Coupure "totale" d'internet et du téléphone à Gaza

L'armée israélienne a publié mercredi les noms de neuf soldats tués au combat mardi à Gaza, portant à 326 le nombre de soldats morts depuis le 7 octobre.

Deux autres soldats ont été grièvement blessés mardi lors de combats dans le territoire palestinien, selon l'armée, qui a lancé une offensive à Gaza.

 L'Arabie saoudite a dénoncé mercredi "avec la plus grande fermeté" le bombardement israélien d'un camp de réfugiés à Gaza, qui a fait des dizaines de morts. L'attaque visait, selon Israël, un commandant du mouvement islamiste palestinien Hamas.

"Le Royaume d'Arabie saoudite condamne avec la plus grande fermeté le ciblage inhumain par les forces d'occupation israéliennes du camp de réfugiés de Jabaliya dans la bande de Gaza assiégée, qui a tué et blessé un grand nombre de civils innocents", a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères sur X (anciennement Twitter).

Les communications et l'accès à Internet ont été complètement interrompus dans la bande de Gaza, a déclaré mercredi l'opérateur de télécommunications Paltel dans un message publié sur le réseau social X.

Paltel, plus grand opérateur de télécommunications de Gaza, a expliqué que l'accès international avait de nouveau été déconnecté dans l'enclave palestinienne.

La Colombie a rappelé son ambassadeur en Israël en raison du conflit à Gaza, a annoncé mardi le président colombien Gustavo Petro dans un message publié sur le réseau social X.

"J'ai décidé de rappeler notre ambassadeur en Israël. Si Israël n'arrête pas le massacre du peuple palestinien, nous ne pouvons pas rester là-bas", a-t-il dit.

La Bolivie aussi

Le Chili a également déclaré mardi qu'il rappelait son ambassadeur en Israël pour consultations en raison de ce qu'il a décrit comme des violations du droit humanitaire international commises par Israël lors des récentes opérations militaires menées dans la bande de Gaza.

La Bolivie a de son côté indiqué mardi qu'elle rompait ses liens diplomatiques avec Israël, accusant l'Etat hébreu de commettre des crimes contre l'humanité avec ses attaques dans la bande de Gaza.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken va se rendre en Israël vendredi dans le cadre d'une nouvelle tournée au Proche-Orient alors que la guerre entre Israël et le Hamas est entrée dans son 25e jour, a annoncé mardi soir son porte-parole.

Il y "rencontrera des responsables du gouvernement israélien et il fera d'autres étapes dans la région", a indiqué à des journalistes le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, sans préciser lesquelles.

Le gouvernement bolivien a annoncé mardi rompre ses relations diplomatiques avec Israël en raison de la guerre avec le Hamas dans la bande de Gaza.

Le gouvernement "a pris la décision de rompre les relations diplomatiques avec l'Etat d'Israël, en signe de rejet et de condamnation de l'offensive militaire israélienne agressive et disproportionnée menée dans la bande de Gaza", a déclaré le vice-ministre bolivien des Affaires étrangères, Freddy Mamani, lors d'une conférence de presse.

La Bolivie, gouvernée par le président de gauche Luis Arce, devient le premier pays latino-américain à rompre ses liens diplomatiques avec l'Etat hébreu.

Le Qatar a mis en garde mardi contre l'extension des opérations israéliennes dans la bande de Gaza susceptible de "saper les efforts de médiation et de désescalade", et condamné le bombardement mardi du plus grand camp de réfugiés de ce territoire palestinien.

Le ministère qatari des Affaires étrangères a qualifié la frappe sur le camp de Jabaliya de "nouveau massacre contre le peuple palestinien sans défense", a rapporté l'agence officielle qatarie. 

La guerre entre Israël et le Hamas exacerbe le risque d'attaques sur le sol américain, particulièrement à l'encontre des communautés juives et musulmanes, a alerté mardi le directeur de la police fédérale américaine (FBI).

"La guerre en cours au Moyen-Orient a fait passer la menace d'attaques à l'encontre des Américains aux Etats-Unis à un tout autre niveau", a déclaré Christopher Wray devant le comité du Sénat en charge de la sécurité intérieure.

"Nous estimons que les actions du Hamas et de ses alliés vont servir d'inspiration d'une manière que nous n'avons pas vue depuis que (l'organisation Etat islamique) a créé son soit-disant califat il y a plusieurs années", a ajouté le directeur du FBI. "Nous sommes dans une période dangereuse (...) Ce n'est pas le moment de paniquer, mais le moment d'être vigilant", a-t-il souligné.

Deux Palestiniens, dont un septuagénaire, ont été tués mardi par des tirs de l'armée israélienne en Cisjordanie occupée, a indiqué le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne.

