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Après la grâce pour le fils de Joe Biden, espoir pour les personnes inculpées pour l'attaque du Capitole

Les plus de 1500 inculpés après l'attaque du Capitole espèrent la grâce présidentielle de Donald Trump. [AFP - Tasos Katopodis/Getty Images]
Après la grâce pour le fils de Joe Biden, espoir pour les personnes inculpées pour l'attaque du Capitole / Le Journal horaire / 2 min. / aujourd'hui à 08:04
Alors que la grâce présidentielle accordée par Joe Biden à son fils Hunter continue de susciter la consternation dans la classe politique américaine, elle attise les espoirs des plus de 1500 personnes inculpées pour l'attaque du Capitole en janvier 2021.

Pour la première fois depuis son élection, le président élu Donald Trump a en effet évoqué le sort de ceux et celles qu'il qualifie d'"otages".

Ainsi, Jonathan Joseph Copeland, condamné pour agression physique contre des policiers au Capitole, a écopé de 6 ans de prison. Il compte les jours, moins de 50, avant l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. En campagne, le 47e président des Etats-Unis avait promis de gracier ses partisans qui ont envahi le Capitole.

Il passait d'ailleurs régulièrement dans ses meetings électoraux l'hymne national chanté au téléphone par les détenus du 6 janvier. Cet enregistrement était même dans le hit-parade des plateformes de streaming. Donald Trump a finalement choisi le producteur de la chanson Kash Patel pour diriger le FBI.

Jordan Davis/lan

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Donald Trump réclame l'annulation de sa condamnation

Invoquant la grâce présidentielle accordée au fils de Joe Biden, le président américain élu Donald Trump a réclamé officiellement l'annulation de sa condamnation pénale historique dans l'affaire Stormy Daniels. Il avait été jugé coupable de paiements dissimulés.

Le verdict de culpabilité avait été rendu en mai. Les paiements dissimulés avaient été versés à une actrice de films pornographiques pour qu'elle taise un rapport sexuel dix ans avant la présidentielle de 2016. Le prononcé de sa peine a été maintes fois repoussé et reste en suspens, sa défense usant de tous les recours.

Qualifiant l'affaire de "bidon", Donald Trump a toujours nié la relation. Le républicain a accusé la justice d'être instrumentalisée par ses adversaires démocrates.

Dans un document judiciaire de 70 pages rendu public mardi, les avocats de Donald Trump, qu'il a nommés futurs numéros deux et trois du prochain ministère de la justice, exigent que "le tribunal annule immédiatement l'inculpation et le verdict du jury".