Le Kremlin furieux après le retour de commandants du bataillon Azov en Ukraine
- Volodymyr Zelensky, qui a rencontré vendredi son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à Istanbul, a confirmé avoir obtenu le retour de membres du régiment Azov, après des "négociations avec la partie turque". Ces derniers devaient rester en Turquie jusqu'à la fin du conflit à la faveur d'un accord entre Moscou et Kiev. Cette annonce a été vivement critiquée samedi par le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
- Volodymyr Zelensky a visité l'île des Serpents, sur la mer Noire, où Kiev avait obtenu une victoire de prestige au début de la guerre avec la Russie, entrée samedi dans son 500e jour. Il y a célébré le "courage" de son peuple.
- Plus de 9000 civils, dont 500 enfants, ont été tués depuis l'invasion russe du 24 février 2022, a déclaré la Mission de surveillance des droits humains des Nations unies en Ukraine dans un communiqué vendredi, bien que les représentants de l'ONU aient précédemment déclaré que le nombre réel était probablement beaucoup plus élevé.
- Les Etats-Unis vont fournir des armes à sous-munitions à l'Ukraine, a indiqué vendredi la Maison Blanche. Washington franchit ainsi un seuil important dans le type d'armements offerts à Kiev pour se défendre contre la Russie.
Même en exil, les dissidents russes prennent des risques
La guerre en Ukraine incite toujours plus de Russes à demander l'asile. Les dissidents qui ont quitté la Russie ont trouvé plusieurs points de chute dans les pays baltes et de l'est, mais aussi en Allemagne, plus particulièrement à Berlin.
L'opposition à Vladimir Poutine est très active et organise régulièrement des rencontres et de nombreux journalistes s'y sont installés. Mais même en exil, leurs activités sont suivies de près par le régime russe.
En avril, une dissidente et une reporter russes ont fait état de problèmes de santé. La police enquête sur des soupçons d'empoisonnement.
18h00
Volodymyr Zelensky présente des "traits autoritaires" selon le SRC
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky présente des "traits autoritaires", selon le Service de renseignements de la Confédération (SRC). Il tente d'éliminer la concurrence politique à l'approche des élections présidentielles l'année prochaine, écrit le SRC dans un rapport consulté par la NZZ am Sonntag.
Ces tentatives visent le maire de Kiev Vitali Klitschko, plus grand rival du président ukrainien. Le SRC s'attend à ce que les pays occidentaux fassent pression sur Volodymyr Zelensky.
Le rapport a été rédigé à la suite de la rébellion avortée du groupe Wagner il y a deux semaines. Et il a été mis à disposition de l'administration un jour avant la décision sur la vente de chars Leopard 1.
14h00
Le Cambodge met en garde contre les bombes à sous-munitions
Le Premier ministre cambodgien Hun Sen a mis en garde l'Ukraine contre l'usage d'armes à sous-munitions, rappelant "l'expérience douloureuse" de son pays, frappé par des bombes à fragmentation américaines au début des années 1970.
"Ce serait le plus grand danger pour les Ukrainiens pendant de nombreuses années, voire jusqu'à cent ans si des bombes à fragmentation étaient utilisées dans les zones occupées par la Russie sur le territoire ukrainien", a tweeté Hun Sen.
L'homme fort du Cambodge a cité "l'expérience douloureuse" de son pays où les larguages américains dans les années 1970 ont tué ou mutilé des dizaines de milliers de personnes.
Les États-Unis ont largué des millions de bombes sur le Cambodge et le Laos pendant la guerre du Vietnam pour tenter de frapper des bases communistes.
12h30
Zelensky revient d'Ankara avec des commandants du bataillon Azov
Le Kremlin est en colère: le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui était en visite vendredi en Turquie, a obtenu d'Ankara de pouvoir rentrer en Ukraine avec plusieurs commandants du célèbre bataillon Azov, véritables héros en Ukraine après leur résistance tenace au sein de l'usine Azovstal, lors du siège de Marioupol.
