Le Hamas menace de tuer des otages en réaction aux raids israéliens sur Gaza
- Le mouvement islamiste Hamas a menacé lundi soir de tuer des otages israéliens à Gaza en réaction aux raids israéliens sur l'enclave palestinienne, selon un communiqué.
- Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a annoncé de son côté l'imposition d'un "siège complet" à la bande de Gaza, au troisième jour de l'offensive déclenchée contre Israël à partir de ce territoire palestinien par le mouvement islamiste Hamas.
- Jusqu'à 250 personnes ont été massacrées samedi en Israël dans une rave party près de la frontière avec Gaza, au premier jour de l'offensive lancée par le Hamas à partir de ce territoire palestinien, selon un bénévole ayant participé à la collecte des corps. Au total, l'offensive du Hamas a fait plus de 800 morts et 2600 blessés côté israélien.
- La guerre entre le Hamas et Israël a fait plus de 123'000 déplacés dans la bande de Gaza, a annoncé lundi le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU. Les autorités ont par ailleurs fait état de "560 personnes tuées et 2900 blessées" à Gaza.
- Ignazio Cassis a annoncé la création d'une task force pour suivre la situation en Israël et dans les territoires palestiniens occupés. Pour l'heure, la Suisse ne peut pas lister le Hamas comme organisation terroriste, selon le ministre des Affaires étrangères.
Suivi assuré par RTSinfo
07h30
Le bilan monte à 18 Thaïlandais tués dans l'attaque du Hamas
Dix-huit Thaïlandais ont été tués dans l'offensive du Hamas en territoire israélien, a annoncé mardi le gouvernement thaïlandais, revoyant à la hausse le précédent bilan de 12 morts.
Le responsable a précisé que les autorités élaboraient un plan d'évacuation à destination des 3000 Thaïlandais se trouvant dans la zone de conflit qui ont demandé à regagner le royaume.
Neuf Thaïlandais ont en outre été blessés, et onze autres enlevés, a déclaré une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors d'une autre intervention devant la presse.
Il y a environ 30'000 travailleurs thaïlandais en Israël, la majorité d'entre étant employés comme ouvriers agricoles.
06h30
Pas de déploiement de troupes américaines au sol
Le gouvernement américain n'a pas l'intention de déployer des troupes au sol à la suite des attaques menées en Israël par les combattants palestiniens du Hamas, mais il protégera les intérêts américains dans la région, a déclaré lundi un porte-parole de la Maison Blanche.
S'il n'y a aucun doute pour Washington que l'Iran a un "degré de complicité" du fait de son soutien au Hamas, l'administration du président Joe Biden n'a pas vu de preuves tangibles de l'implication directe de Téhéran dans ces attaques, a dit John Kirby, porte-parole du conseil de sécurité nationale de la présidence américaine.
S'exprimant devant des journalistes, il a indiqué que les Etats-Unis s'attendaient à ce qu'Israël leur transmette des demandes sécuritaires supplémentaires. Ils tenteront de répondre à ces demandes aussi vite que possible, a-t-il ajouté.
Le président Joe Biden devrait s'exprimer sur la situation en Israël ce mardi à 13h00 (17h00 GMT)
03h30
Le prince héritier saoudien travaille à éviter une expansion du conflit Hamas/Israël
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a déclaré au dirigeant palestinien Mahmoud Abbas qu'il travaillait à empêcher "une expansion" du conflit après l'attaque surprise du Hamas contre Israël, ont rapporté les médias d'État saoudiens tôt mardi.
Le prince héritier a également déclaré à Mahmoud Abbas que le royaume du Golfe continuait à "soutenir le peuple palestinien pour qu'il puisse exercer ses droits légitimes à une vie décente, réaliser ses espoirs et ses aspirations, et parvenir à une paix juste et durable", a rapporté l'agence de presse officielle saoudienne.
Face aux attaques terrestres, aériennes et maritimes sans précédent du groupe islamiste palestinien, qui ont fait 800 morts côté israélien, Israël a lancé une série de frappes sur Gaza, qui a enregistré 687 victimes.
Spirale de violence inopportune
La spirale de la violence s'est déclenchée en pleine tentative de normalisation des relations entre Israël et l'Arabie saoudite, parrainée par les Etats-Unis, désormais compromise selon les analystes.
Des négociations entre les deux plus anciens alliés des Etats-Unis au Proche-Orient, qui partagent une inquiétude envers le développement du programme nucléaire iranien, devaient avoir lieu dans les prochaines semaines.
Toutefois, le prince Mohammed avait déclaré le mois dernier à Fox News que la question palestinienne était "très importante" pour l'Arabie saoudite. "Nous devons résoudre cette question. Nous devons faciliter la vie des Palestiniens", avait-il déclaré.
00h10
Les Etats-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie expriment leur soutien "ferme et uni" à Israël
Les Etats-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie ont exprimé lundi soir dans une déclaration commune leur soutien "ferme et uni" à Israël, condamnant "sans équivoque" le Hamas et les "effroyables actes de terrorisme" de celui-ci.
Les cinq pays occidentaux vont "rester unis et coordonnés" pour garantir que l'Etat hébreu soit "en mesure de se défendre" ainsi que pour "instaurer les conditions d'un Moyen-Orient pacifique et intégré".
"Nous affirmons clairement que les actions du Hamas n'ont aucune justification, aucune légitimité et qu'elles doivent être universellement condamnées. Rien, jamais, ne justifie le terrorisme", est-il écrit dans la déclaration, relayée notamment par le président français Emmanuel Macron via le réseau social X.
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"Nos pays soutiennent Israël dans ses efforts pour se défendre et défendre son peuple contre ces atrocités", ajoutent Washington, Paris, Berlin, Londres et Rome.
"Nous reconnaissons tous les aspirations légitimes du peuple palestinien et soutenons des mesures égales de justice et de liberté pour les Israéliens et les Palestiniens".
"Mais ne nous y trompons pas: le Hamas ne représente pas ces aspirations et n'offre rien d'autre au peuple palestinien que davantage de terreur et d'effusion de sang."
23h30
Rassemblement pro-palestinien et pro-israélien à Manhattan
Pour la seconde journée consécutive depuis que le Hamas a attaqué samedi Israël, New York - qui compte quelque deux millions de juifs et des centaines de milliers de musulmans - est le théâtre de manifestations sous tension d'Américains et de résidents pro-palestiniens face à d'autres qui défendent Israël.
Des personnes de tous âges, rassemblées en face du consulat général israélien, ont brandi des drapeaux palestiniens et des pancartes aux slogans contre l'Etat hébreu.
Parquées derrière des barrières de sécurité et bien encadrées par des policiers, elles faisaient face de l'autre côté de la rue à un groupe pro-israélien qui les a copieusement injuriées.
23h15
Washington avertit le Hezbollah de ne pas ouvrir un deuxième front contre Israël
Le Hezbollah ne doit pas prendre la "mauvaise décision" d'ouvrir un deuxième front contre Israël à la frontière avec le Liban, a prévenu un haut responsable américain de la Défense.
L'ordre de déployer en Méditerranée orientale le groupe aéronaval du porte-avions USS Gerald Ford, plus gros navire de guerre du monde, montre aux groupes armés soutenus par l'Iran, comme le Hezbollah libanais, qu'ils ne devraient "pas douter de l'engagement des Etats-Unis à soutenir la défense d'Israël", a assuré ce responsable.
22h30
Joe Biden juge "probable" que des Américains soient otages du Hamas
Joe Biden a jugé "probable" lundi que des "citoyens américains se trouvent parmi les personnes retenues en otage par le Hamas", et indiqué que son administration travaillait avec les autorités israéliennes à leur libération.
