Selon Evguéni Prigojine, 10'000 détenus recrutés par Wagner ont été tués en Ukraine
- Environ 10'000 des 50'000 détenus recrutés dans les prisons russes par le groupe paramilitaire Wagner ont été tués en Ukraine, a admis le chef de l'organisation, Evguéni Prigojine.
- De "nombreuses" attaques de drones ont visé dans la nuit de mardi à mercredi la région russe de Belgorod, a annoncé le gouverneur de ce territoire secoué par une récente incursion de groupes armés venus d'Ukraine.
- Dans la foulée, Moscou a indiqué qu'elle répondra de manière "extrêmement ferme" à de nouvelles incursions armées, a promis le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.
- La Russie a en outre affirmé mardi avoir "écrasé" le groupe ayant attaqué la veille depuis l'Ukraine la région russe de Belgorod, la plus grave incursion en territoire russe depuis le début de l'offensive de Moscou contre son voisin ukrainien.
Washington approuve la vente de missiles sol-air à l'Ukraine
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi la vente de systèmes avancés de missiles sol-air NASAMS à l'Ukraine pour quelque 285 millions de dollars afin de renforcer la défense aérienne du pays face à la Russie.
"L'Ukraine a un besoin urgent de renforcer ses capacités de défense contre les frappes de missiles et l'aviation russe", a indiqué l'Agence américaine pour la coopération en matière de défense (DSCA) dans un communiqué.
Le département d'Etat a approuvé la vente qui a été notifiée au Congrès américain, lequel doit encore donner son feu vert.
La défense aérienne s'est avérée un facteur crucial dans le conflit face au tir de barrage des missiles russes.
Cette vente de systèmes NASAMS vient en parallèle des milliards de dollars d'aide militaire fournie par les Etats-Unis à l'Ukraine depuis le début de l'offensive russe le 24 février 2022.
21h00
Origines des combattants russes anti-Kremelin troubles
Deux groupes combattant côté ukrainien et qui ont revendiqué une incursion ces deux derniers jours dans une région russe frontalière, ont vanté mercredi le "succès" de leur opération qui a montré, selon eux, la faiblesse des défenses russes.
Leurs origines sont troubles et l'une de ces milices est ouvertement neonazie.
20h10
Le chef de la diplomatie ukrainienne appelle l'Afrique à soutenir Kiev face à Moscou
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, en visite en Ethiopie, siège de l'Union africaine (UA), a appelé mercredi certains pays d'Afrique à renoncer à la "neutralité" qu'ils affichent dans le conflit entre son pays et la Russie et à soutenir Kiev.
"Nous essayons d'expliquer à nos amis africains que la neutralité n'est pas la réponse", a déclaré Dmytro Kuleba à la presse à Addis Abeba où il a poursuivi, après le Maroc, sa deuxième tournée en Afrique.
"Car en étant neutre vis-à-vis de l'agression russe envers l'Ukraine, vous étendez cette neutralité à la violation des frontières et aux crimes de masse qui peuvent se produire près de chez vous, si ce n'est vous arriver", a-t-il expliqué.
18h15
Nombre record de Russes s'installant en Finlande en 2022
Un nombre record de Russes, de loin le plus élevé depuis trois décennies, se sont installés en Finlande voisine en 2022, selon des statistiques officielles publiées mercredi.
Au total, 6003 personnes ont quitté la Russie pour la Finlande l'an dernier, selon Statistics Finland, ce qui en fait le premier pays d'origine pour l'immigration.
Depuis le début des années 1990, la migration annuelle de la Russie vers la Finlande était restée inférieure à 3100 personnes.
17h00
Le secrétaire général de l'Otan reconnaît des désaccords sur l'adhésion de l'Ukraine
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a reconnu mercredi que les membres de l'alliance étaient divisés sur la question de l'adhésion de l'Ukraine, qui sera à l'agenda du sommet de Vilnius en juillet.