La Russie est furieuse de ne même pas avoir été préalablement informée des négociations qui se tramaient entre Kiev et Ankara pour permettre au président ukrainien de regagner son pays en compagnie de plusieurs responsables du bataillon.
Pour le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, plusieurs éléments expliquent ce qu’il a qualifié de violation directe des accords existants et en vertu desquels ces hommes ne rentreraient en Ukraine qu’au terme des hostilités. Il pointe tout d’abord l’échec de la contre-offensive ukrainienne.
Il estime par ailleurs qu’Ankara a voulu fournir une preuve de solidarité aux autres membres de l’Otan à la veille du sommet que l’Alliance atlantique tiendra à Vilnius les 11 et 12 juillet.
Et si Dmitri Peskov n’a pas précisé quelles pourraient être les mesures de rétorsion mises en place par Moscou, de graves inquiétudes planent dorénavant sur renouvellement de l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes via la mer Noire.
11h45
Le président polonais en Ukraine avant un important sommet de l'Otan
Le président polonais Andrzej Duda a appelé les alliés occidentaux de Kiev à faire preuve d'unité lors d'une visite en Ukraine avant un important sommet de l'Otan prévu à Vilnius la semaine prochaine.
"Nous sommes plus forts ensemble", a écrit Andrzej Duda sur les réseaux sociaux lors d'une visite dans la ville de Loutsk, dans l'ouest de l'Ukraine, aux côtés de son homologue Volodymyr Zelensky.
"L'Ukraine et la Pologne sont ensemble, unies dans la lutte contre un ennemi commun", a de son côté indiqué sur Telegram le chef de l'administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak.
Varsovie est l'un des principaux soutiens de l'Ukraine au sein de l'Otan, une alliance militaire que Kiev ambitionne de rejoindre depuis des années, tout comme l'UE.
09h30
La Pologne transfère des troupes à l'est dans la crainte du groupe Wagner
La Pologne a commencé à transférer plus d'un millier de soldats dans l'est du pays samedi, a annoncé le ministre polonais de la Défense, le pays membre de l'Otan craignant de plus en plus que la présence de combattants du groupe Wagner dans la Biélorussie voisine n'accroisse les tensions à la frontière.
Selon des propos rapportés, un commandant de haut rang du groupe d'Evguéni Prigojine a déclaré que des mercenaires de l'organisation se préparaient à partir en Biélorussie selon les termes de l'accord qui a désamorcé leur mutinerie contre les dirigeants militaires russes.
"Plus de 1000 soldats et près de 200 unités de logistique des 12e et 17e brigades mécanisées commencent à gagner l'est (de la Pologne)", a écrit Mariusz Blaszczak sur Twitter. "Cela montre que nous sommes prêts à répondre aux tentatives de déstabilisation près de la frontière de notre pays."
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Dimanche dernier, la Pologne avait envoyé 500 policiers pour renforcer la sécurité à sa frontière avec la Biélorussie
09h00
Moscou appelle l'Otan à discuter de Zaporijia à son prochain sommet
La Russie a appelé les leaders de l'Otan, l'alliance atlantique conduite par les Etats-Unis, a discuter de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia, a annoncé dimanche la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova.
Les responsables des pays de l'Otan se réunissent à Vilnius, en Lituanie, les 11 et 12 juillet prochains. Les discussions porteront sur des sujets très variés, allant des divisions sur la candidature de l'Ukraine et la ratification de l'adhésion de la Suède à l'augmentation des stocks de munition et au premier réexamen des plans de défense de l'organisation depuis plusieurs décennies.
La porte-parole russe a accusé l'Ukraine d'infliger systématiquement des dommages à la centrale nucléaire de Zaporijia et appelé à ce que le sommet de l'Otan consacre la plus étroite attention à ce dossier.
"Après tout, la vaste majorité des membres de l'alliance se trouvera dans la zone d'impact direct", si quelque chose arrive à la centrale nucléaire", a-t-elle ajouté sur la messagerie Telegram.
07h45
"Le courage" du peuple ukrainien salué par son président
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a célébré le "courage" de son peuple au 500e jour samedi de la guerre déclenchée par la Russie.
