Moscou accuse Kiev d'avoir voulu assassiner Poutine avec des drones, l'Ukraine dément toute implication
- La Russie a affirmé avoir abattu deux drones ukrainiens qui tentaient d'attaquer le Kremlin. Elle a dénoncé une tentative d'assassinat de Vladimir Poutine à quelques jours des célébrations militaires à Moscou. La présidence ukrainienne, elle, dément toute implication.
- Moscou a lancé dans la nuit de mardi à mercredi une série d'attaques de drones "kamikazes" sur l'Ukraine, dont une vingtaine sur Kiev qui ont été abattus par les unités de défense aérienne, ont rapporté les autorités ukrainiennes. A Kherson, dans le sud du pays, au moins 21 personnes ont été tuées par ces attaques de drones.
- La Commission européenne a présenté un instrument financier doté de 500 millions d'euros pour renforcer la capacité de production de munitions de l'Union européenne afin d'aider l'Ukraine face à l'offensive russe.
- Les autorités locales ukrainiennes ont annoncé un couvre-feu à Kherson, près de la ligne de front dans le sud, à partir de vendredi soir et pendant 58 heures, au moment où Kiev dit achever ses préparatifs pour une offensive de grande ampleur.
Enquête russe pour terrorisme après l'attaque présumée de drones contre le Kremlin
La Russie a annoncé l'ouverture d'une enquête pour terrorisme après que Moscou a expliqué avoir abattu deux drones qui auraient visé la résidence du président russe Vladimir Poutine, et accusé l'Ukraine de tentative d'assassinat "terroriste".
"Le Comité d'enquête de Russie a ouvert une enquête criminelle pour terrorisme en lien avec une tentative de frappe contre la résidence du président de Russie au Kremlin", a indiqué dans un communiqué ce comité, en charge des enquêtes sur les crimes les plus importants.
21h00
Un jeu en ligne pour contourner la censure russe
Un journal finlandais a révélé mercredi qu'il avait trouvé le moyen de contourner la censure imposée aux médias en Russie en dissimulant des informations et des reportages sur l'Ukraine dans un jeu en ligne populaire en Russie.
"Alors que Helsingin Sanomat et les médias indépendants étrangers sont bloqués en Russie, les jeux en ligne ne sont pour l'instant pas interdits", a déclaré Antero Mukka, rédacteur en chef du journal.
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Helsingin Sanomat a utilisé le jeu de tir en ligne Counter-Strike, qui compte quelque quatre millions de joueurs en Russie. Si la plupart des parties sur déroulent sur des niveaux et des cartes officielles publiés par l'éditeur Valve, les joueurs peuvent créer des cartes personnalisées que tout le monde peut télécharger et utiliser.
Des reportages sur la guerre
"Nous avons donc construit une ville slave, appelée Voyna, ce qui signifie guerre en russe", a expliqué Antero Mukka.
Dans le sous-sol de l'un des immeubles de la ville, les techniciens d'Helsingin Sanomat ont caché une pièce où les joueurs peuvent trouver des reportages en russe réalisés par les correspondants de guerre du journal en Ukraine.
Depuis sa publication lundi, la carte a déjà été téléchargée plus de 2000 fois.
20h40
Au moins 21 morts dans des frappes russes "massives" dans la région de Kherson
Des frappes russes "massives" ont fait 21 morts et 48 blessés dans la région de Kherson (sud de l'Ukraine), selon un dernier bilan. Un précédent bilan du Parquet régional faisait état de 16 morts et 22 blessés dans de multiples frappes "sur des infrastructures civiles".
Selon les autorités, deux frappes sur un supermarché et la gare de la ville de Kherson, près de la ligne de front, ont fait au moins quatre morts et plusieurs blessés, et un autre bombardement a tué trois personnes qui travaillaient à la réparation d'un site énergétique dans la région.
Les détails sur les autres frappes russes n'étaient pas disponibles dans l'immédiat. Selon le chef de l'administration militaire locale, "Kherson est toujours sous le feu de l'artillerie russe".
La ville, occupée pendant plusieurs mois en 2022 par les troupes de Moscou, avait été libérée en novembre dernier à l'issue d'une contre-offensive réussie de Kiev dans la région.
