Briser le tabou de l'inceste, contre-sens sur l'autoroute et la piqûre miracle contre l'obésité
TEMOIGNAGES - briser le tabou de l'inceste
Il y a trois ans, le mouvement #MeTooInceste révélait l'ampleur du phénomène, bien au-delà des chiffres officiels sur les abus sexuels intrafamiliaux. Dans l’espoir de faire vaciller l’un des plus grands tabous de notre société, deux Romandes ont décidé de témoigner dans Mise au point.
Si Nicole et Joséphine ont décidé de témoigner publiquement, c’est pour renverser le camp de la honte et pouvoir passer à autre chose. Pour les deux femmes, il ne s'agit pas d'oublier ce qui leur est arrivé, mais au contraire de reconnaître les événements traumatisants dont elles ont été victimes pour pouvoir se reconstruire.
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ENQUETE - à contre-sens sur l'autoroute
Près de 300 alertes pour des contresens sont signalées chaque année en Suisse. Selon la centrale d’informations routières Via Suisse, il s’agit du "pire scénario sur l’autoroute" et de l’incident "le plus redouté".
Or, un certain nombre d’alertes passeraient entre les gouttes. "Nous n’arrivons pas toujours à identifier la personne parce qu’il y a un délai d’intervention, précise Jean-Christophe Sauterel, chef de la direction prévention et communication à la police cantonale vaudoise, dans l’émission On en parle. Dans d’autres situations, la personne fait un court trajet: elle rentre et elle ressort à la prochaine sortie. Il y a aussi des gens qui font malheureusement demi-tour. C’est justement ce qu’il faut éviter lorsqu’on se trompe de sens, parce que le véhicule est alors en travers du trafic. Il devient un obstacle beaucoup plus important et extrêmement dangereux."
Si on circule à contresens, il vaut mieux se mettre en sécurité, soit contre la berme centrale à sa gauche, soit sur la bande d’arrêt d’urgence à droite, en attendant l’arrivée de la police. Les autres automobilistes quant à eux doivent se rabattre sur la voie de droite et ne dépasser sous aucun prétexte.
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ENQUETE - le médicament contre l'obésité qui fait rêver
Sur le marché de la perte de poids, un nouveau médicament a fait son apparition et fait fureur sur les réseaux sociaux : les analogues du GLP-1, des versions plus dosées d’une molécule initialement utilisée dans le traitement du diabète.
Ce médicament mime l’effet d’une hormone naturelle, le GLP-1. Chez une personne saine, l'hormone fonctionne ainsi: lorsque nous mangeons, les intestins libèrent le GLP-1, un messager qui va aller annoncer au cerveau que nous avons mangé, cela induit une sensation de satiété et diminue les pensées alimentaires.
Au final, une perte de poids quasiment garantie avec peu d’effets secondaires. Mais les spécialistes rappellent que ce médicament devrait être réservé aux patients qui souffrent d’obésité, pas pour perdre quelques kilos superflus. Ils insistent sur la nécessité d’un suivi pluridisciplinaire pour limiter les effets secondaires, mais surtout, car les envies alimentaires reviennent après l’arrêt des injections, parfois bien pires qu’avant.
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L'INTERVIEW - Sylvain Tesson répond à la polémique
Accusé d'être d'extrême droite, l'écrivain-voyageur français Sylvain Tesson balaie les critiques dans le 19h30. Il reconnaît une inclination pour le conservatisme, mais revendique surtout aimer "tout ce qui s'empoigne" et plaide pour ne pas trop se prendre au sérieux.
L'auteur de "La Panthère des neiges" est qualifié d'"icône réactionnaire" et de "figure de proue de l'extrême droite littéraire'". On l'accuse de faire passer son idéologie au travers de ses récits. En cause, notamment, sa préface d'un recueil de textes de l'écrivain décédé en 2020 Jean Raspail, monarchiste, catholique traditionaliste et lié à la droite réactionnaire.
"Je réagis avec un peu de consternation. Je trouve qu'il y a d'autres mots dans le magasin de la langue pour décrire un penchant – que je peux avoir – un peu conservateur, traditionnel et peut-être réfractaire", déclare le romancier de 51 ans. L'écrivain estime que le terme d'"extrême droite" "clôt tout débat". Il "contient dans son expression ce qu'il prétend dénoncer", lance-t-il.
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L'INTERVIEW - André Hoffmann, le "milliardaire vert"
Le vice-président du groupe Roche André Hoffmann investit dans la transition énergétique des communes. Invité dans le 19h30, le milliardaire estime que chacun doit agir à son niveau, et se dit chanceux de pouvoir le faire en soutenant des projets novateurs.
La fortune de la famille Hoffmann Oeri, issue de l’empire pharmaceutique Roche, est estimée à près de 27 milliards de francs, ce qui en fait la deuxième fortune suisse. Pour autant, l'expression le "milliardaire vert", qu’on pourrait utiliser pour le désigner, ne plaît pas à André Hoffmann.
"Je trouve que c'est un peu difficile d’être catégorisé comme milliardaire. J'essaie de faire du militantisme, et je pense que ma condition financière ne devrait pas l'empêcher." Il poursuit: "Nous devons chacun, à notre manière, essayer de mettre en place les conditions cadre pour une prospérité durable. J'ai la chance de pouvoir investir dans de nouvelles idées, je le fais. J'ai la chance de pouvoir aider de nouveaux projets, je le fais. "
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RTSinfo