Le président américain a par ailleurs annoncé dans un communiqué qu'au moins 11 Américains étaient morts dans l'offensive du groupe islamiste palestinien, en qualifiant cette nouvelle de "déchirante".
22h15
Le Hezbollah bombarde deux casernes en représailles
Le Hezbollah a indiqué lundi avoir bombardé deux casernes israéliennes, en réponse à la mort de trois de ses membres par des bombardements israéliens sur une zone frontalière au sud du Liban, sur fond de craintes d'escalade.
Le Djihad islamique palestinien, qui affirme épauler le Hamas dans son offensive inédite lancée contre Israël samedi, a revendiqué plus tôt une opération d'infiltration en territoire israélien depuis le Liban.
Le Hezbollah, bête noire d'Israël, a annoncé dans des communiqués distincts la mort de trois de ses membres, qualifiés par le groupe de "martyrs suite à l'agression sioniste dans le sud du Liban lundi après-midi".
21h50
En Suisse, les communautés israélienne et palestinienne suivent de près les événements au Proche-Orient
Les membres de la communauté israélite de Genève sont tous, à leur manière, touchés par la tragédie, à commencer par le grand rabbin arrivé il y a un an d'Israël.
"J'ai de la famille en Israël et des enfants en bas âge qui craignent de dormir la nuit, de peur qu'il y ait une infiltration terroriste à la maison. C'est quelque chose qui ne peut pas nous laisser indifférents", a-t-il exprimé lundi dans le 19h30 de la RTS.
Le conflit a des répercussions jusqu'en Suisse. La Confédération a renforcé la sécurité des ambassades et des consulats israéliens.
Pour les autres institutions ou les synagogues, ce sont les communautés qui s'organisent. A Genève, des prières seront prononcées chaque soir dans les synagogues, avec un seul espoir: que le conflit s'arrête le plus vite possible.
21h30
Le Royaume-Uni "revoit" l'aide au développement apportée aux Palestiniens
Le Royaume-Uni est en train de "revoir" son aide au développement en faveur des Palestiniens après l'attaque du Hamas contre Israël, a déclaré le vice-Premier ministre britannique Oliver Dowden.
"Cependant, nous suivons déjà un processus très rigoureux pour le type d'aide que nous fournissons", a-t-il ajouté.
"Il est également très important de comprendre que nous ne devrions pas mettre dans le même sac les terroristes du Hamas dans la bande de Gaza qui ont perpétré ces attaques et l'Autorité palestinienne et le peuple palestinien", a encore dit Oliver Dowden.
21h20
Benjamin Netanyahu appelle à former "un gouvernement d'union nationale"
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé lundi à la formation d'un "gouvernement d'union nationale".
"J'appelle les dirigeants de l'opposition à former immédiatement un gouvernement d'union nationale d'urgence sans conditions préalables", a déclaré Benjamin Netanyahu dans une allocution télévisée.
Benjamin Netanyahu, à la tête d'une coalition de droite, d'extrême droite et de partis ultra-orthodoxes, est confronté à l'une des plus grandes crises de l'histoire du pays.
Un programme en 5 points
Dans son intervention, il a détaillé les cinq points de son programme: récupérer le contrôle du territoire et "éliminer les terroristes" encore présents en Israël, mener une attaque "massive" contre le Hamas avec "une force inédite", "renforcer les autres fronts, au nord face au Hezbollah" et en Cisjordanie, continuer la campagne pour garantir le soutien de la communauté internationale et enfin "l'unité du peuple" avec la formation d'un gouvernement d'union nationale.
21h15
L'UE n'évoque plus de suspension de l'aide aux Palestiniens
La Commission européenne a annoncé qu'elle lançait "un rééxamen urgent de l'assistance de l'Union européenne à la Palestine", quand quelques heures plus tôt l'un de ses commissaires Oliver Varhelyi annonçait la suspension de tous les paiements prévus dans le cadre de cette aide au développement.
"Tous les paiements immédiatement suspendus, tous les projets réexaminés, tous les budgets concernant des projets, y compris pour 2023, reportés jusqu'à nouvel ordre, réévaluation de tout le programme", avait affirmé le commissaire hongrois en charge du voisinage et de l'élargissement, dans un message sur X.
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Cette annonce a surpris à Bruxelles et au-delà, d'autant qu'un porte-parole de la Commission venait à peine de préciser qu'une décision de réexamen de l'aide européenne aux Palestiniens serait précisément soumise mardi aux 27 lors de cette réunion.
L'Union européenne, plus important soutien financier aux Palestiniens, a un budget de quelque 1,2 milliard d'euros entre 2021 et 2024 pour financer des projets, notamment dans l'éducation ou la santé.
Protestation de Madrid et Dublin
Selon le ministère des Affaires étrangères à Madrid, le chef de la diplomatie espagnole, Jose Manuel Albares, a appelé le commissaire Varhelyi pour protester contre cette décision, jugeant qu'elle devait d'abord être discutée par les 27.
Idem à Dublin. "Notre analyse est qu'il n'y a pas de base légale pour une décision unilatérale de cette nature prise par un commissaire individuellement et nous ne soutenons pas une suspension de l'aide", a déclaré un porte-parole du ministère irlandais des Affaires étrangères.
Ce dernier a précisé que l'Irlande avait formellement demandé à la Commission de préciser la légalité de sa décision.
21h10
Rassemblement à Paris et Tour Eiffel illuminée aux couleurs d'Israël
A Paris, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées en fin de journée, à l'appel notamment du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), derrière la banderole "Terrorisme, ici, là bas, même combat, soutien à Israël".
Parmi les slogans les plus entendus: "Libérez les otages!" ou encore "Israël vivra, Israël vaincra!".
De nombreuses personnalités étaient présentes: plusieurs ministres, mais aussi l'ancien président Nicolas Sarkozy et sa femme Carla Bruni.
La tour Eiffel a été éclairée lundi soir aux couleurs du drapeau israélien.
L'Assemblée nationale, illuminée elle aussi lundi soir aux couleurs d'Israël, observera une minute de silence mardi en mémoire des victimes.
La communauté juive française, évaluée à quelque 500'000 personnes, est la plus importante d'Europe.
21h00
Plus de 800 morts en Israël, selon un nouveau bilan officiel
Plus de 800 personnes ont été tuées en Israël depuis le début de l'offensive meurtrière du Hamas samedi, selon un bilan à la hausse annoncé lundi soir par le bureau de presse du gouvernement.
Plus de 2600 personnes ont été blessées en Israël et environ 150 personnes ont été enlevées par le Hamas, a ajouté le bureau de presse sur son compte Facebook.
20h45
Riccardo Bocco: "La communauté internationale a une responsabilité"
Invité lundi dans le 19h30 de la RTS, Riccardo Bocco, professeur émérite à l'Institut de hautes études internationales et du développement à Genève (IHEID), a déclaré: "Au-delà de l'échec des tentatives de paix du côté israélien et palestinien, la communauté internationale porte une responsabilité majeure en n'ayant pas su accompagner ce processus conformément aux principes du droit international. Pire encore, elle a choisi de gérer le conflit au lieu de chercher des solutions, ce qui a progressivement renforcé les positions des extrémistes des deux côtés."
Il existe plusieurs solutions possibles, telles que la vision d'un Etat unique, d'un Etat binational ou d'une confédération, explique Riccardo Bocco. "La Suisse pourrait jouer un rôle clé dans ce contexte", estime-t-il.
"En Irlande, la paix a été atteinte grâce à des médiateurs qui ont rassemblé autour de la table tous les acteurs du conflit, y compris l'IRA (l'Armée républicaine irlandaise, ndlr). Lorsqu'elle s'est assise à la table des négociations, c'est à ce moment-là que les pourparlers pour la paix ont véritablement commencé. Il ne faut pas exclure le Hamas."
