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Carla Bruni-Sarkozy mise en examen dans l'affaire des financements libyens

Carla Bruni-Sarkozy a été à son tour mise en examen dans l'affaire des financements libyens de la campagne présidentielle de 2007. [AFP - Bertrand Guay]
Carla Bruni-Sarkozy mise en examen dans l'affaire des financements libyens / Le Journal horaire / 25 sec. / le 9 juillet 2024
Après son mari en octobre, Carla Bruni-Sarkozy a été mise en examen mardi dans les investigations à Paris sur la rétractation en 2020 de l'intermédiaire Ziad Takieddine. Ce dernier accusait Nicolas Sarkozy d'avoir financé sa campagne présidentielle 2007 avec des fonds libyens.

A l'issue d'un interrogatoire devant deux juges d'instruction financiers, l'épouse de l'ex-président français est poursuivie pour "recel de subornation de témoin", en l'occurrence Ziad Takieddine, et "participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre l'infraction d'escroquerie au jugement en bande organisée", a précisé une source judiciaire.

Elle a été "placée sous contrôle judiciaire avec l'interdiction d'entrer en contact avec l'ensemble des protagonistes de cette procédure, à l'exception de Nicolas Sarkozy".

Carla Bruni a déjà été entendue deux fois par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), comme témoin en juin 2023, puis suspecte début mai.

>> Lire : Financement libyen: Carla Bruni-Sarkozy convoquée pour une possible mise en examen

Nicolas Sarkozy aussi poursuivi

Dans ce dossier judiciaire ouvert depuis le printemps 2021, Nicolas Sarkozy a été mis en examen en octobre pour recel de subornation de témoin et association de malfaiteurs en vue de la préparation d'escroqueries au jugement en bande organisée.

>> Relire : Nicolas Sarkozy mis en examen pour recel de subornation de témoin

Ses avocats ont déposé en avril une requête pour faire annuler ces poursuites, puis une demande de dépaysement de l'enquête.

L'ancien chef d'Etat est suspecté d'avoir avalisé des manoeuvres pour obtenir en novembre 2020 une volte-face de Ziad Takieddine, principal témoin à charge dans l'affaire du financement de sa campagne présidentielle en 2007 par des fonds libyens, qui sera jugé en 2025.

ats/jop

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