L'Ukraine dit avoir mené une opération commando en Crimée et hissé un drapeau
- Le renseignement militaire ukrainien a indiqué qu'une opération commando avait été menée jeudi en Crimée et qu'un drapeau national avait été hissé dans cette péninsule annexée par la Russie en 2014.
- Le président Volodymyr Zelensky a salué "le peuple libre" ukrainien à l'occasion de la fête de l'Indépendance de l'Ukraine, alors que le pays entre dans son 19e mois de guerre.
- La Norvège va donner des avions de combat F-16 à l'Ukraine, a annoncé le Premier ministre norvégien. Le royaume scandinave est le troisième pays à s'engager à livrer de tels appareils à Kiev.
- Selon l'agence russe de l'aviation civile, le patron de la milice paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine est bien mort avec neuf autres personnes dans le crash d'un avion au nord de Moscou. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé jeudi que Kiev n'avait "rien à voir" avec ce décès, alors que les dirigeants occidentaux réagissent prudemment, entre doutes et ironie.
Au moins une personne a été tuée et 16 autres blessées jeudi lors d'attaques russes contre l'Ukraine, ont déclaré des responsables locaux alors que le pays fête le 32e anniversaire de son indépendance à l'égard de l'Union soviétique.
Les villes de Kherson, Dnipro et Kourakhove ont été touchées par des attaques qui ont blessé des civils, tandis qu'un agriculteur a été tué par des tirs d'obus dans le sud du pays, ont indiqué les autorités.
Un tir de missile russe sur une gare routière à Dnipro a blessé 10 personnes, a indiqué le gouverneur régional Serhi Lysak. Trois des blessés ont été hospitalisées pour des blessures modérées, a-t-il ajouté.
Plus de dix autres bâtiments, dont une banque, un hôtel et un bâtiment administratif, ont également été endommagés.
22h50
Des pilotes ukrainiens formés au F-16 aux Etats-Unis
Des pilotes ukrainiens seront formés à partir de septembre par les Etats-Unis sur le modèle d'avion de combat F-16, a annoncé jeudi le Pentagone.
"Ces pilotes suivront une formation d'anglais" au Texas en septembre, avant "de prendre part à une formation de pilotage" en Arizona, dans le sud-ouest des Etats-Unis, le mois suivant, a indiqué le porte-parole du Pentagone.
La formation des pilotes ukrainiens devrait normalement durer cinq à huit mois, en fonction de leurs compétences actuelles. Le porte-parole a assuré qu'une formation linguistique était nécessaire au début de la formation, "en raison de la complexité et du jargon en anglais requis pour piloter ces avions".
20h50
Vladimir Poutine salue en Prigojine un homme "talentueux" qui a commis des "erreurs"
Vladimir Poutine a réagi au crash de l'avion qui a tué Evguéni Prigojine. Il a présenté ses condoléances aux proches de cet ex-allié au destin "compliqué".
"C'était un homme au destin compliqué, qui a commis de graves erreurs dans sa vie, mais qui obtenait les résultats qu'il fallait", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une réunion retransmise à la télévision, présentant ses "sincères condoléances" aux proches des victimes du crash.
Evoquant l'enquête sur les causes du crash, dont les circonstances font l'objet de toutes les spéculations, notamment sur un attentat à la bombe ou un tir de missile, le président russe a promis de la "mener dans son intégralité et d'aboutir à une conclusion".
La réaction du Kremlin était très attendue tant la mort jusque-là présumée d'Evguéni Prigojine, qualifié par Vladimir Poutine de "traître" en juin, a suscité des soupçons, deux mois jour pour jour après son coup de force avorté.
La guerre est-elle en train d'user les opinions occidentales?
Il y a un an et demi, l'invasion militaire russe en Ukraine choquait le monde occidental. Mais depuis lors, la guerre s'éternise et une certaine lassitude se fait sentir dans les populations occidentales.
La communication à outrance de Volodymyr Zelensky, qui a constitué un formidable atout au début du conflit, semble ainsi désormais irriter certains acteurs occidentaux, et des critiques émergent sur sa gestion de la guerre.
En Allemagne notamment, une partie de la classe politique veut stopper la surenchère de cette guerre en Ukraine, notamment dans le parti social-démocrate, où la mouvance pacifiste reste encore très vive.
Et en France, l'ancien président Nicolas Sarkozy s'est également montré critique de la ligne actuelle et de la posture d'Emmanuel Macron face à ce conflit.
19h55
Quel avenir pour la milice Wagner?
Sans Evguéni Prigojine et ses proches collaborateurs - dont certains figurent aussi sur la liste de vol de l'avion qui s'est écrasé - l'avenir de la milice Wagner semble compromis.
Pour Christine Dugoin-Clément, chercheuse à l'Université Paris 1 et spécialiste de la Russie, si la mort de Prigojine et de son bras droit Dmitri Outkine se confirme, "il est très possible que les opérations en Afrique ait très peu de chances de survivre sur le long terme, dans la mesure où elles sont liées à des accords personnels et à des flux financiers illicites orchestrés par Prigojine."