20h30
Retour sur l'histoire du Hamas
A Gaza, en décembre 1987, la population se soulève contre l'occupation israélienne, marquant ainsi le début de la première Intifada. C'est également à cette époque que naît le Hamas, le Mouvement de la résistance islamique. L'un de ses fondateurs est Ahmed Yassine, issu des Frères musulmans.
L'objectif de l'organisation est d'islamiser les territoires palestiniens, d'obtenir une souveraineté, mais aussi de détruire l'Etat d'Israël, qu'elle ne reconnaît pas comme légitime.
L'espoir des accords d'Oslo
Le 13 septembre 1993, les accords d'Oslo marquent un tournant dans le conflit israélo-palestinien.
Le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin déclare: "Permettez-moi de vous dire, à vous les Palestiniens, que nous sommes destinés à vivre ensemble sur le même sol, sur la même terre."
Bien que cette poignée de main historique ait suscité l'espoir de la paix, le Hamas rejette ces accords. S'ensuit une série d'attentats suicides meurtriers qui affaiblissent le processus de paix.
En concurrence avec le Fatah de Yasser Arafat, le Hamas arrive au pouvoir à Gaza après sa victoire aux élections de 2006. Cela entraîne une rupture avec l'autorité palestinienne, qui est expulsée de la bande de Gaza après des combats fratricides, marquant ainsi le début du règne continu du Hamas dans cette région.
Expansion du Hamas
Sous le blocus israélien et sans nouvelles élections, le Hamas ne cesse de se renforcer, comptant plusieurs milliers de combattants. Bien que considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Europe, il bénéficie du soutien de ses voisins.
L'Iran et le Hezbollah libanais lui fournissent des armes et des équipements, tandis que le Qatar offre un soutien financier. Face à une autorité palestinienne vieillissante et qualifiée de corrompue, le Hamas profite de la situation pour recruter parmi une jeunesse désœuvrée.
Le porte-parole du Hamas Hazem Qassem déclare: "Nous nous battons pour une cause qui concerne tous les Palestiniens, et même le monde arabe et islamique, à savoir Jérusalem et la mosquée al-Aqsa. Nous demandons également l'ouverture de nouveaux fronts de bataille autour de l'entité sioniste (Israël)."
En tant que principale force parmi les groupes palestiniens, le Hamas est aujourd'hui considéré comme une organisation que l'Etat d'Israël cherche à éliminer.
20h15
Quatorze disparitions "inquiétantes" de Français, dont un mineur
Le ministère des Affaires étrangères français a annoncé lundi soir être "sans nouvelles" de 14 ressortissants dont un enfant de 12 ans qui se trouvaient en Israël et dont la "situation est considérée comme très inquiétante".
"Les informations dont nous disposons nous permettent de considérer comme très probable l'enlèvement de certains d'entre eux", a affirmé le ministère dans un communiqué, précisant que "ce nombre est encore susceptible d'évoluer".
19h40
Le Hamas menace de tuer des otages en réaction aux raids israéliens
Le mouvement islamiste Hamas a menacé lundi soir de tuer des otages israéliens à Gaza en réaction aux raids israéliens sur l'enclave palestinienne, selon un communiqué.
"Chaque fois que notre peuple sera pris pour cible sans avertissement, cela entraînera l'exécution d'un des otages civils", a affirmé la branche armée du Hamas, les brigades Ezzzedine al-Qassem, dans un communiqué.
Un protocole face aux otages en train de changer?
"Israël est confronté à des prises d'otages depuis sa création", explique Stéphane Amar, correspondant de RTSinfo en Israël.
"Il y a une doctrine: soit on essaie de les libérer, parfois de manière spectaculaire, soit on négocie. Mais là, on est dans un cas de figure un peu différent: le Hamas menace d'exécuter des otages, mais cela ne semble pas dissuader pour l'instant Israël de mener une opération de grande ampleur. La taille de cette catastrophe fait que la doctrine d'Israël sur les otages pourrait changer", estime-t-il dans le 19h30 de la RTS.
19h30
La situation sur le terrain à 19h30
Tôt ce matin, Israël a pilonné Gaza: plus de 500 roquettes se sont abattues sur la ville. Quatre otages israéliens ont été tués lors de cette attaque, selon le Hamas.
La ville de Tel Aviv a officiellement décrété ce midi l'état de siège. Plusieurs centaines de personnes ont déjà perdu la vie alors qu'il y a peu, le Hamas a menacé d'exécuter un otage israélien à chaque fois qu'un immeuble sera bombardé sans prévenir.
Au sud d'Israël, les villes d'Ashkelon et Ashdod ont été bombardées par le Hamas et un tir de roquette a touché Tel Aviv.
Israël, qui prépare une offensive d'envergure, a appelé 300'000 réservistes, une mobilisation historique. Les combats au sol se poursuivent: l'armée israélienne pourchasse toujours les combattants infiltrés du Hamas.
Israël a coupé aujourd'hui l'approvisionnement en eau, gaz et électricité de la bande de Gaza, où vivent 2,3 millions d'habitants, soit l'un des territoires les plus densément peuplés de la planète. Les bombardements israéliens y ont déjà causé la mort de plus de 500 personnes.
Les destructions dans l’enclave palestinienne sont massives. Les réfrigérateurs de la morgue sont pleins, les services de santé débordés alors que les blessés continuent d’affluer à l’hôpital.
"En cas de pénurie de matériel médical, de fuel ou de panne d'électricité, le nombre de victimes va encore augmenter", indique Muhammad Ghoneim, médecin urgentiste à l'hôpital al-Shifa, dans le 19h30 de la RTS.
Espoir de "changement"
Dans ce climat de tension, de nombreux Gazaouis jugent pourtant les récentes opérations du Hamas comme une réponse nécessaire face à Israël.
"Tous les gens ici soutiennent le Hamas. En espérant que cela amène du changement, pas seulement dans la bande de Gaza ou les zones palestiniennes, mais dans tout le monde arabe", souhaite Ghada, une habitante de Gaza.
L'enclave s’apprête, pour l’heure, à vivre une nouvelle nuit sous les bombardements.
19h30
Recep Tayyip Erdogan met en garde Israël contre une attaque "indiscriminée" de Gaza
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a mis en garde Israël lundi contre une attaque "indiscriminée" de civils à Gaza dans sa guerre contre le Hamas.
Recep Tayyip Erdogan a dit à son homologue israélien Isaac Herzog, lors d'une conversation téléphonique", que "frapper collectivement et de manière indiscriminée les habitants de Gaza ne ferait qu'accroître les souffrances et renforcer la spirale de la violence dans la région", a indiqué la présidence turque dans une communiqué.
Soutien fervent de la cause palestinienne, et en faveur d'une solution à deux Etats pour régler le conflit israélo-palestinien, le président turc s'est absenté d'une réunion ministérielle hebdomadaire pour des entretiens diplomatiques d'urgence au téléphone lundi sur le conflit en cours entre le Hamas et Israël.
19h10
Hasni Abidi: "Le soutien de la communauté internationale est une carte blanche donnée au cabinet de Benjamin Netanyahu"
Depuis le début de l'offensive massive du Hamas contre Israël samedi, une partie de la communauté internationale, notamment l'Union européenne, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Japon et l'Australie, a affirmé son soutien total à Israël.
"C'est un soutien et une carte blanche donnée au cabinet de Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, pour faire ce qu'il estime nécessaire en réponse à l'attaque du Hamas", analyse Hasni Abidi, chargé de cours au Global Studies Institute de l'Université de Genève, lundi dans l'émission Forum de la RTS. "Le gouvernement israélien a besoin de ce soutien, ce qui est largement suffisant pour Netanyahu pour affirmer qu'il a la communauté internationale derrière lui."
