe.
Sergueï Choïgou s'est rendu à l'état-major du groupe militaire Vostok où il s'est entretenu avec le commandant de ce groupe et ceux d'autres unités et s'est vu présenter un rapport sur la situation sur le terrain et "les progrès dans la réalisation des tâches de combat sur les principales directions", selon la même source.
L'armée n'a pas précisé dans son communiqué où est situé l'état-major, qui peut se trouver aussi bien en Russie qu'en Ukraine.
09h40
L'Ukraine sera la priorité du prochain ministre de la Défense de l'Allemagne
Le premier point à l'ordre du jour du prochain ministre allemand de la Défense sera de savoir s'il faut livrer des chars de combat à l'Ukraine, a déclaré le ministre allemand de l'Économie Robert Habeck à la radio Deutschlandfunk, alors que la pression sur Berlin s'amplifie.
"Lorsque le ministre de la Défense sera annoncé, c'est la première question qui sera décidée concrètement", a-t-il dit en marge du Forum économique mondial de Davos.
La ministre allemande de la Défense Christine Lambrecht a démissionné lundi alors que son gouvernement subissait une pression croissante pour permettre aux alliés d'envoyer des chars lourds à l'Ukraine.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré lundi qu'il allait agir rapidement pour remplacer Christine Lambrecht.
07h45
Les drapeaux russes et biélorusses interdits à l'Open d'Australie
La Fédération australienne a interdit les drapeaux russes et biélorusses à l'Open d'Australie. Elle a ainsi donné suite à la requête de l'ambassadeur ukrainien qui demandait que des mesures soient prises après qu'ils ont été aperçus dans la foule.
"Les drapeaux russes et biélorusses sont bannis sur place à l'Open d'Australie", a déclaré la Fédération australienne dans un communiqué, précisant que l'interdiction prenait "immédiatement" effet. "Notre politique initiale était que les fans pouvaient les apporter mais ne pouvaient pas les utiliser pour causer des perturbations", a ajouté Tennis Australia.
Le drapeau tricolore russe a été vu lundi, lors du match opposant l'Ukrainienne Kateryna Baindl à la Russe Kamilla Rakhimova. Dans les tribunes, des supporters ukrainiens avaient alors appelé les services de sécurité et la police à réagir. Un drapeau russe a également été perçu sur la Rod Laver Arena lors du match entre Daniil Medvedev et l'Américain Marcos Giron.
L'ambassadeur d'Ukraine en Australie et en Nouvelle-Zélande, Vasyl Myroshnychenko, avait appelé lundi Tennis Australia à prendre des mesures. "Je condamne fermement le déploiement public de drapeaux russes pendant le match de la joueuse de tennis ukrainienne Kateryna Baindl à l'Open d'Australie", a-t-il fustigé sur Twitter.
07h00
Vladimir Poutine exige un accroissement de la production du matériel de guerre
A plusieurs reprises depuis le mois de février 2022, Vladimir Poutine a enjoint les responsables du complexe militaro-industriel russe à accroître sa production et à optimiser les équipements. Une nécessité devenue aujourd’hui absolue au vu des armements lourds promis à l’Ukraine dans les semaines à venir.
Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a en effet promis à l'Ukraine de lui procurer toute l'aide nécessaire pour se défendre. Kiev a notamment besoin de batteries anti-aériennes, de chars lourds et de blindés légers plus modernes. En ce sens, une réunion sur les livraisons d'armements occidentaux à Kiev est d'ailleurs prévue le 20 janvier sur la base américaine de Ramstein en Allemagne.
Cyrille Bret, chercheur associé à l'Institut Jacques Delors et spécialiste de la Russie, explique au micro de La Matinale ce mardi qu'exporter des armes prolongera indéniablement le conflit. "Exporter du matériel de guerre sur un théâtre de conflit, c'est prolonger les combats et les alimenter. Tout dépend de ce que les soutiens de l'Ukraine souhaitent obtenir", souligne-t-il. Mais dans le cas présent, leur but est d'abord défensif. "Il s'agit d'empêcher la Russie et son allié biélorusse de remettre en cause par les armes les frontières internationalement reconnues."
Obstacle important
Pour y faire face, le président russe promettait ainsi à la fin du mois de décembre aux forces armées tous les moyens nécessaires, humains et financiers. Quelques jours plus tard, il visitait une usine d’armement en compagnie de l’ensemble des responsables nationaux du secteur. L’occasion encore une fois pour le maître du Kremlin d’exiger d’eux qu’ils accroissent la production des armes, du matériel, des munitions et des équipements.
Mais pour atteindre cet objectif, la Russie devra contourner un obstacle important: l’embargo technologique occidental.
06h30
Visite d'une haute responsable de la diplomatie américaine à Kiev
Une haute responsable de la diplomatie américaine s'est rendue lundi à Kiev où elle a rencontré le président Volodymyr Zelensky, a annoncé le département d'Etat. Elle l'a assuré de "l'engagement inébranlable" de Washington envers l'Ukraine.
La secrétaire d'Etat adjointe Wendy Sherman a rencontré Volodymyr Zelensky et d'autres hauts responsables ukrainiens "pour réaffirmer l'engagement fort et inébranlable des Etats-Unis envers l'Ukraine et sa défense contre l'agression non provoquée de la Russie", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Ned Price, dans un communiqué.
Rencontre avec des jeunes
Wendy Sherman a conduit une délégation dans la capitale ukrainienne où elle a notamment rencontré le ministre de la Défense Oleksiy Reznikov, pour discuter de l'aide à apporter pour renforcer le dispositif de sécurité en l'Ukraine et pour développer un partenariat commercial bilatéral durable avec les Etats-Unis.
La délégation a également "entendu de jeunes Ukrainiens qui ont adapté leurs entreprises et leurs activités pour soutenir leurs concitoyens, tout en envisageant le redressement et la reconstruction de l'Ukraine", selon le communiqué du département d'Etat.
Les affrontements se sont intensifiés en Ukraine au cours du onzième mois de guerre. Samedi, un missile a éventré un immeuble à Dnipro (est) faisant au moins 40 morts et 75 blessés. Fin décembre, Volodymyr Zelensky a rendu visite au président Joe Biden à la Maison Blanche, où il a plaidé en faveur d'une aide militaire et économique d'urgence de quelque 45 milliards de dollars pour l'Ukraine.