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Donald Trump confirme sa volonté d'appliquer ses mesures anti-immigration dès 2025

Donald Trump confirme sa volonté d'appliquer son programme anti-immigration dès 2025. [Keystone - Heather Khalifa]
Les plans de Donald Trump pour le monde / Tout un monde / 6 min. / hier à 08:12
Baisse probable de l'aide à l'Ukraine, fin du droit du sol, menace de quitter l'Otan, droits de douane: Donald Trump a réaffirmé dans une interview diffusée dimanche son programme, sans compromis, qu'il compte appliquer à son retour à la Maison Blanche le 20 janvier prochain.

Le futur président républicain, à l'image de ses promesses de campagne, a dépeint à la chaîne NBC News un projet pour les Etats-Unis toujours plus isolationniste sur un éventail de questions, notamment de défense.

Il a ainsi répété ses menaces de départ des Etats-Unis de l'Otan, demandant aux Alliés de contribuer davantage financièrement.

"S'ils paient leurs factures et qu'ils nous traitent de manière juste, je resterai dans l'Otan", a notamment déclaré le futur chef d'Etat. Il envisagerait de quitter l'Alliance atlantique dans le cas contraire.

Moins de soutien à Kiev

Donald Trump a en outre affirmé que l'Ukraine devait s'attendre à "probablement" moins d'aide des Etats-Unis à son retour au pouvoir, dans cette interview enregistrée la veille de sa rencontre samedi à Paris avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

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L'administration Biden, qui a annoncé samedi une aide estimée à 988 millions de dollars à Kiev, s'évertue à accélérer ses efforts envers Kiev avant la passation de pouvoirs, et alors que les alliés européens de l'Ukraine craignent un désengagement des Etats-Unis dans ce conflit, voire des pressions américaines pour un accord au détriment de Kiev.

Droit du sol menacé

En termes d'immigration, le républicain a expliqué vouloir expulser au cours de ses quatre années de mandat toutes les personnes en situation irrégulière aux Etats-Unis. Le milliardaire a toutefois nuancé son propos, précisant qu'il s'agissait d'une "chose très compliquée à faire".

Donald Trump a également dit vouloir mettre fin au droit du sol aux Etats-Unis, qu'il considère "ridicule", dès son premier jour au pouvoir. Il n'a cependant pas apporté de précision sur la façon d'abroger ce droit inscrit dans la Constitution.

mera avec afp

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