Toutefois, selon elle, cela correspondrait aussi aux plans du pouvoir russe: "Vous aviez déjà des manoeuvres en place, notamment pilotées par les services de renseignements militaires russes, dans le but de remplacer Wagner par d'autres sociétés privées paramilitaires concurrentes, à savoir Convoy ou Redut, la seconde étant directement liée au général Sergueï Choïgou."
Du côté de Wagner, il semble peu probable que des représailles armées soient menées. "Au sein du groupe, certains ultranationalistes accusent le Kremlin (...) et appellent à une action militaire contre le pouvoir", avance la chercheuse. Mais d'après elle, ces voix sont trop isolées pour réellement représenter une menace.
Cependant, d'autres ont appelé à la sortie de "kompromat", soit des dossiers compromettants sur Vladimir Poutine et son entourage. "Reste à savoir s'ils en ont effectivement et quelles en seraient la nature", commente Christine Dugoin-Clément.
>> L'interview de Christine Dugoin-Clément dans Forum:
18h45
La mort présumée de Prigojine est "une bonne nouvelle" en Ukraine
Très commentée, la mort probable du patron de la milice Wagner mercredi fait également réagir en Ukraine, où le chef de guerre et ses mercenaires avaient obtenu d'importants succès sur le front de l'est.
En ce jour de l'indépendance qui marque une année et demie de guerre, la population reste prudente. Car là-bas plus qu'ailleurs, on se méfie énormément des informations venues de Russie. Mais cette fois-ci, on espère plutôt que la nouvelle se confirme. "Je prie pour que ce soit vrai", témoigne dans Forum une jeune Ukrainienne qui a perdu son mari dans le Donbass, où Prigojine et ses hommes ont mené des combats sanglants durant des mois.
L'espoir que les luttes de pouvoir internes affaiblissent la Russie est aussi très présent. "Les voir s'entretuer entre eux sur leur territoire, forcément, c'est une bonne nouvelle pour l’Ukraine", ont ainsi commenté beaucoup d'Ukrainiennes et d'Ukrainiens.
Mais malgré tout, la mort du milliardaire génère aussi une forme d’inquiétude, car elle signifie aussi que le régime de Vladimir Poutine n'est pas en train de se fragiliser. "Au contraire, il est en train de se radicaliser", estime encore une habitante de Kiev.
17h50
La Norvège confirme l'envoi de F-16 à l'Ukraine
La Norvège va donner des avions de combat F-16 à l'Ukraine, a annoncé le Premier ministre norvégien. Le royaume scandinave est le troisième pays à s'engager à livrer de tels appareils à Kiev.
"Nous projetons de donner des avions de chasse F-16 norvégiens à l'Ukraine et nous reviendrons sur les détails concernant le nombre et le calendrier pour la livraison", a indiqué Jonas Gahr Støre dans un communiqué, confirmant ainsi des révélations de médias norvégiens.
Cette promesse survient au moment où Jonas Gahr Støre effectue une visite surprise à Kiev.
Selon l'agence norvégienne de presse NTB, qui a parlé avec le Premier ministre pendant son déplacement, le nombre d'appareils fournis serait compris entre cinq et dix, et plutôt dans le bas de cette fourchette. Les services du Premier ministre n'ont pas confirmé cette information dans l'immédiat.
17h15
La domination de la Russie sur le marché du blé, clé de stabilité mondiale
Forte d'une récolte exceptionnelle de blé pour la seconde année consécutive, la Russie promet de continuer à "dominer" le marché dans les mois à venir, en dépit des incertitudes pesant sur la sécurité de la navigation en mer Noire, selon le cabinet d'analyse Agritel du groupe Argus Media. Selon son chef analyste, cette domination "est nécessaire dans un équilibre mondial précaire".
La production mondiale de blé devrait être moins abondante en 2023-2024 du fait d'un repli de la production au Canada et en Europe, selon des estimations publiées par le ministère américain de l'Agriculture (USDA) dans son rapport mensuel "Wasde" en août. Dans ce contexte, la Russie conforte sa place de premier exportateur, représentant 23% du commerce mondial.
Le risque persiste en mer Noire
"La région de la mer Noire, de la Russie à la Bulgarie en passant par l'Ukraine et la Roumanie, représente 40% des exportations de blé dans le monde. Aujourd'hui, 30% des capacités d'export de la mer Noire sont à l'arrêt et 54% sont à risque à la suite de l'escalade des tensions", selon Alexandre Marie.
La Russie s'est imposée ces dernières années sur le marché international, rassurant les importateurs par la régularité de sa production et la qualité de ses blés tout en améliorant sa capacité de livraison. Pour elle, comme pour la sécurité alimentaire mondiale, le plus grand risque aujourd'hui est celui de la sécurité maritime, a encore souligné l'expert d'Agritel lors d'une conférence de presse jeudi à Paris.
