Emmanuel Macron appelle à "protéger l'école" après de violentes agressions

En France, un jeune homme de 15 ans est décédé à l’hôpital après avoir été roué de coups à la sortie de son collège
En France, un jeune homme de 15 ans est décédé à l’hôpital après avoir été roué de coups à la sortie de son collège / 12h45 / 2 min. / le 6 avril 2024
L'école "doit rester un sanctuaire" face à "une forme de violence désinhibée chez nos adolescents", a affirmé vendredi Emmanuel Macron, après deux violentes agressions de collégiens cette semaine à Montpellier et en banlieue parisienne. Une des victimes est décédée de ses blessures.

"Nous serons intraitables contre toute forme de violence", et "il faut protéger l'école de ça", a martelé le chef de l'Etat lors d'une visite d'un établissement scolaire à Paris, exprimant son "plein soutien" et sa "compassion" pour Shamseddine, 15 ans, passé à tabac jeudi à Viry-Châtillon (Essonne), décédé peu après la prise de parole du président. Un mineur de 17 ans a été arrêté dans le cadre de cette affaire.

Mais "je ne sais pas si l'école est liée à ça" et "je ne veux pas qu'on fasse des raccourcis peut-être excessifs", a ajouté Emmanuel Macron, soulignant que les faits se sont déroulés "à plusieurs centaines de mètres" du collège de l'adolescent et souhaitant "que la justice puisse faire la clarté le plus vite possible".

Tentative d'homicide

Une prudence déjà exprimée la veille au sujet d'une autre agression à Montpellier: celle de Samara, 14 ans, rouée de coups mardi devant son collège par trois adolescents, dont une au moins était scolarisée dans le même établissement.

Interpellés, ces trois mineurs ont reconnu "avoir porté des coups" à la victime et étaient vendredi "en cours de présentation au parquet en vue de l'ouverture d'une information judiciaire pour tentative d'homicide volontaire", selon le procureur de Montpellier, qui a requis le placement en détention d'un des suspects âgé de 15 ans.

afp/asch

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