Le Cambodge est l’un des pays les plus minés du monde, avec des millions de mines antipersonnel posées durant les quelque 30 années de la guerre civile qui s'est terminée en 1998.
Ce pays d’Asie du Sud-Est est aujourd'hui considéré comme un spécialiste dans le domaine. Depuis 1988, il travaille en collaboration avec notamment le Japon sur la problématique du déminage.
Les deux pays vont travailler main dans la main pour déminer l'Ukraine et d’autres pays déchirés par la guerre, a annoncé la ministre japonaise des Affaires étrangères Yoko Kamikawa lors d’une visite à Phnom Penh, au Cambodge, en juillet dernier.
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C'est dans le cadre de cette collaboration internationale que 14 Ukrainiens sont allés se former auprès du Centre cambodgien d'action contre les mines (CMAC). L'objectif de ce cours pratique de deux semaines est avant tout "de renforcer les capacités professionnelles des experts ukrainiens en déminage", relaie le Phnom Penh Post, citant le CMAC.
D'agriculteur à démineur
C'est le cas notamment pour Stanislas Lapin, un agriculteur reconverti en démineur des services d'urgence ukrainiens. Sur ses champs, "des mines, des bombes à fragmentation, des roquettes" s'amassent. Il estime que la technologie accélère le travail de déminage et offre une certaine "sécurité, sûreté et rapidité". Mais personne ne devrait risquer sa vie, ajoute-t-il.
Désormais, il s'entraîne sur une BM 307, un excavateur japonais qui permet de débroussailler pour ensuite pouvoir détecter les mines de manière moins risquée. Ce sont notamment ces machines qui seront livrées en Ukraine.
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doe avec afp