"Sur cette question, il y a des points de vue différents au sein de l'alliance", a admis Jens Stoltenberg lors d'une intervention devant le German Marshall Fund à Bruxelles, rappelant que "la prise de décision à l'Otan se fait par consensus".
"Je vais avoir dans la journée quelques entretiens téléphoniques sur la voie à suivre et la manière de répondre aux ambitions de l'Ukraine en vue de son adhésion à l'Otan", a-t-il précisé. "Personne n'est en mesure de vous dire exactement quelle sera la décision finale au sommet de Vilnius sur cette question", a-t-il encore dit.
Clause de défense collective
L'adhésion à l'Otan permettrait à l'Ukraine d'invoquer la clause de défense collective de l'article 5 de l'alliance, qui oblige tous les alliés à la défendre en cas d'attaque.
Des discussions sont en cours pour "construire les bases d'un compromis sur l'adhésion", a précisé l'un des diplomates. Une possibilité pourrait être de donner des garanties de sécurité comme celles données à la Suède, dont l'adhésion est bloquée par la Turquie et la Hongrie.
16h35
Un navire de guerre russe attaqué par des drones en mer Noire
Le ministère russe de la Défense a déclaré mercredi que le navire de reconnaissance océanique Ivan Hurs avait été attaqué par trois drones navals ukrainiens en mer Noire, sans subir de dégâts.
Dans un communiqué publié sur la messagerie Telegram, le ministère précise que le bateau de la marine russe naviguait à quelque 140 km au nord-est du détroit du Bosphore, où il avait pour mission de protéger les gazoducs TurkStream et Blue Stream qui acheminent du gaz naturel russe en Turquie.
"Tous les (drones) ennemis ont été détruits par des tirs de l'armement embarqué à bord d'un navire russe", dit le ministère de la Défense.
16h20
Le président lituanien met en garde contre tout "compromis" depuis Paris
Le président lituanien Gitanas Nauseda a mis en garde mercredi à Paris contre tout "compromis" vis-à-vis de la Russie dans le conflit en Ukraine.
"Il faut que nous restions, dans notre monde démocratique, unis", a-t-il lancé, au côté de son homologue français Emmanuel Macron.
"Nous vivons dans des temps où il est important d'être du bon côté de l'Histoire et il n'y a pas de place pour les compromis et les zones grises", a insisté le président lituanien, dont le pays accueillera les 11 et 12 juillet le prochain sommet de l'Otan à Vilnius.
"Nous devons dire que le blanc c'est blanc et le noir c'est noir, le dire et lutter très fortement contre les parts sombres", a-t-il martelé.
16h05
Moscou réagit à l’arrivée du porte-avions américain en Norvège
"Etant donné qu'on admet à Oslo que la Russie ne représente pas une menace militaire directe pour la Norvège, de telles démonstrations de force apparaissent illogiques et préjudiciables", a déclaré le porte-parole de l'ambassade, Timur Chekanov, dans un courrier.
Selon le journal en ligne Barents Observer, après Oslo, ce mastodonte devrait ensuite mettre le cap vers le cercle polaire arctique.
Le 29 mai commencera dans la région l'Arctic Challenge Exercise, des manoeuvres aériennes réunissant quelque 150 appareils de 14 pays occidentaux.
15h55
Le plus gros navire de guerre au monde à Oslo
Le plus gros navire de guerre jamais construit, le porte-avions américain USS Gerald Ford, est arrivé à Oslo pour une escale dénoncée par la Russie voisine.
Déplaçant plus de 100'000 tonnes, ce premier exemplaire des porte-avions américains à propulsion nucléaire de nouvelle génération est entré dans la matinée avec son escorte dans le fjord d'Oslo avant de participer dans quelques jours à des exercices militaires qui, selon les médias locaux, devraient l'emmener dans l'Arctique.
"La visite et la présence du groupe aéronaval vont fournir (...) une opportunité unique de développer la coopération et de travailler plus étroitement avec notre principal allié, les Etats-Unis", a indiqué l'armée norvégienne dans un communiqué.
