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Accord au G7 pour fermer les centrales à charbon sans captage de carbone d'ici à 2035

La centrale à charbon d'Agios Dimitrios, au nord de la Grèce. Elle est considérée comme l'une des plus polluantes d'Europe. [Keystone/EPA - Christos Bletsos]
Accord au G7 pour fermer les centrales à charbon sans captage de carbone d'ici à 2035 / Le Journal horaire / 17 sec. / le 30 avril 2024
Les pays du G7 réunis en Italie ont décidé mardi de supprimer progressivement d'ici à 2035 les centrales électriques au charbon sans dispositifs de captage de carbone, une étape importante vers la fin du recours aux combustibles fossiles.

Le charbon est l'énergie fossile la plus polluante et les militants de l'environnement avaient exhorté le G7 - qui comprend l'Italie, le Canada, la France, l'Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni et les États-Unis - à montrer l'exemple.

Le G7 a donc convenu de "supprimer progressivement la production actuelle d'électricité au charbon dans ses systèmes énergétiques au cours de la première moitié des années 2030 ou dans un calendrier compatible avec le maintien d'une limite d'augmentation de la température à 1,5 degré, conformément aux trajectoires de neutralité carbone", ont annoncé les pays membres dans un communiqué, à l'issue d'une réunion des ministres de l'Environnement et de l'Energie du G7 à Turin.

Certains pays comme la France militaient pour que le G7 abandonne le charbon d'ici 2030, mais le Japon en particulier, dont un tiers de l'électricité provient du charbon, était réticent à fixer une date-butoir.

Plastiques

La réunion de Turin était la première grande réunion politique sur le climat depuis la COP28, organisée en décembre dernier à Dubaï, où le monde s'est engagé à renoncer progressivement au charbon, au gaz et au pétrole.

Les pays du G7 ont aussi dit mardi "aspirer" à réduire la production mondiale de plastique de manière à s'attaquer de front à la pollution mondiale engendrée par ce matériau, présent partout dans l'environnement, du sommet des montagnes au fond des océans, ainsi que dans le sang des êtres humains.

Ottawa, Paris, Berlin et Londres font pression pour l'adoption d'un traité pour réduire la pollution au plastique, alors que Washington et Tokyo sont plus réticents.

Fonds climatique

Les ministres ont également déclaré que les efforts visant à collecter des fonds pour aider les pays les plus pauvres à lutter contre le changement climatique devraient inclure tous "les pays en mesure de contribuer".

En vertu d'une convention de l'ONU sur le climat de 1992, seule une petite poignée de pays à revenu élevé, qui dominaient l'économie mondiale à l'époque, se sont engagés à financer la lutte contre le réchauffement climatique. Cela n'incluait pas la Chine, devenue aujourd'hui le pays le plus émetteur de gaz à effet de serre.

A Dubaï, les pays se sont mis d'accord pour tripler les capacités mondiales en énergies renouvelables et sortir des énergies fossiles, mais le financement de cette transition pose problème, notamment pour les pays les plus pauvres.

afp/fgn

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