L'homme de 70 ans est mort "après avoir été touché par balle au visage" lors d'une incursion de l'armée israélienne dans la ville de Toubas dans le nord de la Cisjordanie, selon le ministère palestinien.

En début de soirée, un deuxième palestinien âgé de 16 ans a été tué par des tirs de soldats israéliens à Beit Ummar, dans le sud de la Cisjordanie, selon le ministère palestinien.

Au moins 122 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre selon le ministère palestinien de la Santé.

Le parquet de Paris a indiqué mardi avoir ouvert une enquête après la découverte d'étoiles de David, symbole de la religion juive et de l'Etat d'Israël, taguées en bleu sur plusieurs bâtiments de la capitale.

L'enquête, ouverte pour dégradation du bien d'autrui aggravée par la circonstance qu'elle a été commise en raison de l'origine, la race, l'ethnie ou la religion, a été confiée à la Sûreté territoriale de Paris, a précisé le parquet, sollicité par l'AFP.

Interrogée mardi à l'Assemblée nationale, la Première ministre Élisabeth Borne a condamné "avec la plus grande fermeté" ces "agissements ignobles" et affirmé que l'exécutif "ne laisser(ait) rien passer".

"C'est le devoir de la République de protéger tous les juifs de France", a-t-elle insisté, affirmant que "tous ceux qui se rendent coupables de ces actes doivent être interpellés et condamnés" et que "rien ne peut être toléré, justifié ou excusé".

Contexte tendu en France

Une soixantaine d'étoiles de David ont été dessinées au pochoir bleu sur plusieurs façades d'immeubles du 14e arrondissement de Paris, a indiqué le parquet à l'AFP qui a précisé ne pas savoir si ces tags "ont pour but d'insulter le peuple juif ou d'en revendiquer l'appartenance, notamment puisqu'il s'agit de l'étoile bleue" et non jaune.

A noter que dans ce contexte de tensions après notamment l'attentat d'Arras et la guerre entre Israël et le Hamas, la police française a tiré et grièvement blessé une femme qui tenait des propos menaçants, criant notamment "Allah Akbar" mardi dans un train RER à Paris.

L'Egypte accueillera mercredi sur son sol, via la seule ouverture sur le monde de Gaza qui ne soit pas aux mains d'Israël, 81 blessés venus du territoire palestinien, ont annoncé mardi des sources médicales et de sécurité.

Un responsable médical de la ville égyptienne d'Al-Arich a précisé que des équipes médicales seront présentes "pour examiner les cas venant (de Gaza) dès leur arrivée (...) et déterminer les hôpitaux vers lesquels ils seront envoyés".

Alors que la bande de Gaza est sous le feu des bombardements israéliens, l'ONU appelle à un cessez-le-feu pour préserver les familles et les civils. Selon les propos de l'Unicef, "la bande de Gaza est devenue un cimetière pour des milliers d'enfants".

En parallèle, l'armée israélienne a lancé ses opérations terrestres. Appuyées par des chars, des blindés et des bulldozers, les troupes israéliennes gagnent du terrain. Les soldats ont déjà progressé sur deux kilomètres à l'intérieur du territoire palestinien.

Son objectif affirmé est d’anéantir les points névralgiques du système du Hamas, les dépôts de munitions, les zones de tirs, les commandements, les chefs. La destruction ou le contrôle des tunnels sous les villes de la bande de Gaza est prioritaire mais c'est aussi la principale difficulté

>> Regarder le sujet du 19h30 :

L’armée israélienne a annoncé avoir libéré une soldate retenue en otage à Gaza par le Hamas depuis le 7 octobre.

De son côté, le Hamas a déclaré qu'il allait libérer prochainement plusieurs otages étrangers. Il a aussi diffusé une nouvelle vidéo de trois femmes prises en otage. Des images glaçantes pour les familles de ces personnes kidnappées, des familles qui vacillent entre tristesse et espoir.

Les grands-parents d’Ophir font partie des otages du Hamas. La jeune fille a vu la vidéo des trois otages publiée par le Hamas et réagit dans le 19h30: "Je les regarde parfois, pour voir si ma grand-mère ou mon grand-père apparaissent dedans. Je sais que c’est de la manipulation de leur part. Ce n’est pas par volonté de négocier, ils nous manipulent."

>> Le reportage du 19h30 :

Le Liban a chargé mardi sa mission auprès de l'ONU de porter plainte contre Israël, qu'il accuse d'avoir utilisé du phosphore blanc dans ses frappes pour provoquer des incendies dans le sud du pays, selon la diplomatie libanaise.

Les affrontements ont fait au moins 62 morts au Liban, selon un décompte de l'AFP, dont quatre civils.