Couvre-feu de 58h
Le chef de l'administration militaire locale a par ailleurs annoncé mercredi un couvre-feu à Kherson, à partir de vendredi soir, et ce pendant 58 heures, au moment où Kiev dit se préparer à lancer une contre-offensive d'ampleur.
Il a justifié "ces restrictions temporaires" par "la nécessité" pour "les forces de l'ordre de pouvoir faire leur travail". Cette annonce des autorités intervient au moment où Kiev a dit que ses préparatifs d'une contre-offensive d'ampleur pour reconquérir les territoires occupés par la Russie dans l'est et dans le sud "touchent à leur fin".
20h30
Les Etats-Unis envoient des munitions supplémentaires pour l'artillerie ukrainienne
La Maison Blanche a annoncé un nouvel envoi d'aide militaire à l'Ukraine, principalement des munitions pour l'artillerie.
L'armée ukrainienne recevra en particulier des roquettes pour les Himars, des systèmes mobiles sophistiqués fournis par les Etats-Unis, a précisé la porte-parole de l'exécutif américain.
Elle a précisé qu'il s'agissait de la 37e tranche d'aide décidée ainsi par le président Joe Biden.
Cette annonce "fait suite à un travail poussé du gouvernement américain pour répondre aux demandes de l'Ukraine avant la contre-offensive qu'elle envisage", a indiqué la porte-parole.
18h35
L'ex-président russe Dmitri Medvedev appelle à "éliminer" Zelensky
L'ex-président russe Dmitri Medvedev a appelé à "éliminer" le président ukrainien Volodymyr Zelensky en représailles à une attaque présumée de drones contre le Kremlin, imputée par Moscou à Kiev, qui de son côté nie toute implication.
"Après l'attentat terroriste d'aujourd'hui, il ne reste pas d'alternative à part l'élimination physique de Zelensky et de sa clique", a écrit sur Telegram Dmitri Medvedev, actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe et coutumier des déclarations au vitriol.
18h10
"Nous n'avons pas attaqué Poutine", déclare Volodymyr Zelensky
Le président Volodymyr Zelensky a démenti toute attaque ukrainienne visant son homologue russe Vladimir Poutine, après que Moscou a affirmé avoir abattu deux drones lancés contre l'enceinte du Kremlin à Moscou.
"Nous n'avons pas attaqué Poutine. Nous le laissons au tribunal. Nous combattons sur notre territoire, nous défendons nos villages et nos villes", a affirmé le chef d'Etat ukrainien lors d'une conférence de presse à Helsinki avec des dirigeants de pays d'Europe du nord.
"Nous n'attaquons pas Poutine ou Moscou. Nous n'avons pas suffisamment d'armes pour ça", a-t-il ajouté.
Interrogé sur les raisons qu'aurait Moscou d'accuser Kiev, Volodymyr Zelensky a répondu que "la Russie n'engrange pas de victoires" en Ukraine.
"Il (Poutine, ndlr) ne peut plus motiver sa société et il ne peut plus envoyer son armée mourir pour rien", a-t-il argué.
17h00
Antony Blinken ne peut "valider" les accusations du Kremlin sur les deux drones
Les Etats-Unis ont dit prendre avec "beaucoup de précaution" les déclarations de la Russie qui a affirmé avoir abattu deux drones ukrainiens qui visaient le Kremlin à Moscou.
"J'ai vu les informations. Je ne peux pas les valider, on ne sait pas", a affirmé le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, lors d'une conférence sur la liberté de la presse organisée par le Washington Post.
Mais, a-t-il ajouté, "je prendrais tout ce qui sort du Kremlin avec beaucoup de précaution".
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16h50
Ce que l'on sait de l'attaque contre le Kremlin
La Russie a affirmé avoir abattu pendant la nuit deux drones lancés contre l'enceinte du Kremlin à Moscou dans le but de tuer Vladimir Poutine, à quelques jours des célébrations militaires du 9 mai.
Voici ce que l'on sait, pour l'heure, de cette atteinte présumée contre le coeur du pouvoir russe, démentie par Kiev, et qui intervient en pleine multiplication d'attaques et de sabotages en Russie.