Cette escale très médiatisée, qui intervient en pleines tensions entre l'Occident et la Russie du fait de la guerre en Ukraine, a été fustigée par l'ambassade russe.
15h15
Cinq étrangers jugés en Russie à partir du 31 mai pour avoir combattu pour l'Ukraine
Cinq étrangers libérés dans le cadre d'un échange de prisonniers en septembre 2022 seront jugés par contumace en Russie à partir du 31 mai pour avoir combattu pour Kiev, a indiqué le tribunal russe devant les juger.
Il s'agit d'un Croate, d'un Suédois et de trois Britanniques inculpés pour "mercenariat", a indiqué un tribunal militaire de Rostov-sur-le-Don (sud). Selon Moscou, ils avaient été faits prisonniers lors de la bataille de Marioupol alors qu'ils faisaient partie du régiment Azov, considéré comme une organisation terroriste en Russie.
00h30
Plus de 10'000 détenus recrutés par Wagner tués en Ukraine
Environ 10'000 des 50'000 détenus recrutés dans les prisons russes par le groupe paramilitaire Wagner ont été tués en Ukraine, où ils étaient en première ligne dans la très sanglante bataille de Bakhmout, a admis le chef de l'organisation, Evguéni Prigojine.
"J'ai sélectionné 50'000 détenus dont environ 20% ont été tués", a affirmé Evguéni Prigojine dans une interview publiée mardi soir par le blogueur pro-Kremlin Konstantin Dolgov.
Par ailleurs, il a indiqué qu'une proportion similaire de ses combattants professionnels étaient également morts au combat, sans pour autant chiffrer précisément leur nombre.
Selon lui, les pertes ukrainiennes sont beaucoup plus lourdes: "Moi j'ai trois fois moins de tués et (...) environ deux fois moins de blessés".
Evguéni Prigojine parle ainsi pour la première fois ouvertement de l'ampleur de ses pertes, alors que côté russe tout est fait pour garder secret le nombre de tués et de blessés.
14h30
La Russie prête à répondre de manière "extrêmement ferme" à de nouvelles incursions armées
Moscou répondra de manière "extrêmement ferme" à de nouvelles incursions armées, a promis le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, au surlendemain d'une attaque spectaculaire de groupes venus d'Ukraine, sur le territoire russe.
Mardi, son armée avait affirmé avoir "écrasé", avec son aviation et son artillerie, un groupe ayant attaqué la veille la région frontalière de Belgorod. Il s'est agi de la plus spectaculaire incursion en territoire russe depuis le début du conflit avec l'Ukraine.
L'incursion, revendiquée par des groupes armés russes basés en Ukraine disant vouloir renverser le président russe Vladimir Poutine, représente un nouvel échec pour la Russie, dont l'armée est empêtrée en Ukraine.
14h00
La Chine promet à Moscou son "ferme soutien"
Le président chinois Xi Jinping a promis au Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine en visite à Pékin son "ferme soutien" en matière d'"intérêts fondamentaux" et appelé à "renforcer" la coopération économique avec Moscou, frappé par des sanctions occidentales.
Anciens rivaux durant la guerre froide, la Chine et la Russie renforcent leurs relations diplomatiques et commerciales depuis une dizaine d'années. Cette tendance s'est accélérée depuis l'invasion russe de l'Ukraine.
Se disant neutre dans le conflit, Pékin appelle au respect de la souveraineté des Etats, mais n'a jamais condamné publiquement l'opération militaire menée par le président russe Vladimir Poutine depuis février 2022.
13h30
L'OMS exige la fin des attaques sur les hôpitaux
L'Assemblée mondiale de la santé à Genève a exigé mercredi que la Russie cesse "immédiatement" ses attaques "contre les hôpitaux et autres établissements de santé" en Ukraine, dans une résolution marquant un nouveau geste de soutien à Kiev.
Le texte a été adopté par 80 voix contre 9 voix opposées au texte, dont la Russie et la Chine mais aussi la Syrie, l'Algérie ou encore Cuba et la Corée du nord.