16h30
La détention provisoire d'un journaliste américain prolongée en Russie
Un tribunal de Moscou a prolongé de trois mois - soit jusqu'au 30 novembre - la détention provisoire du journaliste américain Evan Gershkovich, arrêté fin mars en Russie pour "espionnage", une accusation qu'il rejette. Son employeur, le Wall Street Journal, a dans la foulée dénoncé la décision.
"Nous sommes très déçus qu'il soit détenu arbitrairement et à tort pour avoir fait son travail de journaliste", a déclaré le quotidien américain dans un communiqué. "Les accusations sans fondement contre lui sont catégoriquement fausses et nous continuons de plaider pour sa libération immédiate. Le journalisme n'est pas un crime."
Evan Gershkovich avait été arrêté par les services de sécurité russes lors d'un reportage à Ekaterinbourg, dans l'Oural, le 29 mars dernier. Il est depuis détenu dans la prison de Lefortovo à Moscou, utilisée par les services de sécurité russes (FSB) pour maintenir les prisonniers dans une solitude quasi-totale.
La prolongation de sa détention était quasi-certaine, la justice russe ne remettant que très rarement en liberté des personnes incarcérées dans l'attente de leur procès pour des accusations aussi graves.
Toutefois, l'incarcération d'un journaliste étranger dûment accrédité par les autorités russes est sans précédent depuis l'époque soviétique.
16h00
Evguéni Prigojine, un chef de guerre et agitateur très apprécié en Russie
Des habitants de Saint-Pétersbourg ont rendu hommage jeudi matin à Evguéni Prigojine, le chef du groupe paramilitaire Wagner, présumé mort après un mystérieux crash d'avion. Aux yeux de certains, il était devenu ennemi du Kremlin.
Celui que Vladimir Poutine a qualifié de traître après la rébellion armée du 23-24 juin garde une popularité certaine en Russie, où son groupe était réputé impitoyable et brutal, mais aussi particulièrement efficace. Son bagout, sa verve agrémentée de vulgarité, son nationalisme sans concession et ses dénonciations débridées de l'incompétence de l'élite militaire avaient fait de lui un personnage largement apprécié.
A l'ombre du bâtiment de verre où Wagner a établi son QG dans l'ex-capitale impériale russe, ses partisans défilaient donc jeudi pour déposer des oeillets rouges, des roses ou des écussons frappés de la tête de mort qui constitue le logo du groupe armé. Sans évoquer sa rébellion et son rapport avec Poutine, ni les causes possibles de la chute de son avion.
Crainte de division dans la société russe
Les badauds parlent par contre volontiers de leur affection quasi-filiale pour ce chef de guerre passé par les colonies pénitentiaires soviétiques, puis ayant fait fortune dans la restauration, avant de servir le Kremlin sur les champs de bataille et en menant des campagnes de désinformation en ligne.
Et alors que les spéculations vont bon train quant à un assassinat, certains craignent que sa mort ne puisse déstabiliser la Russie et susciter des mécontentements. "J'espère que, pour notre société, ça ne va pas se transformer en un chiffon rouge agité devant un taureau", a notamment témoigné une habitante de Saint-Pétersbourg.
14h20
Kiev n'a "rien à voir" avec la mort d'Evguéni Prigojine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé jeudi que Kiev n'avait "rien à voir" avec la mort présumée du patron de Wagner, Evguéni Prigojine, dans un crash d'avion la veille en Russie, sous-entendant que le Kremlin était responsable.
"Ce qui est sûr c'est que nous n'avons rien à voir avec cette situation. Je pense que tout le monde comprend qui est concerné", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse, interrogé sur ce crash d'avion.
12h45
La Norvège va à son tour donner des F-16 à l'Ukraine
La Norvège va donner des avions de combat F-16 à l'Ukraine, ont annoncé trois médias norvégiens sans citer de source, ce qui ferait du royaume scandinave le troisième pays à s'engager à livrer de tels appareils à Kiev.
Ni le nombre ni la date de livraison éventuelle de ces avions n'ont été précisés. Le gouvernement norvégien n'a d'ailleurs pas confirmé l'information officiellement.
Celle information émerge au moment où le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre effectue une visite surprise à Kiev ce jeudi, jour de la fête de l'Indépendance en Ukraine.
Sur les 57 F-16 norvégiens officiellement offerts à la vente, 32 ont déjà été vendus à la Roumanie et 12 autres ont été cédés au groupe privé américain Draken International sans être encore livrés.
Si les informations des chaînes NRK et TV2 et du journal Aftenposten devaient être confirmées, la Norvège deviendrait le troisième pays à s'engager à fournir des F-16 à l'Ukraine après les Pays-Bas et le Danemark.
12h30
L'Ukraine dit avoir mené une "opération spéciale" en Crimée
L'Ukraine a dit avoir mené jeudi dans la nuit une opération commando en Crimée, péninsule annexée par la Russie en 2014 et considérée par le Kremlin comme un bastion, affirmant y avoir tué des soldats russes et hissé le drapeau ukrainien.
