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Il en coûtera 20 euros aux croisiéristes pour s'arrêter à Santorin et Mykonos

Un bateau de croisière dans la baie de l'île grecque de Santorin. [Keystone/AP Photo - Petros Giannakouris]
Il en coûtera 20 euros aux croisiéristes pour s'arrêter à Santorin et Mykonos / Le Journal horaire / 15 sec. / le 8 septembre 2024
La Grèce va imposer une participation de 20 euros aux croisiéristes faisant halte dans les îles très populaires de Mykonos et Santorin, a annoncé dimanche le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis.

Santorin est une escale clef des croisières en Grèce pour ses célèbres couchers de soleil. L'île frôle toutefois la saturation et les autorités envisagent d'en restreindre l'accès.

"La Grèce n'a pas de problème structurel de surtourisme. Elle a un problème dans certaines destinations, certaines semaines ou certains mois de l'année", a commenté Kyriakos Mitsotakis, lors d'une conférence de presse tenue à une foire internationale.

"L'industrie de la croisière a mis sous pression Mykonos et Santorin, donc le tarif sera de 20 euros", a-t-il ajouté sans préciser quand cette mesure entrera en vigueur.

"Mettre des freins"

En 2023, quelque 800 bateaux de croisière ont acheminé 1,3 million de passagers dans l'île de Santorin où vivent seulement 15'500 habitants, selon l'association des ports grecs. Sur le nombre record de 32,7 millions de touristes qui ont visité la Grèce l'an dernier, 3,4 millions - soit un visiteur sur dix - se sont rendus à Santorin.

Le Premier ministre entend "intervenir sur le nombre de navires arrivant en même temps à une destination". Il juge nécessaire "de mettre des freins sur des îles où nous considérons que les limites des infrastructures sont testées".

Dans un récent entretien estival à l'AFP, la ministre du Tourisme Olga Kefalogianni avait estimé qu'il fallait établir "des quotas", les autorités locales ayant déjà fixé pour l'an prochain une limite de 8000 croisiéristes par jour à Santorin.

"Il est impossible pour une île comme Santorin... de voir arriver cinq navires de croisière en même temps", avait estimé la ministre du Tourisme.

La Grèce a connu l'an dernier une affluence record, ce malgré des incendies meurtriers et une longue vague de chaleur. Selon Olga Kefalogianni, 2024 devrait constituer "une autre année record".

ats/ebz

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