"Grâce à une enquête préliminaire menée par le ministère de l'Agriculture (...), nous avons détecté 128 incendies résultant des bombardements de l'ennemi israélien au phosphore blanc", a déclaré à l'AFP le ministre de l'Agriculture, Abbas Haj Hassan.

Les bombardements israéliens ont "complètement incendié au moins 40'000 oliviers, en plus de vastes zones forestières", a-t-il ajouté, condamnant "une violation totale de la souveraineté" du Liban.

Les bombes au phosphore sont des armes incendiaires dont l'usage est interdit contre des civils, mais pas contre des cibles militaires, selon une Convention signée en 1980 à Genève.

L'armée israélienne a confirmé avoir bombardé le camp de réfugiés de Jabaliya dans la bande de Gaza mardi, affirmant y avoir tué un commandant du Hamas qui était, selon elle, un des responsables de l'attaque lancée en Israël par le mouvement palestinien le 7 octobre.

"Son élimination a eu lieu dans le cadre d'une vaste opération de lutte contre les terroristes et les infrastructures terroristes appartenant au bataillon central de Jabaliya, qui avait pris le contrôle de bâtiments civils dans la bande de Gaza", a dit l'armée.

Deux enfants français ont été tués dans la bande de Gaza, leur mère et son troisième enfant ayant vraisemblablement été blessés, a annoncé mardi le ministère français des Affaires étrangères.

"La France a appris avec tristesse le décès de deux enfants de nationalité française se trouvant dans le nord de la bande de Gaza avec leur mère française qui aurait elle-même été blessée, de même que son troisième enfant", a fait savoir le Quai d'Orsay dans un communiqué, qui ne précise pas les circonstances des décès.

Chypre a dit vouloir intensifier ses efforts pour obtenir un soutien concret afin d'ouvrir un couloir maritime pour acheminer l'aide humanitaire vers la population palestinienne dans la bande de Gaza, a fait savoir le président Nikos Christodoulides.

La semaine dernière, le chef de l'Etat de cette île méditerranéenne avait abordé la question avec ses partenaires de l'Union européenne et affirmé qu'il s'entretiendrait plus tard à ce sujet avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Le porte-parole de la branche militaire du Hamas a affirmé que le mouvement palestinien allait libérer "dans les prochains jours" des otages étrangers parmi ceux qu'il retient à Gaza depuis son attaque en territoire israélien le 7 octobre.

"Nous avons informé les intermédiaires que nous libérerons un certain nombre d'étrangers dans les prochains jours", a déclaré le porte-parole dans une vidéo diffusée par les médias du Hamas.

La branche militaire du Hamas a par ailleurs averti Israël que la bande de Gaza deviendrait "un cimetière et un bourbier" pour ses soldats et a promis d'infliger au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu une défaite "qui sonnera la fin de sa carrière politique".

Le Secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a de nouveau appelé à une pause humanitaire dans les combats à Gaza. Et ce tout en excluant un cessez-le-feu.

Il s'est exprimé devant le Sénat, alors que la Maison Blanche demande des crédits extraordinaires pour soutenir l'armée israélienne.

Mais cette politique de l'administration Biden est de plus en plus contestée. L'intervention d'Antony Blinken a d'ailleurs été interrompue à plusieurs reprises par des manifestants.

>> Ecouter le sujet de Forum :

L’aide humanitaire destinée à la bande de Gaza est acheminée par le poste de frontière de Rafah. Une aide qui ne passe qu'au compte-gouttes, a constaté dans Forum Martin Dumas Primbault, correspondant de la RTS en Egypte. Il était présent ce mardi devant la porte du point de passage, où le Premier ministre égyptien tenait une conférence de presse.

Cette visite de presse organisée au millimètre près par l’Egypte répondait à une demande pressante, notamment des médias étrangers jusqu’alors interdits de se rendre à la frontière et même dans le nord du Sinaï. Tout était minuté et il était interdit pour les journalistes d’interroger qui que ce soit sur place, pas même le Premier ministre égyptien.

Rafah au coeur de l'attention

Le point de passage de Rafah est au cœur de l’attention depuis plusieurs semaines, car c’est le seul endroit où l’aide humanitaire peut être acheminée vers Gaza. Mais depuis son ouverture il y a dix jours, à peine 200 camions ont pu traverser en raison des restrictions imposées par Israël.

Le poste de Rafah est aussi sensible en Egypte car le pays refuse fermement d’accueillir massivement des réfugiés. L’Egypte ne laissera pas Israël liquider la cause palestinienne aux dépens des pays voisins, a insisté le Premier ministre, précisant toutefois que les hôpitaux de la région se tenaient prêts à accueillir des blessés et que les portes du terminal restaient ouvertes pour les ressortissants étrangers.