"Les événements tragiques de samedi ont fini par convaincre certains Etats qui avaient des réserves concernant le gouvernement de Benjamin Netanyahu, notamment parce qu'il s'est allié pour la première fois à des ministres d'extrême-droite ou de la droite religieuse. Toutes ces réserves semblent désormais appartenir au passé", ajoute le spécialiste.
Il s'interroge alors sur l'approche adoptée par les démocraties occidentales: "Ne fallait-il pas nuancer davantage le soutien au gouvernement israélien face à ce drame, tout en insistant sur la nécessité de préserver des vies humaines des deux côtés? Parce qu'ignorer cette nécessité risque de nous entraîner dans un cercle vicieux de violence et de représailles."
19h00
Niv Adi: "La menace plane sur tout le monde, pas seulement sur Israël"
Le Hamas détiendrait actuellement entre 100 et 150 otages, selon le bilan communiqué par le gouvernement israélien. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'est dit prêt à tout pour libérer ces prisonniers, parmi lesquels figurent des enfants et des personnes âgées.
Pour Niv Adi, expert en défense, interrogé lundi dans l'émission de la RTS Forum, ces otages sont des boucliers humains. Selon l'expert, il n’existe pas de tactique à proprement parler pour libérer les personnes détenues.
Il explique par ailleurs que les organisations humanitaires et les gouvernements européens ont un rôle fondamental à jouer dans cette guerre, "car la menace plane sur tout le monde, pas seulement sur Israël".
18h35
"Inconcevable" d'organiser un match en Israël
"Le football est relégué au second plan!" Secrétaire général de l’ASF, Robert Breiter a rappelé une vérité au lendemain de l’annonce du renvoi de la rencontre Israël - Suisse.
L’ASF ignore quand cette rencontre Israël - Suisse sera refixée. "Il est aussi probable que le match Kosovo - Israël de dimanche soit renvoyé dans la mesure où il est interdit aux citoyens israéliens de quitter le pays", précise Robert Breiter. "Si tel était le cas, il serait impossible de conclure ce tour préliminaire comme prévu en novembre."
18h30
Nago Humbert: "Comme d'habitude, les deux peuples vont payer un lourd tribut"
L'Union européenne a suspendu tous les paiements de son aide au développement en faveur des Palestiniens. L'Allemagne, ainsi que l'Autriche, ont pris la même décision. Interrogé lundi dans l'émission de la RTS Forum, le responsable de l'Observatoire éthique et santé humanitaire Nago Humbert se dit "très inquiet" pour le peuple palestinien. Il rappelle qu'il y a 130'000 déplacés à l'intérieur de la bande de Gaza, une zone de 60 kilomètres - soit la distance entre Neuchâtel et Lausanne - où vivent 2,3 millions de personnes.
"Les frappes continuent de cibler les bâtiments civils, avec 159 bâtiments détruits. Sept établissements de santé ont été touchés par les bombes. Les gens sont privés d'électricité, d'eau, et le carburant manque pour les génératrices des hôpitaux", énumère Nago Humbert.
"Les Palestiniens vivaient déjà dans un ghetto entre la mer et la frontière israélienne", ajoute-t-il. Nago Humbert craint désormais une crise alimentaire. La population ne pourra pas accéder, par exemple, aux champs ou aux oliviers pour se nourrir, explique-t-il.
"Gaza est une 'soupière' qui peut exploser à tout moment, avec une désespérance totale.... Tout le monde n'est pas pro-Hamas dans la bande de Gaza", rappelle celui qui est également fondateur de Médecins du monde Suisse.
Avec les annonces de l'Union européenne, de l'Allemagne, ou encore de l'Autriche, "on va faire payer les civils deux fois. Comme d'habitude, les deux peuples vont payer un lourd tribut".
Et d'ajouter: "Ce n'est pas une crise humanitaire, c'est une crise politique. On a oublié le problème israélo-palestinien depuis des années." Nago Humbert en appelle à un respect des Conventions de Genève et du Droit humanitaire, notamment en ce qui concerne la protection des services de santé. "Ma grande peur était qu'il y ait une réplique armée à ce désespoir palestinien, et c'est ce qui est arrivé."
18h00
Un Russe tué dans l'offensive du Hamas, quatre disparus
Au moins un Russe a été tué dans l'offensive lancée samedi contre Israël par le Hamas palestinien, et quatre autres sont portés disparus, a annoncé lundi l'ambassade à Tel-Aviv cité par les agences de presse russes.
"Selon les informations reçues de la partie israélienne, un citoyen de la Fédération de Russie est considéré comme mort", a indiqué l'ambassade russe, disant être "en train de clarifier toutes les circonstances" de ce décès.
18h00
Point de situation sur le terrain à 18h00
La principale nouvelle sur le front de la guerre entre Israël et le Hamas, c'est celle du blocus décrété par Israël autour de la bande de Gaza. "Cette annonce fait suite à une grosse frappe de roquette tirée depuis Gaza", explique le correspondant de RTSinfo Léo Brauer-Potier dans l'émission Forum.
Le conflit est actuellement dans une phase de durcissement, indique-t-il. "Si les combats au sol sont de plus en plus limités et restreint aux abords de la bande de Gaza, en revanche les salves de roquettes se sont poursuivies, avec des tirs allant jusqu'à Jérusalem", raconte le correspondant.
L'armée israélienne a de son côté largué sur Gaza quelque 1000 tonnes de bombes en trois jours, précise-t-il.
"Une partie de mes contacts pensent à partir, surtout ceux qui vivent dans le sud, mais aussi dans le centre", indique Léo Brauer-Potier. Les écoles sont fermées, la sécurité n'est plus assurée dans certaines localités israéliennes.
Parmi ceux qui restent, des grands mouvements de solidarité se sont mis en place, avec des collectes de matériel pour les soldats au front, des logements ouverts aux familles qui ont fui les combats au sud, des dons du sang dans les hôpitaux, raconte encore le journaliste.
17h50
La Suisse maintient son soutien financier au développement destiné aux Palestiniens
Alors que l'UE a annoncé geler ses aides au développement destinées aux Palestiniens, la Suisse maintient pour l'instant ses soutiens financiers. Il n'existe aucun indice pour penser que ces fonds ne sont pas correctement utilisés, a affirmé le chef du Dèresépartement fédéral des Affaires étrang Ignazio Cassis.
La Suisse ne "finance" pas la population palestinienne, a souligné Ignazio Cassis lundi devant les médias. Mais elle contribue à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) ainsi qu'à une trentaine d'ONG actuellement.
Prestations déjà réduites
Au cours des trois dernières années, Ignazio Cassis a réduit le nombre d'organisations bénéficiaires de 70 à une trentaine, justement à cause d'un manque de transparence, a-t-il expliqué. Les ONG actuellement soutenues s'engagent notamment pour les droits humains, la santé ou le petit commerce dans les territoires.
Concernant l'aide controversée à l'UNRWA, le ministre des Affaires étrangères a déclaré qu'il n'y avait actuellement pas d'alternative au travail de l'organisation onusienne. Jusqu'à présent, la Suisse soutenait l'œuvre d'entraide à hauteur d'environ 20 millions de francs par an.
17h45
La Suisse met sur pied une task force
Ignazio Cassis a annoncé la création d'une task force pour suivre la situation en Israël et dans les territoires palestiniens occupés. Pour l'heure, la Suisse ne peut pas lister le Hamas comme organisation terroriste, selon le ministre des Affaires étrangères.
"La Suisse est solidaire de la population d'Israël. Et elle condamne avec la plus grande fermeté les "attaques terroristes", a déclaré Ignazio Cassis lors d'un point de presse lundi à Berne.
