Les Etats-Unis vont livrer des armes à sous-munitions à l'Ukraine
- Les Etats-Unis vont fournir des armes à sous-munitions à l'Ukraine, a indiqué vendredi la Maison Blanche. Washington franchit ainsi un seuil important dans le type d'armements offerts à Kiev pour se défendre contre la Russie.
- Le Parlement européen et les Etats membres sont parvenus à un accord pour doper la production de munitions dans l'Union européenne, afin de reconstituer les arsenaux des Européens et de continuer à armer l'Ukraine. Ce plan est ainsi doté de 500 millions d'euros.
- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rencontré son homologue turc Recep Tayyip Erdogan vendredi soir à Istanbul, à la veille du 500e jour de l'invasion russe de l'Ukraine.
- L'Ukraine "mérite d'intégrer l'Otan", a estimé Recep Tayyip Erdogan à l'issue de cette rencontre. Les Etats-Unis ont assuré de leur côté que l'Ukraine ne rejoindrait pas l'Otan à l'issue du sommet de l'Alliance prévu mardi et mercredi à Vilnius.
- Les forces ukrainiennes ont avancé de plus d'un kilomètre au cours des dernières 24 heures aux abords de Bakhmout, dans l'est du pays, poursuivant leurs opérations visant à encercler la ville, a déclaré un porte-parole de l'armée.
Suivi assuré par RTSinfo
07h30
L'ONU dénonce les pertes civiles, au 500e jour de conflit
L'ONU a dénoncé les pertes en vies humaines civiles causées par l'offensive russe en Ukraine, au moment où les combats franchissent le cap des 500 jours.
Plus de 9000 civils, dont 500 enfants, ont été tués depuis l'invasion russe du 24 février 2022, a déclaré la Mission de surveillance des droits humains des Nations unies en Ukraine dans un communiqué vendredi, bien que les représentants de l'ONU aient précédemment déclaré que le nombre réel était probablement beaucoup plus élevé.
"Aujourd'hui, nous marquons une nouvelle étape sinistre dans la guerre qui continue à faire payer un tribut horrible aux civils ukrainiens", a déclaré Noel Calhoun, chef adjoint de la Mission de surveillance des droits humains de l'ONU en Ukraine dans un communiqué vendredi, 500e jour depuis le 24 février 2022.
Alors que cette année, le nombre de victimes a été en moyenne inférieur à celui de 2022, il est reparti à la hausse en mai et en juin, ont noté les observateurs.
04h20
Joe Biden dit avoir mis en garde Xi Jinping
Le président américain Joe Biden a dit son homologue chinois Xi Jinping de "faire attention" après la rencontre entre ce dernier et le président russe Vladimir Poutine, Pékin dépendant des investissements occidentaux, selon les extraits d'un entretien à CNN.
"J'ai dit: Ce n'est pas une menace. C'est une observation", a déclaré Joe Biden.
"Depuis que la Russie a envahi l'Ukraine, 600 entreprises américaines se sont retirées de Russie. Et vous m'avez dit que votre économie dépend des investissements européens et américains. Faites attention. Faites attention."
Lors de leur rencontre, qui s'est déroulée au mois de mars dernier à Moscou, Vladimir Poutine et Xi Jinping ont souligné leur proximité et ont discuté de la guerre en Ukraine.
Les deux dirigeants ont également participé à un sommet virtuel cette semaine.
Joe Biden a déclaré que Xi Jinping "a écouté et il n'a pas protesté. Et si vous remarquez bien, il ne s'est pas précipité sur la Russie".
23h50
L'Ukraine "mérite" d'intégrer l'Otan, selon Recep Tayyip Erdogan
L'Ukraine "mérite d'intégrer l'Otan", a jugé vendredi le président turc Recep Tayyip Erdogan à l'issue d'une rencontre à Istanbul avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
Les Etats-Unis ont, de leur côté, assuré plus tôt dans la journée que l'Ukraine ne rejoindrait pas l'Otan à l'issue du sommet de l'Alliance prévu mardi et mercredi à Vilnius (lire la brève de 21h10).
Le chef de l'Etat turc, qui a annoncé la visite du président russe Vladimir Poutine "le mois prochain", a par ailleurs estimé que la Russie et l'Ukraine "devraient retourner aux pourparlers de paix".
Prolongation de l'accord céréalier
Recep Tayyip Erdogan, qui s'exprimait au côté du président Zelensky, a également souhaité que l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes, conclu en juillet 2022 avec le parrainage des Nations unies et de la Turquie, soit prolongé.
"Nous espérons que l'accord sera prolongé", a déclaré Recep Tayyip Erdogan, alors que la Russie a déclaré ne voir aucune raison de le prolonger à son expiration le 17 juillet.
