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Exercices aériens de la Corée du Sud, du Japon et des Etats-Unis

Un bombardier B-1B de l'US Air Force (droite), des chasseurs F-15K de l'armée de l'air sud-coréenne (en bas), des chasseurs F-2 de l'armée de l'air japonaise (centre) et des chasseurs F-16 de l'US Air Force (gauche) volant en formation lors d'un exercice aérien conjoint dans l'espace aérien oriental de l'île sud-coréenne de Jeju, le 3 novembre 2024. [AFP - US Air Force]
Exercices aériens conjoints de la Corée du Sud, du Japon et des Etats-Unis / Le Journal horaire / 26 sec. / le 3 novembre 2024
La Corée du Sud, le Japon et les Etats-Unis ont procédé dimanche à des exercices aériens conjoints avec un bombardier stratégique américain, a annoncé l'armée sud-coréenne, après le plus long tir de missile effectué par Pyongyang.

Ces exercices se tiennent trois jours après le lancement par Pyongyang de l'un de ses missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) à propergol solide, un des plus puissants et les plus avancés de son arsenal, capable, selon les spécialistes, d'atteindre des cibles aux États-Unis.

Le bombardier américain B-1B, des avions de chasse sud-coréens F-15K et KF-16, ainsi que des avions japonais F-2, ont été mobilisés pour les exercices, a déclaré l'armée.

"L'exercice démontre l'engagement de l'alliance entre les Etats-Unis et la Corée du Sud en faveur d'une dissuasion élargie intégrée en réponse aux menaces nucléaires et de missiles croissantes de la Corée du Nord", a déclaré l'état-major interarmées de la Corée du Sud dans un communiqué.

Pendant les manœuvres, les avions sud-coréens et japonais ont escorté le bombardier stratégique américain jusqu'à un endroit désigné au sud de la péninsule coréenne, "démontrant une forte capacité à frapper rapidement et avec précision des cibles", a ajouté l'armée.

Il s'agit du quatrième déploiement cette année d'un bombardier stratégique au-dessus de la péninsule coréenne, a indiqué l'armée, et le deuxième dans le cadre d'un exercice aérien trilatéral visant à contrer les menaces militaires de Pyongyang.

>> Lire : La Corée du Nord tire deux missiles balistiques en mer du Japon

Combat conventionnel

Le B-1B est un bombardier à long rayon d'action pouvant emporter des armes conventionnelles et des armes guidées avec précision.

Conçu à l'origine pour des capacités nucléaires, ce bombardier est passé à un rôle de combat exclusivement conventionnel dans les années 1990.

Le dernier ICBM lancé de Corée du Nord aurait volé plus haut et plus loin que tous les missiles précédents, selon Pyongyang et les forces armées de Séoul et de Tokyo, qui l'ont suivi en temps réel.

>> Tir nord-coréen d'un missile balistique intercontinental le 31 octobre 2024 :
Photo publiée par l'agence de presse officielle de la Corée du Nord (KCNA) montrant un tir d'essai du dernier ICBM nord-coréen, Hwasongpho-19, dans un lieu non divulgué en Corée du Nord, le 31 octobre 2024. Ce missile balistique intercontinental (ICBM) aurait parcouru une distance de 1001 kilomètres pendant 86 minutes avant d'atterrir au large de la mer de l'Est de la Corée. [KEYSTONE/EPA - KCNA]
Photo publiée par l'agence de presse officielle de la Corée du Nord (KCNA) montrant un tir d'essai du dernier ICBM nord-coréen, Hwasongpho-19, dans un lieu non divulgué en Corée du Nord, le 31 octobre 2024. Ce missile balistique intercontinental aurait parcouru une distance de 1001 kilomètres pendant 86 minutes avant d'atterrir au large de la mer de l'Est de la Corée. [KEYSTONE/EPA - KCNA]

L'agence de presse nord-coréenne KCNA l'a qualifié de "missile stratégique le plus puissant du monde", et le dirigeant Kim Jong Un a "exprimé sa grande satisfaction" après le lancement.

La Corée du Nord a affirmé qu'elle "ne changera jamais sa ligne de conduite consistant à renforcer ses forces nucléaires", selon l'agence officielle.

Le tir intervient à un moment où la communauté internationale observe le possible déploiement par Pyongyang de milliers de soldats en Russie pour soutenir les efforts de guerre de Moscou en Ukraine, faisant craindre que des soldats nord-coréens portant l'uniforme russe ne soient bientôt engagés dans des combats.

>> Lire : 8000 soldats nord-coréens sont déployés près de Koursk et prêts à combattre, selon Antony Blinken

ats/sjaq

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