Face à la situation volatile, la Confédération doit être en mesure d’agir rapidement et de manière coordonnée, a dit le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Tel est l'objectif de la nouvelle task-force sous la conduite de la cheffe de la Division Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) du DFAE, l’ambassadrice Maya Tissaf.
La Suisse se tient à disposition pour soutenir diplomatiquement les parties et les Etats de la région pour œuvrer à une désescalade. Elle tient à la solution à deux États, négociée par les deux parties et conformément au droit international, a réitéré Ignazio Cassis.
Quant à interdire le Hamas, "notre situation juridique ne nous permet pas pour l'instant de lister des organisations terroristes", a affirmé le ministre des affaires étrangères. Ceci ne signifie pas que nous ne pouvons pas agir contre les terroristes, a-t-il ajouté.
Soutien sur place
La première priorité est le soutien aux Suisses sur place, a déclaré M. Cassis. Il ne dispose pour l’heure d'aucune information concernant des victimes ou des otages suisses. "Le personnel du DFAE tant à Tel Aviv qu’à Ramallah est actuellement en sécurité et se porte bien compte tenu des circonstances", selon un communiqué de son département.
L'ambassade de Suisse à Tel Aviv ainsi que le bureau de représentation à Ramallah sont toujours opérationnels. Environ 28’000 ressortissants suisses sont officiellement enregistrés en Israël et dans le Territoire Palestinien Occupé (TPO). La grande majorité souhaite y rester, selon le chef du DFAE.
Environ 430 personnes ayant un lien avec la Suisse sont enregistrées dans l'application Travel Admin. Le DFAE communique activement sur d’éventuels départs organisés par des pays partenaires, dont les ressortissants suisses peuvent bénéficier. Il oeuvre aussi à augmenter les capacités pour les évacuations.
17h20
Une vingtaine d'"actes antisémites" en France depuis 48 heures
Le ministre de l'Intérieur a affirmé lundi qu'une vingtaine d'"actes antisémites" avaient été relevés en France depuis l'attaque samedi d'Israël par le Hamas, allant de "propos menaçants" contre les juifs et Israël au déploiement de banderoles de soutien aux Palestiniens.
Gérard Darmanin qui s'exprimait à l'issue d'une réunion avec les représentants de la communauté juive de France, a ajouté qu'il y avait eu "dix personnes interpellées" au cours des dernières 48 heures.
Il a fait valoir qu'il n'y avait "aucune menace caractérisée connue touchant des compatriotes juifs sur le territoire national".
16h45
Swiss organise un vol de rapatriement depuis Tel-Aviv
La compagnie aérienne Swiss va organiser mardi un vol spécial de Tel-Aviv à Zurich à la demande du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) pour rapatrier les ressortissants helvétiques après l'offensive massive du Hamas en Israël.
Ce vol est destiné "en premier lieu" aux réservations des ressortissants suisses sur place, annonce le DFAE sur son site en ligne, ajoutant que l'aéroport de Tel-Aviv "est opérationnel, mais peut être fermé temporairement pour des raisons de sécurité".
Actuellement, "environ 28'000 ressortissants suisses et leurs familles sont officiellement enregistrés en Israël et dans le Territoire palestinien occupé, où ils vivent et résident", a détaillé le DFAE. Environ 430 voyageurs ayant un lien avec la Suisse étaient enregistrés dans l'application de voyage de la Confédération, selon le DFAE qui est en contact avec eux.
16h40
"Nous allons changer le Moyen-Orient", déclare Benjamin Netanyahu
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé lundi que son pays allait "changer le Moyen-Orient" dans le contexte de la guerre avec le Hamas, selon un communiqué de son bureau.
"Ce que le Hamas va vivre sera difficile et terrible (...), nous allons changer le Moyen-Orient", a déclaré Benjamin Netanyahu à de hauts responsables locaux dans le sud d'Israël, où des combattants du Hamas ont mené une attaque surprise samedi matin.
"Nous sommes déjà au coeur de la campagne mais ce n'est que le début", a affirmé Benjamin Netanyahu lors de cette rencontre, ajoutant que "nous allons les vaincre avec de la force, énormément de force".
16h05
Pascal de Crousaz: "On pourrait voir une invasion terrestre de la bande de Gaza par Israël"
Invité lundi dans le 12h45, Pascal de Crousaz, expert en relations internationales, juge le scénario d'un "siège complet" de la bande de Gaza possible bien qu'il comprenne des risques importants.
"On pourrait voir une invasion terrestre de la bande de Gaza par Israël, parce que [le Premier ministre] Benjamin Netanyahu déclare vouloir éradiquer le Hamas. Mais c'est quelque chose de dangereux, notamment du fait des otages (le Hamas a kidnappé une centaine de personnes désormais prises en otage, ndlr)", explique-t-il.
D'après Pascal de Crousaz, une intervention militaire massive pourrait également pousser le Hezbollah libanais à agir plus franchement. "Le Hezbollah reste un peu l'arme au pied. Il y a eu quelques tirs de roquettes sur une zone contestée aux confins du Golan mais pas de quoi allumer le baril de poudre. Si Gaza devait être complètement écrasée avec des exactions, le Hezbollah serait dans une position plus délicate de ne pas intervenir", précise-t-il.
"Aucune négociation possible" pour le moment avec Israël, selon le Hamas
"Aucune négociation" n'est possible pour le moment avec Israël alors que les hostilités se poursuivent, a affirmé lundi à l'AFP un responsable du Hamas palestinien basé à Doha.
"L'opération militaire se poursuit et la résistance, menée par les Brigades Al-Qassam (branche armée du Hamas), continue de défendre les droits de notre peuple, donc il n'y a actuellement aucune négociation possible sur la question des prisonniers ou autre" avec Israël, a déclaré Hossam Badrane, membre du bureau politique du Hamas dans la capitale du Qatar.
16h00
Décès d'un deuxième ressortissant français dans les attaques en Israël
Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé lundi la mort d'un deuxième ressortissant français, tué dans l'attaque du Hamas contre Israël.
"La France déplore le décès tragique d'un deuxième ressortissant français, victime des attaques terroristes menées par le Hamas contre Israël", selon une déclaration de la porte-parole Anne-Claire Legendre. "Nous poursuivons les démarches entreprises pour clarifier la situation de nos ressortissants non localisés", a-t-elle ajouté.
15h55
L'UE suspend son aide au développement aux Palestiniens
L'Union européenne a suspendu tous les paiements de son aide au développement en faveur des Palestiniens et décidé de réévaluer l'ensemble de ses programmes en cours, qui représentent un total de 691 millions d'euros, a annoncé lundi le commissaire européen Oliver Varhelyi.
"Tous les paiements immédiatement suspendus, tous les projets réexamines, tous les budgets concernant des projets, y compris pour 2023, reportés jusqu'à nouvel ordre, réévaluation de tout le programme", a indiqué le commissaire hongrois en charge du voisinage et de l'élargissement, sur X.
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15h45
Le groupe parlementaire Suisse-Israël condamne l'attaque du Hamas
Le groupe parlementaire Suisse-Israël condamne l'attaque terroriste perpétrée par le Hamas. Il appelle le Conseil fédéral et le Parlement à reconsidérer leur position et leurs relations avec cette organisation, et aussi avec le régime iranien.
Comme lors de la guerre du Kippour il y a 50 ans, l'attaque surprise de samedi a plongé Israël dans un état de choc en dépit des services de renseignement et des fortifications le long de la bande de Gaza, écrit lundi le groupe parlementaire Suisse-Israël. "Les parlementaires du groupe d'amitié soutiennent clairement Israël et son droit à l'autodéfense."
