Donald Trump évacué d'un meeting après des détonations, le tireur présumé et un spectateur tués
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Donald Trump "est en sécurité", a annoncé peu après un porte-parole du Secret Service, chargé de la sécurité des présidents et ex-présidents. Il a été "examiné dans une structure médicale" sur place et est en bonne santé, selo son équipe de campagne.
Il s'agissait de la dernière réunion électorale du milliardaire avant la convention républicaine, lors de laquelle il doit être officiellement investi candidat du parti républicain face au président sortant démocrate Joe Biden à l'élection présidentielle de novembre.
Donald Trump, qui venait de commencer son discours, a aussitôt été mis au sol par les agents du Secret Service. Au bout de quelques instants, il s'est relevé, entouré par les agents qui l'ont escorté de l'estrade jusqu'à sa voiture. Il a levé le poing en l'air, en signe de défi, sous les acclamations de ses partisans.
Le tireur présumé tué, selon des médias
"On a vu beaucoup de gens se jeter à terre, l'air confus. J'ai entendu les coups de feu. Cela sonnait comme quelque chose entre des pétards et un pistolet de petit calibre", a déclaré sur place un sympathisant.
Le tireur présumé et un spectateur ont été tués, ont rapporté des médias américains, citant les autorités judiciaires locales.
Joe Biden "soulagé"
Le président Joe Biden a été informé de la situation, a annoncé la Maison-Blanche. Il s'est dit "soulagé" d'apprendre que Donald Trump est "sain et sauf et va bien". "Il n'y a pas de place pour ce genre de violence en Amérique", a également déclaré le démocrate.
"Chacun doit condamner" les tirs, a également affirmé Joe Biden dans une courte allocution, déclarant espérer pouvoir parler "ce soir" (samedi aux Etats-Unis, ndlr) à son rival républicain à la présidentielle.
Les conséquences de cet événement sur la campagne sont encore incalculables. Ces derniers jours, l'attention se focalisait sur les doutes quant à l'état physique et mental de Joe Biden, 81 ans, et sa capacité à affronter Donald Trump, 78 ans depuis leur débat du 27 juin, marqué par la performance calamiteuse du candidat démocrate. Quelque 20 parlementaires l'appellent désormais à se retirer.
La vice-présidente Kamala Harris, envisagée comme une alternative possible, l'a de nouveau assuré samedi de sa loyauté et de sa confiance, lors d'un événement de campagne à Philadelphie (nord-est), peu avant la réunion de Donald Trump dans ce même Etat clé de Pennsylvanie.
agences/iar