- En milieu d'après-midi, le Kremlin publie un communiqué affirmant que deux drones ukrainiens ont tenté de frapper pendant la nuit le complexe du Kremlin, centre du pouvoir russe sous la garde du Service fédéral de protection (FSO) qui assure la sécurité personnelle de Vladimir Poutine.
"Nous considérons ces actions comme une tentative d'acte terroriste et un attentat contre la vie du président", affirme le Kremlin.
Selon la présidence, les deux appareils ont été abattus grâce à des "systèmes radar de guerre électronique". "Il n'y a eu aucune victime ni aucun dégât causé par la chute et la dispersion des fragments" de drones sur le Kremlin, selon cette source.
- Dans son communiqué, le Kremlin dit quele président n'a pas été blessé. Parallèlement, son porte-parole a affirmé aux médias russes que Vladimir Poutine n'était pas sur place au moment de l'attaque.
Selon lui, Vladimir Poutine travaille mercredi dans sa résidence officielle et ultra-sécurisée de Novo-Ogariovo, à 25 de kilomètres à l'ouest de Moscou.
La veille au soir, Vladimir Poutine était, officiellement, en déplacement à Saint-Pétersbourg (nord-ouest) où il a rencontré le directeur du théâtre Mariinski, toujours selon la présidence russe.
- Dès le communiqué du Kremlin, une série de vidéos censées montrer l'attaquesont soudainement apparues sur de multiples chaînes Telegram russophones soutenant l'attaque en Ukraine.
L'une de ces vidéos, la plus spectaculaire, montre un engin volant exploser dans une gerbe de flammes au-dessus de la coupole du Palais du Sénat, surmontée d'un drapeau russe, l'un des principaux bâtiments dans l'enceinte du Kremlin.
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- L'AFP n'a pas été en mesure de confirmer la véracité de ces vidéos et les autorités russes ne les ont pas commentées à ce stade.
Mercredi, en fin d'après-midi, une correspondante de l'AFP a vu plusieurs personnes s'affairer sur la coupole du Palais du Sénat, sans traces visibles, depuis le sol, de dégâts, sur la coupole en question.
- Très rapidement, la présidence ukrainienne a déclaré n'avoir "rien à voir" avec cette attaque présumée, accusant même la Russie d'une "mise en scène". "De tels propos mis en scène par la Russie doivent uniquement être considérés comme une tentative" pour trouver un prétexte pour "une attaque terroriste d'ampleur en Ukraine", a dit Mykhaïlo Podoliak, conseiller de Volodymyr Zelensky.
- Le maire de Moscou Sergueï Sobianine a, de son côté, annoncé que les vols de drones seraient désormais formellement interdits dans la capitale, sauf autorisation spéciale du gouvernement russe.
16h45
Un responsable russe appelle à "détruire" le gouvernement ukrainien
Le président de la chambre basse du Parlement russe a appelé à "détruire" le gouvernement ukrainien après que Moscou eut affirmé avoir déjoué une attaque de drones contre le Kremlin imputée à Kiev, qui dément toute implication.
"Il ne peut y avoir de négociations avec le régime (du président ukrainien Volodymyr, ndlr) Zelensky. Nous allons demander l'utilisation d'armes capables de stopper et de détruire le régime terroriste de Kiev", a lancé sur Telegram le président de la Douma Viatcheslav Volodine.
16h30
L'année sera "décisive pour l'Ukraine et l'Europe", déclare Volodymyr Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu mercredi en visite surprise en Finlande, où il a souligné que cette année, au cours de laquelle il a promis de prochaines offensives contre l'agresseur russe, serait "décisive pour l'Ukraine et l'Europe" face à la Russie.
Lors d'une conférence de presse avec son homologue finlandais Sauli Niinisto, il a félicité la Finlande, pays frontalier de la Russie dont l'agression russe contre l'Ukraine a provoqué l'adhésion en avril à l'Otan après des décennies de neutralité.
L'Ukraine, qui a fait acte de candidature à l'Otan, "a besoin du même niveau de garanties de sécurité", a assuré Volodymyr Zelensky. Il est "très important" que "tous les pays de l'Otan puissent s'exprimer d'une même voix sur ce sujet" lors du sommet de l'alliance prévu à Vilnius en juillet, a souligné Sauli Niinisto.