Pour marquer le 500e jour d'un conflit qui a tué plus de 9000 civils selon l'ONU, le président ukrainien s'est rendu sur l'île des Serpents, dont Moscou s'était emparé peu après le début de l'invasion le 24 février 2022 avant de devoir l'abandonner.
"Aujourd'hui, nous sommes sur l'île des Serpents, qui ne sera jamais conquise par l'occupant, tout comme le reste de l'Ukraine, parce que nous sommes le pays du courage", a déclaré Volodymyr Zelensky dans une vidéo non datée publiée sur les réseaux sociaux.
DIMANCHE
Des entreprises suisses financeraient l'Etat russe, selon des activistes urkainiens
Des entreprises suisses ont bien financé le trésor de guerre de la Russie, selon des activistes ukrainiens. Elles auraient versé l'année dernière au moins 275 millions de dollars à l'Etat russe, indique le SonntagsBlick, se basant sur une enquête menée par l'organisation pro-ukrainienne B4Ukraine et la Kiev School of Economics.
La Suisse est, derrière les Etats-Unis et l'Allemagne, le troisième pays avec le plus d'entreprises internationales basées en Russie. Ces données sont inexactes selon Jeffrey Sonnenfeld, professeur à l'université américaine Yale, qui analyse les entreprises internationales basées en Russie depuis le début de la guerre.
18h30
"Nous sommes indignés par la livraison d'armes à sous-munitions"
Washington a annoncé vendredi vouloir livrer à Kiev des bombes à sous-munitions. Cette décision a provoqué de multiples réactions, notamment du côté des ONG, qui rappellent l'énorme impact humain de ces armes.
"Notre organisation est sous le choc. Nous sommes indignés par la décision du gouvernement américain", réagit dans Forum Daniel Suda Lang, directeur de Handicap International.
"Ces bombes sont extrêmement dangereuses pour la population civile encore très longtemps après les conflits. Nous le voyons par exemple au Laos où nous sommes encore en train de déminer et de soutenir les victimes 50 ans après le conflit."
Prendre d'assaut les tranchées
Le correspondant de la RTS à Kiev Stéphane Siohan rapporte de son côté le point de vue ukrainien: "Les soldats ukrainiens disent avoir besoin de ces armes non par pour arroser les villes, mais pour prendre d'assaut les tranchées et les dispositifs de fortification russes."
"L'utilisation que souhaitent faire les Ukrainiens de ces armes est de bombarder le réseau de tranchées dans le sud et dans l'est de l'Ukraine afin de neutraliser l'infanterie russe. Le ministre de la Défense a déclaré qu'en aucun cas ces armes ne seraient utilisées sur des populations dans des zones urbaines et qu'il y aurait un cadre d'utilisation très précis."
Situation "relativement sous contrôle" à Zaporijjia
Stéphane Siohan était aussi ces derniers jours à Zaporijjia, près de la centrale nucléaire autour de laquelle a récemment eu lieu un regain de tension. Il a constaté que les habitants et habitantes ne cédaient pas à la panique.
"La population reste relativement calme. J'ai pu m'entretenir avec le gouverneur de la ville qui m'a confirmé que la situation était relativement sous contrôle, parce que le niveau d'eau dans la centrale de refroidissement était jugé satisfaisant. Mais selon ses informations le site est bel et bien miné par les Russes."
15h30
L'envoi de bombes à sous-munitions à Kiev est un "aveu de faiblesse", selon Moscou
La Russie a estimé que la livraison de bombes à sous-munitions à l'Ukraine décidée par les Etats-Unis rendra Washington "complice" des morts civiles provoquée par cette arme controversée.
"Le transfert d'armes à sous-munitions est un geste de désespoir et un aveu de faiblesse dans le contexte de l'échec de la prétendue contre-offensive ukrainienne", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
La diplomatie russe a dénoncé une "tentative cynique de prolonger l'agonie des autorités ukrainiennes actuelles sans se soucier des victimes civiles" de ces bombes qui tuent à l'aveugle en dispersant des petites charges explosives avant ou après l'impact.
