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Le président par intérim de la Corée du Sud à son tour destitué par le Parlement

Le président par intérim à son tour destitué par les députés en Corée du Sud
Le président par intérim à son tour destitué par les députés en Corée du Sud / 12h45 / 1 min. / hier à 12:45
Le chef de l'Etat par intérim en Corée du Sud, le Premier ministre Han Duck-soo, a été à son tour destitué vendredi par les députés: un nouvel épisode dans la crise politique qui secoue le pays depuis la tentative ratée du président déchu d'instaurer la loi martiale.

Le vote s'est déroulé sous les protestations bruyantes des députés du parti au pouvoir qui se sont mis à chanter et à lever le poing en signe de colère.

"Sur les 192 députés qui ont voté, 192 ont voté pour la destitution", a annoncé le président de l'Assemblée Nationale, Woo Won-shik.

Les législateurs du Parti du pouvoir du peuple (PPP) protestent devant le président de l'Assemblée nationale, Woo Won-shik, avant le vote sur la motion de destitution contre le président par intérim et Premier ministre Han Duck-soo, à Séoul, en Corée du Sud, le 27 décembre 2024. [KEYSTONE - YONHAP]
Les législateurs du Parti du pouvoir du peuple (PPP) protestent devant le président de l'Assemblée nationale, Woo Won-shik, avant le vote sur la motion de destitution contre le président par intérim et Premier ministre Han Duck-soo, à Séoul, en Corée du Sud, le 27 décembre 2024. [KEYSTONE - YONHAP]

Il s'agit de la première destitution d'un président par intérim après celle du président titulaire dans l'histoire de la Corée du Sud. C'est au ministre des Finances, Choi Sang-mok, que revient désormais la charge de chef de l'Etat par intérim.

Vote en faveur du limogeage

Les députés accusaient Han Duck-soo d'avoir "activement participé à l'insurrection" après la tentative avortée de son prédécesseur d'instaurer la loi martiale le 3 décembre dernier.

Ils avaient déjà voté le 14 décembre en faveur du limogeage du président conservateur Yoon Suk Yeol qui avait imposé la loi martiale et envoyé l'armée au Parlement au début du mois, avant de reculer quelques heures plus tard.

Le Premier ministre Han Duck-soo assurait depuis lors l'intérim de la présidence. L'opposition lui a cependant reproché de refuser de pourvoir trois des neuf sièges de la Cour constitutionnelle, censée prendre une décision à la majorité des deux tiers quant à la destitution du président Yoon.

furr/ats

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