Banner Ukraine 29 novembre [Keystone]
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L'armée ukrainienne annonce avoir abattu 14 missiles de croisière sur un total de 19 lancés par la Russie

- L'armée de l'air ukrainienne a annoncé avoir abattu 14 missiles de croisière sur un total de 19 lancés par la Russie vendredi matin dans le centre-est du pays, selon les autorités. Des responsables ukrainiens ont dit qu'ils avaient fait un mort et huit blessés.

- Les nouvelles promesses d'aide occidentale à l'Ukraine ont fortement ralenti, sur fond de dissensions politiques en Europe et aux Etats-Unis, tombant à leur plus bas niveau depuis le début de l'invasion russe début 2022, a indiqué jeudi l'institut de recherche allemand Kiel Institute.

- Le Premier ministre hongrois Viktor Orban reste farouchement opposé à des négociations d'adhésion de l'Union européenne avec l'Ukraine, arguant que le pays est gangrené par la corruption et représente une menace pour l'agriculture européenne.

- En Ukraine, des milliers de familles n’ont plus de nouvelles de leur fils, frère ou compagnon partis se battre. Des soldats disparus, mais dont la mort n’a pas été confirmée. Leurs proches se sentent alors bien seuls dans leur recherche de la vérité.

Suivi assuré par RTSinfo

01h30

Les Ukrainiennes doivent remplacer les hommes partis à la guerre

Alors que l'économie ukrainienne est démolie par la guerre, le pays est privé depuis bientôt deux ans d'une partie de sa main d'oeuvre masculine. Les femmes doivent donc les remplacer et ce jusque dans les mines de charbon.

Dans le pays, la participation des femmes au marché du travail avait faibli depuis la fin de l’Union soviétique. Mais la guerre a bouleversé le quotidien et elle est peut-être aussi en train de redessiner la société ukrainienne. Les minières font un travail éprouvant qui est mieux rémunéré et elles tiennent à le garder, même après la guerre.

>> Le reportage du 19h30 :

À la faveur de la guerre, des Ukrainiennes investissent des emplois traditionnellement masculins et parfois mieux payés
À la faveur de la guerre, des Ukrainiennes investissent des emplois traditionnellement masculins et parfois mieux payés / 19h30 / 2 min. / le 9 décembre 2023

SAMEDI 9 DECEMBRE

La réintégration des sportifs russes dénoncée par l'Ukraine

La décision du Comité international olympique d'admettre des sportifs russes et biélorusses sous bannière neutre aux Jeux olympiques de Paris l'an prochain est "erronée", a dénoncé Kiev.

"Les membres de la commission exécutive du CIO qui ont pris cette décision assument la responsabilité d'avoir encouragé la Russie et la Biélorussie à poursuivre leur agression armée contre l'Ukraine", a déclaré le ministère ukrainien des Affaires étrangères.

"Il ne fait aucun doute que le Kremlin utilisera chaque athlète russe et bélarusse comme une arme dans sa guerre de propagande", a-t-il ajouté dans un communiqué.

"Moscou ne brandira pas de drapeaux blanc et neutres lors des compétitions, comme le CIO le suggère, mais démontrera le triomphe de sa capacité à se déresponsabiliser du plus grand conflit armé en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale", poursuit la diplomatie ukrainienne.

19h50

Le président de la Fédération internationale d'athlétisme n'accepte pas la règle de la "neutralité" aux JO-2024

Il n'y aura pas d'athlètes russes ou bélarusses aux JO-2024 à Paris, a affirmé vendredi le président de la Fédération internationale d'athlétisme Sebastian Coe, après que le Comité international olympique (CIO) a donné son feu vert à leur participation sous drapeau neutre.

"Vous verrez peut-être des sportifs russes ou bélarusses sous drapeau neutre à Paris, mais ce ne sera pas en athlétisme", a déclaré Sebastian Coe lors d'une visioconférence. "La position de notre sport reste inchangée, c'est une position ferme", a-t-il ajouté. Les athlètes russes et bélarusses sont interdits de compétition par World Athletics depuis début mars 2022, en réponse à l'invasion russe en Ukraine.

