Kim a quitté Pyongyang en train dimanche pour aller en Russie
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un est parti dimanche en train de Pyongyang pour se rendre en Russie, où il doit rencontrer le président Vladimir Poutine. C'est ce qu'a annoncé lundi tard l'agence de presse KCNA.
- La Russie a revendiqué dimanche soir la victoire du parti du président russe Vladimir Poutine aux élections dans les territoires occupés en Ukraine, avec plus de 70% des suffrages. Ces scrutins sont considérés comme "illégaux" par Kiev et ses alliés.
- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que les troupes ukrainiennes menant la contre-offensive destinée à reprendre des territoires contrôlés par la Russie étaient parvenues à avancer sur les lignes de front du sud du pays ainsi que dans l'est, près de la ville de Bakhmout.
- L'Ukraine a dit lundi avoir repris aux Russes une plateforme pétrolière et gazière en mer Noire contrôlée par Moscou depuis 2015.
Suivi assuré par RTSinfo
15h30
La livraison d'avions F-16 à l'Ukraine ne fera que "prolonger le conflit", selon Poutine
La livraison prochaine d'avions de combat F-16 par les Occidentaux à Kiev ne fera que "prolonger le conflit" en Ukraine, a affirmé le président russe Vladimir Poutine.
Le président russe a également dit "être sûr" que les livraisons américaines d'armes à sous-munitions allaient également "prolonger" le conflit.
En juillet dernier, les Etats-Unis - qui n'ont ni ratifié ni signé la Convention de 2008 interdisant la production et l'utilisation des armes à sous-munitions - ont livré à Kiev ces armes, provoquant la colère de Moscou.
Les armes à sous-munitions consistent en des explosifs dispersés sur une large surface à partir de roquettes, missiles ou autres obus. Ces sous-munitions présentent souvent un danger durable, en particulier pour les civils, parce qu'un pourcentage non négligeable n'explose pas comme prévu.
Selon un rapport de l'ONU publié le 5 septembre, les armes à sous-munitions ont fait plus de 900 victimes en Ukraine en 2022, la majorité ayant été tuées ou blessées lors d'attaques russes.
11h00
Vladimir Poutine assure que 270'000 Russes ont rejoint volontairement l'armée
Vladimir Poutine s'est félicité mardi du fait que 270'000 Russes ont volontairement rejoint les rangs de l'armée, en plus des 300'000 soldats mobilisés l'an passé.
"Nous avons effectué une mobilisation partielle et 300'000 personnes ont été enrôlées. Et au cours des six ou sept derniers mois, 270'000 personnes ont volontairement signé des contrats pour servir dans les forces armées et des unités de volontaires", a détaillé le président russe, estimant que 1000 à 1500 personnes supplémentaires signent un contrat chaque jour.
La livraison prochaine d'avions de combat F-16 par les Occidentaux à Kiev ne fera que "prolonger le conflit" en Ukraine, a par ailleurs estimé Vladimir Poutine.
07h45
La Russie assoit sa domination dans la marché mondial du blé
La Russie assoit sa domination en matière de blé, et ce, malgré la guerre et les sanctions. Le pays représente un quart des exportations mondiales de blé, une situation qui peut paraître paradoxale.
La Russie est en effet devenue "persona non grata" dans le milieux du négoce depuis le début de la guerre. Et même si les céréales russes ne sont pas sous sanctions, les banques restent très prudentes.
Face à ces difficultés, la Russie a trouvé la parade grâce à des prix bas pour garder un avantage concurrentiel. Mais elle a aussi dessiné de nouvelles routes qui ne sont parfois pas logiques géographiquement. Ainsi, le Maroc et l'Algérie, traditionnels clients de la France, ont modifié leur règle d'importation pour pouvoir acheter du blé russe.
Moscou s'est également servi de l'arme des pressions politiques, comme celles exercées sur le Sénégal, qui a fini par s'abstenir lors du second vote sur les sanctions face à la Russie au Conseil de sécurité de l'ONU, comme le souligne Thierry Pouch, chef économiste aux Chambres d’agriculture en France dans La Matinale.
La Russie peut compter aussi sur une récolte exceptionelle. Le monde espère 45 millions de tonnes de blé russe cette année.