Volodymyr Zelensky "certain" sur les avions
Le président finlandais est revenu sur le sujet de l'éventuelle fourniture à l'Ukraine d'avions de combat américains F/A-18 en service en Finlande, évoquée précédemment par la première ministre sortante Sanna Marin, soulignant que le cas échéant celle-ci ne pourrait avoir lieu avant la livraison des F-35 qui doivent les remplacer, attendue en 2025.
Mais Volodymyr Zelensky s'est dit "certain" que l'Ukraine obtiendrait des avions de combat modernes - elle réclame des F-16 que les pays occidentaux hésitent encore à lui fournir - après avoir prouvé sa capacité à mener des contre-offensives sur le terrain, comme cela avait été le cas pour débloquer la livraison de chars de combat modernes. "Nous allons mener des actions offensives, et ensuite nous obtiendrons des avions", a-t-il dit.
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15h00
L'Ukraine "n'a rien à voir" avec l'attaque aux drones sur le Kremlin
L'Ukraine "n'a rien à voir" avec l'attaque aux drones sur le Kremlin, imputée par Moscou à Kiev, a fait savoir mercredi Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de Volodymyr Zelensky, dans un message transmis à des journalistes.
"De tels propos mis en scène par la Russie doivent uniquement être considérés comme une tentative de préparer un contexte" pouvant servir de prétexte "dans l'optique d'une attaque terroriste d’ampleur en Ukraine", a encore dit le conseiller présidentiel.
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Pour lui, une telle attaque, si elle était effectuée par Kiev - ce qui constituerait une première depuis le début de l’invasion russe en février 2022 - "ne résoudrait aucun problème militaire", quand Moscou contrôle toujours près de 20% du territoire ukrainien. "Au contraire, cela inciterait la Russie à des actions encore plus radicales contre notre population civile", a-t-il fait valoir.
"L'apparition de drones inconnus dans des installations énergétiques ou sur le territoire du Kremlin ne peut qu'indiquer le travail souterrain des forces de résistance locales. Comme vous le savez, les drones peuvent être achetés chez n'importe quel revendeur militaire…", a ajouté Mykhaïlo Podoliak.
14h50
Au moins un navire russe repéré près des Nord Stream avant les sabotages
Un navire de la Marine russe spécialisé dans les opérations sous-marines était bien présent à proximité des lieux des sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 peu avant les explosions le 26 septembre, a rapporté vendredi le quotidien danois Information. Cela ne confirme cependant pas sa responsabilité.
Bien présent mais peut-être pas fautif
Selon le journal, l'armée danoise lui a confirmé disposer de 26 photographies du navire SS-750, qui inclut un sous-marin de poche, prises en mer Baltique quatre jours avant les explosions.
Le procureur chargé de l'enquête côté suédois a laconiquement confirmé l'information, qui n'avait jusqu'ici pas été rendue publique. "J'avais connaissance de cette information. Sur son importance concernant l'enquête, je ne peux pas faire de commentaire car l'enquête préliminaire est conditionnelle", a déclaré le procureur Mats Ljungqvist.
Les pipelines Nord Stream endommagés acheminaient le gaz russe vers l'Europe.
14h10
Défilé du 9 mai maintenu
Le grand défilé militaire du 9 mai célébrant la victoire sur l'Allemagne nazie en 1945 est maintenu à Moscou malgré l'attaque aux drones sur le Kremlin que la Russie impute à l'Ukraine, a indiqué mercredi la présidence russe.
"Le défilé aura lieu. Il n'y a aucun changement dans le programme", a déclaré le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.
13h55
Moscou accuse Kiev d'avoir voulu assassiner Poutine avec des drones
La Russie a affirmé mercredi avoir abattu deux drones ukrainiens qui tentaient d'attaquer le Kremlin, dénonçant une tentative d'assassinat de Vladimir Poutine à quelques jours des célébrations militaires à Moscou.
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Dans la nuit de mardi à mercredi, "deux drones qui visaient le Kremlin" ont été "mis hors service grâce à l'utilisation de systèmes radar", selon la présidence russe. "Nous voyons ces actions comme une tentative d'acte terroriste et un attentat contre la vie du président" Vladimir Poutine, a ajouté le Kremlin, en précisant que ce dernier n'avait pas été blessé.