17h35

Les conditions de participations aux JO-2024 sont "discriminatoires" pour la Russie

La Russie a dénoncé comme "discriminatoires" les conditions avancées par le Comité international olympique (CIO) pour la participation des athlètes russes aux JO-2024 de Paris.

"Les conditions sont discriminatoires et vont à l'encontre des principes sportifs. Elles nuisent aux Jeux olympiques eux-mêmes, et non au sport russe. Cette approche est absolument inacceptable", a déclaré le ministre russe des Sports Oleg Matytsine, cité par l'agence de presse TASS.

15h45

L'attaque russe a fait un mort et huit blessés, dit l'Ukraine

Les avions de guerre russes qui ont tiré 19 missiles à longue portée sur des cibles en Ukraine vendredi matin ont tué un civil et blessé huit autres, selon des responsables. Ils ont aussi constaté qu'une installation industrielle et des lignes électriques avaient été endommagées.

Une personne a été tuée et huit autres blessées dans la région centrale de Dnipropetrovsk, a déclaré le gouverneur Serhiy Lysak sur l'application de messagerie Telegram.

"Il s'agit d'hommes âgés de 32 à 66 ans. Deux d'entre eux se rétablissent chez eux. Les autres sont à l'hôpital", a-t-il ajouté, précisant que deux blessés se trouvent toujours dans un état grave.

La frappe a endommagé des lignes électriques, une installation industrielle non nommée et plus de 20 maisons dans les villes de Dnipro et Ternivka, les villages de Yuryivska et Mejyritch, a déclaré Serhiy Lysak.

15h25

Le CIO autorise la participation de sportifs russes et bélarusses aux JO-2024

Le Comité international olympique a autorisé vendredi la participation aux JO-2024 de Paris de sportifs russes et bélarusses sous bannière neutre, hors épreuves par équipes et s'ils n'ont pas activement soutenu l'invasion russe de l'Ukraine.

Seuls onze "athlètes individuels neutres" se sont pour l'instant qualifiés pour la compétition, soit huit Russes et trois Bélarusses, a précisé le CIO dans un communiqué, contre une soixantaine de sportifs ukrainiens.

La question est cruciale puisque la crainte de voir une délégation ukrainienne absente ou très affaiblie à Paris a longtemps inquiété l'instance olympique, et aurait rendu politiquement plus délicate encore la présence de sportifs russes, même sans hymne ni drapeau.

Après avoir banni Russes et Bélarusses du sport mondial fin février 2022, dans la foulée de l'invasion russe de l'Ukraine, le CIO a donc raisonné en deux temps pour organiser leur retour, expliquant à maintes reprises que les sportifs ne devaient pas "payer" pour les actions de leur gouvernement.

>> Voir le sujet du Forum :

Les athlètes russes et biélorusses seront autorisés à participer aux Jeux Olympiques 2024 (vidéo)
Les athlètes russes et biélorusses seront autorisés à participer aux Jeux Olympiques 2024 (vidéo) / Forum / 1 min. / le 8 décembre 2023

>> Relire à ce sujet : JO 2024: en exil, les athlètes biélorusses dissidents se sentent abandonnés

14h15

Les troupes ukrainiennes s'entraînent en Pologne pour affronter les rigueurs de l'hiver

Des soldats ukrainiens sans expérience militaire se sont entraînés au combat dans les tranchées, au milieu d'un champ enneigé de l'est de la Pologne, quelques jours avant d'être envoyés au front dans le cadre d'une guerre d'usure contre la Russie.

Reuters fait partie des nombreux médias invités cette semaine à assister aux exercices menés par des soldats polonais, français et belges, à Wedrzyn, un village situé à une quarantaine de kilomètres de la frontière allemande.