Regrettant les nombreuses victimes des deux côtés, le groupe parlementaire estime que la responsabilité incombe "aux forces islamistes qui n'ont jusqu'à présent jamais dévié de leur objectif de vouloir détruire Israël". L'existence d'Israël doit donc rester une préoccupation pour la Suisse, souligne le groupe parlementaire.
15h40
Bombardement israélien sur le sud du Liban
Israël a bombardé lundi les abords d'un village frontalier dans le sud du Liban, a indiqué à l'AFP un responsable local, l'armée israélienne affirmant avoir tué "un certain nombre d'activistes présumés" suite à leur infiltration depuis le territoire libanais.
Le Hezbollah libanais, qui avait tiré la veille sur des positions israéliennes à la frontière, a nié toute implication dans l'infiltration. "Les informations sur un affrontement entre des membres de la résistance et l'ennemi israélien ou sur une quelconque infiltration sont sans fondement", a déclaré le bureau de presse du parti pro-iranien.
15h30
Au moins 9 Américains tués dans l'attaque du Hamas contre Israël
La Maison Blanche est "en mesure à l'heure actuelle de confirmer la mort de neuf citoyens américains" dans l'attaque du Hamas contre Israël, a fait savoir lundi une porte-parole du Conseil de sécurité national américain.
Un porte-parole du département d'Etat a lui indiqué que les Etats-Unis restaient sans nouvelles de certains de leurs ressortissants sur place et "travaillaient avec les autorités israéliennes pour déterminer l'endroit où ils se trouvent."
15h20
Guerre contre Israël: le bilan à Gaza monte à 560 morts
Le bilan des victimes dans la bande de Gaza s'est alourdi à 560 morts lundi, a annoncé le ministère de la Santé de l'enclave palestinienne pilonnée depuis trois jours par l'armée israélienne en guerre contre le Hamas.
Le ministère contrôlé par le Hamas au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza a fait état de "560 personnes tuées et 2900 blessées" dans les frappes menées en riposte à l'offensive lancée par le Hamas qui a tiré des milliers de roquettes sur Israël.
15h10
Les raids israéliens sur Gaza ont tué quatre "prisonniers", selon le Hamas
Les frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza ont tué quatre "prisonniers" détenus par la branche armée du Hamas, au troisième jour de la guerre avec Israël, a affirmé lundi le mouvement islamiste qui contrôle cette enclave palestinienne.
"Les bombardements de l'occupation (Israël, NDLR) hier soir et aujourd'hui sur la bande de Gaza ont causé la mort de quatre prisonniers de l'ennemi", détaille un communiqué des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas. Des dizaines d'Israéliens ont été pris en otage par le Hamas depuis le début des hostilités.
15h00
La Suisse doit désigner le Hamas comme organisation terroriste, estiment les organisations juives
Les organisations juives de Suisse ont réclamé une nouvelle fois lundi que la Suisse désigne le Hamas, qui a lancé une offensive sans précédent en Israël, comme organisation terroriste à l'instar de l'UE ou des Etats-Unis.
Dans un communiqué commun, la Fédération suisse des communautés israélites (FSCI) et la plateforme des Juifs Libéraux de Suisse (PLJS) ont à nouveau exhorté lundi le Conseil fédéral et le Parlement à "mettre enfin en oeuvre une interdiction du Hamas".
La Fondation contre le racisme et l'antisémitisme (GRA) suisse a elle aussi réclamé que l'organisation islamiste palestinienne soit classée parmi les organisations terroristes.
Même demande du PLR
Le PLR exige également de classer le Hamas comme une organisation terroriste. Le parti demande en outre au Conseil fédéral de s'assurer qu'aucun soutien financier helvétique ne tombe aux mains de terroristes et s'inquiète du rapatriement des Suisses bloqués en Israël.
Moscou juge que créer un Etat palestinien est la seule solution "crédible" au conflit
Moscou considère que la création d'un Etat palestinien est la solution "la plus crédible" au conflit qui oppose Israël et le Hamas, a affirmé lundi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
"Nous ne pouvons pas être d'accord avec ceux qui disent que la sécurité ne peut être assurée que par le combat contre le terrorisme", ajoutant que la création d'un Etat palestinien était "la solution la plus crédible".
14h00
Situation humanitaire catastrophique
Dans la bande de Gaza, les organisations humanitaires observent une situation catastrophique. Du jamais vu, comme l'explique Sarah Château, responsable des opérations en Palestine pour Médecins sans frontières.
13h45
La priorité n'était pas donnée à Gaza
Cet assaut surprise de grande ampleur en Israël choque la population, qui ne comprend pas comment l'attaque et sa préparation ont pu passer sous les radars des services de renseignement.
Le général français et expert militaire Dominique Trinquand note qu'il y a "une grande fracture entre le gouvernement Netanyahu et le reste de la population", ce qui a probablement affecté le domaine du renseignement.
Par ailleurs, la priorité était donné à la Cisjordanie et non pas Gaza. "Beaucoup de soldats avaient été envoyés dans la région de la Transjordanie", ajoute Dominique Trinquand.
En outre, "les services de renseignement israéliens ont peut-être trop misé sur la surveillance électronique et peut-être qu'il n'y avait pas assez d'informateurs au sein du Hamas".
L'expert militaire souligne aussi la réussite du Hamas, qui a atteint ses objectifs en menant une opération complexe.
13h30
Le point à la mi-journée
L'armée israélienne a ordonné lundi un "siège complet" de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, au troisième jour de l'offensive surprise et massive lancée par le mouvement islamiste palestinien.
"Pas d'électricité, pas d'eau, pas de gaz, tout est fermé", a indiqué le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant.
Les forces israéliennes ont indiqué avoir frappé dans la nuit "plus de 500 cibles des terroristes du Hamas et du Djihad islamique" sur la bande de Gaza. La guerre a déjà fait plus de 1100 morts des deux côtés.
L'armée israélienne a annoncé avoir le "contrôle" lundi des localités du sud du pays prises pour cible. Mais des combats dans le sud du pays autour de la bande de Gaza avaient encore lieu lundi.
L'armée israélienne a annoncé avoir déployé des dizaines de milliers de soldats dans le sud du pays. Elle prévoirait plusieurs opérations au coeur même de Gaza, avec la volonté d'éradiquer le Hamas, indique le correspondant de la RTS Stéphane Amar.
11h55
Moscou et la Ligue arabe "travailleront" à arrêter l'effusion de sang, dit Sergueï Lavrov
La Russie et la Ligue arabe travailleront à "arrêter l'effusion de sang" en Israël et à Gaza, a assuré lundi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, qui reçoit à Moscou le secrétaire général de cette organisation d'Etats arabes.
"Je suis sûr que la Russie et la Ligue arabe (travailleront) avant tout à arrêter l'effusion de sang" avec les pays qui veulent "une paix durable au Moyen-Orient", a déclaré Sergueï Lavrov.
Le ministre russe des Affaires étrangères a jugé "nécessaire non seulement d'arrêter les combats, de résoudre le problème avec les civils" mais aussi "d'établir la raison pour laquelle le problème (israélo-palestinien) ne trouve pas de solution".
11h50
Tel Aviv annonce "un siège complet" de la bande de Gaza
Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a annoncé lundi l'imposition d'un "siège complet" à la bande de Gaza, au troisième jour de l'offensive déclenchée contre Israël à partir de ce territoire palestinien par le mouvement islamiste Hamas.
"Nous imposons un siège complet à Gaza", a déclaré Yoav Gallant dans une vidéo communiquée par ses services. "Pas d'électricité, pas d'eau, pas de gaz, tout est fermé", a-t-il ajouté dans ce message en hébreu.
"Nous combattons des animaux et nous agissons en conséquence", a ajouté Yoav Gallant.