La mairie de Moscou a annoncé mercredi interdire les vols de drones au-dessus de la capitale russe, sauf autorisation du gouvernement.
Dans un communiqué, le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a indiqué que cette interdiction vise à éviter les vols de drones non autorisés qui peuvent "entraver le travail des forces de l'ordre".
12h45
L'UE présente un plan à 500 millions d'euros pour produire plus de munitions
La Commission européenne a présenté un instrument financier doté de 500 millions d'euros pour renforcer la capacité de production de munitions de l'Union européenne afin d'aider l'Ukraine face à l'offensive russe.
"Il s'agit de soutenir directement des projets industriels permettant d'assurer la montée en cadence de la base industrielle européenne", a expliqué le commissaire à l'Industrie Thierry Breton lors d'un point de presse, précisant qu'il espérait l'adoption de ce plan par les Etats membres d'ici fin juin.
11h55
Volodymyr Zelensky en visite en Finlande pour discuter "d'une paix juste"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé en Finlande pour s'entretenir avec les dirigeants des pays nordiques sur l'invasion de son pays par la Russie et sur ses relations avec l'Europe, ont déclaré les gouvernements de la région.
Le président ukrainien aura des entretiens bilatéraux avec le président finlandais Sauli Niinisto, suivis d'une conférence de presse, avant de participer à un sommet régional et à une seconde réunion avec les médias, a indiqué le bureau du président finlandais dans un communiqué.
Au sommet seront présents Sauli Niinisto ainsi que les Premiers ministres de la Suède, de la Norvège, du Danemark et de l'Islande.
Discussions autour de l'invasion russe
Il aura pour thème l'invasion russe de l'Ukraine, le soutien des pays nordiques à l'Ukraine et ses relations avec l'UE et l'alliance transatlantique (Otan), ainsi que "l'initiative de l'Ukraine pour une paix juste", a déclaré le bureau du président finlandais.
La visite de Volodymyr Zelensky en Finlande n'a été annoncée qu'après son arrivée dans la capitale finlandaise, où les mesures de sécurité ont été renforcées.
10h50
Couvre-feu annoncé à Kherson de vendredi soir à lundi
Les autorités locales ukrainiennes ont annoncé mercredi un couvre-feu à Kherson, près de la ligne de front dans le sud, à partir de vendredi soir, et ce pendant 58 heures, au moment où Kiev dit achever ses préparatifs pour une offensive d'ampleur.
"À partir de 20h00 (19h00 en Suisse) le 5 mai, un couvre-feu sera mis en place à Kherson, et il durera jusqu'à 6h00 (05h00 en Suisse) le 8 mai", a déclaré sur Telegram le chef de l'administration militaire locale, Oleksandre Prokoudine. "Pendant ces 58 heures, il sera interdit de se déplacer et de se trouver dans les rues de la ville. (Kherson) sera également fermée à l'entrée et à la sortie", a-t-il ajouté.
09h25
Le FSB déclare avoir démantelé un réseau ukrainien "terroriste"
Les services de sécurité russes (FSB) ont annoncé avoir démantelé un réseau ukrainien "terroriste" en Crimée annexée, sur fond de multiplication d'attaques et d'actes de "sabotages" quelques jours avant les importantes célébrations militaires du 9 mai en Russie.
"Le FSB (...) a déjoué les activités du réseau de renseignement de la Direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense, qui prévoyait de commettre une série d'actes importants de sabotage et de terrorisme en Crimée", a-t-il indiqué dans un communiqué cité par les agences russes.
Viser "des hauts fonctionnaires" russes
Sept individus liés aux services de renseignement ukrainiens ont été arrêtés, selon le FSB, et des "engins explosifs" et des détonateurs ont été retrouvés lors des perquisitions. Les éléments constitutifs de la bombe sont entrés sur le sol russe depuis la Bulgarie, ont affirmé les services de sécurité russes.
Toujours selon eux, ce réseau ukrainien visait notamment à commettre "des meurtres sur des hauts fonctionnaires" russes installés par Moscou dans la péninsule annexée de Crimée. Le gouverneur Sergueï Aksionov a indiqué sur Telegram que ce réseau souhaitait viser "la direction (politique) de Crimée et des infrastructures". "Il ne fait aucun doute que les personnes qui ont commandé ces crimes se trouvent à Kiev", a-t-il dénoncé.