"La plupart des participants n'ont en fait aucune expérience militaire et on leur apprend à exécuter quelques tactiques de base", a déclaré un soldat ukrainien. "On nous apprend à utiliser les armes dans les zones urbaines et dans les tranchées", a-t-il dit.

L'entraînement a été mené par le Commandement de l'entraînement aux armes combinées, créé dans le cadre des efforts de l'Union européenne pour soutenir la formation de l'armée ukrainienne.

Des exercices ont été organisés dans 24 des 27 États membres de l'UE.

13h50

Viktor Orban toujours contre des négociations d'adhésion avec l'Ukraine

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban reste farouchement opposé à des négociations d'adhésion de l'Union européenne avec l'Ukraine, arguant que le pays est gangrené par la corruption et représente une menace pour l'agriculture européenne.

"L'Ukraine est connue pour être l'un des pays les plus corrompus du monde. C'est une plaisanterie! Nous ne pouvons pas prendre la décision d'entamer un processus de négociation d'adhésion", a fait valoir Viktor Orban dans un entretien avec l'hebdomadaire français Le Point publié vendredi, à quelques jours d'un Conseil européen qui doit aborder le sujet.

Il a en outre mis en garde Paris sur "ce que signifierait économiquement cette adhésion pour la France". "Chaque année, il vous faudra verser au budget commun de l'Union plus de 3,5 milliards d'euros (3,3 milliards de francs, ndlr) supplémentaires", a-t-il affirmé. Et de souligner l'importance de l'agriculture de l'Ukraine: "Si vous laissez cette agriculture entrer dans le système agricole européen, elle le détruira le lendemain", assure-t-il.

Le Premier ministre, qui a rencontré jeudi soir le président français Emmanuel Macron, explique par ailleurs que sa position est inflexible car "plus des deux tiers de l'opinion publique hongroise sont opposés à l'ouverture de toute négociation".

12h00

Vladimir Poutine annonce se présenter à la présidentielle russe de mars

Vladimir Poutine a annoncé se présenter à la présidentielle russe de mars. [Reuters via Sputnik]
Vladimir Poutine a annoncé se présenter à la présidentielle russe de mars. [Reuters via Sputnik]

Pas "d'autre choix": Vladimir Poutine a annoncé être candidat à un cinquième mandat lors de la présidentielle du 17 mars en Russie. Sa réélection fait peu de doute après près d'un quart de siècle au pouvoir et la répression de l'opposition.

Le président russe, qu'une réforme constitutionnelle de 2020 autorise à être candidat encore en 2024 et 2030, peut théoriquement se maintenir au Kremlin jusqu'en 2036, année de ses 84 ans.

"A une autre époque, j'ai eu d'autres pensées concernant cette question. Mais je comprends qu'aujourd'hui il n'y a pas d'autre choix possible. Je vais donc me présenter au poste de président de la Russie", a déclaré l'intéressé, âgé de 71 ans.

Vladimir Poutine s'exprimait au Kremlin, selon des images diffusées par la télévision d'Etat, et répondait à une question posée lors d'un échange avec plusieurs personnes, dont des combattants, venant de recevoir des décorations officielles.

Le président a estimé que "le temps de prendre une décision (était) venu", selon un autre extrait de l'échange diffusé à la télévision.

Répression de l'opposition

Aucun détracteur du Kremlin ne devrait être en mesure de se présenter au scrutin, alors que les autorités écrasent depuis des années l'opposition. Cette répression s'est accélérée avec l'offensive en Ukraine.

Le scrutin se tiendra le 17 mars, peu après le deuxième anniversaire du lancement de "l'opération militaire spéciale" en Ukraine, toujours en cours, et à la veille du dixième anniversaire de l'annexion par la Russie, en 2014, d'un premier territoire ukrainien, la péninsule de Crimée.

09h20

L'Ukraine dit avoir abattu 14 missiles de croisière russes

L'armée de l'air ukrainienne a annoncé avoir abattu 14 missiles de croisière sur un total de 19 lancés par la Russie vendredi matin dans le centre-est du pays, selon les autorités.