Peu avant le vote, l'ambassadrice ukrainienne auprès de l'ONU à Genève, Yevheniia Filipenko, a affirmé que "les masques de la Russie sont tombés le 24 février de l'année dernière lorsque la Russie a lancé son agression non provoquée contre l'Ukraine, infligeant une grave urgence sanitaire". Elle a accusé la Russie de poursuivre "ses attaques quotidiennes contre des infrastructures critiques et civiles dans tout" son "pays".
12h30
La Géorgie ne peut pas se permettre de sanctionner la Russie
La Géorgie ne peut pas se permettre d'imposer des sanctions à la Russie qui risqueraient de "dévaster" son économie, a affirmé le Premier ministre géorgien, Irakli Garibachvili, lors d'un forum au Qatar.
Quelques jours après le rétablissement des liaisons aériennes entre Tbilissi et Moscou, en pleine guerre en Ukraine, le dirigeant géorgien a défendu la position de son pays face aux critiques internationales.
"Non seulement nous porterions préjudice à la Géorgie, mais nous dévasterions également notre économie et mettrions en péril les intérêts de notre pays et de notre peuple si nous imposions une quelconque forme de sanctions économiques à la Russie", a-t-il déclaré, en soulignant que les échanges bilatéraux représentaient environ un milliard de dollars par an.
La Géorgie, ex-république soviétique du Caucase, s'est opposée à la Russie en 2008 au cours d'une guerre éclair qui s'est soldée par la reconnaissance par Moscou de l'indépendance de deux républiques séparatistes prorusses, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, qui avaient fait sécession de la Géorgie en 1992.
10h40
Nouvelles "nationalisations" par la Russie de biens ukrainiens en Crimée
La Russie a annoncé mercredi une nouvelle vague de "nationalisations" de biens et actifs en Crimée annexée dont un appartement appartenant à Olena Zelenska, l'épouse du président ukrainien, et le bâtiment officiel d'une minorité musulmane réprimée.
"La Crimée continue de nationaliser les biens des ennemis de la Russie", a déclaré sur Telegram le gouverneur de la péninsule ukrainienne annexée en 2014, Sergueï Aksionov, qui n'a pas précisé le montant total de l'opération.
"Un certain nombre de biens sont transférés au sein de la propriété de la République" installée par Moscou, a-t-il ajouté, citant notamment "l'appartement d'Olena Zelenska à Yalta", au bord de la mer Noire.
Le gouverneur installé par Moscou a également annoncé la "nationalisation" d'"un bâtiment à Simféropol qui appartenait à l'organisation extrémiste Medjlis, interdite en Russie".
Medjlis est le nom officiel pour l'assemblée traditionnelle des Tatars de Crimée, une minorité musulmane réprimée à l'époque soviétique et depuis l'annexion par Moscou de la péninsule.
Cette communauté tatare, qui représente 12 à 15% des deux millions d'habitants de la Crimée, a largement boycotté le référendum de rattachement organisé par Moscou en 2014 pour son annexion. En 2016, la Cour suprême de la péninsule a interdit le Medjlis des Tatars de Crimée et l'a classé comme organisation "extrémiste".
"Des grandes exploitations vinicoles (et) des structures bancaires" vont aussi être nationalisées, a ajouté Sergueï Aksionov.
10h00
Attaques de drones dans la région russe de Belgorod
De "nombreuses" attaques de drones ont visé dans la nuit de mardi à mercredi la région russe de Belgorod, a annoncé le gouverneur de ce territoire secoué par une récente incursion de groupes armés venus d'Ukraine.
"La nuit n'a pas été vraiment tranquille. Il y a eu de nombreuses attaques de drones. La défense antiaérienne s'est occupée d'une grande partie d'entre eux", a indiqué Viatcheslav Gladkov sur Telegram.
Il a précisé que ces attaques avaient endommagé des véhicules, maisons et bâtiments publics dans la région, mais sans faire de victimes.