Quelque 2,3 millions de Palestiniens vivent dans la bande de Gaza, territoire sous blocus israélien depuis 2007 et éprouvé par la pauvreté.
Près de 500 morts dans la bande de Gaza
Plus de 700 personnes ont été tués dans le sud d'Israël depuis le déclenchement samedi d'une offensive militaire lancée de la bande de Gaza par le Hamas.
Le premier jour, jusqu'à 250 personnes ont été massacrées en Israël dans une rave party près de la frontière avec le territoire palestinien côtier, a indiqué lundi un bénévole ayant participé à la collecte des corps.
Dans la bande de Gaza, les frappes de l'armée israélienne ont fait au moins 493 morts depuis samedi, selon le dernier bilan des autorités locales.
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11h40
Revue de presse après les événements du week-end
Sidération. C'est le mot qui est sans doute le plus partagé dans la presse internationale après cette nouvelle flambée de violences israélo-palestiniennes.
Surprise, effarement, carnage, onde de choc dévastatrice. Pour la plupart des médias, il y aura bel et bien un avant et un après 7 octobre 2023, 30 ans après la signature des accords d'Oslo, qui avaient permis de rêver de paix au Proche-Orient.
11h20
Sirènes d'alerte à la roquette à Jérusalem, suivies de détonations
Les sirènes d'alerte à la roquette ont retenti lundi à Jérusalem, et ont été suivies rapidement par plusieurs détonations, ont constaté des journalistes de l'AFP dans la ville.
Les sirènes ont retenti autour de midi 11h00 en Suisse. Elles avaient été entendues dans la Ville sainte samedi au premier jour de l'offensive militaire déclenchée par le Hamas palestinien à partir de la bande de Gaza, et des roquettes avaient alors été interceptées par la défense antiaérienne israélienne. Les sirènes n'avaient pas retenti dimanche.
11h00
L'armée israélienne dit avoir le "contrôle total" des localités attaquées
Alors que les combats se poursuivaient lundi matin, l'armée israélienne a le "contrôle total" des localités du sud d'Israël attaquées depuis le déclenchement de l'offensive du Hamas palestinien à partir de Gaza, a déclaré un porte-parole militaire, au troisième jour des combats.
"Nous avons le contrôle total des communautés", a déclaré le général Daniel Hagari, porte-parole de l'armée, lors d'un point de presse télévisé, ajoutant néanmoins: "il pourrait y avoir encore des terroristes dans la zone".
10h30
Le DFAE appelle à une désescalade et un cessez-le-feu
La Suisse a fermement condamné les attaques contre Israël lors de la consultation à huis clos sur la situation au Proche-Orient qui s'est tenue dimanche au Conseil de sécurité de l'ONU. Elle a appelé les responsables à tout mettre en oeuvre pour éviter une escalade régionale.
La désescalade est la priorité, souligne le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans la prise de position publiée sur son site Internet. La Suisse a aussi appelé à tout mettre en oeuvre pour instaurer un cessez-le-feu.
Libération immédiate
La Suisse a par ailleurs "condamné les attaques choquantes, y compris les actes de terreur et les tirs de roquettes, du Hamas contre Israël", poursuit le DFAE. Elle a demandé la libération immédiate des personnes prises en otages et actuellement détenues à Gaza.
"La Suisse a déploré toutes pertes civiles et a appelé toutes les parties à protéger la population civile et à respecter les obligations du droit international humanitaire", peut-on encore lire. Elle a notamment adressé son appel "aux Etats qui peuvent exercer une influence sur les parties".
Pour la première fois depuis son adhésion à l'ONU en septembre 2002, la Suisse est membre non permanent du Conseil de sécurité cette année et l'année prochaine.
10h15
Environ 250 personnes massacrées dans la rave party samedi
Jusqu'à 250 personnes ont été massacrées samedi en Israël dans une rave party près de la frontière avec Gaza, au premier jour de l'offensive lancée par le Hamas à partir de ce territoire palestinien, selon un bénévole ayant participé à la collecte des corps.
"Dans la zone où a eu lieu la rave party, et (pour) la rave party elle-même, mon estimation, fondée sur le nombre de camions, chaque camion transportant 50 corps, et il y avait quatre ou cinq camions, je dirais environ 200-250 corps", a déclaré à l'AFP Moti Bukjin, porte-parole de Zaka, organisation spécialisée dans les premiers secours et la collecte et l'identification des corps conformément à la loi juive.
L'Iran rejette les accusations sur son rôle dans l'offensive du Hamas
"Les accusations liées au rôle de l'Iran" dans l'offensive du Hamas contre Israël "sont fondées sur des motifs politiques", a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne, affirmant que Téhéran n'intervenait pas "dans les prises de décisions d'autres nations, y compris la Palestine".
"La résistance de la nation palestinienne a la capacité, la force et la volonté nécessaires pour se défendre, défendre sa nation et tenter de récupérer ses droits perdus", a affirmé Nasser Kanani au cours d'une conférence de presse à Téhéran.
09h20
Des Israéliens sidérés
Ce week-end a brutalement remis le conflit israélo-palestinien sur la carte du monde. Personne, pas même les services de renseignements israéliens, pourtant réputés, n'avait vu venir l'attaque du Hamas, samedi, sur Israël.
Une attaque qui s'est surtout révélée être d'une ampleur inédite avec des milliers de roquettes et des combattants infiltrés en territoire israélien. Dans les zones proches de la bande de Gaza, principales cibles de ces attaques, les Israéliens sont totalement sidérés et en colère.
09h05
Plus de 123'000 déplacés dans la bande de Gaza
La guerre entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël a fait plus de 123'000 déplacés dans la bande de Gaza, a annoncé lundi le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).
"Les hostilités ont causé des déplacements internes" de population, écrit OCHA, parlant de "plus de 17'500 familles représentant 123'538 personnes (...), principalement à cause de la peur, d'inquiétudes pour leur protection et de la destruction de leur logement".
08h50
Un embrasement possible à la frontière libanaise, selon Ziad Majed
A la frontière nord, le risque d'un embrasement du côté du Liban semble réel. Mais cela ne serait possible que dans certaines conditions, explique lundi dans La Matinale Ziad Majed, chercheur et politiste franco-libanais.
"S'il y a une invasion terrestre de la part de l'armée israélienne (dans la bande de Gaza, ndlr) et si le Hamas est menacé d'une manière existentielle, il faut s'attendre à la possibilité d'un second front puisque le Hezbollah et l'Iran qui le soutiennent considèrent qu'il s'agit d'une ligne rouge", explique celui qui est directeur du programme des études du Moyen-Orient à l'Université américaine de Paris.
Pas de mal à recruter pour le Hamas
Pour le chercheur, le Hamas n'aura par ailleurs pas de mal à continuer à recruter auprès de la population de la bande de Gaza. "Il ne faut pas oublier que Gaza vit sous blocus depuis 2007, qu'il y a déjà eu plusieurs guerres et que Gaza a été bombardée à maintes reprises par l'armée israélienne, faisant plus de 3800 morts civils. Gaza s'est donc transformée en une prison à ciel ouvert", juge-t-il.
"Les générations nées après 2007 n'ont connu que l'occupation israélienne et donc un quotidien d'humiliation, de bombardements, de menaces et d'un terrorisme d'Etat imposé par l'Etat d'Israël", poursuit-il. "La frustration et le désespoir aident donc le Hamas à recruter et avoir un certain soutien populaire même s'il y a des gens qui paient le prix d'un conflit sans issue politique."
Ne plus occulter la Palestine des discussions internationales
Ziad Majed estime enfin que la solution au conflit serait donc de mettre la question palestinienne au coeur des discussions diplomatiques internationales.