"L'ennemi a subi des pertes parmi ses hommes et des équipements ont été détruits. Et le drapeau national a flotté de nouveau en Crimée ukrainienne", a indiqué le renseignement militaire ukrainien sur Telegram, précisant que des unités des forces spéciales avaient débarqué près des villages d'Olenivka et Maïak, dans l'ouest de la péninsule, avant de repartir sans enregistrer de pertes.
"Tous les objectifs et les tâches ont été accomplis. A la fin de l'opération spéciale, les défenseurs ukrainiens ont quitté les lieux sans pertes", a assuré la même source.
Symbolique le jour de l'Indépendance
La veille, le renseignement militaire ukrainien avait revendiqué la destruction dans cette même zone d'un système de missiles sol-air.
L'Ukraine a juré de libérer tout son territoire occupé par la Russie depuis son invasion de février 2022, ainsi que la Crimée annexée depuis 2014.
L'opération et la mention d'un drapeau ukrainien hissé sur la péninsule est d'autant plus symbolique qu'elle intervient le jour de la fête de l'Indépendance et au lendemain de la journée du drapeau ukrainien.
12h25
La Suisse soutient l'Ukraine à hauteur de deux milliards de francs
Depuis le début de la guerre en Ukraine, la Suisse a débloqué 2,03 milliards de francs jusqu'au 31 juillet dernier en faveur de la population touchée par le conflit. La majeure partie de l'enveloppe est destinée à l'accueil et au soutien des personnes bénéficiant du statut de protection S.
Près de 1,7 milliard, soit 82% du montant total, y est consacré. Il provient du Secrétariat d'Etat aux migrations. Y est inclus entre autres le soutien de la Confédération aux cantons pour l'aide sociale et différents programmes de soutien cantonaux, indique le Conseil fédéral dans une réponse à Lorenzo Quadri (Lega/TI) publiée jeudi.
Berlin déçu du faible impact des sanctions contre la Russie
La cheffe de la diplomatie allemande a exprimé sa déception face à l'impact moindre qu'escompté des multiples sanctions économiques occidentales contre la Russie, suite à son invasion de l'Ukraine, dans un livre qui vient de paraître.
"En principe, des sanctions économiques devraient avoir des conséquences économiques, mais ce n'est pas le cas" concernant la Russie, a déclaré Annalena Baerbock au journaliste Stephan Lamby dans un livre consacré notamment à la gestion de la guerre en Ukraine par le gouvernement allemand.
Cette interview a été réalisée le 10 juillet, a indiqué à l'AFP le journaliste allemand.
"L'expérience que nous avons faite est qu'il n'est pas possible de mettre fin à cette guerre via des décisions et des mesures rationnelles (...) car les logiques des démocraties précisément ne fonctionnent pas dans les autocraties", a ajouté la ministre.
09h15
Paris évoque "des doutes raisonnables" sur "les conditions" du crash qui a tué Prigojine
Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a estimé jeudi qu'existaient "des doutes raisonnables" sur "les conditions" du crash aérien dans lequel le patron du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine, à l'origine d'une rébellion en juin en Russie, est présumé mort.
"On ne connaît pas encore les conditions dans lesquelles ce crash a eu lieu. On peut avoir des doutes raisonnables", a fait valoir le porte-parole du gouvernement, sans explicitement évoquer la marque du Kremlin sur cet accident qui aurait coûté la vie à Evguéni Prigojine, son adjoint et huit autres passagers au nord-ouest de Moscou.
Pour Olivier Véran, Evguéni Prigojine est avant tout "l'homme des basses oeuvres de Poutine. Ce qu'il a commis est indissociable de la politique de Poutine qui lui avait confié la responsabilité de mener ces exactions à la tête du groupe Wagner".
"Prigojine laisse derrière lui des charniers. Il laisse derrière lui une pagaille dans une grande partie du globe, je pense à l'Afrique, à l'Ukraine, à la Russie elle-même", a encore insisté le porte-parole du gouvernement.
09h00
Volodymyr Zelensky salue "le peuple libre" ukrainien à l'occasion de la fête de l'Indépendance
Le président Volodymyr Zelensky a salué jeudi "le peuple libre" ukrainien à l'occasion de la fête de l'Indépendance de l'Ukraine, alors que le pays entre dans son 19e mois de guerre.
"Le grand peuple de la grande Ukraine, célébrant aujourd'hui un grand jour: le Jour de l'Indépendance! La fête d'un peuple libre. La fête de personnes fortes. La fête de personnes dignes. La fête de gens égaux", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Mais cette fête pose un défi en termes de sécurité. Kiev redoute en effet des bombardements russes ce jeudi. Ceux qui le peuvent choisissent donc de s'éloigner de la capitale.
07h30
Blessés après une frappe de missiles russes à Dnipro
Une frappe nocturne de missiles russes a fait sept blessés à Dnipro, dans le centre-est de l'Ukraine, endommageant notamment des immeubles résidentiels, a annoncé jeudi le gouverneur local.
"De puissantes explosions sont survenues à Dnipro au milieu de la nuit. L'ennemi a frappé la ville avec des missiles", a déclaré sur Telegram le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, Serguiï Lyssak.
