Après les sabotages sur le réseau TGV, les réparations sont terminées et le trafic complètement rétabli lundi
Ce dimanche, la situation sur l'axe Atlantique est "quasi normale" et "3 TGV sur 4" circulent sur l'axe Nord, "sans aucun allongement de temps de parcours désormais", indique la SNCF dans un communiqué.
Sabotages
Dans la nuit de jeudi à vendredi, des câbles de fibre optique passant à proximité des voies et garantissant la transmission d'informations de sécurité pour les conducteurs (feux rouges, aiguillages...) ont été coupés et incendiés à divers endroit du réseau.
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Les incendies volontaires ont touché des postes d'aiguillage à Courtalain (LGV Atlantique), Croisilles (LGV Nord) et Pagny-Sur-Moselle (LGV Est).
Un acte de malveillance a en revanche été déjoué sur la LGV Sud-Est, à Vergigny (Yonne), par des cheminots qui menaient des opérations d'entretien pendant la nuit, selon le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou.
Des sabotages similaires avaient eu lieu l'an dernier en Allemagne, ou sur la LGV Est, en janvier 2023.
Sur le terrain, les cheminots sont mobilisés pour remettre les installations en état, un travail difficile et exigeant vu les centaines de câbles à remplacer et vérifier.
Plus de 50 enquêteurs
Une opération "bien préparée", organisée par une "même structure", a indiqué une source proche de l'enquête. Pour l'heure, aucune revendication n'a été reçue, a précisé une source proche du dossier.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, atteintes à un système de traitement automatisé de données en bande organisée et association de malfaiteurs.
Les investigations mobilisent plus de cinquante enquêteurs de la gendarmerie, selon une autre source proche du dossier. Des prélèvements effectués sur les différents lieux ont été envoyés aux experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) être analysés en urgence, a-t-on indiqué de même source.
Les vacanciers visés
L'attaque est survenue à quelques heures seulement de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques 2024 à Paris, alors que de nombreux voyageurs avaient prévu de rallier la capitale, suscitant une pagaille monstre dans les gares vendredi au petit matin, entre incompréhension et système D.
"Les gens qui sont les plus touchés aujourd'hui, ce sont les 800'000 voyageurs prévus ce week-end, qui doivent rejoindre leurs lieux de vacances. C'est plutôt le grand chassé-croisé des vacances qui est visé plus que les JO spécifiquement", avait avancé vendredi le ministre délégué aux Transports Patrice Vergriete.
La circulation routière a d'ailleurs été très dense vendredi pour le chassé-croisé du dernier week-end de juillet, selon Bison Futé.
afp/lan