14h50
Londres décourage l'utilisation des armes à sous-munitions
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a rappelé que le Royaume-Uni est signataire de la convention interdisant la production et l'usage d'armes à sous-munitions, au lendemain de l'annonce par les Etats-Unis de leur intention de livrer à l'Ukraine ces armes controversées.
"Nous continuerons de faire notre part pour soutenir l'Ukraine contre l'invasion" russe, a-t-il ajouté, rappelant que le Royaume-Uni a livré à Kiev beaucoup d'armes, dont des chars lourds et des missiles de longue portée.
Les armes à sous-munitions sont interdites dans nombre de pays signataires de la Convention d'Oslo de 2008, dont ni les Etats-Unis ni l'Ukraine ne sont parties prenantes.
Leur usage est très controversé, car elles peuvent disperser jusqu'à plusieurs centaines de petites charges explosives, et sont accusées de faire beaucoup de victimes civiles collatérales.
13h30
Huit morts dans une frappe russe dans l'est de l'Ukraine
Au moins huit personnes ont été tuées et 13 blessées dans un bombardement russe sur la ville de Lyman, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le ministère ukrainien de l'Intérieur.
Selon lui, des incendies se sont déclarés après ces frappes dans un immeuble résidentiel et l'annexe d'une imprimerie mais ont pu être éteints.
La ville de Lyman, important noeud ferroviaire dans l'est de l'Ukraine, avait été reprise en octobre par l'armée ukrainienne, qui a fait état cette semaine d'offensives russes dans ce secteur.
Deux personnes ont par ailleurs été tuées dans un bombardement ukrainien nocturne sur la ville d'Olechky, sous occupation russe, dans le sud de l'Ukraine, selon les services de secours locaux cités par l'agence de presse russe TASS.
21h15
Les Etats-Unis vont fournir des armes à sous-munitions à l'Ukraine
Les Etats-Unis vont fournir des armes à sous-munitions à l'Ukraine, a indiqué la Maison Blanche. Washington franchit ainsi un seuil important dans le type d'armements offerts à Kiev pour se défendre contre la Russie.
"C'est une décision difficile. On l'a différée" un certain temps, a déclaré à la presse le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche. Jake Sullivan a toutefois ajouté que c'était "la bonne chose à faire".
Les alliés consultés
Jake Sullivan a affirmé que le président Joe Biden avait pris la décision en consultation avec les alliés et après une "recommandation unanime" de son administration.
Le responsable a encore assuré que les Ukrainiens avaient fourni des garanties "par écrit" sur l'usage qu'ils feraient de ces armes pour minimiser "les risques posés aux civils".
"Une peine de mort pour les civils"
Ces armes sont controversées. Elles dispersent sur de vastes surfaces des explosifs qui ne s'enclenchent pas toujours immédiatement et restent dans la nature pendant des années, faisant de nombreuses victimes parmi les civils.
L'usage de ces bombes à sous-munitions suscitait, avant même l'officialisation de l'annonce, une vague de condamnations de la part de ceux qui, aux quatre coins du monde, en mesurent les effets et tentent de les atténuer.
"C'est une peine de mort pour les civils sur le long terme. Il y a des personnes qui ne sont pas encore nées qui en seront les victimes", dénonce Baptiste Chapuis, de l'organisation Handicap International - Humanity and Inclusion (HI).
Utilisées par l'armée russe
En août 2022, le Cluster Munition Monitor, qui rassemble plusieurs ONG spécialisées, notait que l'Ukraine était alors le seul théâtre où elles étaient utilisées, en l'occurrence par l'armée russe.
Militairement, elles permettent de frapper un grand nombre de soldats ennemis, de rendre inutilisable une piste d'aéroport ou de miner un vaste territoire pour gêner la progression ennemie.
Nouvelle aide militaire
Cette annonce intervient dans le cadre d'un nouveau paquet d'aide militaire à l'Ukraine d'un montant de 800 millions de dollars et qui porte le total de l'aide militaire américaine depuis le début de la guerre en février 2022 à plus de 41 milliards de dollars.