"Selon les données préliminaires, 19 missiles de croisière Kh-101 et KH-155 ont été lancés" dont 14 ont été "détruits", a indiqué le porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne. Cette attaque a fait un mort et quatre blessés dans la région de Dnipropetrovsk, a indiqué son gouverneur sur Telegram.

08h30

Kharkiv frappée par plusieurs missiles russes, au moins un blessé

La ville de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, a été frappée par plusieurs missiles russes, ont annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi les autorités, qui ont fait état d'au moins un blessé.

"Les occupants ont frappé Kharkiv six fois", a écrit sur Telegram le chef de l'administration militaire régionale, Oleg Synegubov.

Les districts de Kholodnohirskyi et Shevchenkivskyi ont été touchés, a-t-il ajouté, précisant que, selon les premières informations, les projectiles étaient des missiles S-300.

Par ailleurs, une mine de charbon située à Toretsk, au nord de Donetsk (est), a été attaquée jeudi dans l'après-midi, a déclaré le ministère ukrainien de l'Energie.

VENDREDI 8 DÉCEMBRE

Le Musée d'histoire régional de Louhansk se réinvente à Genève

Victimes collatérales de la guerre, les musées ukrainiens paient un lourd tribut.

Certaines pertes sont irréversibles, mais il y a également de nombreuses tentatives de sauvetage des collections d’art, qui trouvent refuge dans des institutions à travers le monde.

Ainsi, le Musée d’histoire régional de Louhansk, qui a tout perdu, renaît en exil à l'Université de Genève.

La région de Louhansk, à peine plus petite que la Suisse, est située dans le Donbass. Le personnel du musée a vécu non pas un, mais deux exils. En 2014 d’abord, avec l’annexion de la Crimée, puis en 2022 avec l’invasion russe en Ukraine.

Sans bâtiment, sans collection, le musée a donc dû complètement se réinventer.

>> Le reportage de La Matinale dans le musée reconstitué à Genève :

Les débris d'un musée ukrainien visé par un missile russe dans la ville de Koupiansk, le 25 avril 2023. L'attaque a tué une employée et a fait 10 blessés. [AFP - SERGEY BOBOK]AFP - SERGEY BOBOK
Le Musée d'histoire régional de Louhansk renait à Genève pour préserver le patrimoine ukrainien / La Matinale / 4 min. / le 8 décembre 2023

22h40

L'Ukraine a commencé à envoyer des camions en train vers la Pologne

L'Ukraine a affirmé avoir commencé à envoyer des camions par voie ferrée en Pologne pour contourner leur blocage à la frontière depuis un mois par des transporteurs polonais.

Dans un communiqué, les chemins de fer ukrainiens (Ukrzaliznytsia) ont dit avoir fait partir un "premier train avec des camions vers la Pologne".

Selon cette source, le convoi doit passer par le poste-frontière d'Izov - Hrubieszów, dans le sud-est de la Pologne, et les camions, une fois la frontière franchie, poursuivront leur voyage jusqu'à leur destination finale par la route.

"Des voyages similaires seront organisés dans la direction opposée", a affirmé Ukrzaliznytsia, diffusant une vidéo dans laquelle on peut voir des camions disposés sur les wagons d'un train en marche.

Depuis début novembre, des routiers polonais bloquent les principaux points de passage entre leur pays et le territoire ukrainien, dénonçant "la concurrence déloyale" des compagnies de transport ukrainiennes. Ils exigent avant tout le rétablissement d'un système européen de permis pour les compagnies de transport ukrainiennes qui envoient des camions en Pologne.

20h30

Des familles ukrainiennes dans l'incertitude face à la disparition de leurs proches

En Ukraine, des milliers de familles n’ont plus de nouvelles de leur fils, frère ou compagnon partis se battre. Des soldats disparus, mais dont la mort n’a pas été confirmée. Leurs proches se sentent alors bien seuls dans leur recherche de la vérité.

