- De plus en plus de voix critiquent le gouvernement turc et le président Recep Tayyip Erdogan après le séisme meurtrier de la semaine dernière. Il leur est surtout reproché d'avoir tardé à lancer les secours, mais la construction de bâtiments de médiocre qualité est aussi dénoncée. Le chef de l'Etat a pour sa part comparé l'impact des deux séismes à des "bombes atomiques". Il a aussi estimé que n'importe quel pays aurait fait face aux mêmes difficultés que la Turquie à la suite d'une telle catastrophe.
- Une délégation de l'ONU est entrée mardi pour la première fois depuis le séisme meurtrier dans les zones rebelles du nord-ouest de la Syrie. La lenteur de l'arrivée des aides internationales a été critiquée par les secouristes.
- L'Organisation mondiale de la santé a qualifié le séisme de "pire désastre naturel en un siècle" à toucher un pays de sa zone européenne, avec un bilan qui dépasse désormais les 40'000 morts.
- Si des miraculés sont toujours retrouvés sous les gravats, l'espoir de retrouver des survivants dans les décombres s'amenuise toujours plus. De leur côté, les secouristes suisses ont terminé leur mission en Turquie. Les 87 experts ont atterri lundi en début de soirée à Zurich-Kloten.
- Face à l'ampleur de la catastrophe, la Chaîne du Bonheur a ouvert un compte et appelé aux dons pour venir en aide aux victimes. En une semaine, la Chaîne du Bonheur a reçu 16,5 millions de francs de promesses de dons pour la Syrie et la Turquie.
Suivi assuré par RTSinfo