"Sept personnes ont été blessées: trois hommes et quatre femmes, âgés de 32 à 55 ans", a ajouté Serguiï Lyssak précisant que six personnes ont été hospitalisées.
Plusieurs bâtiments ont été endommagés, selon le gouverneur, dont deux immeubles résidentiels, une banque, une station-service et un hôtel. Les destructions continue d'être évaluées, a poursuivi Serguiï Lyssak.
JEUDI 24 AOÛT
Nouveaux drones ukrainiens abattus en Russie
La défense aérienne russe a abattu trois drones ukrainiens dans les régions de Briansk et Kalouga, a affirmé tôt jeudi le ministère russe de la défense. Il n'a pas indiqué si ces attaques avaient fait des victimes ou dégâts.
La Russie est désormais quasi quotidiennement visée par des drones, à l'image de l'attaque de mercredi qui a tué trois personnes dans la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, selon le gouverneur Viatcheslav Gladkov qui a accusé les forces armées de Kiev.
Pour le sixième jour consécutif, la capitale russe a également été mercredi la cible de drones qui ont perturbé son trafic aérien et provoqué des dégâts matériels sans faire de victimes.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était félicité à la fin juillet que "la guerre arrive sur le territoire de la Russie".
22h50
Le patron de Wagner bien à bord de l'avion qui s'est écrasé
Le patron du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine, à l'origine d'une rébellion en juin, son adjoint et les huit autres passagers sont morts dans le crash d'un petit avion privé mercredi en Russie.
L'agence russe du transport aérien Rossaviatsia a confirmé que Evguéni Prigojine se trouvait à bord de l'avion effectuant une liaison Moscou/Saint-Pétersbourg qui s'est écrasé dans la région de Tver, tuant tous les occupants.
"Selon la compagnie aérienne, les passagers suivants se trouvaient à bord de l'avion Embraer - 135", a indiqué Rossaviatsia en citant le nom d'Evguéni Prigojine mais aussi celui de son bras droit Dmitri Outkine.
Le président américain Joe Biden s'est dit "pas surpris" de la possible mort du patron de Wagner Evguéni Prigojine dans un accident d'avion mercredi en Russie.
"Je ne sais pas encore tout à fait ce qu'il s'est passé, mais je ne suis pas surpris", a-t-il déclaré à des journalistes.
"Peu de choses ne se passent en Russie sans que Poutine n'y soit pour quelque chose," a ajouté le président américain depuis les montagnes de l'Ouest américain où il est en famille.
21h00
"Signal envoyé" par Vladimir Poutine
La probable mort du patron de Wagner Evguéni Prigojine dans un crash aérien est un "signal" envoyé par Vladimir Poutine aux élites russes, a jugé mercredi un conseiller de la présidence ukrainienne.
"L'élimination spectaculaire de Prigojine et du commandement de Wagner deux mois après (leur) tentative de coup d'Etat est un signal de Poutine aux élites russes avant les élections de 2024", a affirmé sur X (ex-Twitter) Mykhaïlo Podoliak, estimant que "Poutine ne pardonne à personne".
19h30
Le patron de Wagner aurait été tué dans le crash d'un avion privé
Le patron de la milice paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine aurait été tué dans le crash d'un avion privé en Russie, qui a fait 10 victimes au total dans la région de Tver, au nord de Moscou.
L'appareil, parti de la capitale russe en direction de Saint-Pétersbourg, transportait sept passagers et trois membres d'équipage. Selon l'agence de l'aviation civile russe, Evguéni Prigojine figurait sur la liste des passagers. Une enquête a été ouverte.
Discret depuis l'abandon de sa tentative de rébellion contre le Kremlin en juin, le chef paramilitaire était pourtant réapparu lundi soir dans une vidéo face caméra diffusée sur Telegram. Il avait affirmé se trouver en Afrique, sans préciser dans quel pays.
Après des propos polémiques de Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron clarifie la position de la France
Le président français Emmanuel Macron a martelé mercredi que la France ne reconnaissait pas "l'annexion par la Russie de territoires ukrainiens", ni les "résultats des simulacres d'élections qui ont été organisées". Il s'exprimait dans un message vidéo diffusée lors d'un sommet de la "Plateforme Crimée", un événement annuel voulu par Volodymyr Zelensky pour rappeler la souveraineté ukrainienne sur la péninsule.
Le dirigeant français réagissait ainsi à des propos de son prédécesseur Nicolas Sarkozy (2007-2012), qui avait jugé mi-août "illusoire" un "retour en arrière" sur la Crimée. Pour lui, "un référendum incontestable" devra être organisé "pour entériner l'état de fait actuel".
De la même manière, pour les "territoires disputés de l'est et du sud de l'Ukraine", il a suggéré l'organisation de "référendums strictement encadrés par la communauté internationale pour trancher les questions territoriales de façon définitive et transparente".