Parmi eux, Volodymyr et son épouse, Liudmyla, qui n'ont plus de nouvelles de leur fils, Sergueii depuis presque deux ans.

Le jeune homme a rejoint l’armée ukrainienne au premier jour de la guerre. Un mois plus tard, il a arrêté de donner signe de vie. Le couple a ensuite reçu un courrier de l’armée ukrainienne, annonçant la mort "héroïque" de leur fils dans une attaque d’artillerie, sans que le corps n’ait été retrouvé.

Les parents se battent alors pour que leur fils soit officiellement déclaré non pas mort, mais disparu. Ils décident alors de mener leur propre enquête, contactent la police, les services secrets et font des recherches sur les réseaux sociaux.

Déclaré non pas mort, mais disparu

"Je n’ai fait que pleurer, comment aurais-je pu réagir ? Après qu’il a été déclaré disparu, ça n’a pas été plus facile, mais il y avait de l’espoir, peut-être qu’il est quelque part", témoigne Liudmyla, jeudi dans le 19h30.

Des organisations non gouvernementales tentent également d’aider les familles, comme celle d’Oleh Kotenko, ancien commissaire aux personnes disparues. Un soutien dans les recherches, notamment sur les réseaux sociaux russes.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Des milliers de familles ukrainiennes dans l'incertitude face à la disparition d'un proche parti au front
Des milliers de familles ukrainiennes dans l'incertitude face à la disparition d'un proche parti au front / 19h30 / 2 min. / le 7 décembre 2023

18h30

Le parti républicain américain est-il en train de prendre un cap isolationniste?

L’aide militaire à l’Ukraine est menacée. Actuellement, 50 milliards de dollars pour aider et moderniser l’armée ukrainienne sont sur le balan. Autant au Sénat qu’à la Chambre, les élus républicains ne défendent plus forcément l’Ukraine. Pourtant, sur le terrain, l'aide militaire américaine est désormais indispensable pour tenir face aux troupes russes.

"Certains républicains à la Chambre estiment qu’on a dépensé beaucoup trop d’argent, ils sont aussi très sensibles à la pression de Donald Trump, qui est un ami de Vladimir Poutine. Au Sénat, c'est un peu différent, un jeu étatique est en train de se jouer", a expliqué jeudi dans Forum Harvey Feigenbaum, politologue, professeur de sciences politiques à l’Université George Washington.

En outre, poursuit le politologue, la Russie n’est plus forcément l’ennemi numéro un des Républicains, comme cela pouvait être le cas il y a quelques années.

>> Ecouter son interview dans Forum :

Les républicains américains ne soutiennent plus l’Ukraine: interview de Harvey Feigenbaum
Les républicains américains ne soutiennent plus l’Ukraine: interview de Harvey Feigenbaum / Forum / 4 min. / le 7 décembre 2023

>> Voir aussi les explications du 19h30 :

Le Congrès américain a échoué à adopter une aide financière à l’Ukraine de 110 milliards de dollars
Le Congrès américain a refusé un plan d'aide financière à l’Ukraine de 110 milliards de dollars / 19h30 / 2 min. / le 7 décembre 2023

18h00

L'Ukraine appelle à réduire la consommation électrique après une frappe sur une centrale

L'Ukraine a appelé jeudi à réduire la consommation d'électricité après une frappe sur une centrale thermique près du front, premier appel de ce genre à l'approche de cet hiver et de la menace de nouveaux bombardements russes.

Le ministère de l'Energie a demandé, dans un communiqué, d'utiliser l'électricité "de manière économe" après une frappe qui a "sérieusement" endommagé cette centrale. Le bombardement a entraîné "une pénurie temporaire d'électricité dans le réseau", liée aussi à une "baisse des températures" extérieures, a-t-il précisé.

