Cette déclaration intervient après que les autorités vénézuéliennes ont annoncé samedi avoir arrêté trois Américains, deux Espagnols et un Tchèque. Ils sont accusés d'être liés à un complot présumé visant à "déstabiliser" le pays. Caracas a aussi fait état de la saisie de quelque 400 fusils en provenance des États-Unis.
Le gouvernement espagnol a par ailleurs "confirmé" que les deux Espagnols détenus ne faisaient pas partie de ses services de renseignement, le CNI, ou d'un "quelconque autre organisme public", selon cette même source. Madrid "défend une solution démocratique et pacifique au Venezuela", a ajouté la source.
Washington nie aussi toute implication
Washington, dont les relations avec Caracas sont exécrables, avait également très vite démenti toute "implication" américaine dans un "complot" visant à "renverser" le président Nicolas Maduro.
La diplomatie américaine avait répondu samedi soir, par la voix d'un porte-parole du département d'Etat, avoir été informée de la "détention" par Caracas d'un "militaire américain". Le porte-parole a aussi évoqué des "informations non confirmées sur la détention de deux autres ressortissants américains".
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Nicolas Maduro visé comme "cible"
Mais "prétendre qu'il y aurait une implication des Etats-Unis dans un complot pour renverser Maduro est catégoriquement faux. Washington continue de soutenir une solution démocratique à la crise politique au Venezuela", avait écrit dans un courriel ce porte-parole.
Selon le ministre vénézuélien de l'Intérieur Diosdado Cabello, le président Nicolas Maduro était la cible de ce plan présumé, en même temps que d'autres responsables de l'exécutif. Sa réélection le 28 juillet est contestée par l'opposition et une partie de la communauté internationale.
hkr avec ats