22h50
Livrer des armes à sous-munitions, une "décision très difficile" pour Joe Biden
Le président américain Joe Biden a confié avoir pris une "décision très difficile" en livrant des armes à sous-munitions à l'Ukraine.
"Cela a été une décision très difficile pour moi", a déclaré Joe Biden dans une interview à CNN vendredi, en précisant en avoir discuté au préalable avec les pays alliés et le Congrès américain. "Les Ukrainiens sont à court de munitions", a-t-il soutenu.
Le démocrate a relevé que nombre de pays interdisent l'utilisation et la production des armes à sous-munitions dans le cadre de la Convention d'Oslo de 2008. Ni les Etats-Unis ni l'Ukraine ne sont signataires de cette convention.
"Cela m'a pris du temps avant d'être convaincu de le faire", a encore dit le président américain. "Le principal est que soit ils disposent de ces armes pour stopper maintenant les Russes (...) soit ils ne les ont pas. Et je pense qu'ils en ont besoin."
22h15
Volodymyr Zelensky remercie Washington pour son aide "indispensable"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié vendredi son homologue américain Joe Biden pour l'"indispensable" aide militaire à la défense de l'Ukraine après l'engagement américain à fournir des armes à sous-munitions.
"Une aide militaire indispensable, vaste et opportune", a écrit Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux remerciant Joe Biden et les Américains pour ces "mesures décisives". "L'augmentation des capacités en matière de défense de l'Ukraine apportera de nouveaux outils pour libérer notre territoire et nous rapprocher de la paix", a-t-il ajouté.
21h15
Les Etats-Unis vont fournir des armes à sous-munitions à l'Ukraine
Les Etats-Unis vont fournir des armes à sous-munitions à l'Ukraine, a indiqué la Maison Blanche. Washington franchit ainsi un seuil important dans le type d'armements offerts à Kiev pour se défendre contre la Russie.
"C'est une décision difficile. On l'a différée" un certain temps, a déclaré à la presse le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche. Jake Sullivan a toutefois ajouté que c'était "la bonne chose à faire".
Les alliés consultés
Jake Sullivan a affirmé que le président Joe Biden avait pris la décision en consultation avec les alliés et après une "recommandation unanime" de son administration.
Le responsable a encore assuré que les Ukrainiens avaient fourni des garanties "par écrit" sur l'usage qu'ils feraient de ces armes pour minimiser "les risques posés aux civils".
"Une peine de mort pour les civils"
Ces armes sont controversées. Elles dispersent sur de vastes surfaces des explosifs qui ne s'enclenchent pas toujours immédiatement et restent dans la nature pendant des années, faisant de nombreuses victimes parmi les civils.
L'usage de ces bombes à sous-munitions suscitait, avant même l'officialisation de l'annonce, une vague de condamnations de la part de ceux qui, aux quatre coins du monde, en mesurent les effets et tentent de les atténuer.
"C'est une peine de mort pour les civils sur le long terme. Il y a des personnes qui ne sont pas encore nées qui en seront les victimes", dénonce Baptiste Chapuis, de l'organisation Handicap International - Humanity and Inclusion (HI).
Utilisées par l'armée russe
En août 2022, le Cluster Munition Monitor, qui rassemble plusieurs ONG spécialisées, notait que l'Ukraine était alors le seul théâtre où elles étaient utilisées, en l'occurrence par l'armée russe.
Militairement, elles permettent de frapper un grand nombre de soldats ennemis, de rendre inutilisable une piste d'aéroport ou de miner un vaste territoire pour gêner la progression ennemie.
Nouvelle aide militaire
Cette annonce intervient dans le cadre d'un nouveau paquet d'aide militaire à l'Ukraine d'un montant de 800 millions de dollars et qui porte le total de l'aide militaire américaine depuis le début de la guerre en février 2022 à plus de 41 milliards de dollars.
Outre les armes à sous-munitions, les Etats-Unis vont fournir des véhicules blindés, des munitions d'artillerie, des armes anti-chars et autres équipements.
21h10
De nombreuses étapes avant une adhésion à l'Otan pour l'Ukraine
Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche Jake Sullivan a souligné que l'Ukraine "ne rejoindrait pas l'Otan" à l'issue du sommet de Vilnius, prévu la semaine prochaine. Kiev "a encore de nombreuses étapes à franchir avant de pouvoir devenir membre" de l'Alliance atlantique, a-t-il précisé.
La Maison Blanche dit en revanche s'attendre à une adhésion de la Suède à l'Otan "dans un proche avenir".
20h20
Début de la rencontre Zelensky-Erdogan à Istanbul
La rencontre entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le chef de l'Etat turc Recep Tayyip Erdogan a démarré à Istanbul, ont annoncé les médias turcs.