Kim Jong-un est arrivé en Russie pour rencontrer Vladimir Poutine
Kim Jong-un est arrivé en Russie mardi, où il doit parler de "sujets sensibles" avec Vladimir Poutine dans les jours à venir, selon le porte-parole du Kremlin cité par l'agence russe Ria Novosti. Le dirigeant nord-coréen a voyagé en train depuis Pyongyang.
Kim Jong-un doit s'entretenir avec le président russe lors de son premier voyage à l'étranger depuis le début de la pandémie de Covid-19.
Le sommet avec Vladimir Poutine doit se tenir dans les prochains jours quelque part dans l'Extrême-Orient russe. Moscou n'a précisé ni la date ni le lieu de la rencontre.
Vladimir Poutine se trouve actuellement à Vladivostok, dans la région du Littoral, pour un forum économique annuel qui se termine mercredi. Mais la rencontre doit avoir lieu dans un autre cadre, selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Dmitri Peskov a indiqué aux médias russes que les deux dirigeants allaient discuter notamment de sujets "sensibles" sans prêter attention "aux mises en gardes" américaines.
Washington craint que Moscou s'approvisionne en armes pour ses opérations militaires en Ukraine auprès de la Corée du Nord, elle-même sous sanctions à cause de ses programmes nucléaire et de missiles.
20h55
La Fédération suisse de déminage a sécurisé 120'000 mètres carrés
Plus de 200 collaborateurs de la Fédération suisse de déminage (FSD) s'activent actuellement en Ukraine. Les équipes de l'organisation ont sécurisé plus de 120'000 mètres carrés de terrain à ce jour. Mais "des siècles" seront nécessaires pour déminer le pays entier, selon les estimations.
Les collaborateurs de la FSD travaillent dans les provinces de Tchernihiv et Kharkiv. Ils mènent des enquêtes sur les zones potentiellement dangereuses et organisent des séances de sensibilisation aux risques dans les écoles et les villages.
Le projet de lutte antimines dans la province de Tchernihiv a atteint sa vitesse de croisière et sera renforcé par trois équipes supplémentaires en janvier prochain, précise lundi la fédération. Dans la province de Kharkiv, les nouvelles équipes de déminage achèvent leur formation et finisssent d'acquérir l'équipement nécessaire. Elles seront déployées dans les semaines à venir.
Depuis mars dernier, la FSD fournit également des conseils et une formation aux autorités ukrainiennes pour le déploiement et l'utilisation de huit machines de préparation des sols en amont du déminage.
20h50
Vladimir Poutine est contraint de "quémander" l'aide de la Corée du Nord, affirme Washington
Le président russe en est réduit à "quémander" de l'aide au dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, a estimé lundi la diplomatie américaine, répétant que toute vente d'armes entre les deux pays déclencherait des sanctions.
"Avoir à traverser tout son pays pour rencontrer un paria de la scène internationale afin de lui demander de l'aide dans une guerre qu'il espérait gagner en un mois, je dirais que ça revient à quémander", a déclaré Matthew Miller, porte-parole du département d'Etat.
Kim Jong Un effectuera une "visite officielle" en Russie "dans les prochains jours", a annoncé lundi le Kremlin.
19h30
Un cargo libérien visé par les Russes dans le port d'Odessa
Le Royaume-Uni a accusé lundi les forces russes d'avoir tenté de détruire fin août de plusieurs tirs de missiles un cargo civil battant pavillon libérien amarré au port d'Odessa, dans le sud-ouest de l'Ukraine, une tentative déjouée par Kiev.
"Des renseignements montrent que l'armée russe a visé le 24 août un cargo en mer Noire à l'aide de plusieurs missiles", écrit le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué.
Ces missiles de type Kalibr, tirés d'un navire de guerre russe en mer, "ont été abattus avec succès par les forces ukrainiennes", ajoute-t-il, précisant que la cible était "un cargo battant pavillon libérien amarré au port" d'Odessa.
"Malgré son échec, cette attaque est une démonstration claire des tentatives répétées de la Russie d'étrangler l'économie ukrainienne et du mépris du président (russe Vladimir) Poutine pour la vie des civils et les intérêts de pays en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient", affirme encore la diplomatie britannique.
16h55
Un populiste pro-Kremlin en voie de remporter les législatives en Slovaquie
Les élections législatives en Slovaquie fin septembre pourraient voir ce pays membre de l'UE changer de cap sur l'Ukraine, estiment les analystes, les sondages suggérant la victoire de la formation de Robert Fico, un populiste favorable au Kremlin.
