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Des Ukrainiens se rendent jusqu'au Cambodge pour se former au déminage

Des Ukrainiens se rendent au Cambodge pour se former au déminage
Des Ukrainiens se rendent au Cambodge pour se former au déminage / L'actu en vidéo / 1 min. / le 23 août 2024
Selon des estimations, un quart du territoire ukrainien est contaminé par des mines antipersonnel et autres engins explosifs. Alors que le déminage prendra des années, des Ukrainiens et Ukrainiennes se forment sur le tas. Une dizaine d'entre eux se sont envolés pour le Cambodge, considéré comme un spécialiste en la matière.

Le Cambodge est l’un des pays les plus minés du monde, avec des millions de mines antipersonnel posées durant les quelque 30 années de la guerre civile qui s'est terminée en 1998.

Ce pays d’Asie du Sud-Est est aujourd'hui considéré comme un spécialiste dans le domaine. Depuis 1988, il travaille en collaboration avec notamment le Japon sur la problématique du déminage.

Les deux pays vont travailler main dans la main pour déminer l'Ukraine et d’autres pays déchirés par la guerre, a annoncé la ministre japonaise des Affaires étrangères Yoko Kamikawa lors d’une visite à Phnom Penh, au Cambodge, en juillet dernier.

>> Pour en savoir plus : Hansjörg Eberle: "L'Ukraine est probablement le pays le plus miné du monde"

C'est dans le cadre de cette collaboration internationale que 14 Ukrainiens sont allés se former auprès du Centre cambodgien d'action contre les mines (CMAC). L'objectif de ce cours pratique de deux semaines est avant tout "de renforcer les capacités professionnelles des experts ukrainiens en déminage", relaie le Phnom Penh Post, citant le CMAC.

D'agriculteur à démineur

C'est le cas notamment pour Stanislas Lapin, un agriculteur reconverti en démineur des services d'urgence ukrainiens. Sur ses champs, "des mines, des bombes à fragmentation, des roquettes" s'amassent. Il estime que la technologie accélère le travail de déminage et offre une certaine "sécurité, sûreté et rapidité". Mais personne ne devrait risquer sa vie, ajoute-t-il.

Désormais, il s'entraîne sur une BM 307, un excavateur japonais qui permet de débroussailler pour ensuite pouvoir détecter les mines de manière moins risquée. Ce sont notamment ces machines qui seront livrées en Ukraine.

>> Lire aussi : Du Jura bernois au front ukrainien: le périple d'une machine de déminage suisse en zone de guerre

doe avec afp

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