L'entretien, à quelques jours du sommet de l'Otan, doit porter notamment sur l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes conclu en juillet 2022 avec le parrainage de l'ONU et de la Turquie que la Russie ne souhaite pas prolonger à son expiration le 17 juillet, a indiqué le président ukrainien dans un tweet.
17h30
Volodymyr Zelensky fustige l'absence d'unité au sein de l'Otan
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé l'absence d'unité au sein de l'Otan sur la question de l'adhésion de la Suède et de l'Ukraine, qui représente selon lui une "menace" pour la sécurité mondiale.
"Je pense qu'il n'y a pas assez d'unité dans ce domaine. Et c'est une menace pour la force de l'Alliance (...) C'est très important pour la sécurité du monde entier", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une visite en Slovaquie.
La Russie compte sur "la faiblesse et la désunion de l'Alliance", qui "ne peuvent pas être permises", a-t-il ajouté. Le président ukrainien a également demandé de nouveaux programmes d'aide militaire pour son pays.
"Pas seulement des promesses, mais des échéances précises", a-t-il poursuivi, réclamant aussi des "garanties de sécurité pour l'Ukraine" avant un important sommet de l'Otan à Vilnius en Lituanie prévu les 11 et 12 juillet.
16h00
Six morts dans une explosion dans une fabrique d'explosifs russe
Une détonation dans une fabrique d'explosifs dans la région de Samara, dans le centre de la Russie, a fait six morts vendredi et deux blessés, ont indiqué les autorités russes.
"Des investigations sont en cours. Avant leur conclusion, il est prématuré de parler des causes de l'incident", a déclaré sur Telegram le gouverneur de la région de Samara, Dmitri Azarov.
De nombreuses usines tournent à plein régime en Russie depuis le début de l'offensive en Ukraine en février 2022.
15h15
Le sommet de l'Otan devrait "réaffirmer" que l'Ukraine deviendra membre de l'alliance
Les dirigeants des 31 pays membres de l'Otan vont "réaffirmer" lors du sommet de Vilnius la semaine prochaine que l'Ukraine deviendra un jour membre de l'alliance militaire, a déclaré vendredi le secrétaire général Jens Stoltenberg, sans toutefois donner d'indication de calendrier.
"Je m'attends à ce que nos dirigeants réaffirment que l'Ukraine deviendra membre de l'Otan et qu'ils s'unissent sur la manière de rapprocher l'Ukraine de son objectif", a indiqué le responsable norvégien lors d'une conférence de presse, refusant d'indiquer quelle formulation exacte pourrait être retenue.
13h00
Visite de Volodymyr Zelensky à Bratislava, avant Istanbul
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé en Slovaquie à Bratislava, nouvelle étape d'une tournée visant à obtenir davantage d'armes occidentales et le soutien des Alliés à l'ambition de Kiev de rejoindre l'Otan.
Les discussions à Bratislava porteront sur "un soutien concret en matière de défense, l'intégration euro-atlantique de l'Ukraine, le sommet de l'Otan et la formule de paix, la coopération bilatérale et de la sécurité énergétique", a indiqué le président ukrainien dans un tweet.
Bratislava est l'avant-dernière étape, après la Bulgarie et la République tchèque, de la tournée de Volodymyr Zelensky avant le sommet de l'Otan prévu la semaine prochaine à Vilnius.
Le dirigeant doit ensuite se rendre à Istanbul, où il doit rencontrer son homologue turc Recep Tayyip Erdogan en début de soirée.
12h15
L'UE débloque 500 millions d'euros pour produire plus de munitions pour l'Ukraine
Le Parlement européen et les Etats membres sont parvenus à un accord pour doper la production de munitions dans l'Union Européenne (UE), afin de reconstituer les arsenaux des Européens et de continuer à armer l'Ukraine. Ce plan est ainsi doté de 500 millions d'euros.
"C'est une nouvelle preuve de l'engagement indéfectible de l'UE à soutenir l'Ukraine", a déclaré la ministre espagnole de la Défense Margarita Robles, dont le pays exerce la présidence tournante du Conseil de l'UE.
Bruxelles espère avec cet nouvel accord porter la capacité de production de munitions à un million d'obus par an dans les douze prochains mois.
Sous forme de subventions
Dans le cadre de cet accord, les entreprises européennes d'armement recevront des subventions pour augmenter leurs capacités de production et s'attaquer aux goulets d'étranglement.
C'est la troisième étape d'un processus plus large de la part de l'UE visant à fournir plus de munitions et d'armes à l'Ukraine, notamment des obus d'artillerie de 155 millimètres, réclamés par Kiev pour faire face à l'invasion russe.
12h10
La part des Ukrainiens qui pensent rentrer rapidement se stabilise à 15%
La part de réfugiés et déplacés Ukrainiens qui pensent rentrer chez eux dans les trois mois reste stable, à 15%. Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) ne recommande pas activement à ces personnes de revenir étant donné la situation actuelle.