Jusqu'à présent, le gouvernement pro-occidental de Bratislava a démontré un soutien fort à son voisin oriental ukrainien qui lutte contre une invasion russe. La Slovaquie a notamment été le premier membre de l'Otan à livrer des avions de combat à Kiev.
Un prorusse en tête des sondages
Toutefois, les sondages indiquent que les élections anticipées du 30 septembre seront remportées par le Smer-SD de Robert Fico, qui n'hésite pas à lancer des propos reprenant la rhétorique officielle du Kremlin.
"La guerre en Ukraine a commencé en 2014 lorsque les fascistes ukrainiens ont tué des victimes civiles de nationalité russe", a-t-il affirmé dans une vidéo, répétant des affirmations russes.
15h30
L'Ukraine exhorte l'Allemagne à lui fournir des missiles Taurus
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba a dit lundi ne pas comprendre pourquoi l'Allemagne ne donnait toujours pas son feu vert à la livraison de missiles de croisière Taurus, en pleine contre-offensive des troupes de Kiev.
"Ce n'est qu'une question de temps. Et je ne comprends pas pourquoi nous perdons du temps", a déploré Dmytro Kouleba lors d'une conférence de presse aux côtés de son homologue allemande, Annalena Baerbock, en visite surprise à Kiev qui affirme avoir besoin d'une grande quantité d'armes et de munitions.
"Nous disons au gouvernement allemand: 'Nous respectons vos discussions, nous respectons vos procédures, mais d'après tout ce que nous savons sur (le missile) Taurus, il n'y a pas un seul argument objectif contre le fait de ne pas le faire'", a appuyé le ministre.
"Plus vite ce sera fait, mieux ce sera apprécié. C'est très simple", a encore fait valoir le chef de la diplomatie ukrainienne, alors que Kiev réclame inlassablement plus d'armes et d'équipements occidentaux pour bouter les Russes hors de son territoire.
15h15
L'UE met en garde Moscou après un vote "illégal" en Ukraine occupée
L'Union européenne a averti lundi la Russie qu'il y aurait des "conséquences" pour tous ceux impliqués dans l'organisation d'élections qu'elle a jugées illégales dans les territoires ukrainiens annexés par Moscou.
Moscou a revendiqué dimanche la victoire du parti du président russe Vladimir Poutine, Russie Unie, dans ces territoires, situées dans l'est et le sud de l'Ukraine.
"Nous rejetons avec force les tentatives futiles de la Russie de légitimer ou de normaliser son contrôle militaire illégal et son annexion d'une partie du territoire ukrainien", a affirmé l'UE dans un communiqué.
"Le leadership politique de la Russie et tous ceux impliqués dans l'organisation (de ces élections) devront faire face aux conséquences de ces actes illégaux", ajoute le texte.
14h40
Kim Jong-un en "visite officielle" en Russie "dans les prochains jours"
Le leader nord-coréen Kim Jong-un sera en "visite officielle" en Russie "dans les prochains jours", a indiqué le Kremlin. Des rumeurs allaient bon train depuis une semaine quant à la venue du dirigeant en Russie, Washington suspectant Moscou, largement isolé depuis son assaut contre l'Ukraine et en quête d'armements, de vouloir acquérir des munitions auprès de son allié nord-coréen.
Le communiqué du Kremlin se borne à dire que la venue de Kim Jong-un se fait "à l'invitation du président russe".
Un peu plus tôt, l'agence de presse sud-coréenne Yonhap avait indiqué que le train de Kim Jong-un "semblait" s'être mis en route pour la Russie, les deux pays partageant une courte frontière commune, dans l'Extrême-Orient russe, non loin de Vladivostok, où Vladimir Poutine est arrivé lundi avant de participer mardi à un forum économique annuel.
Mais le porte-parole du Kremlin a indiqué lundi, avant l'officialisation de la visite, qu'aucune rencontre Kim-Poutine n'était prévu dans le cadre même du forum. La chaîne de télévision sud-coréenne YTN a de son côté rapporté que Séoul "s'attend à ce que le président Kim rencontre le président Poutine de Russie aux environs d'après-demain", soit mercredi.