12h30

Arrestation d'un Biélorusse pour sabotages ferroviaires en Sibérie pour l'Ukraine

Les services de sécurité russes (FSB) ont annoncé jeudi l'arrestation d'un ressortissant bélarusse, accusé de deux attentats, pour le compte de l'Ukraine, ayant visé des trains en Sibérie orientale.

"L'acte de terrorisme organisé par les services spéciaux de l'Ukraine a été élucidé (...) un ressortissant du Bélarus né en 1971 a été arrêté dans la région d'Omsk pour avoir fait exploser les 29 et 30 novembre deux trains pétroliers", a indiqué le FSB, selon les agences de presse russe.

12h15

Le Kremlin "espère" que le Congrès américain bloquera l'aide à l'Ukraine

Le Kremlin a dit "espérer" jeudi que les élus américains ne continueraient pas à "brûler" l'argent du pays en Ukraine, le Congrès ayant échoué la veille à avancer sur une nouvelle aide pour Kiev.

Les dirigeants américains veulent "continuer à brûler l'argent des contribuables américains dans la fournaise de la guerre ukrainienne", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, disant espérer qu'il y ait encore "suffisamment de personnes raisonnables parmi les membres du Congrès" pour refuser de le faire.

>> Ecouter les précisions de Tamara Muncanovic, envoyée spéciale en Ukraine :

Tamara Muncanovic, envoyée spéciale en Ukraine, évoque la situation sur place après le rejet du Congrès américain d’une enveloppe d’aide financière.
Tamara Muncanovic, envoyée spéciale en Ukraine, évoque la situation sur place après le rejet du Congrès américain d’une enveloppe d’aide financière. / 19h30 / 1 min. / le 7 décembre 2023

12h00

Les nouvelles promesses d'aide occidentale au plus bas

Les nouvelles promesses d'aide occidentale à l'Ukraine ont fortement ralenti, sur fond de dissensions politiques en Europe et aux Etats-Unis, tombant à leur plus bas niveau depuis le début de l'invasion russe début 2022, a indiqué jeudi l'institut de recherche allemand Kiel Institute.

Selon les données du l'institut, les nouveaux engagements pris entre début août et fin octobre s'élèvent à 2,11 milliards d'euros, soit un chiffre en chute de 87% par rapport à la même période en 2022. Il s'agit du montant trimestriel "le plus bas" depuis le début de la guerre.

Au total, depuis le début de la guerre, les alliés de l'Ukraine et les grandes organisations internationales (Banque mondiale, FMI...) lui ont promis près de 255 milliards d'euros d'aide, dont 182 milliards à court terme (déjà livrée ou prévue à l'horizon d'une année). Ces engagements comprennent 141 milliards d'euros d'aide financière, près de 16 milliards d'aide humanitaire et 98 milliards d'aide militaire.

Sur la période d'août à octobre 2023, parmi les 42 pays donateurs suivis par l'institut, "seulement 20 se sont engagés sur de nouveaux packages d'aide" et les nouveaux engagements de l'Union européenne et des Etats-Unis ont été "limités".

09h45

Le théâtre russe en exil

Pendant 37 ans, Tatiana Frolova et sa troupe de théâtre ont fait vivre une petite salle aux confins de la Russie, dans une petite ville de l'extrême Orient. Après l'invasion de l'Ukraine, ils ont dû mettre la clé sous la porte et ont reçu l'asile politique en France.

L'émission Tout un monde est allée à leur rencontre alors que la troupe se produit en Suisse avec ses petits bagages et ses grandes histoires.

>> Ecouter le sujet de Tout un monde :

Une image du spectacle "Nous ne sommes plus", de la metteuse en scène Tatiana Frolova. [DR - Julie Cherki]DR - Julie Cherki
KnAM, un théâtre russe en exil / Tout un monde / 7 min. / le 7 décembre 2023

08h30

Election présidentielle fixée en Russie

Le Conseil de la Fédération, chambre haute du Parlement russe, a fixé l'élection présidentielle en Russie au 17 mars 2024, lors d'une réunion retransmise en direct par la télévision publique.