"Ecarter les Palestiniens ne mènera pas à une paix juste et durable. Au contraire, il faut remettre la question palestinienne au centre de l'attention diplomatique internationale afin de faire progresser les choses. Sinon, malheureusement, les actes de violences et les meurtres de civils risquent de se reproduire", conclut-il.
08h20
Sdérot, ville israélienne meurtrie
En Israël, la population reste sous le choc après la terrible attaque terroriste de samedi. Sdérot a été particulièrement meurtrie. Des dizaines de miliciens du Hamas ont semé la terreur dans les rues de la ville allant jusqu'à occuper le commissariat de police.
Une ambiance de fin du monde règne désormais dans cette cité de 30'000 habitants située à 5 km seulement de la bande de Gaza.
08h00
Gaza sous un déluge de feu
A Gaza, l'état de guerre est presque permanent. Ce territoire vit sous blocus depuis plus de 15 ans et les combats avec les forces israéliennes sont récurrents. Mais les affrontements en cours restent inédits par leur ampleur et leur effet de surprise.
Hikmat est un Gazaoui de 30 ans. Il décrit pour La Matinale les difficultés des habitants pris actuellement sous le déluge de feu israélien.
07h50
Un festival qui tourne à l'horreur
Parmi les victimes des assauts du Hamas, de nombreux festivaliers qui étaient venu participer à une rave party en plein désert, à proximité de la bande de Gaza.
A 05h00 du matin samedi, la fête a tourné au cauchemar, avec plusieurs roquettes qui ont atteint le site puis l'arrivée d'un commando d'hommes armés du Hamas, qui a tué et fait prisonniers des dizaines de jeunes.
Thibault Lefèvre a pu rencontrer des survivants et des proches de victimes de cette fête à l'hôpital de Beersheva, à quelques kilomètres seulement des zones où s'affrontent encore le Hamas et les forces anti-terroristes israéliennes.
07h40
Combats toujours en cours autour de Gaza
L'armée israélienne continue de se battre lundi matin contre des combattants palestiniens infiltrés sur le territoire d'Israël en "sept ou huit" points autour de la bande de Gaza, a indiqué un porte-parole militaire plus de 48 heures après le début de l'offensive du Hamas.
"Nous nous battons toujours, il y a sept ou huit endroits en terrain ouvert autour de la bande de Gaza où nous avons encore des guerriers en train de combattre des terroristes", a précisé à des journalistes le lieutenant-colonel Richard Hecht.
07h20
Aux Etats-Unis, des républicains surfent sur l'attaque du Hamas
Un nouveau front s'est ouvert dans la campagne présidentielle américaine pour 2024: l'offensive du Hamas a relancé les critiques des candidats républicains contre le président américain Joe Biden, accusé d'être trop faible dans sa défense d'Israël et dans sa politique envers l'Iran.
"C'est une excellente occasion pour nos candidats d'établir un contraste entre les républicains, qui ont toujours soutenu Israël, et la faiblesse de Joe Biden", a dit Ronna McDaniel, patronne du comité national républicain, samedi sur la chaîne Fox News. Dans un peu plus d'un an, les Américains éliront un président et décideront du contrôle du congrès.
Joe Biden, 80 ans, est candidat à un second mandat. Il pourrait bien affronter son grand rival Donald Trump, pour l'heure favori de la primaire républicaine. L'ancien président a déclaré samedi que l'attaque contre Israël avait eu lieu, "parce que nous sommes perçus comme faibles et inefficaces et avec un dirigeant vraiment faible".
07h10
Le Hamas tue douze Thaïlandais dans ses attaques
Douze Thaïlandais ont été tués dans l'offensive du Hamas en territoire israélien, a annoncé lundi le gouvernement thaïlandais. Il a revu à la hausse un précédent bilan de deux morts.
Huit Thaïlandais ont en outre été blessés et onze autres enlevés, a ajouté la porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Les autorités tiennent prêts des avions de l'armée de l'air en vue d'une évacuation de ressortissants, a poursuivi cette source, en précisant qu'une date n'avait pas encore été fixée.
Il y a environ 30'000 travailleurs thaïlandais en Israël, la majorité d'entre eux étant employés comme ouvriers agricoles, selon le ministère du Travail.
06h45
L'armée israélienne dit avoir touché "plus de 500 cibles"
"Plus de 500 cibles" du Hamas au pouvoir à Gaza et du Djihad Islamique palestinien ont été touchées dans la nuit de dimanche à lundi par des frappes aériennes et des tirs d'artillerie dans la bande de Gaza, a annoncé l'armée israélienne.
06h20
Plus de 100'000 réservistes dans le sud d'Israël
Des dizaines de milliers de soldats israéliens poursuivaient lundi leur déploiement dans les régions désertiques près de la bande de Gaza pour tenter d'en reprendre le contrôle après l'attaque du Hamas. Les combats ont fait plus de 1100 morts au total depuis samedi.
Cherchant à reprendre la main après cet assaut surprise de grande ampleur, les forces israéliennes continuent à traquer les membres du Hamas dans le sud d'Israël, où plus de 100'000 réservistes ont été massés, selon un porte-parole de l'armée. Elles poursuivent aussi leurs frappes aériennes contre des cibles à Gaza, où de nouveaux bâtiments ont été détruits.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a mis en garde contre une guerre "longue et difficile". Plus de 700 Israéliens ont été tués depuis le début de l'attaque et 2150 ont été blessés, a annoncé l'armée israélienne lundi matin. Dans la bande de Gaza sous le contrôle du Hamas depuis 2007, 413 Palestiniens, dont 78 enfants, ont perdu la vie et 2300 ont été blessés, selon les autorités locales dimanche.
Traquer "les terroristes partout"
"L'ennemi est encore sur le terrain" en Israël, a déclaré dimanche soir le porte-parole de l'armée israélienne: "Nous renforçons nos forces surtout près de Gaza et nettoyons la zone". Il a promis de traquer "les terroristes partout où ils seront".
L'armée israélienne estime à un millier le nombre de combattants du Hamas ayant participé à "l'invasion d'Israël", a déclaré un porte-parole sur le réseau social X (ex-Twitter). Elle s'efforce aussi de sauver les otages israéliens encore "en nombre" à Gaza, "des femmes, des enfants, des nouveau-nés, des personnes âgées et des handicapés", a-t-il ajouté.
Selon le bureau de presse du gouvernement (GPO), le Hamas a fait "plus de 100 prisonniers". "Des civils et des soldats sont aux mains de l'ennemi: c'est le temps de la guerre", a affirmé le chef de l'armée israélienne, Herzi Halevi.
04h00
Les cours du pétrole s'envolent en raison de l'offensive contre Israël
Les cours du pétrole se sont envolés de plus de 4% après l'offensive surprise du Hamas contre Israël qui suscite des inquiétudes quant à ses conséquences en matière d'approvisionnement dans la région riche en or noir.
Le Brent a bondi de 4,7% à 86,65 dollars et le West Texas Intermediate était en hausse de 4,5% à 88,39 dollars au début des échanges sur les places asiatiques.
03h25
Un rassemblement pro-palestinien interdit en France
Un rassemblement pro-palestinien, prévu lundi soir à Lyon, en France, a été interdit en raison du "risque de trouble à l'ordre public", a annoncé la préfecture du Rhône. Aucune demande d'autorisation de manifester n'a été formulée. La préfecture a prévu de publier dans la journée un arrêté d'interdiction, a précisé un porte-parole.
Un appel à se rassembler "en soutien à la résistance palestinienne" a été lancé sur les réseaux sociaux après le lancement de l'offensive surprise du Hamas en Israël. Formulé au nom de "La Fosse aux Lyons", qui évoque le groupe armé palestinien "Fosse aux Lions" opérant en Cisjordanie, l'appel a été relayé par plusieurs organisations d'extrême gauche.