Outre les armes à sous-munitions, les Etats-Unis vont fournir des véhicules blindés, des munitions d'artillerie, des armes anti-chars et autres équipements.
09h30
Volodymyr Zelensky visite l'île des Serpents
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a visité l'île des Serpents, sur la mer Noire, où Kiev avait obtenu une victoire de prestige au début de la guerre avec la Russie, entrée samedi dans son 500e jour.
"Aujourd'hui, nous sommes sur les îles aux Serpents, qui ne seront jamais conquises par l'occupant, tout comme le reste de l'Ukraine, parce que nous sommes le pays du courage", a déclaré le chef de l'Etat dans une vidéo non datée publiée sur les réseaux sociaux.
07h30
L'ONU dénonce les pertes civiles, au 500e jour de conflit
L'ONU a dénoncé les pertes en vies humaines civiles causées par l'offensive russe en Ukraine, au moment où les combats franchissent le cap des 500 jours.
Plus de 9000 civils, dont 500 enfants, ont été tués depuis l'invasion russe du 24 février 2022, a déclaré la Mission de surveillance des droits humains des Nations unies en Ukraine dans un communiqué vendredi, bien que les représentants de l'ONU aient précédemment déclaré que le nombre réel était probablement beaucoup plus élevé.
"Aujourd'hui, nous marquons une nouvelle étape sinistre dans la guerre qui continue à faire payer un tribut horrible aux civils ukrainiens", a déclaré Noel Calhoun, chef adjoint de la Mission de surveillance des droits humains de l'ONU en Ukraine dans un communiqué vendredi, 500e jour depuis le 24 février 2022.
Alors que cette année, le nombre de victimes a été en moyenne inférieur à celui de 2022, il est reparti à la hausse en mai et en juin, ont noté les observateurs.
04h20
Joe Biden dit avoir mis en garde Xi Jinping
Le président américain Joe Biden a dit son homologue chinois Xi Jinping de "faire attention" après la rencontre entre ce dernier et le président russe Vladimir Poutine, Pékin dépendant des investissements occidentaux, selon les extraits d'un entretien à CNN.
"J'ai dit: Ce n'est pas une menace. C'est une observation", a déclaré Joe Biden.
"Depuis que la Russie a envahi l'Ukraine, 600 entreprises américaines se sont retirées de Russie. Et vous m'avez dit que votre économie dépend des investissements européens et américains. Faites attention. Faites attention."
Lors de leur rencontre, qui s'est déroulée au mois de mars dernier à Moscou, Vladimir Poutine et Xi Jinping ont souligné leur proximité et ont discuté de la guerre en Ukraine.
Les deux dirigeants ont également participé à un sommet virtuel cette semaine.
Joe Biden a déclaré que Xi Jinping "a écouté et il n'a pas protesté. Et si vous remarquez bien, il ne s'est pas précipité sur la Russie".
23h50
L'Ukraine "mérite" d'intégrer l'Otan, selon Recep Tayyip Erdogan
L'Ukraine "mérite d'intégrer l'Otan", a jugé vendredi le président turc Recep Tayyip Erdogan à l'issue d'une rencontre à Istanbul avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
Les Etats-Unis ont, de leur côté, assuré plus tôt dans la journée que l'Ukraine ne rejoindrait pas l'Otan à l'issue du sommet de l'Alliance prévu mardi et mercredi à Vilnius (lire la brève de 21h10).
Le chef de l'Etat turc, qui a annoncé la visite du président russe Vladimir Poutine "le mois prochain", a par ailleurs estimé que la Russie et l'Ukraine "devraient retourner aux pourparlers de paix".
Prolongation de l'accord céréalier
Recep Tayyip Erdogan, qui s'exprimait au côté du président Zelensky, a également souhaité que l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes, conclu en juillet 2022 avec le parrainage des Nations unies et de la Turquie, soit prolongé.
"Nous espérons que l'accord sera prolongé", a déclaré Recep Tayyip Erdogan, alors que la Russie a déclaré ne voir aucune raison de le prolonger à son expiration le 17 juillet.