"Nous sommes indignés par la mort du politicien d'opposition Alexeï Navalny, dont la responsabilité ultime incombe au président (russe Vladimir) Poutine et aux autorités russes", a déclaré l'ambassadrice de l'UE Lotte Knudsen devant le Conseil des droits de l'homme à Genève, s'exprimant au nom des 43 pays.
Parmi les 43 signataires, qui voient dans ce décès "un signe de l'accélération de la répression qui est systématique en Russie", figurent les Etats-Unis, plusieurs membres de l'Union européenne ainsi que le Royaume-Uni. La Suisse ne s'est pour sa part pas associée à cette initiative.
La libération des opposants exigée
Ces Etats demandent également la libération inconditionnelle des opposants, des activistes des droits humains et des militants contre la guerre en Ukraine. Ils appellent également à mettre un terme au climat d'impunité.
Les autorités doivent être considérées comme responsables, a aussi ajouté cette déclaration. La lutte d'Alexeï Navalny pour son pays ne "sera pas oubliée", affirme-t-elle.
ats/lan