>> Ecouter le reportage de Forum à Rafah :

Le secrétaire général de l'ONU s'est dit "profondément inquiet" de "l'intensification du conflit" entre Israël et le Hamas à Gaza, mettant en garde contre le risque d'une "dangereuse escalade au-delà de Gaza".

"Je suis profondément inquiet de l'intensification du conflit entre Israël et le Hamas et d'autres groupes armés palestiniens à Gaza. Cela inclut l'extension des opérations au sol des forces de défense israélienne accompagnées par des frappes aériennes intenses, ainsi que la poursuite des tirs de roquettes depuis Gaza vers Israël", a déclaré Antonio Guterres dans un communiqué.

"Mettre fin à l'"engrenage mortel"

De son côté, le Haut Commissaire de l'ONU pour les réfugiés a imploré le Conseil de sécurité de "surmonter" ses fractures afin d'"exiger" un cessez-le-feu à Gaza et mettre ainsi fin à "l'engrenage mortel" de la guerre entre Israël et le Hamas.

"Un cessez-le-feu humanitaire (...) peut au moins arrêter l'engrenage mortel et j'espère que vous surmonterez vos divisions et exercerez votre autorité en en exigeant un. Le monde attend que vous le fassiez", a exhorté Filippo Grandi devant les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies, incapables depuis trois semaines de voter une résolution contre le conflit.

"Relancer le processus de paix"

Le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell a lui "fermement" condamné les attaques commises "par des colons israéliens contre des Palestiniens" en Cisjordanie occupée, faisant part de sa "vive inquiétude" à ce sujet.

Lors d'échanges avec les ministres des Affaires étrangères d'Arabie saoudite, d'Egypte et de Jordanie, Josep Borrell a également abordé "la nécessité urgente de restaurer l'horizon politique et de relancer le processus de paix, ainsi que de parvenir à un règlement permanent et durable de ce conflit, fondé sur la solution à deux États", selon un communiqué.

L'armée israélienne a annoncé que deux de ses soldats avaient été tués dans des combats dans le nord de la bande de Gaza, au 25e jour de la guerre contre le Hamas palestinien.

Les deux militaires "sont tombés dans les combats dans le nord de la bande de Gaza", a indiqué l'armée dans un communiqué, quelques heures après avoir fait état de "combats féroces" avec le Hamas dans ce secteur.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a accusé le président russe Vladimir Poutine d'essayer d'utiliser la guerre entre Israël et le Hamas pour tenter de réduire le soutien de l'Occident à l'Ukraine.

"Poutine cherche vraiment à tirer profit de l'attaque du Hamas contre Israël dans l'espoir qu'elle nous distraira (...) et qu'elle amènera les Etats-Unis à retirer leurs ressources" à l'Ukraine, a affirmé le secrétaire d'Etat devant une commission du Sénat.

"Honte à vous tous", "cessez-le-feu maintenant": des manifestants ont interrompu une audition devant le Congrès américain des ministres de la Défense et des Affaires étrangères sur une aide supplémentaire à Israël et l'Ukraine. Ils ont exigé de "sauver les enfants de Gaza".

Plusieurs personnes ont d'abord silencieusement levé leurs mains couvertes de peinture rouge pour symboliser le sang versé dans la bande de Gaza, derrière Lloyd Austin et Antony Blinken, assis devant une commission sénatoriale. Puis toutes les quelques minutes, l'un se levait pour crier "Cessez-le-feu maintenant".

Antony Blinken a plusieurs fois dû s'interrompre le temps que des manifestants soient escortés hors de la salle par la police.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé qu'au moins 50 personnes avaient été tuées dans un bombardement israélien dans un camp de réfugiés du nord de la bande de Gaza.

Le bombardement, dont le bilan final pourrait être considérablement plus lourd selon ce même ministère, a détruit "au moins 20 bâtiments", dans le camp de réfugiés de Jabaliya.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat.

Les rebelles Houthis au Yémen, proches de l'Iran, ont promis de poursuivre leurs attaques contre Israël jusqu'à la fin de sa guerre contre le Hamas palestinien, en affirmant avoir déjà lancé plusieurs missiles et drones vers le territoire israélien.

"Les forces armées yéménites (...) continueront à mener des attaques de missiles et de drones jusqu'à ce que l'agression israélienne s'arrête", selon un communiqué diffusé par la télévision des rebelles, Al-Masirah TV.  

Le communiqué affirme qu'une "salve de missiles balistiques et plusieurs drones" ont été tirés mardi, la troisième attaque du genre depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza.

L'armée israélienne avait affirmé plus tôt avoir détecté un engin volant "hostile" au large de la ville d'Eilat, une station balnéaire sur la mer Rouge, où on retenti les sirènes d'alerte.