Dans le district de Graïvoron, une conduite de gaz a été touchée, selon Viatcheslav Gladkov. "Un petit incendie est en cours", a-t-il ajouté, précisant que les autorités étaient sur place et que les causes de l'incident étaient en train d'être établies.
Neuf civils blessés lors de l'incursion sont toujours hospitalisés dont trois en réanimation, selon Viatcheslav Gladkov.
Plus de 550 civils ont fui
Plus de 550 civils ayant fui le district de Graïvoron à cause des combats se trouvent actuellement dans des centres d'hébergement temporaires.
"Dès que les forces de sécurité auront terminé le nettoyage du territoire et donné leur accord, j'espère que vous pourrez regagner vos maisons (...) Hier, c'était encore dangereux", a poursuivi Viatcheslav Gladkov à l'attention de ses administrés.
Mardi, l'armée russe avait affirmé avoir "écrasé" avec son aviation et son artillerie le groupe ayant attaqué la veille la région, la plus spectaculaire incursion en territoire russe depuis le début du conflit.
Selon les autorités russes, un civil a été tué dans le village de Kozinka, l'une des localités attaquées, et une femme est décédée d'une insuffisance cardiaque lors de son évacuation.
L'incursion a été revendiquée par des groupes armés russes basés en Ukraine voulant renverser le président russe Vladimir Poutine.
09h00
L'Ukraine peine à nourrir correctement ses soldats
Après quinze mois de guerre, l'armée ukrainienne, construite sur le modèle soviétique, révèle ses failles. La corruption toujours présente a des conséquences sur l'alimentation des soldats, mais le sujet est tabou dans le pays.
Deux groupes armés ont revendiqué l'incursion en Russie
Deux groupes armés ont revendiqué l'attaque lundi depuis l'Ukraine sur la région de Belgorod, en Russie. Mardi, Moscou a annoncé avoir éliminé ces attaquants. Deux organisations se disant russes seraient à l'origine de cet assaut en dehors des frontières de l'Ukraine, le plus important depuis le début de la guerre.
La première, appelée Corps des volontaires russes (RDK), est sortie du bois en mars, revendiquant une première incursion en Russie dans la région frontalière de Briansk.
Créée au printemps 2022, la seconde organisation, la Légion "Liberté de la Russie", dont l'emblème est un poing fermé, est classée "terroriste" par la Russie.
La Russie affirme avoir "écrasé" les assaillants de la région de Belgorod
La Russie assure mardi avoir "écrasé" le groupe ayant attaqué la veille depuis l'Ukraine la région russe de Belgorod, la plus grave incursion en territoire russe depuis le début de l'offensive de Moscou contre son voisin ukrainien.
"Lors de l'opération antiterroriste, à l'aide de frappes de l'aviation et de l'artillerie et l'action des unités de défense des frontières du district militaire de l'Ouest, les formations nationalistes (ukrainiennes) ont été bloquées et écrasées", a indiqué le ministère russe de la Défense.
"Le reste des nationalistes ont été repoussés sur le territoire de l'Ukraine, où les frappes (...) se sont poursuivies jusqu'à leur élimination totale", a encore dit le ministère, affirmant avoir tué "plus de 70 terroristes ukrainiens".
Ces affirmations sont invérifiables dans l'immédiat.
Aucun bilan côté russe
Comme à son habitude, le ministère n'a dressé aucun bilan de ses pertes ni des dommages causés par les assaillants lors de cette attaque.
La Russie accuse l'Ukraine d'avoir monté cette attaque transfrontalière, ce que Kiev dément, affirmant qu'elle était le fait de combattants russes opposés au président russe Vladimir Poutine.
L'opération a été revendiquée par un groupe qui se présente comme appartenant à la "Légion Liberté pour la Russie", à savoir des Russes combattant côté ukrainien, qui avaient déjà assuré être à l'origine d'incursions précédentes dans la même région.
Un autre groupe similaire participerait à l'opération, le "Corps des volontaires russes".