"Fixer l'élection présidentielle au 17 mars 2024", stipule la décision adoptée à l'unanimité par les sénateurs. "Cette décision donne pratiquement le coup d'envoi à la campagne présidentielle" en Russie, s'est félicitée la présidente du Conseil de la Fédération, Valentina Matvienko.

Jusqu'en 2036

Ces élections "seront une sorte de point culminant de la réunification" des régions ukrainiennes de Lougansk, Donetsk, Kherson et Zaporijjia, dont la Russie revendique l'annexion, a-t-elle souligné.

Vladimir Poutine n'est pas encore officiellement candidat à cette élection pour briguer un nouveau mandat, mais la révision constitutionnelle de 2020 lui permet théoriquement de se maintenir au pouvoir jusqu'en 2036.

JEUDI 7 DECEMBRE

Le Congrès échoue à avancer sur une enveloppe pour l'Ukraine et Israël

Le Congrès américain a échoué mercredi à avancer sur une grande enveloppe de plus de 106 milliards de dollars réclamée avec insistance par le président Biden. Celle-ci comprend des fonds pour l'Ukraine et Israël.

L'opposition républicaine a refusé de soutenir ce texte au coeur de tractations très acrimonieuses, réclamant des concessions significatives sur la politique migratoire des Etats-Unis en échange de leurs voix.

>> Voir les explications du 19h30 :

Le Congrès américain a échoué à adopter une aide financière à l’Ukraine de 110 milliards de dollars
Le Congrès américain a refusé un plan d'aide financière à l’Ukraine de 110 milliards de dollars / 19h30 / 2 min. / le 7 décembre 2023

Cet échec est une déconvenue pour Joe Biden qui avait exhorté quelques heures plus tôt à l'approbation de ces fonds lors d'un discours très solennel. Leur blocage serait "le plus beau cadeau" offert au président russe Vladimir Poutine, avait-il prévenu, en affirmant que le maître du Kremlin, s'il parvenait à s'emparer de l'Ukraine, "ne s'arrêterait pas là".

Le démocrate a clairement évoqué l'hypothèse d'une attaque russe contre un pays membre de l'Otan, ce qui déclencherait l'entrée en guerre des Etats-Unis et donc des "soldats américains combattant les soldats russes". Une situation qui n'existe pas actuellement et que Washington ne souhaite pas, a-t-il insisté.

>> Voir le sujet du 12h45 :

Joe Biden ne parvient pas à faire adopter par le Congrès une aide financière essentielle pour l'Ukraine
Joe Biden ne parvient pas à faire adopter par le Congrès une aide financière essentielle pour l'Ukraine / 12h45 / 1 min. / le 7 décembre 2023

22h30

Nouvel hiver de guerre en Ukraine, un conflit figé mais toujours de haute intensité

Avec les premiers flocons et des températures négatives, le conflit entre l'Ukraine et la Russie entre dans un nouvel hiver. Après plus de vingt mois de guerre, les fronts se sont stabilisés, mais la menace continue à planer, notamment en provenance des airs.

Après l'échec de la contre-offensive ukrainienne, qui n'a jamais réussi à percer les lignes de défense russes dans le sud du pays, c'est Moscou qui tente maintenant depuis plusieurs semaines de repartir de l'avant, particulièrement sur le front est.

Sept mois après la prise de Bakhmout, ce sont les villes d'Avdiivka (sud-est) et de Koupiansk (nord-est) qui sont dans la ligne de mire du Kremlin. Mais la résistance ukrainienne tient bon et inflige de lourdes pertes à l'armée russe, notamment à Avdiivka.

>> Voir le reportage du 19h30 :

La guerre en Ukraine s’enlise à l’approche de l’hiver et les températures froides sont redoutées
La guerre en Ukraine s’enlise à l’approche de l’hiver et les températures froides sont redoutées / 19h30 / 2 min. / le 4 décembre 2023