L''incident n'a représenté "aucune menace ou risque aux civils", a-t-elle précisé.

Le chef de la diplomatie iranienne a prévenu que les groupes pro-iraniens dans la région ne pouvaient pas rester "silencieux" face à la guerre entre Israël et le Hamas palestinien, en soulignant l'urgence de mettre fin à la guerre.

"Il est normal que les groupes et les mouvements de la résistance ne restent pas silencieux face aux crimes" commis dans le territoire palestinien de la bande de Gaza, a affirmé Hossein Amir-Abdollahian, lors d'une visite au Qatar.

Ces propos interviennent alors que les attaques de groupes soutenus par la République islamique dans la région se multiplient contre Israël et son allié américain, accusé de le soutenir dans sa guerre contre le Hamas.

A la frontière nord d'Israël, les échanges de tirs sont quasi-quotidiens avec le Hezbollah libanais, l'un des mouvements  pro-iraniens les plus puissants de la région, faisant craindre l'embrasement de toute la région.

Les troupes américaines, elles, ont été attaquées à 14 reprises en Irak et 9 reprises en Syrie ces deux dernières semaines, selon le Pentagone.

Le Qatar et l'Iran sont tous deux de fervents défenseurs de la cause palestinienne et entretiennent des relations avec le Hamas.

Le riche émirat du Golfe accueille la plus grande base militaire américaine au Moyen-Orient tout en abritant le bureau politique du Hamas et son chef en exil Ismaïl Haniyeh. Le Qatar a utilisé ses canaux de communication avec le Hamas pour jouer un rôle dans la libération de quatre des près des 240 otages détenus par le mouvement islamiste à Gaza.

Le sort des enfants gazaouis préoccupe particulièrement l'ONU et l'Unicef. En seulement trois semaines, plus de 3200 enfants auraient été tués à Gaza. Des milliers d’autres souffrent du manque d’eau et de malnutrition.

"La peau de mon fils jaunit peu à peu à cause du manque d'allaitement", témoigne Sabine, une mère palestinienne, dans le 12h45 de la RTS. "Nous manquons de couches, de lait et de produits de première nécessité."

Le traumatisme que des semaines de bombardements ont laissé dans l’esprit des plus jeunes est une autre source d’inquiétude. Certains enfants, en état de choc, sont même pris de tremblements incontrôlables.

"J’exige la libération immédiate et en toute sécurité des enfants enlevés et exhorte les parties à accorder à tous les enfants la protection à laquelle ils ont droit", a réclamé la directrice exécutive d’Unicef Catherine Russell lundi au Conseil de sécurité de l’ONU.

Selon l’ONU, en moyenne, près de 400 enfants seraient tués ou blessés chaque jour à Gaza, soit le nombre le plus élevé d’enfants tués dans les zones de conflit du monde depuis 2019.

>> Le reportage du 12h45 :

Après avoir axé la première phase de sa riposte sur des bombardements massifs contre la bande de Gaza, dirigée par le Hamas, Israël a déployé progressivement des troupes au sol depuis vendredi, tout en intensifiant encore ses frappes.

Mardi, des "combats féroces (...) en profondeur dans la bande de Gaza" opposent les soldats israéliens au Hamas, a affirmé l'armée israélienne dans un communiqué. Elle a ajouté que des dizaines de combattants palestiniens avaient été tués au cours des dernières heures.

De son côté, la branche militaire du Hamas a affirmé avoir ciblé "deux blindés" avec des obus antichars, ajoutant que ses combattants avaient "anéanti" une force israélienne en lui tendant une embuscade dans un bâtiment dans le nord du territoire.

Des images, du Hamas celles-là, sont présentées comme montrant des combattants sortant de tunnels armes à la main et se mettant à couvert dans une zone non résidentielle.

Mardi, le porte-parole de l'armée israélienne avait confirmé que des forces israéliennes se trouvaient "dans différentes parties du nord de la bande de Gaza". "Nous avons fait entrer des véhicules lourdement blindés, des chars, des véhicules blindés de combat, des bulldozers", avait-il ajouté, en faisant état de quelque "300 cibles" frappées en 24 heures.

>> Les précisions du 12h45 :

Au moins 31 journalistes ont été tués depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, parmi lesquels 26 Palestiniens, quatre Israéliens et un Libanais, rapporte le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé aux Etats-Unis.

Le CPJ, qui comptabilise les victimes en Israël, dans la bande de Gaza et à la frontière libanaise, a également dénombré huit blessés et neuf journalistes disparus ou détenus, dans un communiqué. Ce bilan est d'ores et déjà le plus meurtrier pour des journalistes couvrant ce conflit depuis la création du CPJ en 1992, selon cet organisme.