13h50
L'Ukraine dit avoir repris aux Russes une plateforme pétrolière en mer Noire
L'Ukraine a dit lundi avoir repris aux Russes une plateforme pétrolière et gazière en mer Noire contrôlée par Moscou depuis 2015, sur fond de contre-offensive des forces de Kiev et de regain de tensions dans les eaux au large des ports ukrainiens.
"L'Ukraine reprend le contrôle des Vichki Boïka", s'est félicité dans un communiqué le renseignement militaire du ministère ukrainien de la Défense.
Au cours de cette "opération unique", non datée, "des combats ont eu lieu entre les forces spéciales ukrainiennes à bord de bateaux et un avion de chasse russe Su-30", a-t-il ajouté, affirmant que "l'avion russe a été endommagé et a dû battre en retraite".
Les unités ukrainiennes "ont réussi à s'emparer de trophées précieux: un stock de munitions pour hélicoptères (...) ainsi que le radar Neva, qui permet de suivre les mouvements des navires en mer Noire".
Dans une vidéo d'une dizaine de minutes diffusée par le renseignement militaire ukrainien, on peut apercevoir des unités d'élite se rapprocher de la plateforme pétrolière et gazière à bord de petits navires rapides, avant d'accéder au site et d'y brandir le drapeau ukrainien bleu et jaune.
Selon cette même source, la Russie "occupait (le complexe de plateformes) depuis 2015 et, avec le début de l'invasion à grande échelle, l'a utilisé à des fins militaires, en particulier comme site d'atterrissage d'hélicoptères et pour le déploiement d'équipements radar".
13h10
Il ne manque qu'une "nouvelle tête pensante à la tête de l'hydre Wagner"
Invités lundi dans l'émission Tout un monde de la RTS, Lou Osborn et Dimitri Zufferey, les auteurs du livre "Wagner: enquête au coeur du système Prigojine" (à paraître en fin de semaine aux Editions du Faubourg) n'ont pas de doute quant à la persistance à l'avenir, sinon du groupe Wagner lui-même, du moins de nouveaux groupes au fonctionnement similaire et construits sur les cendres de l'organisation d'Evguéni Prigojine.
"Ca va être assez difficile pour le groupe tel qu'on le connaît aujourd'hui de survivre à la décapitation de son commandement, notamment parce qu'Evguéni Prigojine, l'oligarque qui portait l'organisation, était devenu persona non grata depuis la mutinerie", estime tout d'abord Lou Osborn.
Mais avant Wagner, préviennent tout de suite les deux enquêteurs, il y a déjà eu d'autres entités du même genre. Certaines ont commencé à gêner et ont été démantelées par le pouvoir. "A chaque fois, de nouvelles itérations essaient de s'améliorer, de répondre mieux aux objectifs du Kremlin [...] Le concept expérimenté et mis en place par Wagner va survivre, prendre d'autres formes. Moscou ne va pas se passer d'un si bel outil!", lance la chercheuse. "C'est un instrument diplomatique aujourd'hui absolument indispensable dans les mains du Kremlin", abonde Dimitri Zufferey.
Elections régionales en Russie et en Ukraine occupée, à quelques mois de la présidentielle en Russie
La Russie organisait ce week-end des élections régionales et locales, qui se tiennent chaque année en septembre. Les premières tendances donnent sans surprise la victoire du parti au pouvoir Russie unie.
Ces élections ont concerné plus de la moitié des régions russes, mais aussi les territoires occupés en Ukraine: la Crimée et les quatre régions du sud et de l’est du pays, annexées l’an dernier.
Bien que la Russie ne les contrôle pas entièrement sur le plan militaire, elle y organise quand même des scrutins, avec la collaboration des autorités d’occupation.
A cause de l'instabilité liée au conflit, le vote a parfois eu lieu plusieurs jours en avance. Des Ukrainiens se sont plaints d’avoir dû voter sous la pression.
Moscou a affirmé que Russie unie aurait remporté plus de 70% des suffrages dans ces quatre territoires ukrainiens occupés.
Le thème de la guerre évité lors de la campagne
En Russie, les candidats ont à peine parlé de la guerre dans leur campagne électorale, voire pas du tout, évoquant tout au plus l'aide aux familles des soldats.
Au début, la stratégie voulue par les autorités était de parler des "héros" sur le champ bataille et de proposer comme candidats des hommes ayant combattu dans la guerre actuelle. Mais, finalement, il n'y en a presque pas eu. Le mot d’ordre fut donc d'évoquer le moins possible le conflit dans les slogans et de s'exprimer plutôt sur le développement du pays et de donner une impression de normalité.