Selon un nouveau sondage récent mené par l'agence onusienne, plus de trois quarts des réfugiés et près de 85% des déplacés internes souhaitent revenir en Ukraine, mais à terme. Ils restent inquiets de la situation sécuritaire mais aussi de leur accès à des prestations comme l'eau potable, le logement et des revenus.
11h45
La Russie suivra de "très près" les discussions entre Kiev et Ankara
Le Kremlin a indiqué qu'il suivrait "de très près" les discussions du président ukrainien Volodymyr Zelensky avec son homologue Recep Tayyip Erdogan.
"Nous suivrons de très près les résultats des négociations et nous maintiendrons notre partenariat constructif avec Ankara", a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, saluant le "rôle de médiateur" de Recep Tayyip Erdogan dans le conflit en Ukraine.
11h10
Volodymyr Zelensky juge "difficile" de combattre la Russie sans armes de longue portée
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé qu'il était "difficile" de combattre la Russie si Kiev ne recevait pas d'armes de longue portée, estimant que la décision d'en livrer "ne dépend que" des Etats-Unis.
"Sans armes de longue portée, il est difficile non seulement de mener à bien les missions offensives mais aussi, pour être honnête, les opérations défensives", a -t-il déclaré lors d'une visite à Prague.
"Nous en discutons avec les Etats-Unis, cela ne dépend que d'eux actuellement", a-t-il ajouté.
11h05
L'armée ukrainienne dit poursuivre sa progression autour de Bakhmout
Les forces ukrainiennes ont avancé de plus d'un kilomètre au cours des dernières 24 heures aux abords de Bakhmout, dans l'est du pays, poursuivant leurs opérations visant à encercler la ville, a déclaré un porte-parole de l'armée.
Bien qu'elle n'ait pas de réelle valeur stratégique, Bakhmout a acquis une dimension symbolique pour Kiev comme pour Moscou depuis sa prise par les mercenaires de Wagner et l'armée russe en mai, après dix mois d'assauts continus.
C'est la seule ville ukrainienne conquise par la Russie depuis plus d'un an et l'une des cibles de la contre-offensive lancée par l'Ukraine il y a environ un mois, même si nombre d'experts pensent que les opérations dans ce secteur visent surtout à "fixer" les forces russes, qui peuvent encore moins se permettre de perdre Bakhmout depuis la rébellion de la milice Wagner et de son chef, Evguéni Prigojine.
Un autre porte-parole de l'armée a fait état d'un "succès partiel" des soldats ukrainiens près de Klishchiivka, village au sud-ouest de Bakhmout dont la prise pourrait selon les experts considérablement fragiliser le dispositif défensif russe.
10h10
Le patron de Wagner Evguéni Prigojine serait en Russie
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a affirmé que le patron du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine se trouvait toujours en Russie, malgré l'accord prévoyant son départ en Biélorussie après sa rébellion avortée le 24 juin.
"Concernant Prigojine, il est à Saint-Pétersbourg. Où est-il ce matin? Peut-être parti à Moscou, ou ailleurs, mais il n'est pas sur le territoire biélorusse", a déclaré Alexandre Loukachenko lors d'une conférence de presse.
Selon le président de la biélorussie, les combattants de Wagner se trouvent eux aussi "dans leurs camps" et non en Biélorussie, "pour le moment".
La mutinerie de Wagner a pris fin le 24 juin au soir avec un accord prévoyant le départ en Biélorussie d'Evguéni Prigojine, mais la localisation exacte de ce dernier est depuis inconnue. Il ne s'est pas exprimé publiquement depuis le 26 juin.
01h45
L'AIEA "fait des progrès" dans l'accès à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "fait des progrès" dans l'accès à la centrale nucléaire de Zaporijjia dans le sud de l'Ukraine, a déclaré son directeur général Rafael Grossi lors d'une visite à Tokyo.
Il a précisé que l'AIEA a précisé que des inspecteurs avait visité plusieurs sites dont les piscines de refroidissement mais qu'ils n'avaient pas eu accès au toit où l'Ukraine soupçonne les forces russes, qui occupent la centrale, d'avoir placé des mines ou des explosifs.
00h30
Zelensky déclare que l'Ukraine a besoin d'"honnêteté" dans ses relations avec l'Otan
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi que Kiev voulait de l'"honnêteté" dans ses relations avec l'Otan, à quelques jours d'un sommet crucial de l'Alliance atlantique en Lituanie.
"Nous avons besoin d'honnêteté dans nos relations", a affirmé Volodymyr Zelensky devant la presse à Prague, aux côtés du président tchèque Petr Pavel.
Il est temps de démontrer "le courage et la force de cette alliance", a-t-il ajouté. "Nous avons besoin de cette motivation", a-t-il insisté.