Il a publié lundi une liste des noms des victimes, précisant que ces données s'appuyaient sur "des informations obtenues par des sources du CPJ dans la région et des informations publiées par les médias".

Le Premier ministre égyptien est en tournée dans le Nord Sinaï. Cette zone est particulièrement touchée par le conflit à Gaza, d’abord en raison de la frontière avec l’enclave palestinienne et du poste de Rafah par lequel passe l’aide humanitaire, mais aussi car Israël voudrait en faire un refuge pour les Gazaouis.

Il n'en est pas question pour le Premier ministre Moustafa Madbouli, qui a affirmé en conférence de presse que "l’Egypte ne laissera pas Israël liquider le conflit et la cause palestinienne aux dépens de cette région".

Moustafa Madbouli se rendra ensuite au poste frontière de Rafah. Des annonces sont attendues sur le nombre de camions d’aide humanitaire qui passent vers Gaza, très insuffisant par rapport aux besoins sur place.

Seulement 171 ont pu pénétrer depuis dix jours et l’ouverture du passage. L’ONU estime qu’il en faudrait 100 par jour.

>> Les précisions de Martin Dumas-Primbault, correspondant en Egypte, dans le 12h30 :

Reuters - Mohamed Abd El Ghany

Le Patriarcat orthodoxe à Jérusalem condamne le "bombardement par l'armée israélienne" de son centre culturel à Gaza, déplorant une "détermination injustifiée d'Israël à détruire les infrastructures civiles" dans le territoire palestinien.

La Patriarcat a publié un communiqué "condamnant le bombardement par l'armée israélienne du Centre culturel orthodoxe dans le quartier de Tal Al-Hawa à Gaza plus tôt dans la journée", estimant que "cette attaque représente une manifestation frappante de la détermination injustifiée d'Israël à détruire les infrastructures civiles et les centres de services sociaux".

Les rebelles Houthis au Yémen ont affirmé avoir lancé des drones en direction d'Israël, en réponse à la guerre menée par ce pays contre le Hamas palestinien.

L'armée israélienne a affirmé plus tôt avoir détecté un "engin volant hostile" au large de la ville d'Eilat sur la mer Rouge. Interrogé par l'AFP, le Premier ministre du gouvernement des Houthis, Abdelaziz ben Habtour, a affirmé que "ces drones appartiennent au Yémen".

Les forces de défense israéliennes (FDI) ont diffusé mardi des images montrant des opérations terrestres dans la bande de Gaza. L'emplacement de ces images n'a pas été précisé.

Tsahal affirme ce mardi matin être entrée dans différentes parties au nord de l'enclave palestinienne avec des véhicules lourdements blindés.

L'AFP, citant des habitants de Gaza, a indiqué lundi que des chars avaient été vus dans un quartier au sud de la ville de Gaza et sur la route de Salah-al-Din, qui relie le nord et le sud de l'enclave assiégée.

Plusieurs médias ont émis l'hypothèse que les forces israéliennes s'apprêtent à encercler la ville de Gaza.

>> Les images des forces de défense israéliennes :

Une "importante force" israélienne est entrée dans le village d'Aroura (en Cisjordanie) mardi à l'aube, où elle a démoli à l'explosif la maison de Saleh al-Arouri, le numéro deux du Hamas, qui vit en exil au Liban, ont rapporté des habitants du village.

Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès de l'armée israélienne dans l'immédiat. L'armée avait effectué le 21 octobre une descente à Aroura où elle avait arrêté une vingtaine de personnes dont un frère de Saleh al-Arouri et neuf de ses neveux, selon le maire du village Ali Al-Khasib et des témoins.

Elle s'était alors emparée de la maison de Saleh al-Arouri et y avait interrogé des dizaines d'habitants de ce village de Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, avaient indiqué ces sources.

Saleh al-Arouri, accusé par Israël d'être le cerveau de nombreux attentats, a été élu en 2017 adjoint au chef du bureau politique du Hamas Ismaïl Haniyeh, devenant ainsi officiellement le numéro deux du mouvement islamiste.

Après avoir passé près de vingt ans au total dans les prisons israéliennes, Saleh al-Arouri a été libéré en 2010 à la condition qu'il s'exile.

Le conflit israélo-palestinien a une certaine capacité à s'exporter, éprouvée au long de son histoire. Cela s'observe aujourd'hui, dans les sociétés occidentales notamment. Le conflit israélo-palestinien ravive, révèle ou suscite malaises et déchirures bien au-delà de sa région d'origine.

En Allemagne, depuis Angela Merkel, le soutien indéfectible à Israël fait officiellement partie de la raison d'Etat du pays, du fait de son histoire. Le week-end dernier, Berlin a refusé de soutenir une résolution de l'ONU demandant un cessez-le-feu.