Sergueï Sobianine, le maire de Moscou réélu dimanche, incarne parfaitement ce discours politique. Il inaugure de nouvelles stations de métro, des cliniques ou encore des autoroutes, et cherche à donner l’impression aux Moscovites que la guerre n'influence pas du tout leur quotidien.
Aucune réelle opposition
En Russie, la véritable opposition a été forcée à l'exil ou enfermée en prison. Au niveau local, les candidats d'opposition, s'il y en a encore, sont neutralisés avant d’arriver sur les listes. Désormais, le vote se tient sur trois jours, du vendredi au dimanche, ce qui facilite les fraudes.
Les observateurs indépendants ont également été mis sur la touche les jours de scrutins, ainsi que les médias qui pourraient relayer des cas de fraude.
Ces dernières élections au niveau régional et local apparaissaient comme une répétition générale avant l’élection présidentielle de 2024 et la très probable réélection de Vladimir Poutine.
09h55
Nouvelle visite de la cheffe de la diplomatie allemande à Kiev
La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock est arrivée lundi à Kiev pour une nouvelle visite.
"Avec beaucoup de courage et de détermination, l'Ukraine défend également notre liberté à tous", a déclaré Annalena Baerbock dans un communiqué, publié par le ministère des Affaires étrangères à son arrivée dans la capitale ukrainienne. Et l'Ukraine peut "compter sur nous" en retour, a ajouté Annalena Baerbock.
"Nous ne relâcherons pas nos efforts pour soutenir l'Ukraine dans sa défense contre l'agression russe: économiquement, militairement et dans le domaine humanitaire", a assuré la ministre.
Il s'agit de la quatrième visite d'Annalena Baerbock en Ukraine depuis le début de l'invasion russe en février 2022.
La candidature de l'Ukraine à l'adhésion à l'Union européenne devrait figurer parmi les sujets de discussion avec les responsables ukrainiens.
Annalena Baerbock a jugé que l'Ukraine avait déjà réalisé de "bons progrès" dans certains domaines, notamment les réformes judiciaires, mais qu'elle avait encore "du chemin à faire" dans la lutte contre la corruption, condition à une adhésion.
Elle a réaffirmé le "soutien résolu de l'Allemagne à l'Ukraine sur la voie de l'adhésion à l'Union européenne".
08h05
Lula fait marche arrière sur l'éventualité d'une arrestation de Poutine
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a déclaré lundi qu'il appartenait à la justice de son pays de décider de l'arrestation de son homologue russe Vladimir Poutine s'il se rendait au sommet du G20 à Rio en 2024, revenant sur ses propos du week-end qui assuraient le contraire.
Vladimir Poutine est visé par un mandat d'arrêt émis en mars par la Cour pénale internationale (CPI) qui l'accuse de crimes de guerre pour la déportation d'enfants ukrainiens. Le Kremlin a qualifié les accusations de La Haye envers le président russe de "nulles et non avenues".
Même si l'Inde n'est ni signataire ni partie du statut de la CPI, Vladimir Poutine n'a pas participé au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G20 samedi et dimanche à New Delhi. La Russie était représentée par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Samedi, le G20 a adopté une déclaration commune qui dénonce le recours à la force à des fins de conquête territoriale mais s'abstient de condamner directement l'invasion de l'Ukraine par Moscou.
Au cours d'un entretien diffusé samedi soir sur la chaîne télévisée indienne Firstpost, Lula avait assuré que Vladimir Poutine recevrait une invitation à se rendre à Rio de Janeiro. "Je peux vous dire que si je suis président du Brésil et s'il vient au Brésil, il n'y a pas de raison qu'il soit arrêté", avait affirmé le président brésilien.
Mais au lendemain de la clôture du sommet de New Delhi, Lula a changé son fusil d'épaule. "Je ne sais pas si la justice brésilienne l'arrêtera. C'est à la justice d'en décider, pas au gouvernement", a déclaré Lula aux journalistes lundi.
06h10
La Russie dit avoir abattu deux drones ukrainiens près de Belgorod
La Russie a affirmé avoir abattu deux drones ukrainiens au-dessus de la région de Belgorod, à la frontière avec l'Ukraine. Les débris des appareils sont tombés sur une route près d'un bâtiment résidentiel, sans faire de victimes.