Le FSB a précisé que le groupe arrêté était responsable d'un sabotage sur des lignes de chemin de fer en février dernier.
07h20
L'Ukraine a intercepté des drones russes lancés contre Kiev
La Russie a lancé dans la nuit de mardi à mercredi une série d'attaques de drones "kamikazes" sur l'Ukraine, dont une vingtaine sur Kyiv qui ont été abattus par les unités de défense aérienne, ont rapporté les autorités ukrainiennes. Ces raids n'ont pas fait de victimes, selon les autorités. Au total, 21 drones sur 26 ont pu être détruits, ont-elles précisé.
Des drones de fabrication iranienne ont été utilisés lors des attaques a détaillé l'administration militaire de Kiev sur Telegram.
Incendies provoqués
A Dnipro, un drone a touché un bâtiment administratif qui a pris feu, avant que l'incendie ne soit circonscrit, a déclaré le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, Serhiy Lisak, sur Telegram.
Trois drones ont provoqué un incendie dans un dépôt de carburants de la ville de Kropyvnytskyi, a déclaré le gouverneur de la région de Kirovohrad, Andriy Raykovitch.
07h15
Un dépôt de carburant en flammes près de la Crimée
Un dépôt de carburant a pris feu dans la nuit dans le village russe de Volna, proche de la Crimée, a annoncé sur Telegram le gouverneur local Véniamine Kondratiev. Il n'a pas mentionné la cause du sinistre.
"Une citerne avec des produits pétroliers a pris feu dans le village de Volna dans le district de Temryuksky. L'incendie s'est vu attribuer le plus haut degré de gravité", a écrit Véniamine Kondratiev.
"Selon des informations préliminaires, il n'y a ni mort ni blessé" et il n'existe "aucune menace contre les résidents" du village, a-t-il ajouté. "Tout ce qui est possible est fait pour que le feu ne s'étende pas davantage".
Des images, publiées sur Telegram par le blogueur prorusse Kirill Fedorov et présentées comme ayant été prises à Volna, montrent des flammes et une épaisse colonne de fumée s'élevant au-dessus d'une grande citerne dans la nuit.
Volna est situé à l'extrémité du pont de Crimée construit au-dessus du détroit de Kertch et qui relie la Russie à la péninsule de Crimée annexée par Moscou en 2014.
07h05
Volodymyr Zelensky dit ne pas avoir été prévenu des fuites américaines
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré avoir appris dans la presse l'existence d'une fuite de documents confidentiels américains concernant la guerre de son pays contre la Russie. "Je n'ai pas reçu d'information de la Maison Blanche ou du Pentagone".
Interrogé sur CNN, le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder, a répondu qu'il "ne pas pouvoir dire si cela est vrai ou non", tout en réitérant le soutien des Etats-Unis à l'Ukraine dans le conflit.
06h00
Une ambassadrice américaine appelle à soutenir l'Ukraine face au "tyran" russe
Une émissaire américaine de haut rang a appelé mardi au Brésil à soutenir l'Ukraine face au "tyran" russe, réitérant la déception des Etats-Unis après les remarques du président brésilien qui a en partie blâmé l'Occident pour la guerre.
Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice américaine auprès des Nations unies, a rencontré le ministre brésilien des Affaires étrangères et l'épouse du président Luiz Inacio Lula da Silva, mais pas le président de gauche lui-même.
Défense de la démocratie
S'adressant à des étudiants en relations internationales de l'Université de Brasilia, elle a estimé que la lutte de l'Ukraine consistait à défendre la démocratie.
"Ils se battent contre un tyran qui pensait qu'il était acceptable d'envahir un pays, de prendre son territoire, de tuer son peuple et de violer ses femmes", a-t-elle déclaré. "Quel sera le prochain pays? Quel autre tyran pensera qu'il peut faire la même chose?"
"Nous ne pouvons pas laisser la Russie gagner en Ukraine, parce que l'Ukraine se bat pour les droits des peuples dans le monde entier", a-t-elle ajouté.