Nicolas Sarkozy a par ailleurs plaidé pour une Ukraine qui reste "neutre" sans rejoindre ni l'Otan ni l'Union européenne. Face à la polémique, la diplomatie français avait déjà assuré que sa position n'avait pas varié.
Dans son message mercredi, Emmanuel Macron a souligné la "décision historique de reconnaître à l'Ukraine le statut de candidat à l'adhésion à l'Union européenne". "Nous resterons à vos côtés sur ce chemin européen et dans votre aspiration à une paix juste et une paix durable, c'est-à-dire dans le respect du droit international", a-t-il insisté.
16h00
La Russie face au monde occidental, l'un des enjeux du sommet des BRICS
Les pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) réunis en sommet à Johannesburg entrent mercredi dans le vif de discussions centrées sur l'expansion de l'influence de leur bloc dit "émergent". La Chine a clairement réitéré mardi sa position en faveur d'un élargissement du groupe à de nouveaux membres. L'Afrique du Sud et le Brésil sont sur la même ligne tandis que Moscou a besoin d'alliés diplomatiques.
Alliage composite de pays géographiquement éloignés et dotés d'économies inégales, les pays membres ont pour socle commun leur volonté d'affirmer leur place face à l'hégémonie des Etats-Unis et de l'Union européenne. Une vingtaine de pays ont demandé leur adhésion et autant ont fait connaître leur désir d'entrer dans le bloc. Cuba, le Nigeria ou encore l'Iran sont candidats.
Les BRICS ont par ailleurs unanimement réaffirmé au sommet leur position "non-alignée" et leur revendication d'un monde multipolaire, à un moment où les divisions ont été accentuées par l'invasion russe en Ukraine.
Vladimir Poutine a saisi l'occasion de ce sommet pour dénoncer à nouveau les "sanctions illégitimes et le gel illégal des avoirs" par les États-Unis.
Le chef d'Etat russe, sous le coup d'un mandat d'arrêt international pour crime de guerre en l'Ukraine, s'est exprimé mercredi au sommet dans un message vidéo enregistré. La Russie est représentée sur place par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
La Russie a par ailleurs annoncé organiser le sommet des Brics l'an prochain.
14h45
Quatre morts dans une frappe sur une école
Au moins quatre personnes ont été tuées mercredi dans une frappe russe ayant détruit une école dans la région de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, selon un bilan revu à la hausse par le ministre ukrainien de l'Intérieur.
"Le nombre de morts de l'attaque contre une école à Romny est passé à quatre", a indiqué sur Telegram Igor Klymenko, qui avait précédemment fait état de deux personnes tuées.
14h30
Un important système de missiles détruit en Crimée
Le renseignement militaire ukrainien a affirmé avoir détruit mercredi matin un puissant système de défense anti-aérienne russe sur la péninsule de Crimée, annexée par la Russie en 2014.
Les autorités russes, qui ne confirment que très rarement leurs pertes subies dans la guerre en Ukraine, n'ont rien dit de cette frappe, mais d'influents blogs militaires russes ont eux fait état de l'attaque.
Selon le renseignement militaire ukrainien, la frappe a eu lieu près du village d'Olenivka, sur la péninsule de Tarkhankout, dans l'ouest de la Crimée.
"Lanceur, missiles et personnel éliminés"
Diffusant des images filmées au drone d'une importante explosion, cette même source affirme que "le lanceur, les missiles et le personnel ont été éliminés", portant "un coup douloureux au système de défense anti-aérienne de l'occupant".
Il s'agirait, selon l'Ukraine, d'un système S-400 Trioumf.
Le blog militaire russe sur Telegram Rybar (1,18 million d'abonnés) a confirmé la frappe, mais il affirme lui qu'il s'agit d'un système S-300, la génération précédente du système sol-air.
Selon cette source, la frappe a pu être menée depuis un navire ukrainien. "De nouveau se pose la question de comment des bateaux ukrainiens peuvent être aussi près de la côte de la Crimée", a commenté Rybar.
13h30
Les frappes russes ont détruit "270'000 tonnes de céréales" en un mois
Les frappes russes répétées sur des ports maritimes et fluviaux ukrainiens ont détruit "270'000 tonnes de céréales" en un mois, a déclaré mercredi le ministre ukrainien des Infrastructures Oleksandre Koubrakov.
"Au total, 270'000 tonnes de céréales ont été détruites durant le mois d'attaques contre les ports", a indiqué le ministre sur Facebook, dénonçant des frappes "contre les pays d'Afrique et d'Asie, qui manquent déjà de nourriture".
Ces bombardements d'ampleur russes, au nombre de huit selon le ministre, ont commencé après que la Russie est sortie en juillet d'un accord qui permettait à l'Ukraine d'exporter sa production agricole, essentielle à la sécurité alimentaire mondiale.
Une nouvelle frappe dans la nuit
Dans la nuit, l'armée russe a mené une nouvelle frappe contre le port d'Izmaïl situé sur le Danube, qui se jette dans la mer Noire, où les forces de Moscou sont largement présentes: "13'000 tonnes de céréales ont été détruites", a déploré Oleksandre Koubrakov.