Du côté de la population, un malaise grandissant face aux bombardements de civils à Gaza se fait sentir. Certains parlent même de discrépance avec la classe politique et les médias.

A Berlin, la manifestation de soutien à Israël organisée au lendemain des attaques du Hamas n'a mobilisé que 10'000 personnes. A l'inverse, les autorités ont du mal à contenir la colère du mouvement pro-palestinien.

Agressions antisémites et islamophobes

Au Royaume-Uni, les agressions antisémites et islamophobes sont en augmentation. Il y a eu 14 fois plus d'agressions antisémites sur la première quinzaine d'octobre, à Londres, comparé à la même période l'année dernière, selon la Police métropolitaine.

Dans leur majorité, ces actes rassemblent des insultes, des affiches discriminatoires ou des graffitis. Plusieurs écoles juives ont d'ailleurs fermé leurs portes dans les premiers jours de la guerre, par crainte pour la sécurité des élèves et du personnel.

La communauté musulmane se dit elle aussi visée par de plus en plus d'actes islamophobes, ce que confirme la police. La ligne d'écoute téléphonique Tell Mama, qui recense les agressions, a enregistré 18 fois plus d'appels dans la foulée de l'attaque du Hamas sur Israël.

Malgré ce contexte d'antisémitisme et d'islamophobie en hausse, les marches de soutien à la Palestine, qui se déroulent tous les samedis depuis trois semaines, se tiennent dans un relatif calme.

>> Les explications de Nathalie Versieux, correspondante à Berlin et Emeline Vin, correspondante à Londres, dans Tout un monde :

Reuters - Annegret Hilse

Dans le centre de Gaza, l'hôpital al-Shifa continue d'ouvrir ses portes, malgré les bombardements. Sur place, le docteur Morwan Abu Sada s'est donné pour mission de soigner malgré tout. Chaque jour, il entend les bombardements et voit leurs conséquences.

"Nous avons normalement une capacité de 700 patients, mais aujourd'hui nous traitons plus de 800 blessés", explique-t-il. "Quarante-deux sont en réanimation et nos services d'urgences sont débordés par le nombre de victimes qui continuent d'arriver".

Face à la difficulté de venir en aide à de nouveaux patients, le médecin a dû en faire évacuer certains vers d'autres hôpitaux. L'hôpital al-Shifa manque en effet de place, de matériel médical basique ainsi que de médicaments.

"Je pense que l'on n'est pas loin d'un effondrement total de notre système de santé", regrette Morwan Abu Sada. "J'espère qu'on n'en arrivera pas là, mais c'est très difficile de soigner face aux besoins de plus en plus importants". Il promet de tout faire pour l'éviter mais craint de ne pas pouvoir y arriver.

>> Le témoignage du Dr Morwan Abu Sada dans La Matinale :

Keystone - Abed Khaled - AP Photo

Les bombardements se sont poursuivis dans la nuit de lundi à mardi dans la bande de Gaza, principalement dans les villes du nord de l'enclave palestinienne.

Au sol, les forces de défense israéliennes avancent méthodiquement, selon le Premier ministre Benjamin Netanyahou. Lundi, l'armée israélienne a progressé, notamment au sud de la ville de Gaza. Des chars israéliens ont été vus aux abords de la route principale qui relie le nord au sud de l'enclave.

L'objectif de l'armée israélienne est de couper les forces du Hamas qui se trouvent dans le nord pour les isoler du reste du territoire.

Le porte-parole de l'armée israélienne a indiqué avoir "contrecarré" plusieurs attaques "avec le soutien d'hélicoptères et de drones". Il annonce aussi la mort de plusieurs dizaines de membres du Hamas, dont quatre hauts responsables.

Selon un dernier bilan du ministère de la Santé gazaoui, aux mains du Hamas, 8300 personnes auraient perdu la vie depuis le début du conflit.

Otage libérée

L'armée israélienne a par ailleurs annoncé lundi la libération d'une soldate, otage depuis les attaques du 7 octobre. Ori Megidish a été libérée lors d'une opération spéciale.

Elle va bien et a désormais pu retrouver sa famille, selon le porte-parole de l'armée israélienne, qui précise qu'elle a aussi pu donner de précieux renseignements.

Un peu plus tôt, le Hamas avait diffusé une vidéo dans laquelle apparaissaient trois otages israéliennes. L'une lance un appel assez véhément au Premier ministre israélien, lui demandant un échange de prisonniers pour permettre une libération immédiate des otages.

Cette vidéo a été qualifiée de "cruelle propagande" par Benjamin Netanyahu.

