Début de la convention démocrate à Chicago où Kamala Harris sera officiellement investie
Le président Joe Biden, poussé par ses alliés à mettre fin en juillet à sa campagne de réélection, sera en lumière lors de la soirée inaugurale de la convention du Parti démocrate lundi, trois jours avant que sa vice-présidente Kamala Harris soit formellement investie comme candidate pour la présidentielle.
Alors qu'il espérait tenir à nouveau le premier rôle de la convention, l'actuel locataire de la Maison Blanche sera seulement le "premier acte" du rendez-vous de Chicago (Illinois), un mois après la convention nationale républicaine à Milwaukee (Wisconsin) où Donald Trump a été officiellement désigné candidat du parti pour le scrutin du 5 novembre.
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Joe Biden devrait lors de son discours mettre en exergue les réussites de son mandat - croissance économique et renforcement des alliances de Washington sur la scène internationale - et plaider pour que Kamala Harris prenne sa succession à la présidence américaine.
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On ne sait pas dans l'immédiat si Kamala Harris, 59 ans, apparaîtra lundi sur l'estrade au côté de Joe Biden, 81 ans, alors que son équipe de campagne continue de s'interroger sur la pertinence et la manière d'utiliser le président pour convaincre les électeurs.
Il est toutefois prévu que Joe Biden organise d'ici l'élection des événements de collecte de fonds au profit de Kamala Harris, qui était initialement à nouveau sa colistière sur le "ticket" présidentiel démocrate.
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Hillary et Bill Clinton ainsi que Barack Obama présents
Hillary Clinton, candidate démocrate à l'élection présidentielle de 2016, devrait prendre la parole lundi soir avant Joe Biden et recevoir un hommage de ses pairs démocrates.
Les anciens présidents Barack Obama et Bill Clinton s'exprimeront respectivement mardi et mercredi lors de la convention, avant le discours de clôture que prononcera jeudi soir Kamala Harris pour accepter formellement l'investiture du parti.
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Au moins 50'000 personnes - délégués, bénévoles, partisans - sont attendues à Chicago, troisième ville du pays. Le tout avec un dispositif de sécurité très lourd, mobilisant pas moins de 2500 policiers locaux, alors que la tentative d'assassinat de Donald Trump reste dans tous les esprits.
>> L'analyse dans le 19h30 de Gaspard Kühn :
Des collectifs de soutien aux Palestiniens ont prévu de grandes manifestations pour chercher à placer la guerre à Gaza au coeur des débats. Plusieurs centaines d'entre eux ont déjà défilé dimanche dans une atmosphère plutôt bon enfant, pour protester contre "le génocide à Gaza", a expliqué l'un des organisateurs.
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agences/vajo
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Une première manifestation propalestinienne devant la convention
En marge du lancement de la convention, une manifestation propalestinienne s'est tenue à Chicago pour réclamer l'arrêt du soutien des Etats-Unis à Israël et aux massacres dans la bande de Gaza. Des milliers de personnes, moins nombreuses qu'attendu par les organisateurs, ont manifesté dans le calme sous haute surveillance policière.
Une centaine de manifestants ont brièvement ouvert une brèche dans le périmètre de sécurité extérieur de l'United Center, a reconnu la police. Ils ont été évacués sans causer de dommages par des policiers coiffés de casques bleus et munis de matraques. Au moins quatre personnes ont été interpellées.
"Dirigeants génocidaires" du Parti démocrate
"Le périmètre intérieur n'a jamais été inquiété", a écrit la police, qui a ensuite évacué les manifestants restants du parc situé près de l'enceinte où se déroule la convention.
Les organisateurs de la manifestation, la première d'une série prévue pour les quatre jours de la convention, ont assuré dans un communiqué que 20'000 personnes étaient présentes pour interpeller les "dirigeants génocidaires du parti démocrate". Le rassemblement n'a toutefois dénombré que quelques milliers de participants, selon la presse, loin des chiffres espérés par certains organisateurs.
L'invasion israélienne sanglante à Gaza divise fortement le parti démocrate, de nombreuses voix de l'aile gauche ainsi que des Américains d'origine arabe appelant le président américain Joe Biden à réduire ou mettre fin au solide soutien militaire de Washington.