"Plusieurs terminaux céréaliers et entrepôts privés ont été endommagés, ainsi que des infrastructures de fret", a détaillé le ministre.
10h55
Le "général Armageddon" aurait été limogé de son poste
Le général russe Sergueï Sourovikine, un temps en charge de l'offensive en Ukraine, a été limogé de son poste de commandant en chef des forces aérospatiales, selon plusieurs médias, deux mois après la rébellion de Wagner, dont il était jugé proche.
"Le général d'armée Sergueï Sourovikine a été démis de ses fonctions", a affirmé mercredi l'agence de presse d'Etat Ria Novosti, citant une source au fait des mouvements internes à l'armée.
Selon Ria Novosti, Sergueï Sourovikine, 56 ans, a été remplacé par le général Viktor Afzalov.
Ni le Kremlin, ni le ministère russe de la Défense n'ont fait d'annonces dans l'immédiat, alors que les changements au sein de l'armée se font souvent dans l'opacité.
Rumeurs depuis la rébellion du groupe Wagner
Le quotidien russe RBK et l'ancien rédacteur en chef de la radio Echo de Moscou, Alexeï Venediktov, ont cependant annoncé le limogeage de Sergueï Sourovikine, tout comme Rybar, un influent blog militaire couvrant les combats en Ukraine.
Depuis la fin de la rébellion du groupe paramilitaire Wagner fin juin, des rumeurs faisaient état de remaniements au sein du commandement militaire, notamment au sujet de Sergueï Sourovikine, jugé proche de Wagner et de son chef, Evguéni Prigojine.
Surnommé "général Armageddon"
Surnommé le "général Armageddon" pour ses méthodes brutales, il était l'un des principaux commandants de l'intervention militaire russe en Ukraine. Il avait reçu auparavant le soutien affiché et les louanges d'Evguéni Prigojine et de Ramzan Kadyrov, le dirigeant de la Tchétchénie.
Nommé en octobre 2022 commandant des forces en Ukraine, il avait notamment dû ordonner en novembre suivant le retrait de la ville de Kherson et de la rive droite du Dniepr (Sud), une défaite humiliante pour Moscou.
Seulement trois mois après sa nomination, il était remplacé à ce poste par le chef de l'état-major russe, Valéri Guérassimov.
09h30
Trois morts dans une attaque de drone ukrainienne
Trois personnes ont été tuées dans une attaque de drone ukrainienne dans la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué sur Telegram le gouverneur régional Viatcheslav Gladkov.
"Trois civils ont été tués" dans le village de Lavy, dans le district de Valouïsk, a écrit sur Telegram Viatcheslav Gladkov. "Les forces armées ukrainiennes ont lancé un engin explosif via un drone au moment où les gens se trouvaient dans la rue", a-t-il précisé.
08h30
Vladimir Poutine rencontre les dirigeants de deux régions annexées
Le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu avec les dirigeants des régions ukrainiennes de Lougansk et Zaporijjia, dont la Russie revendique l'annexion, a annoncé le Kremlin dans la nuit de mardi à mercredi.
Lors de son entretien avec le président russe, consacré essentiellement aux élections régionales prévues en Russie et dans les régions annexées le 10 septembre, Léonid Passetchnik, dirigeant de la République populaire de Lougansk, a fait état d'une situation "tendue" à Lougansk.
"Ces tensions s'expliquent sans doute par le fait qu'une véritable guerre est en cours sur une partie du territoire de la république" avec les forces ukrainiennes, a-t-il déclaré.
Il a précisé que des "mesures supplémentaires" visant à assurer la sécurité le jour des élections sont en cours d'être élaborées.
De son côté, Evguéni Balitski, dirigeant prorusse de la région de Zaporijjia, a évoqué la rentrée scolaire lors sa rencontre avec le président russe, en assurant que "tous les enfants ont les manuels scolaires".
"Toutes les écoles sont pourvues en professeurs" et bien protégées, a-t-il affirmé.
08h00
Une fête de l'Indépendance ukrainienne sous le signe d'une contre-offensive ardue
Des carcasses de blindés exposées sur l'avenue centrale de Kiev pour la fête de l'Indépendance illustrent l'ampleur des pertes russes, mais ces épaves ne dissimulent pas pour autant les difficultés de la récente contre-offensive ukrainienne.
Après des mois à constituer des stocks d'armements occidentaux, l'armée a lancé en juin une vaste opération militaire dans le sud et l'est du pays pour reconquérir ses terres occupées.
Ce délai, la Russie l'a mis à profit pour constituer des lignes de défenses faites notamment de redoutables champs de mines, si bien que les avancées sont limitées à une poignée de villages.
Les pertes s'accumulent, avec 70'000 militaires ukrainiens tués en 18 mois selon les sources américaines du New York Times. Le bilan russe serait bien plus lourd, avec 120'000 morts, mais les réserves russes sont nettement plus importantes.
Les hauts responsables ukrainiens martèlent avoir toujours su que la bataille serait longue et difficile et que ce sont les attentes qui étaient irréalistes.
