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L'homme retranché dans le consulat d'Iran de Paris a été interpellé, sans explosifs

La police française a bouclé vendredi le consulat iranien à Paris où un homme menace de se faire exploser, a rapporté la radio française Europe 1 sur X. [REUTERS - Benoit Tessier]
La police française a bouclé vendredi le consulat iranien à Paris où un homme menace de se faire exploser, a rapporté la radio française Europe 1 sur X. - [REUTERS - Benoit Tessier]
Un homme a été interpellé vendredi après une alerte lancée par le consulat d'Iran à Paris, où un témoin l'aurait vu "porteur d'une grenade ou d'un gilet explosif". En réalité, aucun explosif n'a été retrouvé, a indiqué la police.

Après l'intervention de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI), une unité d'élite de la police française, les forces de l'ordre ont indiqué qu'aucun explosif n'a été retrouvé "ni dans les locaux du consulat, ni dans le véhicule" du suspect.

Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a mobilisé, outre la BRI, d'importantes forces de l'ordre. Le préfet répondait à une "demande d'intervention" du consulat.

Selon une source policière, l'homme était porteur d'un gilet avec des grandes poches contenant trois grenades offensives factices. Le parquet de Paris a également affirmé à l'AFP qu'"aucune matière explosive" n'avait été retrouvée "à ce stade, ni sur lui, ni sur place".

Le suspect serait originaire d'Iran

"Selon les premiers éléments, il s'agit d'un homme né en 1963 en Iran", a poursuivi le parquet, ajoutant qu'il était sorti "de lui-même" du consulat et qu'il "aurait proféré des menaces de passage à l'acte violent". "Les vérifications et comptes-rendus se poursuivent afin de préciser la situation judiciaire", selon la même source.

Le parquet a également confirmé, à la suite de la diffusion de certaines informations, que cet homme avait été jugé par le tribunal correctionnel de Paris en comparution immédiate en octobre 2023 pour avoir mis le feu à des pneus devant la grille de l'ambassade d'Iran le 9 septembre, acte qu'il avait revendiqué en protestation contre le régime iranien.

Il avait été condamné à huit mois d'emprisonnement assortis du sursis probatoire et interdiction de paraître dans le 16e arrondissement de Paris, où se situe l'ambassade d'Iran, pendant deux ans, ainsi qu'une interdiction de port d'arme. Il avait fait appel. Selon une source proche du dossier, son procès en appel doit avoir lieu lundi après-midi à Paris.

Alerte lancée en fin de matinée

L'affaire de vendredi a débuté vers "11H00" locales (09H00 GMT) avec le signalement d'un homme qui "aurait été aperçu par un seul témoin entrant dans le consulat, rue de Fresnel, porteur d'une grenade ou d'un gilet explosif", avait rapporté un peu auparavant la préfecture de police à l'AFP.

En début d'après-midi, un périmètre de sécurité a été mis en place tout autour du consulat, situé également dans le 16e arrondissement (ouest), près du Trocadéro.

Le trafic sur les lignes de métro 9 et 6 desservant la station Trocadéro, la plus proche du consulat d'Iran, a été interrompu, pour des raisons de sécurité, avant de reprendre en milieu d'après-midi.

La France a relevé son dispositif Vigipirate en urgence attentat, son plus haut niveau, après l'attentat survenu en mars à Moscou dans une salle de spectacle.

ther avec agences

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