>> Les précisions de Camille Lassu, correspondante à Jérusalem, dans La Matinale :

Keystone - Hannibal Hanschke - EPA

Les enfants paient un très lourd tribut dans le conflit entre Israël et le Hamas. Rien qu'à Gaza, le nombre d'enfants tués en trois semaines a désormais dépassé le bilan annuel d'enfants tués dans les zones de conflit du monde entier au cours des trois dernières années, affirme Save the Children, une ONG internationale spécialisée dans l'enfance.

En date du 29 octobre, plus de 3257 enfants ont été signalés comme tués depuis les attaques du Hamas en Israël, le 7 octobre dernier, indique l'ONG. Au moins 3195 d'entre eux auraient été tués à Gaza, 33 en Cisjordanie et 29 en Israël.

Pour établir ce décompte, Save the Children s'appuie sur les chiffres transmis par les ministères de la Santé de Gaza et d'Israël respectivement.

Les enfants représentent plus de 40% des personnes tuées à Gaza, précise encore l'organisation, et plus d'un tiers de l'ensemble des victimes dans le territoire palestinien occupé et en Israël.

Avec un millier d'autres enfants portés disparus à Gaza et dont l'ONG suppose qu'ils sont ensevelis sous des décombres, le bilan réel est probablement beaucoup plus élevé.

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Reuters - Ibraheem Abu Mustafa

Alors que les forces armées israéliennes progressent en plusieurs points de Gaza, sur place, l'aide est insuffisante pour répondre aux "besoins humanitaires sans précédent", selon l'ONU.

"Depuis vendredi dernier, on vit une situation horrible, parce que c'est la plus violente depuis le début des attaques du 7 octobre", affirme Ghada, une jeune femme gazaouie.

Depuis vendredi dernier, la journaliste indépendante fait part de bombardements incessants dans la ville de Gaza et le nord de Gaza.

"Les quartiers dans ces zones ont été complètement détruits", explique-t-elle. "Les routes principales ont aussi été détruites, donc les gens du centre-ville et du nord de Gaza ne peuvent plus se rendre dans le sud de Gaza et vice versa."

Situation humanitaire critique

Ghada, elle, a pu se rendre avec sa soeur et son beau-frère dans le sud du Gaza, où elle s'est réfugiée dans un abri destiné normalement à des employés d'une ONG. Elle évoque une situation humanitaire très critique.

"Ça devient de pire en pire chaque jour", se désole-t-elle. "Les gens souffrent du manque de carburant, d'électricité et d'eau. Ils doivent faire la queue pendant 10 heures pour un bout de pain et même parfois ils ne rapportent rien, ni pain ni autre produit", pousuit-elle.

Ghada confie aussi son inquiétude pour les personnes qui se sont réfugiées dans les hôpitaux de Gaza, car des frappes israéliennes ont visé les alentours de certains centres médicaux.

Pour elle, tout comme pour le personnel soignant, il est actuellement impossible d'évacuer les lieux comme l'exige l'armée israélienne. "Pour aller où?", s'interroge Ghada.

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Reuters - Mohammed Al-Masri

Le Croissant-Rouge palestinien s'est alarmé mardi de frappes aux abords d'un de ses hôpitaux au nord de la bande de Gaza. Des civils s'y sont réfugiés pour se protéger des bombardements israéliens.

"Frappes d'artillerie et aériennes continues dans la zone de Tel al-Hawa à Gaza où se trouve l'hôpital al-Quds", a indiqué l'organisation sur le réseau social X. "Le bâtiment tremble et les civils déplacés ainsi que les équipes au travail sont en proie à la peur et à la panique", a-t-elle ajouté.

Le Croissant-Rouge avait déjà fait part de bombardements dans cette zone dimanche soir. Le directeur de l'hôpital avait indiqué à l'AFP avoir reçu l'ordre d'évacuer de la part de l'armée israélienne.

L'armée israélienne a affirmé mardi avoir mené des frappes aériennes au Liban visant le mouvement chiite Hezbollah, allié du Hamas.

"Des avions de combat ont attaqué il y a peu les infrastructures de l'organisation terroriste Hezbollah sur le territoire du Liban", a indiqué l'armée sur X. "Parmi les infrastructures attaquées, des armes, des positions et des sites utilisés par l'organisation ont été détruits", a ajouté l'armée.

La montée des tensions à la frontière israélo-libanaise fait craindre une extension régionale de la guerre entre Israël et le Hamas. Le Premier ministre libanais Najib Mikati a assuré lundi à l'AFP que son pays faisait tout son possible pour éviter d'être entraîné dans le conflit, disant craindre "qu'une escalade n'englobe toute la région".

>> Le suivi des évènements de vendredi : L'armée israélienne étend ses opérations terrestres à Gaza