Les missiles et drones explosifs continuant de s'abattre sur les villes ukrainiennes, le maire de Kiev, Vitali Klitchko a banni tout événement d'ampleur à l'occasion de la fête de l'Indépendance, appelant à la prudence et à "ne pas ignorer les alertes de la défense anti-aérienne".
07h30
Infrastructures céréalières près d'Odessa endommagées par des attaques de drones
Une attaque de drones russes pendant la nuit a endommagé des infrastructures céréalières ukrainiennes dans la région d'Odessa (sud), a fait savoir mercredi matin le gouverneur local, Oleg Kiper.
La Russie "a attaqué le sud de la région d'Odessa avec des drones d'attaque pendant trois heures", a indiqué Oleg Kiper sur Telegram, expliquant que "des complexes de production et de transbordement" avaient été touchés, notamment des "greniers", mais qu'aucune victime n'a été signalée parmi la population civile.
07h00
Reconstruire ou pas, un dilemme en pleine guerre
Depuis le début du conflit, des centaines de milliers de logements ukrainiens ont été endommagés par la guerre. Dans les villes touchées, rebâtir sur les destructions reste compliqué en raison des frappes russes incessantes.
Les résidents déplacés font face à un dilemme. Certains veulent à tout prix revenir et ont réclamé aux autorités des réparations urgentes. D'autres demandent la démolition des bâtiments instables et que des nouveaux soient construits au même endroit.
Outre des habitations, la guerre a détruit des milliers d'écoles, de bâtiments hospitaliers et administratifs, d'usines, de ponts et de routes, d'infrastructures énergétiques, ou encore récemment d'installations portuaires.
En début d'année, la Banque mondiale a estimé le coût de la reconstruction et du redressement de l'Ukraine à 411 milliards de dollars, soit plus de deux fois le PIB du pays.
L'Ukraine a désespérément besoin de fonds, ne serait-ce que pour effectuer les réparations d'urgence. L'aide à la reconstruction à long terme dépendra du montant que les alliés, notamment les États-Unis et l'Union européenne, sont prêts à débloquer.
03h30
Trois drones abattus à Moscou et dans sa région
La défense aérienne russe a abattu trois drones ukrainiens à Moscou et dans sa région, visés par une sixième journée consécutive d'attaques, a affirmé la Russie tôt mercredi.
Contenu externe
Ce contenu externe ne peut pas être affiché car il est susceptible de collecter des données personnelles. Pour voir ce contenu vous devez autoriser la catégorie Réseaux sociaux.
AccepterPlus d'info
Cette dernière attaque est survenue quelques heures après que trois personnes ont été tuées et deux autres blessées dans des bombardements russes contre deux villages près de Lyman, dans l'est de l'Ukraine, selon le chef de l'administration militaire locale.
Un drone "a été neutralisé par des moyens de guerre électronique et, ayant perdu le contrôle, est entré en collision avec un bâtiment en construction dans le complexe de Moscou City" sans faire de victime, a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram, accusant Kiev d'être à l'origine de l'attaque.
Le territoire russe est désormais presque quotidiennement visé par des drones, à l'image de Moscou et de sa région, ciblés chaque jour depuis vendredi.
03h00
La Grande-Bretagne accorde 192 millions de livres à l'Ukraine pour l'achat de combustible nucléaire
La Grande-Bretagne va garantir un accord de financement à l'exportation de 192 millions de livres (un peu plus de 215 millions de francs) pour permettre à l'Ukraine d'acheter du combustible nucléaire, notamment à des producteurs britanniques, a annoncé le ministre britannique de l'Energie, Grant Shapps, lors d'un déplacement à Kiev.
Les infrastructures énergétiques ukrainiennes ont été gravement endommagées lors de frappes russes menées l'hiver dernier. L'Ukraine dépend désormais de plus en plus de ses centrales nucléaires vieillissantes, qui fournissaient environ la moitié de l'électricité du pays avant la guerre.
MERCREDI 23 AOÛT
Trois morts dans des bombardements russes dans l'est de l'Ukraine
Trois personnes ont été tuées et deux autres blessées mardi soir dans des bombardements russes contre deux villages près de Lyman, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le chef de l'administration militaire de la région de Donetsk.
"Selon des données préliminaires, les envahisseurs ont attaqué les villages à l'artillerie", a indiqué pour sa part le bureau du procureur régional de Donetsk sur sa page Facebook. La première attaque a eu lieu contre Torske à 18h50 et celle contre le village de Zakitne une demi-heure plus tard.
Les personnes tuées à Torske sont deux femmes et un homme, âgés de 63 à 88 ans, qui étaient assis sur un banc au moment de la frappe, a ajouté le bureau du procureur. Une personne dans ce même village souffre de blessures au thorax, à l'épaule et à la hanche. Selon la même source, un homme de 26 ans a subi une fracture du crâne et une commotion cérébrale dans le village de Zakitne.
Dans la région de Soumy, quatre civils ont été blessés par des tirs de mortier.