"Les systèmes de défense aérienne actifs ont détruit deux drones aériens [...] vers 1h20 heure de Moscou" (00h20 en Suisse), a écrit le ministère russe de la défense sur Telegram. La région de Belgorod se situe dans l'ouest de la Russie, à la frontière avec celle de Kharkiv côté ukrainien.
"Notre système de défense a fonctionné dans le district urbain de Yakovlevsky: deux drones aériens ont été abattus. Il n'y a pas de victimes", a déclaré de son côté le gouverneur de la région Viatcheslav Gladkov, lui aussi sur Telegram.
Les offensives de drones ukrainiens contre des villes russes se sont multipliées ces derniers mois sur fond d'une contre-offensive de Kiev entamée au début juin.
02h30
Volodymyr Zelensky annonce des avancées
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que les troupes ukrainiennes menant la contre-offensive destinée à reprendre des territoires contrôlés par la Russie étaient parvenues à avancer sur les lignes de front du sud du pays ainsi que dans l'est, près de la ville de Bakhmout.
Ces commentaires s'inscrivent dans la lignée de ceux effectués plus tôt dans la journée par des représentants ukrainiens de haut rang, lesquels avaient rapporté des gains, certes modestes, dans le sud et l'est de l'Ukraine.
"Au cours des sept derniers jours, nous avons effectué une avancée dans le secteur de Tavria", dans le sud, a déclaré Volodymyr Zelensky dans une allocution vidéo quotidienne.
"Il y a du mouvement dans le secteur de Bakhmout", a-t-il ajouté à propos de la ville contrôlée depuis mai dernier par les troupes russes au prix d'un siège sanglant de plusieurs mois. L'armée ukrainienne est parvenue aussi à conserver ses positions sur d'autres ligne de front de l'est du pays, a indiqué le dirigeant.
Plus tôt, l'état-major de l'armée ukrainienne a signalé des progrès près de Bakhmout, avec un "succès partiel résultant des opérations d'assaut" près de Klishchiivka, un village situé sur les hauteurs au sud de Bakhmout considéré comme critique pour reprendre le contrôle de celle-ci.
01h00
Victoire du parti de Vladimir Poutine revendiquée dans les territoires annexés
Moscou a revendiqué la victoire du parti du président russe Vladimir Poutine aux élections dans les territoires annexés en Ukraine, avec plus de 70% des suffrages. Ces scrutins sont considérés comme "illégaux" par Kiev et ses alliés.
La commission électorale russe a déclaré que Russie Unie avait remporté les élections locales dans les quatre régions de Zaporijjia, Kherson, Donetsk et Lougansk. La présidente de la commission électorale, Ella Pamfilova, s'est félicitée d'élections qui se sont déroulées "de manière dynamique, avec peu de violations".
Avec ces élections réparties sur trois jours, de vendredi à dimanche, Moscou tente de légitimer ses annexions en Ukraine en faisant voter les territoires occupés dans l'est et le sud.
00h30
Le maire de Moscou réélu, affirme la Douma
Le maire sortant de Moscou, Sergueï Sobianine, un fidèle de Vladimir Poutine en poste depuis 2010, a été réélu dimanche lors d'élections régionales sans suspense à travers la Russie et dans les quatre territoires annexés par Moscou en Ukraine, selon un responsable de la commission électorale.
"Le vainqueur est sans équivoque déjà connu", a déclaré le député à la Douma Nikolaï Boulaïev, en adressant ses félicitations à l'édile "pour une victoire si convaincante".
Fidèle de Vladimir Poutine
Sergueï Sobianine est un fidèle du président Poutine avec une mission: dans la capitale, tout doit se dérouler sans accroc même en cas de crise, qu'il s'agisse de manifestations d'opposition, de la pandémie de Covid-19 ou aujourd'hui du conflit en Ukraine.
Visage de pierre et cheveux blancs, cet homme réservé de 65 ans qui dirige la plus grande ville d'Europe depuis presque 13 ans est un pur produit de l'élite technocratique poutinienne.
Sa principale mission depuis 18 mois est de maintenir Moscou à flot et les Moscovites sereins en pleine tempête, malgré les sanctions qui affectent l'économie, la mobilisation militaire, la répression de l'opposition et les drones ukrainiens qui atteignent la capitale de plus en plus régulièrement.